cocktail molotov dans les veines. c'est dangereux de me laisser dans une soirée où l'alcool coule à flot. où les substances circulent aussi vite que les bonnes rumeurs. ma dernière crise remonte à il y a plus d'une semaine. j'ai repris mon traitement quelques jours sur demande de ma soeur. de ma meilleure amie. j'ai tenté de rentrer dans le rang. de me calmer. mais je pars pour madrid dans quelques jours avec toi et ça me stresse. je ne le montre pas. je ne te le dis pas, évidemment. ça me fait toujours cet effet-là quand je rentre chez moi. dans ma ville natale. je sais que c'est là-bas que sont enterrés mes parents. savoir que je vais être près d'eux me colle une angoisse pas possible. la culpabilité à son maximum, ce soir j'ai pas géré. c'est presque inconsciemment que je me dirige jusqu'à ta chambre. titubant presque dans les couloirs de l'hôtel. j'avance. ce que j'ai consommé m'empêche de réfléchir. de penser. c'est meilleur neuro bloquant que mon traitement visiblement. j'arrive devant la porte de ta chambre. mes sourcils se froncent. c'est celle là ? je sais pas putain. je me retourne. y'a des portes partout. t'es où putain. je prends la première porte qui vient et tambourine dessus. « JULIAA ! » je gueule parce que t'as pas de sonnette à ta porte. « JULIA OUVRE MOI FAUT QUE J'TE DISE UN TRUC » hyper important, genre ça peut pas attendre. y'a un type qui ouvre la porte, mes yeux virent au noir. « t'es qui toi ? » je grogne impulsivement. l'agresse avec mes mots. le pauvre, il devait surement dormir. « qu'est ce qu'tu fou avec elle ? barre-toi d'sa chambre » j'avance vers lui d'un air menaçant. sans capter une seule seconde que j'ai pas frappé à la bonne porte. dans mon esprit, tu te tapes ce mec. ce bâtard qui ose poser ses sales pattes sur toi.

La nuit était belle et implacable ici, une perfection lunaire de tout instant. Parfois, les choses simples de la vie sont les plus appréciés. Comme cette glace que tu mangeais au beau milieu d'une fête foraine. En cet instant, tous s'agitaient et trépignaient d'impatience pour atteindre les stands de leur choix. Un groupe de personnes aussi excitées qu'une puce te bouscula sans vergogne en cette chaude soirée d'été. Aucune excuse ne fut néanmoins prononcée, mais tu comprends tout à fait, car, à dire vrai, les gens s'amusaient trop ici pour en venir à ces formules de politesse. Toi aussi, tu aurais été de ces personnes. Mais contrairement à eux, tu aurais néanmoins souri. Regardant ta montre, tu es étonnée de l'heure tardive qui s'y affiche. Le temps passe à une vitesse lumière et vous ne le sentez même pas parce qu'il y a tellement de choses à voir, à faire. Terminant ta glace, tu t'essuies les doigts pour éviter qu'ils collent et tu préviens les quelques copines avec qui tu es venue, que la soirée s'arrête ici pour toi. Bâillant dans le taxi, tu sens tes paupières s'alourdir, signe que le lit t'attend avec impatience. L'hôtel regagné, tu montes dans l'ascenseur qui te mène rapidement à l'étage de ta chambre. Sauf qu'en sortant de celui-ci, tu tombes nez à nez avec une scène qui te laisse presque sans voix. Hebert face à ce garçon qu'il prend pour un mec avec qui tu couches. Tu aurais pu te régaler de cette jalousie, mais tu connais son état et lorsqu'il est comme ça, ça n'annonce rien de bon. Rapidement, tes pas pressent le plancher qui craquelle sous tes chaussures. Tu t'interposes entre les deux garçons, les bras légèrement tendus vers Venancio pour le stopper dans sa folie. — Wooow, doucement... Qu'est-ce qui t'prend H ? T'es complètement pété au point de t'être trompé de chambre, regarde, la mienne est juste là-bas ! Index qui pointe la porte de ta chambre. — Je ne connais même pas ce garçon.

le regard noir. avide d'impulsivité. de rage. je le regarde sortir de ta chambre et tout ce que je comprends, c'est que je vais le tuer. ce n'est qu'une question de temps avant que je vrille. que la petite étincelle de mon cerveau ne s'enflamme. et il là devant moi, à bredouiller des mots incompréhensibles. les poings serrés, je suis à deux doigts de péter un câble. aveuglé par la colère. cette haine intérieure. mais aussi la jalousie. faut que je me rende à l'évidence, je suis jaloux. j'ai pas envie de te voir avec un autre mec. tu fais ce que tu veux julia mais je ne veux pas le voir de mes yeux. tu ne me dois rien, c'est vrai. mais en plus, il n'est pas beau. tu lui trouves quoi à lui ? ça me rend fou. je m'énerve. la tension monte d'un cran mais je n'ai pas le temps de m'approcher de lui que tu t'invites dans le paysage. te mets entre lui et moi. mes yeux injectés de sang se posent sur toi. puis sur la porte que tu me montres plus loin. « qu'est c'que tu racontes ? » je grogne. je suis dans l'impulsivité. l'agressivité. « et c'est qui lui ? » tu ne le connais pas. ça s'embrouille dans mon esprit. je me recule d'un pas parce que je sens que je vais vriller. « julia, il s'passe quoi là ? » ma jambe tremble nerveusement. j'ai pas les idées claires. les poings serrés. la colère devient insupportable.

La jalousie se peint rapidement sur le visage d'Hebert, cette jalousie dont tu aurais pu jouer seulement si tu savais que ce garçon n'avait rien à craindre face à la colère de Venancio. Tu aurais lancé ton petit venin, jouer la comédie, dire que ce garçon venait de passer sur ton corps juste pour le narguer et te réjouir de sa jalousie, pour être certaine de ne pas partager cet était toute seule quand tu le sais dans les bras d'une autre. Mais tu ne fais rien de tel. Au contraire, tu essayes de lui ouvrir les yeux sur son comportement un peu excessif. La rage se reflète dans ses yeux, le feu inonde son âme, signe qu'il n'a pas du tout pris ses médicaments. T'interposant alors entre les deux gars, tu stoppes déjà la bagarre qui aurait pu avoir déjà lieu si tu n'étais pas arrivé à temps. — Je te l'ai dit, je ne connais pas ce garçon. Mon index glisse sous le menton de ton amant et sous le regard de l'inconnu, tu viens déposer tes pulpeuses contre ses lèvres. Baiser furtif pour lui faire redescendre sur terre. Pour qu'il assimile tes mots. — Tu t'es trompé de chambre. Tout simplement. Les lèvres qui glissent jusqu'à son oreille. — T'es le seul. T'es le seul avec qui je couche. Hebert. Mots susurrés à la dérive. Tu te tournes vers l'inconnu. — Vraiment désolé pour ce mal entendu. Il est complètement saoul, c'est dans ma chambre qu'il voulait se rendre, pas dans la tienne. Mine confuse. Glisse ta main dans celle de ton amant avant de le guider jusque dans ta chambre. — Qu'est-ce qui te prend ? Les doigts qui glissent sur le haut de son crâne, caressent ses cheveux, descendant contre sa joue. S'immobilisent, réchauffant cette partie de son visage. — Qu'est-ce qui t'a fait croire que j'avais envie d'un autre alors que t'es dans les parages ?

tu me l'as dit, tu ne connais pas ce garçon. j'ai entendu tes mots mais je ne les comprends pas. comment c'est possible que tu ne le connaisses pas alors qu'il est dans ta chambre. je sens la crise arriver. la nervosité dans mes mots. mes gestes. je ne suis pas serein. je n'ai pas envie de craquer alors que tu es dans les parages. t'as le don de me tempérer mais cette fois, la jalousie est bien présente. je suis énervé de te savoir avec ce mec. ça me rend dingue. nerveux. agressif. furieux. et j'ai beau te regarder, je ne me sens pas redescendre. la pression est toujours là. elle titille mes nerfs et me rend particulièrement instable. tu embrasses mes lèvres mais j'ai l'impression que ça ne fonctionne pas. ton visage à quelques centimètres du mien. ton odeur, ton parfum parvient à mes narines. je déglutis à tes mots. pas certain de bien comprendre. tu t'excuses à ce gars. je regarde l'échange d'un mauvais oeil. tu m'entraines ensuite jusqu'à ta chambre. j'entre à l'intérieur. tu gardes cette proximité avec moi. je ne te fais pas peur alors que mes yeux sont surement encore injectés de sang. « j'en sais rien, je sais pas julia... » je suis encore agressif, j'arrive pas à redescendre. le traitement ne fait pas effet. je ne suis même pas certain de l'avoir pris hier soir. ce soir. je ne sais plus. je me recule. « faut que j'évacue là » les mains tremblantes. le corps qui ne supporte pas la colère. la rage. tout ce mélange. quelques pas en arrière. mes mains qui glissent dans mes cheveux. mes doigts resserrent leurs pressions sur mes cheveux. je vais exploser. et ce trop plein de rage s'évacue dans un coup de poing sur le mur juste derrière moi. je me laisse tomber par terre. dos contre le mur. le poing certainement éraflé. en sang. c'est pas un spectacle que je veux t'offrir mais je n'ai pas su me contrôler.

Voir son visage aussi fermé, annonce rien de bon. Ses yeux brûlaient d’une intense envie de cramer ce garçon et fort heureusement, tu l'en avais éloigné. Tu tentes comme tu peux de lui ouvrir les yeux, de lui expliquer les choses, mais Hebert semble totalement vriller, ne plus être capable de se contrôler et la peur s'installe. Tu te dis que tu n'y arriveras pas cette fois, que cette vision qu'il a en tête, le diable qui murmure sur l'épaule, ce démon qui veut qu'il passe du côté obscur de la force, ne le laissera pas reprendre ses esprits aussi facilement sans avoir fait une bêtise. Un pas de plus dans la culpabilité et on sait tous que c'est le plus difficile à supporter. La culpabilité. — P'tain Hebert ouvre les yeux ! Je ne cesse de te repérer que ce n'est pas ma chambre ! J'étais en soirée ce soir, j'viens juste d'arriver... Tu ne sais plus quoi faire pour lui faire entendre raison. Tes yeux clairs se perdent dans le reflet de son poing qui se forme, tu n'as le temps d'assimiler les choses que tu vois déjà sa droite partir vers toi, mais déviant ton corps, elle atterrit contre le mur juste derrière toi. Encore sous le choc, ton corps fait un pas en arrière... Soupire. T'as cru pendant un instant que même ça, il ne contrôlait plus. Qu'il n'avait pu faire la différence entre ton corps et ce mur... Mais heureusement que ce n'était pas le cas, parce que tu sais qu'il s'en serait voulu à mort et il aurait été peut-être irrécupérable cette fois. Retirant rapidement tes talons, tu cours jusqu'à ta valise pour récupérer ta trousse de secours. Rejoins rapidement le garçon et te laisses tomber à genoux, saisissant son poing dans tes paumes chaudes. — T'avais besoin d'aller jusqu'à te faire mal ? Tu sais que tu aurais pu simplement balancer un truc contre ce mur ? Tu te serais poussée évidemment et comme ça, il aurait évité d'avoir du sang sur le poing. — La prochaine fois que tu sens la rage monter, faisons autrement, on choisit un mur et avec des bombes de toutes les couleurs, on s'défoule dessus, j'ai vu certaines personnes le faire et il paraît que ça marche. Compresse en main, tu verses un peu d'alcool. — Ça va piquer ! Tu appliques sur les petites blessures et tu souffles légèrement dessus pour apaiser la douleur.

fut un temps où je ne me déchargeais pas. où je gardais en moi toute cette rage. je l'accumulais en pensant me contrôler mais les craquages étaient pires. je perdais pieds. je ne me contrôlais plus et j'aurais pu tuer quelqu'un de rage. je me souviens de certaines fois, à me défouler sur un mec. un pauvre inconnu de passage ou un pote qui m'a mal parlé. et j'étais là, incapable de reprendre le contrôle de mes poings. de ma hargne. aujourd'hui c'est différent. grâce au traitement, j'arrive plus ou moins à gérer ce moment où j'explose. il faut que j'explose, je ne peux pas garder tout ça pour moi. m'exprimer devient vital. exploser. et tu deviens agressive pour me faire redescendre. j'ai compris que c'était pas ta chambre. je l'ai entendu julia mais c'est trop tard. j'assimile plus. mon cerveau s'est bloqué. braqué. mon poing se serre rapidement et s'écrase sur le mur. douleur violente dans le poignée. dans l'avant bras. douleur si intense qu'elle me fait redescendre. j'avais besoin de ça. ma mâchoire se desserre presque instinctivement. j'ai mal. ça pique. ça brûle. tu t'éloignes de moi. j'ai honte. mes jambes ne me soutiennent plus. je tombe sur le sol. tu reviens vers moi, je n'ose à peine te regarder. « non je ... j'pouvais pas. fallait que ... » que je frappe dans le mur. sourcils qui se froncent. je relève enfin la tête vers toi. « des bombes ? c'quoi ça ? » je déglutis difficilement. qu'est ce que t'es belle. tu me parais si calme, si pure. et j'ai ce palpitant qui peine à se calmer dans ma poitrine. mon coeur pulse à une vitesse folle. je me suis calmé physiquement mais à l'intérieur c'est encore le combat. « même pas mal » je rigole doucement. mes yeux ne te lâchent pas. je glisse ma main dans ton cou. « désolé, j'ai trop bu et pfouu » je souffle. « j'ai cru que t'étais avec lui.. qu'il avait posé ses sales pattes sur toi... j'ai pas envie d'te voir avec lui ... ou un autre » je suis trop jaloux je crois. trop possessif. si t'as pas envie que je sois aussi possessif avec toi, mets les bonnes limites tout de suite.

Les yeux du garçon, tu tentes de lire plus profondément à travers ceux-ci, dans les souvenirs enfouis d'un traumatise, d'une culpabilité qui le ronge depuis si longtemps, mais…. Il n’y a qu’un vaste champ consumé par les braises. Il n’y a que l'feu déchaîné qui se dévoile à toi à travers le regard d'Hebert. Ce besoin qu'il a de laisser sa rage s'exprimer, seulement, il ne choisit pas la meilleure façon. Tu es persuadée qu'il en existe plein d'autres sans forcément passer par la violence. Tu détestes le voir souffrir. Tu détestes le voir dans cet état. Mais ce que tu détestes encore plus, c'est de ne pas pouvoir faire grand-chose pour le guérir de cette culpabilité... Parce que tu sais qu'elle est la raison première à tous ses maux. Apaisant la douleur de son poing du mieux que tu peux, tu l'écoutes attentivement. Tu entends tout ce qu'il te dit. Il te confie sa crainte et tu stoppes, poing que tu gardes dans tes paumes. Paupières qui se ferment. Tu cherches les bons pour t'exprimer. Pour le rassurer. Dans ta tête, tu sais ce que tu as envie de lui dire, mais dans l'immédiat, ton visage se rapproche du sien. Front qui épouse le sien. Nez qui se frotte à son jumeau. — Tu ne me verras pas avec un autre. J'ai choisi de me concentrer sur toi. Idiot... C'est quelque chose que tu n'avais pas envie de lui dire maintenant, quelque chose que tu voulais garder pour toi, et le laisser croire que tu pouvais voir d'autres personnes. Tu voulais te protéger. Mais avec un peu de chance, il oubliera tout ceci demain lorsque l'alcool aura quitté son corps. — Viens-là... Redresse ton corps, main dans la sienne, vos doigts s'enlaçant contre le creux de ton dos alors que tu marches devant pour grimper sur ton lit. Assise au milieu, tu installes sa tête contre tes cuisses pliées d'un côté. Tes billes bleues plongent dans ses opales au-dessus de sa tête. — J'suis si impuissante, j'sais pas comment t'aider et ça m'frustre... Main qui caresse ses cheveux, tu veux pouvoir lui servir à quelque chose, pouvoir lui apporter une aide, qu'elle soit petite ou grande, mais tu ne sais pas par où commencer...

j'ai perdu mon sang froid. je ne l'ai plus depuis tellement de temps. le contrôle s'est évaporé de moi en même temps que mes parents. ma vie ne ressemble à rien. tout est instable. tout n'est que violence et impulsivité. et parmi ce chaos, t'es là. debout, au milieu de mes débris. tu me regardes. tu me fais face. tu m'affrontes et je ne vois pas cette peur dans tes yeux. je crois que c'est ce qui me plait le plus. tu ne me prends pas pour un dingue. c'est comme si tu comprenais ce qu'il se passe à l'intérieur de moi. ces milliers de questions et d'incompréhensions qui me hantent jours et nuits. toi tu les comprends. « sur moi.. » je répète tes mots sans vraiment les piger. ils m'apaisent. me calment. ton front contre le mien. mes yeux se ferment lentement. cette proximité me fait du bien. « mais... » ne te recule pas. j'en ai pas assez profité. je ne suis pas assez calmé. mon palpitant est irrégulier. je me relève et avance avec toi vers le lit. mon cerveau bourdonne. je m'allonge près de toi. ma tête sur toi. ta main dans mes cheveux. et pour la première fois depuis longtemps, je m'autorise à lâcher prise. les bras le long du corps, je n'ai plus la force de bouger. « et tu l'fais déjà.. tu m'aides beaucoup julia. tu t'en rends même pas compte » yeux qui se relèvent vers les tiens. « t'imagine pas le nombre de crise que j'ai multiplié quand t'es partie. je me sentais encore plus seul qu'avant. et depuis que t'es revenue, je suis plus calme. quand t'es avec moi j'ressens moins la hargne ou la colère. même quand j'vrille tu m'fais redescendre aussi vite. j'ai qu'à te regarder dans les yeux et j'ressens ta douceur et ta bienveillance. » ça commence à tourner un peu. c'est l'alcool ça. ma main attrape la tienne. celle qui est libre. pas celle qui caresse mes cheveux. j'aime trop ça. « j'suis niais quand j'ai bu putain » je rigole un peu. « j'peux pas m'passer de ta douceur. c'est la seule chose d'bien dans ma vie. j'ai rien d'autre... j'veux rien d'autre. »

Tu n'as pas idée de tout ce qu'il a pu traverser avant que vous ne vous rencontrez, tout ce que tu vois, c'est ce que reflètent ses yeux. La tristesse, la détresse, la culpabilité. Tout ça, tu arrives à voir et ça te suffit pour penser que la vie ne lui a pas fait de cadeau. Il est vidé. Il n'y a que sa sœur qui le rattache vraiment à ce monde. Pour qui il aimerait vivre et protéger. Tu ne peux pas l'aider comme tu le voudrais Julia, alors tu espères vraiment que ta présence suffit. Tendre sourire qui s'installe lorsqu'il te fait comprendre que justement, c'est elle qui l'aide à se calmer. Et tu dois bien avouer que là, il a plutôt l'air beaucoup plus apaisé qu'il y a quelques minutes dans le couloir. — S'il n'y a que ma présence qui t'apaise, alors sache que je ferais mon maximum pour que tu la sentes un peu plus chaque jour qui passe. Tu seras sa nouvelle colle altico. Non, sans plaisanter, tu comptes lui offrir un maximum de ta personne. De ta bienveillance, comme il le dit si bien. De ta tendresse, quand tu n'es pas en mode tigresse sauvage. Ton pouce caresse sa main qui vient se glisser dans la tienne de libre tandis que tu continues de lui caresser les cheveux. — Comment t'as pu croire que je coucherai avec ce gringalet ? T'es beaucoup plus beau et plus sexy que lui. Rire qui résonne dans la pièce pour détendre son atmosphère encore un peu sous tension. — Cette belle bouche que j'ai tout le temps envie d'embrasser... Ta main lâche ses cheveux pour venir pincer ses belles lèvres en mode petit poisson... Rigole de nouveau en espérant l'avoir détendu au maximum. — Tu dors dans mes bras ce soir ? Je ne te laisse pas l'choix monsieur super jaloux ! Même si j'avoue que c'est sexy. Du moment qu'il ne présente pas des envies de meurtres.