ciel étoilé. grisaille du sable se transforme en poudre d’or qui glisse entre mes doigts. robe blanche, mi cuisse, fluidité qui caresse le derme frissonnant. humidité mélangée à la brise, voile frais caresse la peau dénudée. bière à moitié enterrée à portée de main, à moitié vide, juste là en guise de faible soutient. goût fade traverse la trachée, aucun réconfort dans les gorgées que j’avale machinalement. les résultats étaient tombés. pas le coeur à s’en réjouir, pas l’âme à se voiler la face sur l’échec attendue. même si, quelque part l’espoir de me voir réussir persistait naïvement. appel entrant. papa. excite le myocarde, rends la respiration compliquée. regard qui se tourne vers l’écran avant de l’éteindre. la crainte qui torpille l’estomac, la fuite minable ne durera qu’une soirée. parce que j’le sais, il sera là demain. bout de plage discret, trouvant le soulagement dans le fracas des vagues envoûtant. chant maléfique, attire la silhouette vers le bord de l’eau. les pieds entraînent les grains de sable dans leurs mouvements, jusqu’à l’arrêt. l’echo devient plus proche, plus violent, frappe contre les chevilles et roule jusqu’à la pointe des pieds pour s’en aller. engloutit par une mer agitée. relâche le soupire, plus lourd que les mots. bordures des yeux qui se remplissent d’une eau plus douce. un battement de cil faisant déborder le liquide, dégringole la goutte le long de la joue.
#rplibre
(Lena Castiglia)
Let me be thereI can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;