davy & mira

j'veux pas qu'tu crèves, j'veux qu'tu restes là, près d'moi. aussi douloureux qu'soit la chute, aussi violent que sera l'quotidien. t'es en train d'me dire que t'es prête à tout, même à m'laisser en voir d'autres du moment que j'te reviens, qu'mon coeur reste à toi pour l'éternité, peu importe la blessure que ça laissera en toi ?
tu n'seras pas muette. tu auras du répit parfois, quand j'serai près d'toi, qu'on respirera l'même air, ta tête sur mon plexus, mes phalanges emprisonnées dans tes cheveux. souvent, inlassablement. aucune n'pourra me consumer comme tu peux l'faire. pas d'la même intensité.
j'préfère t'blesser et enfoncer le pieu de la vérité que d'te mentir. tu sais que j'suis mauvais pour ça. les mots traversent bien trop rapidement la barrière d'mes lèvres sans réflexion. pourquoi vouloir son nom, mira ? t'infliger encore plus de souffrance gratuitement ? le cyanure que j'laisse diffuser dans ton être ne te suffit plus ? lena. enfonce toi cette aiguille supplémentaire dans la peau, injecte ton poison directement en intraveineuse.
j'vous désire toutes les deux, la différence c'est que t'as mon coeur entre les mains, qu'tu peux l'serrer aussi fort qu'tu le désires pour m'anéantir quand bon t'semble. elle sait que j'peux pas m'passer d'toi. j'lui ai pas caché l'fait qu'tu étais mon indispensable.
ne crois pas que j'me sente pas emporté dans c'torrent d'lave.

c’est pas déjà ce que j’fais davy, souffrir en silence, sentir ton poison me brûler, dévaster la mer de sang qui fait naufrage en mon sein. je supporte de t’savoir entre leurs cuisses, ta serpentine malicieuse qui se faufile entre les lippes. Leurs mains sales sur sa toi, t’entendre gémir, l’écho qui bousille mes tympans.
parfois, j’suis pas sure que ça m’suffise et tu l’sais. j’veux tout d’toi, j’veux que tu finisses par te lasser d’elles, de leurs corps, que chaque fois que tu poses les yeux sur elles ça soit moi qu’tu vois. qu’tu me respires dans leurs bras. j’te veux coeur corps et âme.
lena ! sérieusement, putain ça m’surprend tellement pas.
faut croire que c’est ce dont tu m’as toujours alimenté, d’la douleur. j’en suis devenue maso juste pour me sentir vivante, pour me rappeler que c’est toi qui m’controle.
j’ai ton cœur et t’as l’mien, c’est toi qui le tord dans tout les sens. toi qui créait cette douleur insupportable. j’suffoque chaque fois que j’te sais a son contact, leurs contacts.
j’te veux ce soir, davy, j’veux mon roi près d’moi après cette soirée, j’veux que l’envie d’me retrouver t’anime. que tu arrêtes la douleur.
montre le moi alors

n'est-ce pas ce que je fais aussi, en te laissant aux mains avides de ceux qui s'échouent au creux de tes reins, déversent en toi la frustration de ne pouvoir t'emprisonner jusqu'à la fin des temps parce que tu m'as promis l'éternité, dis moi mira, combien sont passés pour froisser tes draps pour que ça vire à l'obsession d'entendre ta jouissance dans les nuits courtes et interminables de mon absence ?
tu as déjà mon coeur, mon corps et mon âme, bien que mon corps s'enfuit parfois pour retrouver ces autres qui n'sont pas toi, ne sont que des copies fades d'une part infime de ce que tu es. tu m'veux que pour toi, comme j'te veux que pour moi, mais tu sais qu'malgré ça, on s'fera les pires crasses de l'univers, qu'ça suffira pas à nous sauver de la sainte damnation qui nous éveille.
pourquoi ça t'surprends pas ?
parce que j'suis pas capable d'faire l'bien autour d'moi, mira. j'suis cette composition toxique qui t'attire plus que n'importe qui et t'es devenue accro à la douleur que j'fais vivre en toi. t'es libre d'me demander d'arrêter d'te faire mal, mais t'en as pas envie. parce que sans ça, tu ressens plus rien. j'ai tout pris. rien ni personne d'autre pourra t'ramener à la vie.
t'as ce pouvoir sur moi aussi. d'te savoir aussi belle pour d'autres ce soir ça m'torture.
je te promets la fin de la nuit si tu ne t'échappes pas auprès de je n'sais qui.
rien que d'y penser, à cet autre qui pourrait tenter de prendre mon trône, j'ai c'goût acre du sang dans la bouche.
comment t'montrer que tout ça m'torture autant qu"à toi ?

l’monde qui me répète de t’fuir, de ne pas revenir, de ne pas retomber dans ce fléau destructeur. paroles qui essaient de m’éloigner d’toi, le conflit de m’savoir si têtue. ouais tu vois je te choisirais toujours peu importe les conséquences. l’Enfer j’en rêve si c’est à tes côtés. je n’ai plus peur de rien depuis qu’tu m’as tout pris.
j’étais déjà brisé, déjà éteinte parce ce foutu passé et tu m’as réanimer avant de me détruire encore davantage. tu m’as alimenté de ta noirceur, de ta destruction et c’est devenu mon moteur. tu m’as appris à embrasser ma destinée a ne plus me cacher.
J’tai dans la peau, le mal de toi je le ressens au quotidien et je veux même pas qu’on me soigne. ouais j’ai besoin d’ressentir cette fin qui arrive lentement.
alors ouais il y a en a eu beaucoup, beaucoup trop, chacun ils avaient une partie infime de toi. ça suffisait jamais. j’en voulais encore plus. ces êtres qui comblent ton absence et le vide qui m’anime chaque fois que tu disparais de mon sillage.
je m’en doutais parce que j’la connais et que je l’ai vu cette petite part de moi en elle. celle qui aujourd’hui t’attire vers elle et te fais rêver.
t’as raison on est voué à ce faire du mal, à chercher la limite, repousser la loi de la raison. colère de ces autres qui nous rend fou et nous pousse a l’ultime vengeance.
je vais nulle part sans toi ce soir, c’est toi que je veux davy.
on éprouve la même chose à chaque moments du jour ou de la nuit, les mêmes peurs, les mêmes faiblesses et les mêmes failles.
dis moi les mots qui touchent, pour une fois fait palpiter mon cœur. éveil le au lieux de l’écraser dans ta main. tu saurais faire ça davy ?

l'monde peut pas comprendre c'qui nous lie, ils sont trop frileux pour oser s'terrer aussi profondément dans leur propre nature destructrice, ils préfèrent gratter la surface quand nous on creuse encore. parce que c'est devenu vital, qu'un monde sans l'un dans la vie d'l"autre, c'est signer son arrêt d'mort. et j'préfère voir mon entourage qui se décime de t'vouloir que d'te regarder filer loin d'moi. l'enfer toujours, ensemble.
t'es dans ta superbe quand tu dévoiles qui tu es vraiment, d'une splendeur inouie, quand ton regard reflète les ténèbres qui t'habitent. j'aime ramener une once de lumière de vie pour mieux te voir devenir créature du monde d'en bas.
j't'ai aussi dans la peau. un mal sans remède qui m'est préférable à tout l'reste. tu m'tues lentement, mais c'est si doux que j'en veux encore. j'veux sentir encore tes mots assassins qui pénètrent mon âme.
j'rage de savoir que d'autres t'ont embrassée, touchée, qu'ils ont pillé le temple de ma reine sans se rendre compte des trésors qu'il renferme. ça m'rend fou d'les imaginer sur toi.
ce qu'elle a de toi, c'est sa noirceur. mais elle partira, qu'importe la façon dont j'alimenterai le brasier, quand toi tu resteras jusqu'à la fin.
l'ultime vengeance n'est pas pour maintenant. tu as failli la précipiter, mais tu savais qu'elle n'était pas pour tout de suite. laisse nous jouir encore de ces élans destructeurs.
alors ce soir, c'est toi que je retrouverai.
si j'te retrouve ce soir, c'est parce que je t'aime à la haine, que je ne veux que toi. te sentir perdre le contrôle autant que tu me feras perdre la raison. j'veux qu'on s'infecte, qu'on s'unisse pour de bon, qu'on cesse la dérobade constante.
m'en trouves-tu capable, mira ? j'viens de l'réveiller, ton coeur ?

les jours prochains seront terrible pour moi.
je vais juste laissé la noirceur s’imprégner dans tout mon être, la laisser me dévaster et je vais juste sombrer. j’sais que si t’es pas là pour m’empêcher d’sauter j’pourrais partir sans toi davy.
cet immense vide qu’ils ont laissés sur ce putain de trottoir, vingt ans jours pour jours dans quelques jours, t’es le seul à le combler. t’es devenu mon monde, mon univers, système solaire ou je gravite encore et encore, mais y a ce trou noir qui m’aspire un peu plus chaque jours.
j’veux juste me laisse emporter par ces eaux rouge sang, laisser mon corps suivre le courant, jusqu’à ce que tu m’sauves encore, ou qu’on finisse par sombrer ensemble.
j’deviens folle quand j’sais que t’as pris du plaisir dans ces bras, que t’en as redemandé. besoin de m’infliger une douleur plus forte encore pour ne pas céder à ces pulsions démoniaque.
je sais qu’on a encore du temps, notre heure n’est pas encore venu. je veux encore trembler sous le poids de ton corps sur le miens, je veux encore hurler à perdre la raison parce que tu m’auras toucher en pleins cœur, de tes mots assassins, de tes actes perfide, je veux terminé en cendres consumer par ce feu qui s’alimente de tes péchés.
je t’aime au point de prendre ta vie davy, d’être celle qui t’entraîneras dans sa chute. je veux que tu me fasses mal en pressant mon corps contre le tien parce que c’est jamais assez prêt, impression qu’il y aura toujours ce vide entre nous. j’te veux sans mensonges, sans artifices, j’te veux pour moi et juste moi ce soir. j’renonce a l’univers, à un océan de richesse, à la paix, à la raison, juste pour qu’tu sois à moi.

j'te laisserai pas partir seule. j'te laisserai pas seule dans ce tunnel sombre que tu traverses, peu m'importe que tu m'détestes pour ça ou non, j'te lâcherai pas. si ton monde tourne autour d'moi, sache qu'la réciproque est vraie aussi. j'peux pas songer un seul instant qu'tu quittes ce monde en m'laissant seul ici. alors si c'trou noir veut t'avaler, j'te tiendrai pour pas qu'il t'engouffre.
j'vais t'sauver, t'retenir d'toutes mes forces.
de la douleur j'peux t'en infliger autant qu'tu veux, te donnant les détails scabreux d'mes ébats avec elle, te dire combien d'fois elle a pu gémir et comment, mais c'est pas c'que tu veux.
j'te donnerai tout en plus de ce que tu as déjà, ce que tu réclames et plus encore. la violence, la rudesse, les mots tranchants, les actes qui détruisent la moindre part d'amour propre qu'il te reste, tant que tu le demanderas encore, je serai le soleil et l'éclipse de ton existence.
prends tout c'que tu veux tant que tu m'aimes. prends mes mains, mes yeux, mon souffle, mon coeur, mon corps, mon âme, ma perversion, mes désillusions, prends tout et ne laisse rien. j'serai tien ce soir, demain, jusqu'à la fin d'ta vie si tu m'promets la même chose.

ouais j’te déteste d’être là, de m’aimer quand y a plus rien de vivant en moi. si t’étais pas sorti d’nul part y a six ans j’serais déjà à jouïr des plaisirs infligée aux damnés. j’serais au fin fond des abysses en ressentant pas c’te douleur immense. j’te hais de me donner envie de vivre, quand je crois plus en rien si ce n’est à notre fin.
alors j’sais que je vais devoir avoir mal, que y aura encore aucune larmes qui coulera sur mes joues parce que je suis défectueuse. jamais pleurer quand j’ai eu un million de raison d’le faire. j’suis la glace et toi tu t’accroches à la seule personne qui pourra jamais t’offrir la paix, le bonheur, j’sais que t’aimer et te haïr, te détruire et te chérir.
j’suis à toi, les autres ils seront jamais assez fort pour supporter mes cicatrices, pour faire face au chaos qui me ravage, pour supporter le châtiment suprême. y a que toi parce que t’es mon autre, t’es l’unique, la face cachée, mon âme sœur, mes ténèbres, ma passion et t’es l’amour qui me consume un peu plus à chaque minutes
j’te donnerais tout en retour davy, j’te le promets.

t'peux me détester d'te donner envie d'vivre si c'est pour vivre à mes côtés. tu peux m'détester d'te donner une raison d't'accrocher. j'm'excuserai pas pour ça. et y'a tout d'vivant en toi quand t'es près d'moi. ton coeur qui s'remet à battre, ton esprit qui pense à l'après, ça prouve qu'il reste d'la vie quelque part dans c'chaos.
être près d'toi m'apporte la paix même au coeur d'la tempête. t'es pas défectueuse, t'as appris à composer avant ton vécu. et c'que tu es ça m'va très bien, parce que j'suis pas capable d'mieux non plus.
alors on s'retrouve ce soir, on s'donne tout jusqu'à en suffoquer, jusqu'à ce que l'appel des ténèbres nous engloutisse.
j'en peux plus d'parler, j'te veux toute entière.

putain y a que toi qu’arrive à me consumer comme ça. faire tambouriner l’coeur si fort dans ma poitrine, à éveiller mes sens, incendier tout mon être.
ce soir, je me donne a toi pour l’éternité.
j’te veux moi aussi, je veux plus suffoquer à l’idée de la prochaine bouffe d’oxygène que tu me donneras.