nothing happened in the way i wanted. — (( sackson ))

si pétunia a un don, c’est de te rendre encore plus folle que tu l’es habituellement ; tu sais pas pourquoi mais depuis la première fois qu’elle s’est glissée dans ton lit après ton accident, tu t’es mise en tête de toujours lui rendre ses léchouilles. pour autant, elle recommence à chaque fois, à croire que ça la gêne pas spécialement cette contre-attaque. abandonnant ton quatre pattes, tu t’assoies à ton tour dans l’herbe en l’observant au loin avant de reposer tes billes sur ton petit-ami. « je sais qu’elle adore quand je lui lèche le bout du nez, elle en redemande à chaque fois… » c’est peut-être ça l’amour fou ? « hmmm oui… » que tu lances en faisant mine de réfléchir avant de bondir sur lui, son visage attrapé entre tes mains de force. « et je vais l’essuyer contre ta langue, tu partageras tout avec ta fille comme ça ! »

C'est vrai que c'est pas la première fois que je vois Sage lécher le visage de ma chienne et ça m'a toujours fait rire, mais je peux pas m'empêcher de lui faire remarquer que son museau, elle le fout un peu partout, notamment sur le cul des autres chiens qu'elle passe. "Ouais j'ai vu ça, vous hésitez pas à vous rouler des pelles devant moi...", que je lui dis en affichant une fausse moue. Mais je suis hyper surpris quand elle me saute dessus en m'attrapant le visage. "Nooooooon noooon", que je dis en essayant de me débattre, passant mes mains par dessus ma bouche en me laissant tomber en arrière, explosant de rire avant de libérer ma bouche pour venir la chatouiller au niveau des hanches et remonter sous ses aisselles, "J'veux pas partager son nez dans le cul des chiens !!", que je dis entre deux rires, incontrôlables. On est inssuportables.

t’es pas du genre à être dégoûtée par grand-chose et lécher pétunia n’en fait pas partie ; c’est presque devenu un rituel depuis que vous vivez tous ensemble. tu sais que jax n’est pas friand de la chose mais tu t’en fiches pas mal là aussi, venant même lui sauter dessus sans crier gare pour le prendre par surprise et partager tout ça avec lui. tu tentes tant bien que mal de défaire ses mains, d’autant plus quand il s’allonge, mais t’es d’autant plus surprise quand il t’attaque à coups de chatouilles en perdant soudainement tes moyens, ton corps tombant à côté du sien en tentant de te défaire de son attaque. « petkachu attaque éclair !! » bah non sage, elle va pas l’attaquer, ça va de soi…

J'arrive à la faire basculer sur le côté grâce à mon attaque de chatouilles mais quand elle lance son "attaque éclair", je lève les mains en l'air en riant, disant, "Non j'veux pas me faire électrocuter !!" Je souris et je me redresse pour me pencher au dessus d'elle, "T'es belle quand tu souris", que je lui dis avant de venir poser mes lèvres sur les siennes, sans réfléchir au fait qu'elle vienne me lécher ma chienne. Le baiser est toujours aussi doux, parce que je pense qu'on dit pas non à de la douceur elle et moi après ce matin. "Bon, on bouge ?", que je lui demande après avoir lâché ses lèvres, le regard dans le sien.

la situation est clairement partie dans tous les sens et vous avez le don de passer des larmes au rire très facilement quand vous êtes l’un avec l’autre, preuve en est encore maintenant que t’es allongée dans l’herbe à côté de lui à te tordre dans tous les sens pour tenter d’éviter ses chatouilles en vain. son corps qui se retrouve finalement au-dessus du tien et ton rire qui se calme pour ne laisser place qu’à ton sourire lorsqu’il te parle. pas même le temps de lui répondre que ses pulpeuses se plaquent sur les tiennes avant de les abandonner après un doux baiser. « oui, aide-moi à me relever… » quand le géant sera lui-même sur les pieds, évidemment.

Quelques rires, un baiser partagé et j'aide la demoiselle à se remettre sur pied pour continuer notre journée. On dépose son téléphone à l'Apple store et même si normalement ils n'avaient pas de place aujourd'hui au Genius Bar pour remplacer la vitrine de son téléphone, ils s'engage à faire ça pour moi dans la journée, parce que bah.. faut bien avoir des avantages à s'appeler Jobs dans un Apple Store. Je dépose petpet et Sage à l'appartement et de mon côté, je vais à l'agence pour récupérer les clefs. Comme Sage l'avait prédit, l'agent m'a fait faire l'état des lieux malgré tout et j'ai reçu le fameux matelas pendant l'état des lieux. Je l'ai trainé jusqu'au salon et une fois l'état des lieux terminés, je prépare un petit set up pour faire la surprise à Sage, comme je l'avais imaginé au début. Je passe rapidement acheter quelques bougies pour les mettre tout autour du lit provisoire. Une fois terminé, je vais chercher toute notre petite famille avec nos affaires et je me gare en face de la maison. Je file la clef à Sage, "Vas-y entre avec Petpet, j'amène Harry, Lloyd et les affaires à l'intérieur" Je sors de la voiture et je récupère les chats.

les affaires préparées minutieusement pour ne rien oublier, t’as pris soin de faire un sac spécial pour vos poilus avec tout le nécessaire pour la nuit, sans oublier les litières d’harry et lloyd pour éviter qu’ils se lâchent partout dans la maison. t’as pas eu le temps de voir les heures passer en l’absence de jackson au vu de tout ce que tu t’es démenée à faire pour que vous soyez tranquilles cette nuit, des produits ménagers quand même embarqués dans un sac au cas où. quand la voiture s’arrête enfin devant la maison, t’as ce mélange d’excitation et de stress qui te prend aux tripes ; parce que c’est là, ça devient officiel, c’est réel. pétunia en laisse, la porte ouverte, tu te mets pourtant en tête sur le porche de la porter quitte à te bloquer cinq nerfs au vu de son poids et du fait que tu sois toujours pas bodybuildeuse. elle, elle en profite surtout pour te lécher le visage une fois de plus alors que tu rentres avec elle comme si tu portais un sac à patate.

Je prends la petite cage de Harry et de Lloyd en premier, histoire qu'on puisse les lâcher dans la maison le temps que j'aille récupérer les sacs, parce qu'on en a pris quelques unes des affaires quand même. La maison est vide, mais faut qu'on soit confortable et une fois les meubles choisis, on devrait rapidement remplir la maison et pouvoir y vivre. J'espère, car j'aimerais que mon père la voit le week-end prochain. Je vois Sage qui a prit Pétunia dans ses bras et ça me fait sourire, alors que je dépose les chats dans l'entrée de la maison pour laisser Sage leur ouvrir. Je retourne à la voiture récupérer les deux gros sacs fait par Sage et je verrouille la voiture avant de monter les escaliers jusqu'à arriver à nouveau dans l'entrée. Je ferme la porte derrière moi, pose les sacs et appuie mon dos contre la porte en regardant un peu autour, le sourire sur les lèvres. Je me redresse et m'approche d'elle. J'vois qu'elle est heureuse d'être ici mais que ça l'angoisse toujours un peu. Je viens coller mon torse contre son dos, penché légèrement en avant pour avoir mon visage au niveau du sien par dessus son épaule, mes bras autour d'elle, "Ça va bien se passer.. imagine des meubles, imagine quand on aura notre premier mini nous..", que je dis en passant mes mains au niveau de son ventre. Je sais que cette idée lui donne envie, alors je me dis que ça l'aidera peut-être.

t’as toujours ces émotions un peu contradictoires au fond de toi et, même si t’essayes de les camoufler, tu sais qu’il finit toujours par les remarquer. parce qu’il te connaît et qu’il lit certainement en toi comme dans un livre ouvert, même si vous en êtes pas encore à vous connaître depuis des années ; c’est un peu comme si. pétunia reposée au sol pour la laisser gambader avec ses frères, le rapprochement de jackson te soulage immédiatement, comme s’il retirait un poids énorme de tes épaules en se montrant juste présent. et ce qu’il te demande d’imaginer, ça te fait sourire doucement ; parce que t’as pas de difficulté à le faire. ses mains sur ton ventre te font même frissonner, les tiennes se glissant par-dessus les siennes pour les accompagner. « j’imagine bien, oui… » que tu murmures avant de te retourner sans quitter ses bras pour lui faire face, ton regard se plongeant dans le sien. « je suis fière de nous, tu sais ? »

C'est clairement une grosse étape que d'emménager ensemble comme on le fait, aucun de nous n'a l'habitude de faire ça et même si ça me fait un peu peur, je sais au fond que tout va bien se passer. Parce qu'on s'aime, que ça fait déjà deux semaines qu'on vit chez elle et je trouve qu'on se débrouille pas trop mal. Je souris quand elle passe ses mains sur les miennes et j'hoche la tête, "J'imagine bien aussi, on va être heureux ici.." Parce qu'on est toujours mieux quand on est ensemble, non ? Je la regarde se tourner et je me redresse, passant mes mains de son ventre à ses hanches en la regardant. "Fière qu'on ait tenu quatre mois ?" Parce que ça fera quatre mois dans deux jours et j'ai l'impression que c'est passé à une vitesse folle ?