davy & mira

pourquoi faiblir sous le poids de ton absence ? revenir c’était admettre l’inacceptable, pas sure d’en être capable. revenir c’était mettre mon ego de côté, c’était te donner raison et prendre le risque d’enfoncer ce couteau dans ta chair.. j’ai eu peur de moi, de nous, de ce tsunami qui nous aurait avaler dans ces eaux. j’attendais un signe de toi, que tu me acceptes que t’avais besoin de moi, que sans moi ta vie elle n’est qu’une ville fantôme.
j’suis partie je m’en mords les doigts. scénario du meurtre de cet autre que je ne suis pas à qui tu t’es donné. t’as pris mon coeur et ta serrer le poing si fort que j’en ai suffoqué même à des kilomètres de toi.
tu ne veux pas m’achever, là nuances elle est là. t’as besoin de moi, tu me veux dans ta vie, contre ta peau. t’as besoin de savoir que tu contrôles mon monde, que tu es l’air que je respire. tu ne m’achèves pas parce que ça signerait la fin dans ce monde ci et tu ne peux pas le concevoir.

l’impatience de ton âme qui réclame la mienne, tu le sens ton cœur qui fracasse ta cage thoracique près à venir rejoindre sa reine ?

et si c'était ce que j'attendais, qu'tu laisses ton égo d'côté, qu'tu reviennes en acceptant l'impensable, quitte à laisser cette lame pénétrer ma chair ? quoi qu'on fasse, ce tsunami finira par nous engloutir un jour ou l'autre, mira. j'ai erré dans la ville toutes les nuits en voulant t'surprendre, t'faire comprendre que tout a perdu d'sa saveur en ton absence, mais j't'ai jamais trouvée, alors il m'a fallu frapper un grand coup pour t'faire sortir d'ta tanière.
mais tout c'temps, c'était toi qui vivait en moi, ton poison qui n'a jamais cessé de s'diffuser, l'son d'ta voix qui animait mes songes les moins pieux.
peu importe à qui j'me suis donné pour faire taire le silence assourdissant que t'as imposé. peu importe combien de femmes y ont goûté, aux délices qui t'appartiennent, ils seront toujours à toi, comme ce coeur décharné que j't'ai collé entre les mains, gravé d'ton empreinte ad vitam aeternam.
t'as raison, ça m'est inconcevable que ton univers cesse de graviter autour d'l'éclipse solaire que je suis. ça m'semble irréel qu'un jour tu partes pour n'jamais revenir, aussi chaotiques que nous sommes. j'préfère encore te partager à 1000 personnes que de n'plus t'avoir dans mon sillage.

et toi, tu l'sens, ton souffle qui se saccade à chaque seconde qui passe alors qu'tu t'rapproches de moi ? ton corps qui se tord à l'idée d'sentir mes paumes ?

j’suis pas prête à y mettre un terme , pas prête à prendre ton dernier souffle sans que tu ne prennes le mien en retour.
qu’il finisse par nous engloutir tant qu’il nous prend tout les deux, ma main dans la tienne pour te suivre jusqu’au porte des Enfers.
j’ai jamais cessé d’être là, j’étais tout prêt à lutter de toute mon âme pour ne pas revenir, pour ne pas accepter l’inacceptable. refuser d’admettre que c’est toi, juste toi. combien de fois j’ai eu envie de te rejoindre, combien de fois j’ai lutté pour te laisser le goût amer d’une vie sans moi.
tu sais qu’tu là le mien entre tes paumes et que j’attends le moment ou ton cœur vibrera contre le miens à nouveau. silhouette, corps, juste un soir, une heure pour te retrouver, essayer d’être réanimer, te sentir ou t’apercevoir.
j’serais toujours tienne peu importe le nombre qu’ils peuvent être, c’est toi qui détient mon cœur, mon âme, mon être tout entier. toi qui me manque chaque minutes du jour et de la nuit, ton visage qui défile dans mon esprit quand je ferme les yeux.
tes mots me consument davy, je te veux, je veux te retrouver, je veux que tu me touches, je veux que ça fasse mal, que ça me fasse vibrer, que tu prennes toute la place, que j’en crève de t’avoir dans la peau comme ça. que ton poison finisse par avoir ma peau.

(ce soir)

ça fait quoi de respirer à nouveau ?

message lu avant d'avoir découvert Mira dans son salon

ce soir
ça m'donne envie d'respirer encore et d'te voler ton souffle encore un peu.

t’es jamais assez rassasié de moi, davy ?

jamais. parce que tu l'es, toi ?

jamais.
je te cherche encore à chaque instant

qui sait où tu pourrais me trouver ?

avec ta femme