Mery & Hélios

Et tu sais à quel point je tiens à ton amitié. Ma façon de te rendre la pareille, c'est d'être là pour toi, de la façon qui t'aidera le mieux

Tu n'es pas obligé, mais je te remercie. Je ne suis pas habitué à être aidé.

C'est juste parfait : deux non-habitués à être aidés font une jolie équation d'entraide, tu ne crois pas ?

Oui, tu as raison. Je suis d'accord avec toi. J'aime ta manière de penser, tu sais.

Pour ça qu'on se complète assez bien et que tu es parvenue au miracle de me faire m'accrocher à la vie. Et c'était pas gagné au départ !

J'ai fais tout ce que j'ai pu, tu sais.
Aujourd'hui, je suis perdue. Je ne risque pas de pouvoir de nouveau m'occuper des cas de traumatologie... Je serais simple urgeentiste.

Comment tu me disais auparavant ? Un jour à la fois. Ne te focalise pas sur ce que tu ne peux pas faire aujourd'hui, mais sur ce que tu pourras faire demain. Laisse à ton corps le temps de guérir ses plaies... à réapprendre à exécuter les gestes. Pour la cousette, je peux te prêter d'anciens vêtements pour t'entraîner quand ton bras ira mieux. Mon tour d'être positif pour toi

C'est gentil, mais la traumatologie c'est autre chose que de la cousette et on s'entraine plus sur des poulets et des bananes que sur des vêtements, mais merci. Tu m'as fait sourire tandis que je pensais à tes vêtements. Je pourrais coudre toutes les manches et faire une guirlande !

Tu parles à quelqu'un très loin d'avoir tes connaissances en médecine J'offre ce que je peux Mais l'idée de la guirlande de manches, rien que pour sentir l'air horrifié de Gauthier... JE SUIS POUR !

Gauthier ? En tout cas, je vais faire cette guirlande de vêtements !