can you fix the broken? can you feel my heart? (+travis)

i can't drown my demons, they know how to swim.

L'humanité n'était qu'une vile race qui nous laissait rêver a un monde parfait, mais qui en réalité n'était qu'un vaste mensonge qui nous lavait l'esprit pour conformiser les esprits et limiter cette liberté. Il y a ceux alors qui n'arrive pas se faire a ce monde et qui sombre, qui sombre sans réussir a se trouver une place dans ce monde de détraquer. Tu faisais partie de ces gens, de ces outcast, qui avaient beau tout faire pour survivre, finissaient pas se noyer dans la foule sans que quelqu'un ne puisse faire quelque chose. Tu étais plus au moins arriver ce point-la. Tu ne te sentais plus a l'aise dans ta peau. Tu t'étais au fond et t'avais beau essayer de t'en sortir tu n'y arrivais pas. Peut-etre que c'était le signe qu'il te fallait de l'aide, qu'importe ta propre volonté, il y avait des choses qu'on pouvait pas affronter seule. Mais t'avais peur, peur d'en parler et que tu decevois les gens que tu aimais. T'avais peur que Sander allait te juger et ne pas pouvoir te pardonner de ne pas lui en avoir parler. Seulement, t'avais honte de ta misère, t'avais tellement honte de ne pas être capable de te battre.
Tu continuais a pleurer et a respirer de manière haletante. Tu avais du mal a retrouver ton calme, meme la présence de Travis ne pouvait rien faire. Du coup, tu t'étais mise en boule, voulant disparaitre sous la couette, et ne plus jamais en ressortir. T'avais meme pas envie de voir Sander ou de lui envoyer un message pour lui dire ce qu'il s'était passe. Tu avais demande a Travis de ne rien lui également. Tu étais paniquer a l'idee qu'il soit au courant, parce que tu devrais tout lui expliquer, ce que le départ de Drake t'avait fait, l'adultère avec Castiel, ton addiction qui ne faisait que s'empirer. Tu pouvais sentir sa main dans ton dos, et cela te calmait un peu. Ta respiration se calmait lentement, très lentement. Il te répondit alors que c'était pas a lui de le dire. Tu entendais un soupire avant qu'l te dise que tu ne pouvais plus continuer comme cela. Mais tu le savais cela, tu savais que si tu continuais dans cette voix-la, tu allais peut-être vraiment y passer un jour. Tu prenais ta tete entre tes mains, essayant de te faire le plus petit possible. "J'y arrive pas…j'arrive pas a mes defaire de tout ça…ça fait juste trop mal…" dis-tu en sanglotant secouant la tete de droite a gauche.

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no way ! NOW WAY !

Il ne savait pas. Il ne savait pas ce que ca faisait, d'avoir mal à ce point là. D'ailleurs, est ce qu'il avait déjà eut réellement mal un jour ? Surement qu'aujourd'hui avait été la première fois qu'il s'était senti aussi déchiré. Il préférait que ce soit elle qui l'est vu comme ça, plutôt que quelqu'un d'autre. Quoi que, elle ne se souviendrait peut être pas de tout ça, elle était en pleine crise de choc, et souvent, ca rendait les souvenirs flous. Septembre se mit à réspirer plus posément, mais la crise elle, était toujours bien présente. En plus d'être roulée en boule, elle prit sa tête entre ses mains. On aurait dit qu'elle voulait se cacher dans un trou, bien qu'elle était déjà au fond de celui ci, ou se transformer en souris, pour échapper à tout ça.
"J'y arrive pas…j'arrive pas a mes defaire de tout ça…ça fait juste trop mal…"
Elle se remit à secouer la tête de gauche à droite. Il ne savait plus quoi faire, quoi dire, pour arranger tout ça. Il faisait ce qu'il pouvait, et même s'il aurait aimé, il n'était pas un sur-homme, un sauveur. Et c'était dur à savoir. Il savait que les seules personnes à pouvoir l'aider était Sander, et que l'autre n'était surement plus de ce monde à ce moment ci. Que pouvait-il faire, dans tout ça, lui ? Elle avait surtout peur des réactions des autres, comme si c'était tout ce qui importait. Seulement il y avait bien plus en jeu là dedans que tout ça ; sa survie. Son futur. Et il fallait qu'elle le comprenne. Peu importait l'avis des autres, il fallait qu'elle apprenne à être plus indépendante, à s'accrocher avec moins de ferveur aux autres. Comment pouvait-il exprimer ses pensées ? Il réfléchissait, tout en continuant de lui carresse le dos. Il finit par attraper les mains de Septembre, afin qu'elle arrete de secouer la tête et surtout, qu'elle la lâche, et qu'elle le regarde.
« Calme toi, Sept. Ca se fera pas en deux jours, c'est vrai, mais les gens qui tiennent à toi seront là. Sander, quoi que je pense de lui, ne te laissera pas tomber pour ça, crois moi. Explique lui les choses jusqu'au bout, vide toi un bon coup. Il faut que tu apprennes à ne plus avoir peur, à contrôler ta vie, et l'impact que les gens ont dessus. Tu en es capable, fais toi un peu confiance, le reste viendra avec. Pour l'instant, tu viens de vivre quelque chose de dur, c'est normal que tu ne vois pas comment t'en sortir. Tu devrais essayer de te reposer...»

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i can't drown my demons, they know how to swim.

Tu n'as jamais eu la vie facile. Du moins, depuis 8 ans, tu vivais des moments pas très joyeux. Bien que Drake t'avait en quelque sorte illumines ta vie, il t'avait également fait tombe dans la machinerie de la drogue, ce cercle vicieux dont tu ne pouvais plus t'en sortir. T'avais essaye d'arrêter, a maintes reprises, mais a chaque fois, tu retombais dedans, sombrant a chaque fois un peu plus. Tu avais perdu la force de te battre a un point. La drogue était bien plus envoutante, elle te faisait oublier, te calmait. T'avais l'impression qu'elle t'aidait, alors qu'au fond, elle ne faisait que t'enfoncer. Tu te tournais vers elle car elle ne te jugeait pas, elle acceptait simplement le fait que tu ailles mal. T'avais peur des réactions des autres. Tu détestais te tourner vers les gens pour demander de l'aide, car cela reviendrait a accepter le fait que tu allais vraiment mal, et ça tu le refusait encore un peu.
Cependant, la, tu avais touche le fond. Perdre le contrôle totale de ton corps et de ton esprit, au point, ou tu serais peut-être morte, ça en était trop. La seule chose qu'il te restait a faire c'était de remonter, de laisser tes ailes voler a nouveau. Meme si cela allait être difficile, et meme si tu avais peur de les ouvrir a nouveau, et de te lancer. Tu avais commence a paniquer a nouveau, et a te recroviller sur toi. Si tu pouvais tu disparaitre sous cette couette. Travis était toujours la, a te caresser le dos. Cela te faisait du bien de savoir qu'il était la, pour toi. Il venait de te voir au plus bas, et il était la pour toi, comme toujours. Il t'attrapa alors les mains et faisant en sorte que tu le regardes. Tes yeux étaient toujours embues alors tu avais un peu du mal a le voir clairement, mais ses mots étaient claires. Bien que la simple mention de Sander te rendait a nouveau les larmes aux yeux. Tu l'avais trahis, il t'avait tellement donne et t'avais réussi a le trahir en une seule nuit. T'avais meme pas envie de penser a comment il réagirait. "Non, il sera pas la…j'ai merde Travis….il voudra plus de moi quand il saura que je l'ai trompe…alors a quoi bon que j'essaie d'aller mieux, si il sera pas la pour m'aider. Je vais pas y arriver sans lui…" Tu recommençais a hyperventiler, prise de paniquer et a trembler également. T'avais jamais vécu ça, mais t'avais pas envie que cela se reproduise. Ca faisait tellement mal dans ta poitrine…"et…et…Drake, il est plus la…je vais pas y arriver Travis…j'ai pas cette fo..force…"

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(Invité)

no way ! NOW WAY !

Il fallait qu’elle s’en sorte, que tout cela finisse. Ce n’était plus possible, elle ne pouvait plus continuer comme ça. Il était déjà étonnant qu’elle ait tenu autant de temps, avec toute les crasses qu’elle avait eut. Elle ne se rendait pas compte de cette force, tout ce qu’elle voyait, c’était le fait qu’elle avait sombré dans la drogue, et qu’elle dépendait toujours de quelqu’un. Travis, lui, s’était aussi entrainé là dedans, mais avait continué parce que ca lui plaisait. Il avait besoin de sa piqure du matin, de sa coke du soir, et de son joint. Il ne fuyait rien, n’avait rien à oublier, et refusait qu’on le traite de dépendant à toutes ses merdes. La drogue lui apportait de l’argent, et du rêve, c’était tout ce qu’il voyait. Mais il connaissait les dégâts qu’elle faisait sur les autres, ceux qui en bavaient, ceux qui savaient ce que c’était que d’en cracher, qui avaient réellement besoin de s’évader.
A l’énonciation du nom de Sander, elle se remit à hyper ventiler, et à trembler. Il fallait qu’elle comprenne, mais c’était trop dur pour lui de la pousser à bout.
"Non, il sera pas la…j'ai merde Travis….il voudra plus de moi quand il saura que je l'ai trompe…alors a quoi bon que j'essaie d'aller mieux, si il ne sera pas la pour m'aider. Je vais pas y arriver sans lui…"
Il fallait qu’elle cesse de rien qu’elle n’y arrivera pas, qu’elle n’était pas capable. Parce qu’elle l’était, et que ce n’était pas Sander qui allait réellement jouer là dedans. Elle cherchait à fuir le combat futur, le combat pour la vie, et pour le bien être. Seulement, lui, il avait décidé qu’elle ne fuirait plus. Qu’il était temps, que tout cela change, qu’elle relèves la tête et grandisse.
"et…et…Drake, il est plus la…je vais pas y arriver Travis…j'ai pas cette fo..force…"
Sans lâcher sa main, il se mit à respirer plus fort, mais de façon régulière. Il fallait qu’elle calme son hyperventilation avant que tout ca ne tourne à la grosse crise de spasmophilie.
« Concentre toi sur ma respiration, et essaie de caler la tienne dessus.»
Il ne voyait que ce moyen là, pour l’instant. Il l’avait vu on ne sait où.
« Arrêtes de dire que tu n’es pas capable, que tu n’as pas la force nécessaire. Si tu n’essaies pas, tu ne peux pas dire que c’est impossible. Regarde, ce que tu as vécu, tu as tout supporté jusque là, alors si, tu es forte, et tu peux te relever. Tu t’es reposé sur Sander, et sur Drake, tu te caches derrière eux, arrêtes de fuir, Septembre. Et encore une fois, je te dis que Sander ne te lâchera pas. Tu as confiance en moi, non ? »

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J'étais dans ma chambre, tranquille, à jouer quelques accords sur ma gratte, essayant de composer un truc qui ressemble à quelque chose. Je commençais à avoir envie de fumer. J'attrapais mon paquet, il était malheureusement vide. Ô rage, Ô désespoir, Ô flemmingite ennemie, pourquoi me frappes dont tu ainsi ? Et oui, pour le moment, j'avais une flemme terrible de sortir du campus pour acheter des clopes, tout ca parce que j'ai fumé un joint avant de composer. Vile canaille que je suis. Je soupirais longuement, à la recherche d'une personne qui râlerait pas si je lui gratte une clope que je rendrais une fois le paquet racheté. Ocyllie ? La Dunster House, c'est trop loin. Gratter des clopes à un Eliot ? Plutôt crever. Septembre ? Bingo. Et oui, si Elysia et Grace étaient là, j'aurai même pas eu besoin de lever mon cul. Tant pis, je me levais de mon lit pour trainer ma carcasse vers la chambre de la fille aux cheveux multicolores, accessoirement ex-copine et ex plan cul.
Après avoir traversé la portion de couloir qui m'emmenait à sa chambre, j'entendais une discussion assez sérieuse, mais Septembre n'avait vraiment pas l'air bien. J'hésitais à entrer, mais comprenant la peut-être ampleur de la situation, j'entrais, sans vraiment y penser, pas eu le temps de réfléchir que ma main ouvrait la poignée et que mes jambes me faisaient entrer dans la pièce. J'entendais Travis lui dire arrêtes de fuir, Septembre. Et encore une fois, je te dis que Sander ne te lâchera pas. Tu as confiance en moi, non ? Je me sentais de trop et mal à l'aise, mais Septembre hyper ventilait. Je m'avançais machinalement vers Travis et Septembre, qui était recroquevillée sur son lit. Je...j'aurai pas du entrer, je sais, désolée... Et beauté, Sander ferait pas ca, il a pas intéret... Calme toi. J'étais étrangement calme alors que je ne savais aucunement ce qu'il se passait.

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i can't drown my demons, they know how to swim.

T'as jamais vraiment su être indépendante, de n'être qu'a ta propre force. Il y avait tes parents, puis Drake, puis quelques gens a McGill, puis Harvard ou t'avais rencontre, Rio, Travis et revu Sander. Alors du coup, tu te reposais sur eux, et tu ne savais pas ce que c'était que de devoir face aux choses toutes, d'arriver a un point ou te reposer sur les autres ne faisaient que te détruire. A cause de cela, tu ne savais pas t'ouvrir les yeux complètement pour voir la réalité en face. Ca faisait toujours plus mal, ce monde de drogue et d'illusion sonnait tellement mieux que la vérité sur notre malheurs. Tu continuais a renifler et respirer de manière bien trop irrégulière. T'allais finir par t'étouffer, t'avais déjà mal aux poumons et cela ne faisait que s'empirer. T'avais beau essayer, tout ne faisait qu'aller de plus en plus mal. Y avait rien qui pourrait s'arranger, parce que t'étais dans ce minuscule trou qui se refermait de plus en plus sur toi, t'écrasant et te suffoquant peu a peu. Comment voulais-tu que tu t'échappes de la, alors que la seule sortie était vers le haut mais qu'il n'y avait pas de place pour que tu déploies tes ailes. C'était juste impossible. Personne n'avait cette force, et encore moins toi. T'etais pas quelque de fort, tu l'as jamais été, et on ne pouvait pas changer ce genre de choses en un rien de temps.
Travis te tenait toujours les mains et commençait a respirer calmement et de manière forte. Comme un métronome qui donnait un rythme de musique, Travis te donnait une rythme de respiration, bien que tu continuais a hyperventiler par moment, t'arrivais quelque peu a retrouver ton calme. Tu ne regardais que cela, sa respiration, parce qu'y avait que ça qui te permettait de pas devenir complètement folle.
« Arrêtes de dire que tu n’es pas capable, que tu n’as pas la force nécessaire. Si tu n’essaies pas, tu ne peux pas dire que c’est impossible. Regarde, ce que tu as vécu, tu as tout supporté jusque là, alors si, tu es forte, et tu peux te relever. Tu t’es reposé sur Sander, et sur Drake, tu te caches derrière eux, arrêtes de fuir, Septembre. Et encore une fois, je te dis que Sander ne te lâchera pas. Tu as confiance en moi, non ? »
Tu déglutissais. T'y arriverais pas, et a chaque fois que tu entendais le prénom de Sander et de Drake, la panique te revenait, comme si ces noms étaient hante et étaient la cause de tout tes tourments. Faire confiance a Travis, oui tu le faisais, depuis le début de votre rencontre, mais la, meme la confiance n'allait rien changer. Quel mec resterait avec une neuf qui l'a trompe. Aucun, c'était bien connu que les mecs avaient droit aux adultères, mais les femmes non. T'entendis la porte s'ouvrir et tu avais peur que les gens te voient dans cet état-la. T'avais pas besoin de leur pitié par rapport a ton mal-etre, bien que tu ne savais pas qui venait de pénétrer dans ta chambre pour X raisons. Mais elle parla et tu reconnus la voix de Gwen. Je...j'aurai pas du entrer, je sais, désolée... Et beauté, Sander ferait pas ca, il a pas intéret... Calme toi. Tu secouais la tete de droite a gauche. Tu savais qu'il allait le faire, peut-être pas de manière permanente, mais il le fera tout de meme, pendant un certain, et la ça sera juste le pire moment, parce que t'avais besoin de l'homme que tu aimais, mais lui ne voulait pas te voir. Et du coup, t'allais sombrer, parce qu'y avait que cela que tu savais faire. Les larmes continuaient a couler, alors que tu sortais entre deux sanglot. "Vous pouvez pas comprendre…."

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no way ! NOW WAY !

Il fallait vraiment qu’il arrête de prononcer le nom de Drake et de Sander, à chaque fois, il la perdait de nouveau, et c’était insupportable. Elle se calmait, et il en rajoutait une couche. En plus de se sentir impuissant, Travis se sentait complètement idiot. Il n’était même pas capable d’aider sa meilleure amie, la personne la plus importante pour lui, quand elle en avait besoin. Il se traitait de tous les noms intérieurement. Il avait fini par se lever, les mains sur la tête, en soupirant bruyamment. Ca l’énervait de ne pas trouver comment la faire réagir, la remonter. Il était ensuite retourner vers elle, alors que la porte s’ouvrait. Travis s’était directement retourné, et avait vu Gwen, qui l’avait déjà tatoué, et qui semblait mal à l’aise face au moment qu’elle venait de découvrir.
Je...j'aurai pas du entrer, je sais, désolée... Et beauté, Sander ferait pas ca, il a pas intéret... Calme toi.
Travis eut peur que Septembre réagisse mal à cette intrusion, mais elle semblait la connaitre, et peut être qu’elle ne serait pas de trop pour l’aider. Peut être même que c’était lui qui devrait partir, vu comment il faisait retomber Septembre chaque fois plus bas depuis plusieurs longues minutes. Gwen appuya ce qu’il disait sur Sander. S’il n’était pas seul à le penser, alors c’était que ca devait être vrai. En prime, Septembre pleurait de plus belle. S’il avait pu, Travis se serait frappé. Il était vraiment si nul que ca, dans son rôle ? En tout cas, c’est ce qu’il finissait par penser. Il laissa de la place à Gwen, au cas où elle voudrait s’approcher de la jeune femme aux cheveux colorés, encore dégoulinant d’eau. Travis baissa les yeux sur le sol. Que pouvait-il rajouter ? Elle semblait ne croire à rien de tout ce qu’il lui disait, ou ne pas vouloir le croire.
"Vous pouvez pas comprendre…."
Oui, il ne pouvait pas. Parce que c’était un sombre paumé dans le royaume du paumé, et qu’il n’avait jamais réellement vécu de peine de cœur, ou même de problème de couple. Elle avait raison, et il ne pouvait pas lui dire le contraire. Ca l’enfonçait encore plus dans ses pensées. C’était fascinant comme le destin pouvait s’acharner sur certaines personnes, et en privilégiez d’autres. Qu’avait-il vécu, lui ? Il avait un frère avec qui il avait construit un monde de drogue et de vols, et n’avait jamais payé pour ses conneries. Il était toujours sortit indemne de tout. Peut être que Gwen saurait la conseiller mieux, il ne connaissait pas son histoire.
« Certes…mais je te connais par cœur. C’est toi qui ne comprends pas, la force que tu as. Tu ne te rends même pas compte que des tas de personnes auraient déjà abandonné là où tu as su continuer. »

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(Invité)

A peine étais-je entrée dans la pièce que le regard de Travis se fixait sur moi. Septembre s'était cachée en entendant la porte, surement, mais au son de ma voix, sa tête ressortait de sous sa couette. J'avais vraiment l'impression d'être de trop sur le moment, mais finalement Travis me laissait une place à ses côtés pour que je puisse m'approcher de Septembre. Alors que j'approuvais les paroles du jeune homme, elle secouait la tête négativement, disant Vous ne pouvez pas comprendre... Je baissais les yeux. C'est vrai qu'il y a encore quelques temps, je n'aurai pas compris sa situation. Mais désormais, tout avait changé dans ma vie. J'avais connu l'amour à mon insu et finalement je pouvais comprendre en réfléchissant. Maintenant j'peux comprendre, détrompes toi... Travis, lui, semblait ne pas vraiment comprendre la situation. « Certes…mais je te connais par cœur. C’est toi qui ne comprends pas, la force que tu as. Tu ne te rends même pas compte que des tas de personnes auraient déjà abandonné là où tu as su continuer. » J'approuvais ce qu'il disait d'un signe de la tête. Et j'peux que confirmer ce qu'il dit, Septembre. Pas parce que j'suis ton ex, mais parce qu'au bout de deux ans, j'pense pouvoir dire que j'te connais un minimum. T'es forte, tu le sais pas encore parce que tu t'es pas vraiment battue pour le savoir, mais tu l'es. Et t'es pas toute seule. Je lui lançais un sourire plein de compassion, pour le prouver que malgré qu'on ne soit plus aussi proches qu'avant, je serai toujours présente lorsqu'elle en aurait besoin.

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Il y aura longtemps t'auras abandonne a l'idee de continuer a survivre. Tu avais toujours vécu a cet espoir de revoir Drake un jour, de revoir son sourire et son cote complètement déjante. Mais maintenant tout cela, c'était complètement fini. Il n'était plus, t'allais plus jamais le revoir, alors t'avais plus la force de continuer. Tu voulais t'enfoncer a jamais. Tu avais perdu une des personnes qui t'avait forge le plus, qui t'avais rendu la personne que tu étais au jour d'aujourd'hui, et tu allais perde la personne qui t'importe le plus. Tu avais une sale tendance a t'accrocher de trop, et la c'était pay back time apparemment. La vie ne t'avais apporte que chienne et tu perdais peu a peu ta force de continuer. Tu continuais a pleurer, alors que Travis te tenait. Tu avais vraiment la au coeur, partout, et meme si Gwen te disait qu'elle pouvait comprendre, elle ne pouvait pas. Personne ne pouvait savoir ce que cela faisait de complètement perdre le contrôle de son corps, de tomber encore et encore, de nager tout juste a la surface mais d'etre incapable de remonter jusqu'a ce qu'on perd la force et qu'on finisse par se noyer dans ses ténèbres. Ils avaient beau dire que tu étais forte, tu ne l'étais pas. Tu n'affichais qu'un simple sourire, mais au fond de toi, a chaque fois tu souffrais énormément de l'intérieur, le cachant au monde entier. Tu secouais la tete, niant tout ce qu'il disait. "Je suis pas forte, j'ai tout perdu..je vois pas pourquoi vous dites ça, parce que je le suis pas…"

(Invité)

"Je suis pas forte, j'ai tout perdu..je vois pas pourquoi vous dites ça, parce que je le suis pas…"
Pourquoi refusait-elle à ce point de voir que tout ca était pourtant vrai ? Qu’il lui restait tellement après tout. Pendant un instant Travis songea à ce qu’il ferait s’il venait à perdre Drack. Un frisson parcouru son dos. Il se sentirait aussi perdu qu’elle, et ne se relèverait surement pas aussi tôt d’une telle souffrance. On pourrait lui couper les doigts un par un, que ca ne ferait pas aussi mal. Il comprit alors ce qu’elle ressentait réellement. Il chercha ses mots un moment, pendant que Gwen s’adressait à Septembre. Il chassa ses idées noires, ne cessant de caresser les cheveux de Septembre d’un geste protecteur et rassurant. Autant lui, qu’elle, ne sortirait pas indemne de cette histoire, mais il espérait que se serait en bon, et qu’il la reverrait rayonner comme il l’avait déjà vu.
« Septembre. »
Il soupira, avant de reprendre.
« Si on est deux à te le dire, c’est que c’est peut être toi qui n’ouvre pas les yeux sur toi-même. On sera là pour t’aider, t’épauler. Dans n’importe quelle merde où on peut se foutre, y a toujours un moyen d’en sortir, de s’échapper de là. Ni Sander, ni Drake ne voudrait te voir dans cet état. Bat toi pour lui, et ne garde que les bons souvenirs que tu as eut avec. C’est comme ça qu’il aurait préféré que tu te souviennes de lui. C’est pas que tu ne peux pas, mais que tu ne veux pas, en tout cas pour l’instant. Mais ca ne pourra pas rester comme ça indéfiniment, et tu le sais aussi bien que moi. »

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