KOACE ✱ Tu es mon ami, mon ennemi, mon amant, mon bonheur, mon crève coeur, mon destin, je t'aime, je te déteste!

Koace Հ Tu es mon ami, mon ennemi, mon amant, mon bonheur, mon crève coeur, mon destin, je t'aime, je te déteste!

Deux jours. Deux jours c'était écoulé depuis que tu étais venu voir Konrad pour la première fois. Cela ne c'était pas très bien passé étant donné que tu t'étais retrouvé face à face a Emma et autant dire que vos retrouvailles étaient plutôt houleuses. D'un côté, tu l'as comprend, tu lui avais fait du mal mais tu avais été un peu égoïste sur le coup en pensant que toi ça faisait deux ans que tu avais mal de ne pas pouvoir être dans les bras de celui que tu aimes. En tant normal, tu aurais très certainement lâcher prise mais là tu n'y arrivais plus. Tu avais besoin de lui auprès de toi comme s'il était ta bouffée d'oxygène. De toute manière, tu n'en avais plus rien à foutre de ce qu'il pouvait te dire ou pensait de toi. Il t'avait tellement brisé qu'il ne pouvait plus rien casser. Fini la Grace rebelle qu'il avait connu, tu n'étais plus qu'une salope avec une fierté aussi grosse que le cul de Jennifer Lopez et jamais plus tu ne mettrais ta fierté à nue pour un homme. Tu l'avais fait une fois et cela t'avais coûté deux amitiés dont une qui ne redeviendra jamais comme avant. Enfin bref, ce matin-là il faisait beau et tu avais décidé de rendre visite à Konrad afin de lui parler un petit peu de ce que tu avais sur le coeur. Tu ne comptais pas lui crachais au visage comme l'avait pu faire Emma mais simplement lui dire ce qu'il en était de vous, dans ta tête au jour d'aujourd'hui. C'est donc pourquoi, tu te douchais rapidement, tu enfilais des sous-vêtements et un mini-short en jean ainsi qu'un débardeur blanc aux imprimés aztèques. Tu enfilais par la suite ta paire de nus pieds compensés, attaché tes cheveux en une queue de cheval, te maquillais légèrement les yeux afin de faire ressortir ce bleu persan, mis ta paire de lunettes sur tes yeux afin de quand même cacher ses cernes dût à la drogue que tu ingérais depuis un moment. Les marques de piqures sur tes bras n'étaient pas masqués mais à vrai dire tu n'en avais plus rien à foutre. Tu pris ta voiture pour te rendre à cet hôpital le plus vite possible. Une fois arrivée devant ta voiture garé, tu sortais de cette dernière pour rentrer dans le grand bâtiment blanc. Demande à l'infirmière s'il n'y avait personne tu donnais ton nom une fois que la réponse était négative. Tu voulais être seule avec Konrad et ne pas voir Emma c'est bon les scènes de « casse-toi sale pute » tu en avais ras-le-bol en ce moment. Tu frappais avec douceur sur la porte avant de rentrer. « Bonjour. » Tu refermais doucement la porte et venait prendre place sur le lit près de Konrad. « Comment te sens-tu ? » Il avait repris des couleurs mais il ne semblait vraiment pas bien du tout et ce n'était pas des restes de son overdose c'était autre chose.

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Deux jours que je suis là, dans ce putain de lit, pas le droit de me lever, de bouger mes jambes, les docs ont dit que je ne saurai pas tenir sur mes jambes, comment si c'était possible ? Oui, mon état est tellement faible, que c'est à peine si j'ai mal quand je bouge le poignet alors rester debout sur ses jambes, autant dire que comparé à ça, c'est un miracle. Je vais mieux, je suis moins faible, moins blanc, ma tension reste basse mais elle à augmentée depuis ces deux derniers jours alors je pourrais bientôt sortir, c'est ce que les médecins m'ont clairement dit. Dans ma tête ça travaillait, bordel, avec Emma c'était bel et bien fini, elle m'avait proposer une seconde chance mais je ne l'avais pas accepté, c'était mieux ainsi, pour nous deux je pense, je suis si bien avec elle, elle me comble mais j'ai été voir un autre cul que le sien, je recommencerais, je change pas ce que je suis, enfin si je pense le pouvoir mais dans ce cas là, ça veut dire qu'Emma n'en valait pas la peine, pourtant c'est ce que je croyais, pour moi elle en valait la peine, j'ai tenter, j'ai vu, voilà, c'est fini maintenant, elle veut m'oublier, je ne l'empêcherai pas. Je déprimais là, je pensais à Emma, à Grace, putain ces filles vont me rendre fou mais Elysia et sa morale sont venu me rendre visite, Hendrix, Briony, Tennesse, j'ai eu le droit de voir des têtes mais sur un temps trop court maintenant je suis seul, j'essaye de fermer les yeux mais je repense à chaque fois à Emma et Grace il y a deux jours, je veux juste décompresser, je suis trop tendu et trop perdu, tout simplement. La porte s'ouvre, c'est Grace, fini ma déprime, oui elle me fait dessiner une léger sourire sur les lèvres lorsqu'elle pénètre dans la chambre Hey.. ma voix restait pas mal faible mais assez pour qu'elle puisse m'entendre sans trop de difficulté, elle refermait la porte et venait s'asseoir sur le bord de mon lit chambre. D'après les docs, encore du repos et ma tension qui augmente et je pourrais sortir, ça va mieux mais j'ai quand même le seum... et voilà c'est reparti je repense à Emma et Grace, bordel ma vie est si compliquée, mais ces filles, c'est rien à côté.

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Tu te retrouvais là face à lui. Face à cet être qui paraissait si faible, qui ressemblait à un bébé venant juste de sortir du ventre de sa mère mais au fond ce n'était qu'un être humain qui t'avait blessé, briser mais à qui tu tenais plus que tout. Tu avais de t'accrocher à lui parce qu'au final s'il n'était jamais rentré dans ta vie, elle n'aurait jamais pris aucun sens. Tu as vraiment envie de changer pour lui mais surtout avec lui. Alors, qu'il te racontait ses péripéties tu ne le quittait pas des yeux. « C'est bon, c'est une épreuve passé et Emma sera là pour te remettre dans le droit chemin. Et si tu as besoin de moi je serais là aussi. » Tu t'arrêtais, reprenant calmement ta respiration avant de continuer. « Ces derniers jours m'ont fait réfléchir. Et, je suis épuisée de me battre pour quelqu'un avec qui c'est si compliqué. Toi et moi on était si bien lorsqu'on était amis. » Tu prenais doucement sa main et la caressais avec tendresse. « Donc, je vais t'aider. Je vais t'aider à te remettre de ce qui vient de t'arriver. Je serais toujours là pour toi mais, c'est fini je n'interviendrais plus dans ta vie amoureuse. Je serais une vraie amie, je resterais à ma place comme ce que j'aurais dû faire depuis deux ans. » Tu lui souriais doucement, même si tous ces mots étaient faux pour toi. Tu ne les pensais pas mais il fallait que tout redevienne comme avant. Il fallait que tu retrouves ta vie d'avant ton overdose, d'avant l'overdose de Konrad. Tu soupirais doucement, avant de poser ton visage contre la jambe de Konrad afin de laisser couler des larmes qu'il ne fallait surtout pas que Konrad les voient.

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Pour être franc, je ne m'attendais pas à la voir, mais je ne vous cache pas qu'elle m'enlève de cette solitude qui me cassait plus les couilles qu'autre chose. La dernière fois qu'elle est venue, je lui ai demandé de partir, garder Emma au lieu d'elle, j'ai gagné quoi ? De savoir qu'elle veut m'oublier, que je ne dois plus être dans sa vie, c'est impossible, elle doit le savoir, mais je lui ai fais tellement de mal que c'est mieux ainsi, mieux pour elle. Je lui faisais part de mon état, du repos, une tension un peu plus élevée et je pourrai rentrer mais c'était pas encore le cas, j'avais repris des couleurs, mais ma tension était faible et j'avais encore quelques douleurs dans le corps donc pas la peine. Je crois qu'on peut oublier Emma, quand tu es parti la dernière fois, on as parlé, elle a été clair, c'est mieux pour elle si on coupe les ponts, elle veut m'oublier, je vais pas la forcer, c'est son choix, j'respecte, j'lui dois au moins bien ça pour le mal que je lui ai fais. Elle ajoutait qu'elle serait là pour moi, je souriais faiblement, ça me touchait et je continuais à l'écouter, c'est vrai que c'était parfait lorsque nous étions amis, les choses ont bien changées et je crois qu'on veut retrouver cette amitié. Pas faux, j'en garde que des bons souvenirs.. je la sentais prendre ma main et la caresser avec douceur et tendresse, cette affection qu'elle me portait, cette attention, ça me rappelle il y a deux ans, nos débuts, rien de compliqué, quoique je me demande si ça ne l'avait pas été dès le début. La voilà qui m'avoue ne plus s'interposer dans ma vie amoureuse, rester cette fille, cette amie, elle sera toujours là pour moi, quoiqu'il arrive, elle pose sa tête sur une de mes jambes, elle soupire, discrètement mais je l'ai sentis, il n'y a pas que de la sincérité dans ses paroles, il y a aussi une part de mensonge, mais bon, ça me touche. Je viens caresser ses cheveux et ouvrir mes lèvres En ce moment même j'ai besoin de toi alors St-James. J'veux pas rester seul. J'ai besoin de mon amie.

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Tu lui avais menti pour ne pas le perdre. Tu n'en pouvais plus de ces mois de tension, de prises de têtes et de coeur brisé. Tu pleurais silencieusement contre la jambe de Konrad avant de relever ta tête, t'essuyais rapidement les larmes qui venaient de couler même si le rouge des larmes qui venaient de marquer tes yeux te trahissaient. Tu rigolais alors doucement, regardant Konrad. « Tu as et tu auras toujours besoin de moi Sheffield. » Un petit compliment pour ta pomme ne te fera aucun mal. « Je suis peut-être une salope, je suis peut-être rancunière mais je reste bien marrante. » Tu lui faisais un petit regard tout mignon auquel il ne manquerait pas de rire. « Et puis... » Tu te levais doucement du lit, pour aller te poster à la fenêtre dos à Konrad. « J'en ai marre de me battre, je suis épuisée. Surtout quand je vois à quoi a mené ma bataille. Toi dans un lit, moi ne ressentant plus rien. Je me dis qu'on a assez empatis tous les deux de mes conneries. Mais ce qui est bien maintenant, c'est qu'on peux me faire souffrir autant qu'on veut, je m'en fous. Je ne ressens plus rien. » Tu prenais une grande inspiration avant de te retourner face à Konrad avec un énorme sourire qui pour une fois ne trahissait rien du tout, seul tes yeux pouvaient montrer une profonde blessure mais rien de plus. « Bon sinon, tu veux que je te parle de trucs marrants ? » Tu t'adossais au mur. « Mon père à une nouvelle copine enfin une nouvelle femme avec qui il s'est marié et parait-il qu'elle serait enceinte. » Tu riais doucement, c'était un gêne dans la famille sois tu étais fou, sois tu étais un connard. On sait de quoi tu as héritée toi.

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† Koace †

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C'était rassurant de la trouver prêt de moi, j'avais besoin de compagnie, Emma m'a clairement fait comprendre qu'elle voulait m'oublier, que c'était mieux pour elle, j'avais même à la base refuser sa deuxième chance, c'est mieux ainsi même si ça me fou le bad. Grace est là, elle est revenu, prendre de mes nouvelles, voir si je vais mieux, j'ai besoin de sa présence je crois, la sienne en particulier maintenant que j'ai perdu Emma, c'est pas une roue de secours, on pourrait le croire mais non, j'ai juste besoin d'elle, deux ans que je connais cette fille, c'est pas rien, surtout quand c'est autant compliqué entre nous, vraiment trop compliqué. Elle avait sa tête posée sur une de mes jambes, toutes ces paroles qu'elle m'a dit, je la crois, vraiment mais je sens aussi qu'elle n'est pas totalement sincère, enfin bref, je garde ça pour moi, elle veut arranger les choses, je crois que c'est mieux si ça s'arrange entre nous. Mon dieu quel constat ! je rigolais légèrement alors qu'elle venait de relever sa tête, ses yeux rouges, je ne disais rien, je faisais comme si je n'avais rien vu mais elle avait lâcher quelques larmes, de tristesse, je le sais mais je ne vais rien dire. Une salope rancunière marrante, putain Grace, t'as la classe ! me voilà encore en train de rire, elle me remontait le moral sans que je m'en rende compte, ça faisait du bien putain. Elle se levait et se postait à la fenêtre, elle me tournait le dos et ouvrait ses lèvres pour me dire qu'elle est comme moi maintenant, elle ne ressent plus rien, j'y crois pas totalement mais bon, enfin bref, Ça nous fait un point commun alors je crois non ? elle se retournait et me souriant, sincère ce dessin sur ses lèvres mais pas totalement, c'est adossée au mur qu'elle me faisait part des dernières nouvelles, son père s'est remarié, et sa femme attend un gosse, Grace rit, ça à toujours été la merde dans sa famille mais là je crois que c'est la cerise sur le gâteau. Putain, il est sérieux ? je souriais prenant un petit silence en la regardant et je reprenais Franchement, t'as de la chance, tu va avoir une sœur ou un frère.. putain non fallait pas que j'y repense, merde voilà c'est fait j'y repense, je me tourne, je ne veux pas que Grace me voit fermer les yeux, grimacer, souffrir, Melody, mes parents, fais chier.

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Tu ne savais même plus ce qui t'avais poussé à venir ici. Tu ne savais pas si c'était ton envie de voir Konrad ou tout simplement cette force qui te pousse à te détruire. Et Konrad faisait partie d'un de ces éléments qui arrivaient à te détruire. Tu étais donc là, devant lui. Tu avais pleuré, tu avais rigolé, tu avais souri, tu avais ouvert ton coeur, tu avais raconté ta vie. Tant d'émotions avait traversé ton corps et ton esprit en si peu de temps. C'était toujours comme cela avec Konrad, cela avait toujours été comme ça même sauf qu'avant c'était plus simple. Tout était plus simple avant, ta vie, ta tête, ton coeur. Konrad essayait de détendre lui aussi l'atmosphère et autant dire que cela marchait plutôt pas mal, même s'il avait fait exprès de ne pas voir que tu venais de pleurer, ni de voir que tu mentais comme pas possible. Un point commun ? Tu étais persuadé que vous aviez bien plus qu'un point commun mais comme tu l'avais dit tu ne voulais plus te battre c'est donc pourquoi tu ne disais strictement rien, juste un petit sourire peu convainquant. Puis, tu avais parlé de ton père et sa nouvelle femme enceinte. Cela te faisait rire, ce bouffon se remarié alors qu'il avait déjà mis une première vie de famille à sac. Konrad avait essayé de s'y intéresser mais s'en était trop pour lui. Il repensait à Melody, à ses parents et il tournait doucement la tête afin que tu ne vois pas la souffrance qu'il pouvait avoir à cet instant. « Oh oh oh ! » Tu t'approchais de lui et tournait doucement son visage dans ta direction. Caressant avec douceur sa joue, tu t'approchais un peu plus du visage de Konrad. « Mon père est un salaud Konrad, un connard, un enculé, un bâtard ! Alors que toi, tes parents t'ont toujours aimé. Ta soeur aurait tout fait pour toi. Tu avais une famille formidable et crois-moi je préférerais te savoir heureuse avec tes parents et que mon connard de père et ma folle de mère ne soit plus là. Cela ne changerait rien à ma vie. Mais tu ne peux pas. Tu ne peux pas ressasser constamment le passé comme tu le fais. C'est ça qui te fait plus de mal qu'autre chose. » Tu embrassais avec tendresse sa joue, avant de le regarder droit dans les yeux.

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† Koace †

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Ça faisait du bien de la voir, de savoir qu'elle était là pour moi, j'avais perdu Emma, ça m'avait foutu le gros bad et même la visite de Briony, Hendrix, et d'autres têtes n'ont pas réussis à me remonter le moral enfin si obligatoirement, mais voilà pas assez pour que j'aille mieux alors que Grace, cette fille que j'ai tant détesté et que je semble trop aimé, je sais pas, cette fille avec qui tout est si compliqué, avec elle, je retrouve le moral, je vais mieux. Elle veut que tout s'arrange entre nous, elle ment pour ça, elle n'était pas totalement sincère dans ses paroles mais c'est pour notre bien et je veux ce bien pour nous alors j'ouvre pas ma gueule, je ne fais qu'observer et enregistrer. Elle arrivait à me faire sourire, j'avais réussis à la faire rire et pleurer, pas de joie, là aussi je fermais ma bouche, je ne voulais pas compliqué ce qui l'était déjà bien trop, et la voilà à me parler de son père, de sa nouvelle femme et sa grossesse, qu'elle me dise ça, je me sens mal, je repense à mes parents, à ma sœur, ça fait mal, comme si on me tordait de nouveau le cœur, je me tourne, je ne veux pas qu'elle me voit comme ça, je suis déjà bien assez faible à cause de cette overdose, je ne veux pas qu'elle me voit comme ça. Mais j'y peux rien, elle me connait, elle m'a vu me tourner, elle a directement réagit, s'approchant de moi, tournant mon visage vers le sien, elle caressait de sa main ma joue, elle me rassurait, elle voulait me remettre les idées en place avant de m'embrasser sur la joue, je la regarde Je peux pas, j'y arrive pas, elle était en cours, j'étais chez moi la gueule dans le cul.. c'est une putain de cuite qui m'a sauvé la vie et c'est son sérieux qui l'a tuée, Grace.. elle a toujours été ma raison... ce putain d'attentat me l'a prise. putain, mes yeux scintillent alors que je la regarde, je me rappelle d'avoir pleuré je ne sais combien de temps qu'on ont m'a apprit qu'elle avait été tué dans l'attentat à la bombe, ce jour là, je suis mort.

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Toi qui pensais détendre l'atmosphère en parlant de ton connard de père, tu venais juste de faire souffrir Konrad. Forcément, il repensait à sa famille à lui. Sa famille qu'il a perdue alors que toi tu reniés juste la tienne. Mais quelle conne St-James ! Qu'est ce que tu avais dans le cerveau vraiment ? Le vide, le néant ? Non mais putain, tu étais vraiment une pauvre fille pas douée. Tu soupirais doucement, essayant de rassurer Konrad au maximum. Mais rien, n'y faisait. Il disait qu'il ne pouvait pas, qu'il n'y arriverait pas. Que c'est une cuite qui l'a sauvé, alors que le sérieux de Melody l'avait tué. Tu secouais négativement la tête, collant ton front à celui de Konrad. « Pas du tout. Tu n'es absolument pas responsable. Personne n'est responsable à pars ce connard qui a fait sauter cette putain de bombe. Mais crois-tu vraiment que ta soeur aurait voulu ça pour toi ? Que tu te détruises, que tu t'amuses oui mais pas que tu la rejoignes. » Tu posais doucement, une main sur le torse de Konrad avant de se détacher doucement de lui pour attraper ton sac à main. Tu sortais doucement ton portefeuille, l'ouvris et en ressortais une photo de toi et Melody. « Tu as vu ? Tu as vu comment elle sourit ? Elle était heureuse parce que tu l'étais aussi. » Tu posais doucement une main sur le pectoral gauche de Konrad. « Melody est ici, avec toi, au quotidien. Tu souffres, elle souffre. » Tu regardais alors Konrad, tu voulais juste lui faire comprendre que rien ne pourrait lui enlever l'amour et les souvenirs qu'il garde de sa soeur. « Si elle était encore de ce monde. Tu sais ce qu'elle te dirait ? Elle te dirait que tu es un vrai idiot. Un idiot de faire ça, un idiot de gâcher ta vie avec ces conneries. Et puis, elle te sortirait de ce pieu et de cette merde à coups de pieds dans le cul. » Tu souriais faiblement mais c'était vrai. Melody n'était pas une jeune femme qui se laissait faire. Elle était généreuse, gentille, attentionnée. Mais surtout elle aimait son frère et le voir se détruire comme ça, l'aurait tué bien plus que ce putain d'attentat.

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† Koace †

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C'était pas de a faute, elle avait le droit de parler de ce qu'elle voulait, elle ne devait pas se sentir coupable de mon malaise actuel, c'était pas sa faute, c'était la mienne. Je déprimais de nouveau alors que sa présence m'en avait sorti, je repensais à mes parents mais surtout à ma sœur, Melody, tuée dans l'attentat il y a quelques mois, sa mort pour moi est encore trop dur à digérer, pourtant je ne dois pas me focaliser sur le passé, je dois faire avec mais j'y arrive pas, je bloque. Elle s'était approcher, elle voulait me remonter le moral mais elle pouvait voir que ça ne marchait pas, j'ai pas arrêté de faire le con depuis que je suis ici, elle ? Jamais, toujours ce sérieux, bon elle savait aussi profiter mais contrairement à moi c'est les études et le sérieux en premier, c'est ça qui l'a tué, et ces mes conneries qui m'ont sauvées. Son front collé au mien, elle me raisonnait, me disant que ce n'était pas ma faute mais si ça l'était toujours pour moi, elle était tout ce qui me restait, je l'ai perdu, j'ai juste toucher le fond, tout simplement. J'ai pas su la protégée... c'est ma faute. je sentais une de ses mains se poser sur mon torse, je fermais les yeux, pensant toujours à ma petite sœur et de son autre main elle fouillait dans son sac pour y sortir son porte-feuille et venir me montrer une photo de moi et ma sœur, en regardant cette photo, je souriais. Je me rappelle quand tu l'as prise.. j'étais heureux à cette époque. Elle me faisait savoir que ma sœur était toujours avec moi, dans ce coeur brisé depuis mes 10 ans, sa main s'était posée sur mon pectoral gauche, je pouvais sentir les pulsations de mon cœur à travers sa main Ça doit faire un bon bout de temps qu'elle souffre alors. Je l'écoutais parler, c'est vrai que Melody aurait agit et réagit de la sorte, elle la connaissait après tout, elles étaient proches, c'est même ma sœur qui m'a présenté à Grace, enfin qui lui a dis que je dealais, elle détestait ça et pourtant elle l'a dit à St-James pour me rencontrer, sacrée Sheffield, tel sœur, tel frère. T'as raison.. mais j'arrive pas à bouger de ce putain de lit...

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