la soirée a été bonne. pas extraordinaire mais bonne. raisonnable sur l'alcool, j'ai pas trop forcé. ma soeur était dans les parages et j'ai préféré garder un oeil sur elle plutôt que de me bourrer la gueule. hors de question que je sois une épave s'il se passe quelque chose. j'ai préféré rester sur mes gardes. aux aguets. j'ai gardé un oeil. je sais que je devrais la lâcher un peu mais c'est plus fort que moi. je n'y arrive pas. je l'ai même raccompagné jusqu'à sa chambre d'hôtel. on ne sait jamais. je suis littéralement traumatisé à l'idée de la perdre. elle est la seule personne qui a de l'importance à mes yeux. y'avais toi aussi mais t'es partie. tu ne fais plus parti de ce cercle si restreint. tu m'as montré où était ta priorité, tes envies. je n'en fais pas parti. je pensais qu'on était un peu plus que des réguliers mais tu m'as fait comprendre que non. on a récemment renoué toi et moi. depuis cette partie de paintball où tu m'as avoué la raison de ton silence. ça m'a apaisé de ce côté là. après avoir raccompagné ma soeur, je retourne dans ma chambre me chercher de quoi fumer. j'ai pas sommeil. pas maintenant. je regarde la boîte de médicaments. elle est posée sur ma table de chevet, attendant patiemment que je daigne les prendre. je décide de l'ignorer pour ce soir. mon attention se repporte instinctivement vers ma weed. une valeur sure. joint roulé. je sors de la chambre avant que ma casse couille de colocataire provisoire ne pointe le bout de son nez. elle est aussi reloue qu'insupportable. escaliers descendus. je marche un peu. jusqu'à la piscine déserte. un fin sourire orne mes lèvres en voyant tous ces transats inoccupés. j'ai besoin d'un peu de calme. c'est l'endroit idéal. j'enlève mes chaussures et viens m'asseoir sur le rebord de la piscine. les pieds dans l'eau tempérée. je déclare mon joint dans le plus grand des calmes. fumée libératrice. je sors mon portable et prends une photo de la piscine déserte pour te l'envoyer. ça me dit bien de partager ce joint avec toi. je me laisse tomber en arrière, m'allonge en attendant un quelconque signe de vie de ta part.

Partout, on entend la vie fuser de part et d’autre de cet endroit qui marque une pause sereine dans vos vies. Et c'est pour cela que tu as décidé de venir, Julia. Pour oublier un peu la vie à Boston. T'amuser. Remplir tes poumons de rires. De joies. Perdre le contrôle et surtout, faire le vide de ton esprit si torturé. Prendre ces jours de quiétude pour réfléchir. Pas réfléchir à ta vie actuelle, parce que tu n’arrives pas à prévoir l’avenir, mais à réfléchir à la survie qui est ici bien différente. Tous les plaisirs s'offrent à toi et tu n'as qu'à lever le petit doigt pour les saisir. Un vrai teste. Voir si tu es réellement capable de résister après tout ce temps. Mais vu comment c'est parti et avec cette voix dans la tête qui persiste à t'inviter à y goûter, tu n'es pas loin d'succomber. Preuve avec ce message que tu viens de recevoir. Serviette autour de la taille, tes pas te guident vers la petite table de chevet. Tu saisis ton portable et te laisses tomber sur le lit. Évidemment... Qui d'autre que lui pour te faire perdre patience ? Il t'invite à le rejoindre. Tu ne réponds pas, laisses tes bras retomber sur le lit pendant que tu fixes le plafond. Il est tard et ce ne serait pas une bonne idée de le rejoindre, tu le sais, Julia. Mais comme t'as toujours fait le contraire de ce que tu penses être juste, tu lâches un soupir suivis d'un grognement avant d'enfiler un maillot et ta petite robe de nuit en satin. Tant pis. T'es au summer camp. T'es là pour t'amuser. Pour profiter, alors lâche-toi bordel... Sac de plage attrapé, tu y fourres une serviette et tu sors de ta chambre. Direction, la piscine. Sans faire de bruit, t'arrives comme une voleuse, petit rictus qui survole ton visage. À le voir là, assit de dos, jambes à moitié dans l'eau. Tu pourrais carrément le pousser, mais tu décides de faire quelque chose de bien plus amusant. Retires ta robe et les tongues, en silence. Puis, tu cours pour plonger tête première à l'eau, assez proche du garçon pour que ton corps l'éclabousse. Remonte à la surface en glissant les mains dans ta chevelure pour les repousser en arrière. — Pourquoi moi ? J'veux dire, t'as sûrement une belle liste de numéros qui se feront joie de te tenir compagnie non ? Mots crachés, sourire espiègle.

ce genre de vacances est très dangereux pour moi. je ne me maitrise pas à cent pour cent. il reste une part d'ombre en moi. une part qui ne demande qu'à s'exprimer. la part autodestructrice qui me fait perdre le contrôle. qui me rend violent autant dans les mots que physiquement. cette putain de part alimentée par la culpabilité gagne du terrain de jour en jour. et il suffit de me mettre dans ce type de situation anarchique pour que je perde les pédales. les pieds dans l'eau, je profite d'un peu de calme pour fumer ma weed. pour me retrouver seul avec moi même. parlementer avec mes démons intérieurs. négocier. je regarde tout autour de moi, je ne connais pas les lieux et je n'aurais pas le temps de me familiariser avec. dans deux jours on est parti. et ça va être comme ça durant deux mois. le manque de repère va me rendre plus instable que jamais. naïvement, j'ai l'impression que mon joint va m'aider à tenir. ça me soulage sur l'instant mais l'illusion est de courte durée. le silence devient vite trop pesant. j'aime pas me retrouver seul avec mes pensées. j'aime pas ça. ruminer n'amène rien de bon. je ne dois surtout pas me lancer là-dedans. alors je t'envoie un message. une simple photo de la piscine vide de tout touriste. aucun message. juste une indication sur l'endroit où je me trouve. tu vas craquer steiner. je te connais trop bien. prouve moi que tu n'as pas changé et viens me rejoindre. portable que je pose à côté de moi. reprends le cours de ma discussion intérieure avec mon joint. j'essaie d'éviter les sujets trop fâcheux avec moi-même. et au bout d'un moment, tu viens briser mes pensées. plonger dans l'eau à quelques centimètres de moi. je m'en reçois plein. « t'es vraiment une saloperie dans toute sa splendeur toi » je rigole en essuyant mon visage. tu remontes à la surface, mes yeux se posent enfin sur toi. «  fut un temps où je t'appelais dans les moments comme celui là. je ne t'ai pas forcé à venir à c'que j'sache, mh ? j'ai fais un message groupé, plusieurs nanas devraient nous rejoindre » sourire malicieux, provocateur, sur les lèvres. je t'envoie de l'eau avec ma jambe quand tu t'y attends le moins. quand tu t'apprêtes à me répondre. vendetta. une nouvelle taffe de ce joint presque terminé. je te le tends. « t'en veux ? » je connais déjà la réponse. en attendant, je me lève et enlève mon t-shirt. y'a pas de raison que tu sois la seule à profiter de l'eau.

La vibe dans le sang, ta priorité est de te lâcher, pour ça que tu n'as pas résisté à cette photo et à l'envie d'y piquer une tête. Paraît que l'eau est super bonne à cette heure de la nuit en plus. Un bruit presque musical qui ne s’amplifie pas spécialement, qui dure juste quelques secondes, le bruit de ta plongée dans l'eau et l'éclaboussement innocent ou pas sur le jeune homme. Une fois à la surface, il te renvoie la balle en t'arrosant à l'aide de ses jambes. Tu éclates de rire, lâchant un juron presque enfantin, de trop bonne humeur pour perdre patience en tête-à-tête avec ton ex amant. — Oh, arrête de faire ta drama queen, tu adores quand j'suis comme ça. Réponds-tu avec ironie. Les sourcils froncés, avant de porter ta main au visage pour effacer les quelques gouttes d'eau qui te gâchent encore la vue. — Tu mens comme tu respires là. J'arrive encore à lire sur les traits de ton visage. He ouais, je suis bien la seule à qui t'as envoyé cette photo. Alors profite du fait que je sois venue au lieu de te la jouer bad boy. C'est bien lui qui voulait revoir la Queen pas vraie ? Et bien la voilà de retour et en pleine forme en plus. Prête à pousser le jeu encore plus loin. — J'ai une meilleure idée ! Lorsqu'il tire sur son joint, rapidement tes mains prennent appui sur les bords de la piscine de chaque côté des cuisses d'Hebert, t'élances hors de l'eau pour approcher ton visage du sien et entrouvrir les lèvres assez proches des siennes pour aspirer la fumée qu'il recrache. Humer l'odeur en passant et finalement t'emparer du joujou pour tirer une longue taffe. — Ce n'est pas cool d'avoir commencé sans moi ! Tu termines de tirer sur le joint et de recracher tes poumons parce qu'il n'en reste pas grand-chose en fait. Le suis du regard, te régales de la vue qu'il t'offre en retirant son t-shirt.

à choisir dans toute ma liste de contact, c'est à toi que j'ai envie d'envoyer cette photo. elle se passe de mot. silence que tu comprendras forcément. l'envie de passer de nouveau du temps avec toi. de te retrouver. je ne peux pas passer à côté d'une chance de renouer avec toi. tu m'as terriblement manqué. j'ai été très blessé que tu me zappes de ta vie en une fraction de seconde. que je n'en fasse plus parti pour que tu puisses vivre ta best life avec un homme. mon égo en a prit un sacré coup mais t'es de nouveau dans le paysage. toi et tes putains de changements. j'aime pas la julia que tu es devenue. ce n'est pas celle qui me fait kiffer. celle avec qui je m'amuse comme jamais. non, c'est plus toi. je maudis ce type de t'avoir changé, quel qu'il soit. t'as perdu cette aura qui m'attirait comme un aimant. tu n'es plus ma julia et je me dois de tout faire pour la faire revenir. j'en fais un défi personnel. mince rictus pervers sur les lèvres. « tu sais bien que tu m'excites quand t'es joueuse mais là j'ai pas eu le temps d'te mater. j'ai vu que dalle, j'vois même pas la couleur de ton maillot d'bain, à supposé que t'en ai un sur toi » sourcil qui s'arque dans le plus des calmes. petite parades pour que tu me montres comment t'es habillée. ce que tu portes. tu me fais beaucoup d'effet julia et sur ce terrain là, t'as clairement l'avantage. depuis que t'as plongé dans l'eau, je n'ai d'yeux que pour toi. je fais abstraction du reste. rien n'a d'importance. « peut-être mais si y'a que ça pour t'faire enrager, ça peut toujours s'arranger » j'attrape mon portable et pianote dessus. je fais semblant d'envoyer un message mais en réalité je nous mets un peu de musique. un peu d'ambiance. ma tête qui se relève quand tu m'annones avoir une meilleure idée. curiosité à son maximum. portable que je pose sur le rebord. la musique nous accompagne ce soir. je prends une nouvelle taffe en attendant qu'elle me dévoile son plan machiavélique. tu t'approches de moi. te soulève de l'eau pour rapprocher ton visage du mien. que j'aime quand t'es comme ça. quand tu te permets toutes les folies. suivre tes propres envies. c'est ça qui m'attire. c'est cette liberté que je veux que tu retrouves. tes lèvres s'entrouvrent. je pige bien vite ce que tu veux faire. fumée que je recrache délicatement dans ta bouche. lèvres qui se frôlent. cette chaleur qui augmente en moi. on a pas été proche comme ça depuis des lustres. tu joues avec moi. me prends le joint et tires dessus. mes yeux dévorent tes lèvres. ma main glisse dans ta nuque pendant que tu tires sur le tube. « putain c'que t'es bonne » je rigole quand tu te recules. je grogne en secouant la tête. c'est bon, les hostilités sont lancées. une fois debout, j'enlève mon t-shirt et mon short. la prude qui est en toi me supplierait de laisser mon caleçon. ce que je fais. je plonge dans l'eau à mon tour. et fais en sorte de me rapprocher de toi. dans l'eau, mes mains remontent tes chevilles jusqu'à tes hanches. et lorsque je remonte à la surface, je me colle à toi. dans ton dos. t'emprisonnant contre le rebord de la piscine. « finis le » que je murmure dans le creux de ton oreille. je parle du joint. fais toi plaisir. t'en as au moins autant besoin que moi. et dans un appel que je ne peux réprimer, je dépose mes lèves dans ta nuque, juste en dessous de ton oreille. tu me rends taré julia. tu fais tellement chier à être devenue prude. pour que dalle en plus.

— Blanc. Bas d'maillot tanga. Bikini assez sexy. Il en sera ainsi tout le long du Summer camp, mais de différentes couleurs. Ce bikini fait partie de ta nouvelle garde-robe de maillot et tu as plutôt bon goût. Une moue se dessine sur ton visage en accueillant sa petite menace, il n'oserait pas le faire, n'est-ce pas ? Il bluffait, tu le sais Julia, car monsieur a activé son mood provocateur. Sourcil haussé. — Je t'en pris, vas-y, invite plus de monde et laisse passer une nouvelle tentative de me posseder ce soir. Turquoise sont tes opales, reflet de l'eau, flamme tremblante dans le regard, appelle à la provocation. À ce jeu qui vous reconnaît. Qui vous passionne. Qui vous anime et réanimé. Une idée s'y mêle, se hisse dans ta tête, te rapproche de lui. Le retrouve un peu comme avant. Une partie de vous que tu as fait taire. Submergée par les émotions, les souvenirs qui te rattrapent, tu recules. Le joint entre tes pulpeuses, court striptease, mais bien vite, il te surprend en retirant son caleçon. — T'es sérieux là ? T'abandonnes tout, comme ça ? Ici. Au bord de cette piscine où l'accès est d'ailleurs autorisé à toute heure. — T'es dingue p'tain. Rire que tu laisses échapper avant de regagner le bord et de le laisser plonger à son tour. Sa folie est assez contagieuse, tu dois bien l'admettre, Julia et tu sais d'avance qu'il ne s'arrêtera pas avant d'avoir épuisée toute source de résistance venant de ta part. Tranquillement plaqué contre le bord à tirer sur le tube, Hebert profite de ce moment pour remonter à la surface, laissant ses mains baladeuses traîner sur ton corps. Les souvenirs remontent d'un coup à la surface. Le corps qui bouillonne, qui se rappelle combien t'as aimé ce genre de contact avec lui. Il t'ordonne de finir le joint, baiser contre ta nuque, esprit qui divague. Sonne alors l'alarme. Le diamant sous ton voile, imagine déjà son corps contre le tien. Enfant perdu, toi qui ne sais plus, si préservé, à envie de baisser les armes. Pensée première, ne plus réfléchir. Suivre tes envies, les siennes qui t'invitent à goûter de nouveau, ce plaisir que tu as lâchement abandonné. Pour que dalle en plus. Puis ce jeu, le vôtre. Terminé est le joint, jette le tube un peu plus loin, glisse le long de son corps, sous l'eau, tu échappes à son emprise. Les doigts qui tirent sur les ficelles du haut de ton maillot, le retire et remonte à la surface. Maillot pendant au bout de l'index. — Ça te fait quoi de savoir que t'as encore une certaine emprise sur moi ? Et tu t'en rends compte Julia. Qu'il n'a pas perdu ce contrôle, qu'il te fait faire encore des dingueries. Maillot balancé à la volée hors de l'eau. Approche de nouveau vers lui, sous l'eau, saisis sa main pour venir la poser contre ton sein. Juste ça. Juste ce regard complice, canine qui pince ta lèvre. Qu'est-ce que ça lui fait de te toucher à nouveau ?

aucune personnalité. aucun physique. aucune aura ne t'arrive à la cheville. j'ignore ce que tu m'as fait mais il est clair que je suis sous hypnose. c'était pas aussi limpide avant. je savais à quel point tu m'attirais mais ton absence a été révélateur pour moi. besoin de te retrouver. nouvelle lubie. nouvelle obsession. toi. je dois composer avec ça. avec la part de toi qui a changé. je déteste ton ex pour ça. pour ce qu'il a fait de toi. illusion. l'impression d'être attiré par l'ancienne julia. par tout ce qu'on partageait avant et qu'on retrouve à peine. qu'on effleure que partiellement. « bah ouais ? y'a personne. tout l'monde dort à cette heure là » et quand bien même quelqu'un passerait, je m'en tape un peu. il fait nuit, y'a pas de lumière autour de nuit. seule la lune nous éclaire. je fais un tour sur moi même en levant les bras. y'a personne ici. nous sommes que tous les deux. de quoi t'as peur julia. il y a quelques semaines t'aurais aussi plongée à poil. là je suis le seul à le faire. mon corps pénètre dans l'eau. je plonge jusqu'à toi. profite d'être dans l'eau pour toucher, frôler, ton corps. je me colle à toi. c'est plus fort que moi. j'arrive pas à respecter la distance que tu m'imposes. je la déteste, au moins autant que ton ex. j'aurais rien contre tout ça si vous viviez une belle histoire d'amour mais ce n'est pas le cas. il t'a bousillé et ça me ronge de te voir t'écraser face à une julia bourrée de principe. torse qui fait pression contre ton dos. ton parfum titille mes sens. mes yeux se ferment. tu peux finir le joint. il est tout à toi. tu ne te fais pas prier pour le finir. pour en tirer jusqu'à la moindre poussière de substance. tu m'échappes une nouvelle fois. « vete a cagar » va te faire foutre. je râle dans ma langue natale. tu commences à m'énerver. je fais un pas vers moi, t'en recules de deux. être insaisissable ça a son charme mais ça a aussi ses limites. je me retourne pour te faire face. tu tiens le haut de ton maillot dans ta main. ok tu me rends complètement dingue. sourire sur mes lèvres. t'arrives à me faire monter et redescendre en pression en un temps records. je suis le maillot des yeux jusqu'à ce qu'il tombe hors de la piscine. je siffle vulgairement.

Oui, tu veux savoir Julia, tu veux qu'il t'ouvre les yeux sur l'effet que tu arrives encore à faire sur lui. La main du garçon posée contre ton sein, la quitte, il se saisit de la tienne sous l'eau pour la glisser entre ses jambes. Te montrer à quel point tu le rends toujours aussi dingue. Sang qui bouillonne à le sentir gonfler en si peu de temps. Alors c'est ça ? C'est ça l'effet que tu lui fais ? Chaque seconde qui passe t'emporte un peu plus dans l'irrésistible envie de pousser le vice. — Et ça, ça ne changera jamais ? Il y a quelques jours, tu lui as fait une promesse et égoïstement, tu veux qu'il en fasse une. Maintenant et tout de suite que ça ne changera pas. Égoïstement, tu veux garder ce contrôle sur lui. Égoïstement.