nothing happened in the way i wanted. — (( sackson ))

qu’il ait l’habitude ou non, t’as pas envie qu’il garde ça pour lui ; parce que si vous êtes ensemble, c’est pour tout partager, même quand vous avez l’impression que rien ne va autour de vous. et ses crises en font partie. « non jax, pour le meilleur et pour le pire on se l’est promis… alors je veux vraiment que tu me le dises quand ça t’arrive, même si ça te fait du mal de me l’avouer, mais je veux tout faire pour t’aider, tu peux pas me garder loin de ça, c’est toi… et je t’aime avec tous tes défauts. » sans aucune exception. « si tu me l’avais dit plus tôt, je me serais calmée pour t’aider… » parce que ça a été le déclic dans ta tête. peu importe à quel point tu peux être en colère, t’as aucune envie qu’il aille mal et surtout pas à ce point-là ; parce que toi non plus, il t’a jamais abandonnée quand tu paniques complètement pour tout et n’importe quoi. tu retrouves ces lèvres que t’avais pourtant rencontrées plus tôt ce matin, avant que tout dérape ; et ça te fait un bien fou, plus encore que ce que t’avais pu imaginer. tu remarques pourtant sa grimace quand tu le libères, lui demandant dans la foulée s’il veut laisser à petunia l’opportunité de profiter du parc, avec en tête l’envie de profiter toi-même d’être avec lui ici un instant. ton corps contre le sien, tu glisses ta main dans ta poche pour lui donner ton iphone. « il m’a juste glissé des mains en traversant la route… la vitre est fissurée, je crois que l’écran n’a rien, mais parfois le tactile bug un peu… »

Je sias qu'on s'est dit ça. Pour le meilleur ou pour le pire. Le truc, c'est que j'ai pas envie d'attirer l'attention sur moi si on est en pleine dispute, j'ai pas envie qu'elle pense que j'essaie de la manipuler en me faisant passer pur la victime qui "fait une crise d'angoisse". C'est pas forcément facile à gérer et encore moins quand on est dans la tête, moi qui me fait toujours des millions de films et de possibilités dans ma tête dès qu'il se passe quelque chose. "Mais t'avais le droit d'être en colère et j'veux pas que tu.. mettes de côté ce que tu ressens parce que moi j'suis pas normal", que je dis en grimaçant doucement. Faut aussi que j'apprenne moi à gérer mes émotions et à éviter que ça arrive de mon côté. "J'vais faire un effort..", que je finis par lui dire pour lui rassurer. P't'être que je devrais aller voir un psy pour ça en fait, j'en sais rien. Finalement, après le baiser, on se retrouve dans l'herbe et je regarde son iPhone qu'elle me tend. "Ah ouais, je vois, ça se change facilement ça", que je lui dis en lui rendant son téléphone. Je pose un baiser sur sa tempe, jetant un coup d'oeil vers Pétunia qui semble s'être fait un ami auprès d'un autre petit chien. "Je connais le manager de l'Apple store, il pourra te changer ça cet aprem et on ira le récupérer ce soir si tu veux" Le temps de récupérer les clefs, le matelas et les chats si on décide de sortir là-bas comme j'avais en tête pour ce soir. "Ça va mieux ?", que je lui demande en la regardant, toujours un peu inquiet.

t’as envie de tout faire pour qu’il aille mieux, pour qu’il lutte contre ses démons alors que toi-même t’y arrives pas. mais jackson passera toujours avant le reste à tes yeux. pourtant, quand t’entends la fin de sa phrase, ça te fait froncer les sourcils. « dis pas ça. t’as absolument rien d’anormal, je t’interdis de parler comme ça. » et ça hérisse tous les poils de ton corps d’entendre ça parce que si lui n’est pas normal, alors personne ne l’est. a tes yeux, c’est juste la personne la plus formidable que t’aies été amenée à rencontrer et l’entendre se dénigrer, ça te crève un peu plus le cœur à chaque fois. l’herbe dans laquelle vous finissez par vous trouver, ton téléphone glissé entre ses mains pour qu’il l’examine avant de le remettre dans ta poche. « je sais, c’est rapide à faire. » t’aurais pu le faire toi-même si t’avais le matériel et l’envie mais aucun des deux n’y est alors l’apple store le fera pour toi. « ça me va oui. » et puis, quand il te demande si ça va mieux, tu l’observes un instant avant de le forcer à s’allonger sur le dos pour te coucher sur lui et poser ton oreille contre son torse, à l’affût des battements de son cœur. « maintenant oui… »

Je plisse le nez quand elle me reprend sur ce que je viens de dire et j'hausse les épaules, "C'est pas normal que j'me torture l'esprit aussi facilement et que je m'en rende physiquement malade.. j'sais pas, je devrais peut-être aller voir un psy" Il pourrait peut-être m'aider à me calmer en cas de crise, ou même calmer mon anxiété tout court. Ça peut que me faire du bien, mais j'ai toujours eu peur d'aller en voir un. Peur de ce qu'il pourrait me dire. Je souris quand elle me dit que ça sera rapide pour réparer son téléphone et je trouve toujours ça sexy quand elle fait sa petite geek comme ça. Je lui rends son téléphone en lui proposant un plan pour le reste de la journée et ça semble lui aller. Je me laisse faire quand elle me pousse dans l'herbe et je passe mon bras autour d'elle, caressant son bras du bout des doigts quand elle me dit que maintenant ça va mieux. Je prends une petite inspiration en souriant, "Moi aussi.." Voir qu'elle est là, physiquement, avec moi, ça me rassure tellement. "Tu veux qu'on dorme dans la maison alors ce soir ?" Je souris en regardant le ciel. "Si tu veux pas c'est pas grave, le matelas servira pour une chambre d'amis de toute façon." Mais je m'étais dit que passer notre premier nuit chez nous, même sans les meubles, avec juste un matelas, quelques bougies et nos enfants avec nous, ça serait un beau moyen d'inaugurer notre chez nous.

tu le lâches pas un seul instant du regard, acquiesçant quand il te dit qu’il devrait peut-être aller voir un psy. t’es persuadée que ça peut faire du bien à tout le monde, parce que chacun trimballe ses propres traumatismes et qu’aucun n’est jamais prêt à réellement aller de l’avant tout seul. toi la première. « je veux pas que tu penses que t’es pas normal, t’es formidable, t’es une magnifique personne même si tu te tortures l’esprit sans arrêt… mais si tu veux aller voir un psy, tu sais bien que je te soutiendrai. » et tu l’admireras pour son courage à le faire alors que toi tu te complais dans un déni qui n’est que la face visible de l’iceberg. en-dessous, y a un nombre assez hallucinant de choses qui font que tout t’affecte d’une manière un peu disproportionnée.
dans l’herbe, ta tête posée sur son torse, tu bouges pas ne serait-ce même que d’un millimètre lorsqu’il te parle. tu profites de l’instant présent, des bruits qui viennent chatouiller ton ouïe, de son odeur et de sa douceur. « oui oui, je veux bien… on cherchera nos fils ? » que tu demandes, pas franchement partante de les laisser passer seuls la nuit à ton appartement mais tu te doutes bien qu’il les a déjà comptés dans l’équation. « tu penses qu’avoir les clés va mettre longtemps ? » est-ce que vous les récupérez juste à l’agence ou est-ce que vous devez faire le tour de la maison avec l’agent ? « si je pouvais limiter les contacts avec le monde extérieur aujourd’hui, je crois que ça m’arrangerait… » parce que tu te sens un peu submergée déjà.

Je souris quand elle me dit que j'suis une magnifique personne. Elle a toujours le chic pour voir les meilleures choses chez moi, à l'écouter j'suis parfait alors que c'est loin d'être le cas. Faut dire que j'ai du mal à voir ses défauts à elle aussi, je présume que c'est ça quand on aime quelqu'un. On dit bien que l'amour rend aveugle après tout. J'hoche la tête, parce que je sais qu'elle me soutiendra quoi que je sais et c'est pour ça qu'elle me fait autant de bien aussi. Je souris un peu et j'hoche la tête à nouveau, "Oui, bien sûr qu'on ira les chercher.." Moi non plus je me vois plus les laisser tout seul maintenant. J'me suis vite attaché à ces petites boules de poils. "On a fait un tour de la maison la dernière fois quand on a été signer le contrat donc je pense pas qu'on aura besoin de faire le tour encore avec l'agent." Mes doigts remontent le long de son bras pour rejoindre son épaule et ses cheveux dans lesquels je plonge mes doigts, "Au pire, je vais chercher les clefs à l'agence, je fais le tour avec l'agent si j'dois le faire et quand on a fini, je viens te chercher avec les chats chez toi ? Tu pourras nous faire un sac de fringues et de quoi nous laver ce soir à la maison avec quelques serviettes pendant que je suis avec l'agent ?" Ça serait même le plus logique, qu'on se divise le boulot.

le sourire qui adoucit un peu tes traits jusqu’alors plus tristes qu’à l’accoutumée, t’es contente qu’il confirme que vous chercherez lloyd et harry pour passer la nuit avec vous dans votre nouveau chez-vous. tous ensemble, c’est tout ce que tu demandes, peu importe où vous allez. un frisson qui te parcourt l’épiderme lorsque ses doigts se glissent dans tes cheveux tandis que tu l’écoutes attentivement sans bouger d’un millimètre, t’hoches finalement doucement la tête, ta joue toujours collée à ses pectoraux. « si ça te gêne pas, je préfère qu’on fasse comme ça. » tu prépares tout chez toi pour emmener chez vous pour la nuit en attendant qu’il ait fini de son côté pour obtenir les clés. « on commandera five guys ? je sais qu’on a déjà commandé ça cette semaine mais y a que les burgers dégoulinants qui peuvent me remonter le moral là… » t’exagères, évidemment ; l’avoir au plus près de toi te suffirait amplement mais tant qu’à faire, tu profites de la situation pour remplir ton estomac et entretenir ton cholestérol.

Je lui propose un nouveau plan et quand je la sens hocher la tête, je comprends que ce plan semble lui plaire. Je souris et j'hoche la tête à mon tour, "Okay, on fait comme ça alors", que ej lui dis avant de pouffer de rire quand elle me parle de commander five guys. "Heureusement que tu me fais faire du sport parce que j'serai devenu énorme déjà au bout de quatre mois.." Parce qu'on fait que bouffer du gras et du sucre et je sens que ça va pas aller en s'arrangeant. "Ouais, bien sûr qu'on peut commander five guys" J'ai cru comprendre qu'elle avait un petit faible pour les burgers du fast food préféré de Obama. Je sens une présence qui s'approche et je vois Pétunia qui arrive à notre hauteur, s'approchant de mon visage pour le lécher, "Heeey stooop", que je dis en riant en la poussant alors qu'elle pose ses pattes sur mon torse pour s'approcher de Sage et faire pareil avec elle. Une bonne grosse léchouille sur le visage.

toute ta vie tourne autour de la nourriture et c’est rarement celle qui est la plus saine qui t’attire – littéralement jamais en réalité. tu préfères évidemment pas penser à plus tard, quand tu feras du diabète et que ton cholestérol atteindra des niveaux records à force de t’être empiffrée de bonbons et de malbouffe toute ta jeunesse ; le déni, encore une fois, le déni à jamais. « je trouve qu’on mange super sainement moi. » ton propre mensonge finit par t’arracher un éclat de rire. l’instant d’après, c’est petunia qui arrive en trombe – à sa manière – pour s’attaquer à son père avant d’en faire de même avec toi ; sauf que, toi, tu te laisses jamais vraiment faire et que tes mains attrapent son visage pour lui lécher la truffe en deux secondes top chrono avant de la relâcher. mais puisque tu t’arrêtes rarement en si bon chemin, tu fais un bon dans l’herbe pour quitter jackson et te mettre à quatre pattes face à petunia ; est-ce que les passants vont te prendre pour une folle ? sans doute. est-ce que tu t’en fiches ? totalement. tu profites d’ailleurs qu’elle reste sur ses gardes face à toi pour lui mettre un coup de pression en faisant soudainement un bon en avant pour l’observer détaler loin de toi, ton rire qui s’élève à nouveau. « tu crois qu’elle va me détester à force ? » tu rigoles, évidemment.

J'arque un sourcil et je m'apprête à dire quelque chose quand elle dit qu'elle trouve qu'on mange sainement, avant que la petite terreur de Pétunia n'arrive pour me lécher le visage. J'aime ma chienne, mais s'il y a bien un truc que je déteste, qu'elle me lèche la tronche comme ça. Je la repousse et je ris quand je la vois sur le point d'attaquer Sage qui ne se laisse pas faire et attraper la tronche de Petpet pour lui lécher la trouille, me faisant immédiatement rire. Je me redresse pour m'assoir et mon rire, il raisonne encore plus fort quand elle se redresse et qu'elle se met à quatre pattes devant la chienne, la poussant à se barrer plus loin. J'ai mal aux joues tellement je ris et et je secoue la tête, "Non, j'crois qu'elle te fais une feinte et qu'elle va revenir quand tu t'y attendras le moins...", que je dis avant d'ajouter, riant toujours, "Tu sais que t'as lécher son museau qu'elle fout sur le cul des autres chiens en permanence ?" Et après elle va vouloir m'embrasser avec cette bouche ?