C'est quoi ton probleme ? | Nassim

Lundi 26.06, vers 11h, @Nathanaël Arnault | T'es un peu énervé quand ton esprit vagabonde vers Nath. Tu sais jamais s'il va te filer du lard ou du cochon. T'as besoin de te détacher émotionnellement parce que chaque fois que tu veux engager le cœur, tu te prends un méchant revers. Autant la semaine de ta convalescence, malgré les circonstances de sa venue, ce fut top entre vous autant par messages, c'est une catastrophe. T'as l'impression de te bouffer un froid polaire. T'as fini par te barrer de la convo samedi, tellement il t'avait gavé. Pourtant, t'as envie de de tenter un truc avec lui. De voir jusqu'où vous pourriez être sérieux mais chaque fois que la distance se mêle à vous, t'as envie de le supprimer définitivement. Tu piges pas comment votre relation peut être aux antipodes. C'est quoi le délire ? Loin des yeux, loin du cœur ? T'avais besoin de réponses. Une fois que tu avais fini d'installer et vérifier un système de sécurité chez un particulier, tu décides d'aller le confronter à son job. Il sera possiblement encore plus serré dans son costume mais pas le choix, être dans sa zone de confort, devrait être à ton avantage. Tu te gardes devant la luxueuse boutique, tu dénotes avec ta salopette bleue nuit, la spéciale intervention chez les autres mais tu t'en branles. Tu te présentes mais t'attends aucun retour. Tu sais où son bureau et tu fais fi de la nana qui espère t'arrêter. C'est un regard noir qu'elle se mange avant de lui claquer la porte au nez et faire face à l'homme d'affaire. - C'est quoi ton problème Nathanaël Arnault ? Tu fais pas dans les détours toi.

Lundi 26.06, vers 11h, @Kassim Malacki | Tu étais arrivé à ton bureau en colère. Dans l’incompréhension. Perdu. Tu avais regardé ton bureau et tu t’étais rendu compte à quel point c’était triste. Aucunes photos, aucun tableau. C’était vide. A se demander si quelqu’un travaillait ici. Et en même temps, il y a encore un moins tu ne travaillais pas ici. C’était le bureau du grand PDG, mais celui-ci était vide. Avant tes quelques appels, tu te mis à te demander : s’il fallait que tu prennes du temps à personnaliser cette pièce. Est-ce que tu allais rester, ou partir de nouveau ? L’impression que ça n’avançait pas avec Kassim. Vous faisiez un pas en arrière pour en faire dix en arrière juste après. Vous rapprochez pour vous éloignez davantage par la suite. Un appel facetime terminé, et alors que tu en avais un autre quelques minutes après, tu entendis sa secrétaire demander à quelqu’un de ne pas rentrer. Un client pas content ? Tu reboutonnais au plus vite ton dernier bouton, avant de voir débarquer Kassim. Tu fis signe à ta secrétaire de vous laisser. Une fois la porte fermée, tu le regardais, réfléchissant à sa question. « Actuellement, mon problème c’est toi, qui débarque dans mon bureau alors que j’ai … » Tu regardais l’heure. « Un rendez-vous dans quatre minutes. » Ça devenait presque une habitude. Tu te levais, pour lui faire face. Ton bureau entre vous deux. « Et toi ton problème, Kassim Malacki ? » Après tout, c’était lui qui avais quitté votre conversation. C’était lui qui avait fui, cette fois-ci. Et tu ne savais pas d’où venait cette réaction. Tu semblais tout aussi perdu que … lui ? Tu pouvais le voir dans son regard. Vous sembliez tous les deux ne pas comprendre ce qui se passait entre vous. Malheureusement avec vos deux caractères, ça allait être le jeu de celui qui mettrait sa fierté de côté en premier.

Est-ce qu'il peut te gaver avec ses minutes à la con. T'as envie de lui d'aller se faire foutre avec ses minutes mais tu préfères en venir à la raison de ta venue. - Pourquoi tu te braques en permanence ? Enfin, cette fois c'est toi mais merde, t'as voulu ouvrir ton coeur et il t'a mis une rouste. - Qu'est-ce que tu attends de moi Nath ? T'avais envie de dire que tu étais perdu alors que tu te crevais à vouloir faire les choses bien. Fierté oblige, tu préfères les jouer les ours. - Parle, je t'écoute.

Lundi 26.06, vers 11h, @Kassim Malacki | Est-ce que Kassim était réellement là, dans le bureau de Nath, face à lui ? Oui. L’homme d’affaire ne s’y était pas du tout attendu. Pas après la façon dont leur dernière conversation s’était arrêtée. Il regardait Kassim, déboussolé. « Tu rigoles là j’espère. » Oui, il pouvait se braquer, être très premier degré. Mais cette fois-ci ce n’était pas lui qui avait quitté la conversation. « Actuellement ? Que tu me laisses faire mon travail. » Répondit-il le plus sincèrement, avant de se rendre compte que ce n’était peut-être pas la réponse que Kassim attendait. Il se leva avant de lui dire. « Attends, c’est pas ce que j’ai voulu dire. » Maintenant il devait se rattraper. Il regarda sa montre, observant les secondes qui passaient. Puis il prit son téléphone, appela sa secrétaire. « Dites à mon prochain rendez-vous que je ne suis pas disponible. » Et cela tout en regardant Kassim, droit dans les yeux. C’était quelque chose qu’il n’avait jamais fait. Annuler un rendez-vous à la dernière minute. Après s’être avancé vers la porte, il ferma celle-ci, pour ne pas être dérangé. « C’est à toi de parler Kassim. C’est toi qui a quitté la conversation. » Alors qu’il posait la question, il s’était dangereusement rapproché de son amant, son corps le plaquant très rapidement sur son bureau.

Tu fais le mec mais t'avais pas franchement prévu qu'il annule son rendez-vous pour toi. En fait, tu pensais faire ton coup d'éclat, lui prendre la tête et repartir quand le prochain allait venir. Mais ça ne se passe pas comme prévu. Non seulement, tu vas pas faire ton dramaboy mais en prime, il distille un désir à te coller de la sorte. - La derniere personne que j'ai pris sur un bureau n'a pas su s'en remettre. Moi, ça me dérange pas mais tu risques d'avoir quelques problèmes pour marcher ensuite. Ca t'a jamais dérangé de t'envoyer en l'air avant pendant ou après une dispute. Si ça peut apaiser les moeurs. - Je te comprends pas Nath.. Aide-moi que tu finis par articuler plus sérieusement alors que tes mains se baladaient sur son torse. C'était foutu maintenant ...