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can you fix the broken? can you feel my heart? (+travis)

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i can't drown my demons, they know how to swim.




"Septembre, si tu reçois cette lettre, c'est que mon frère est mort. Ici, plus rien ne me rattache à quoi que ce soit. C'est certainement une lettre d'adieu que tu reçois là, j'ai pas décidé encore. Mais il y a de fortes chances que je ne sois plus de ce monde à l'heure où tu liras cela. Prends soin de toi et de ceux que tu aimes, ne fais pas comme moi. Je te surveillerai de là où je serais. Tendrement, Drake"


La mort, cette chose qui nous attendait tous a la fin de notre vie, ça t'effrayait tellement. Et pourtant, tu étais la, la lettre de Drake dans ta main, tu ne pensais qu'a cela. Tu pleurais, sans arrêt, impossible d'arrêter tes larmes. Pourquoi? Ce n'était pas juste, il n'avait pas le droit. Le vide que tu ressentais dans ton coeur depuis maintenant 3 semaines ne faisaient qu'approfondir. Tu te noyais dans la noirceur de tes pensées. D'abord, son départ et maintenant cela, essayait-il vraiment de te rendre heureuse? Non, cela n'était pas possible. Parce que comment pouvais-tu être heureuse alors que la personne que tu aimais toujours au fond de toi, ne faisait plus partie de ta vie, de ce monde, qu'il était parti a jamais. Tu n'allais plus le revoir. Cela te déchirait de l'intérieur. Ton coeur saignait, les cicatrices qui doucement s'étaient referme s'ouvrait a plein éclat criant le désespoir. Tu avais mal, mal partout. Tu avais finis par te lever, laissant la lettre tomber sur le sol a cote de ton lit. Tu perdais le contrôle sur ton corps, te dirigeant vers la salle de bain alors que tu retirais tes vêtements, sauf tes sous-vêtements. Tu allumais l'eau, froide, a quoi bon te bruler le corps si tu ne ressentais rien. T'etais devenue cette chose qui ne contrôlait plus rien, ne sachant meme plus ce que tu faisais. Tu plongeais alors sous l'eau froide, tete avec et fermait tes yeux. Tu voulais que les choses dans ta tete s'arrête, que tous tes maux se terminent, et c'était peut-être juste cela. Enfin t'en sais rien, tu ne sais plus rien. Tu perds juste tes moyens, tu te laisses aller par les ténèbres qui t'entourent et qui t'attirent depuis tant de temps. A quoi bon essayer de résister? Rien ne te disait de te battre, rien ne te laissait le choix. Tu avais trompe Sander avec Castiel, Drake était mort, et tu perdais tout autour de toi. Ce gouffre dans lequel tu tombais était tellement plus envoutant, plus rassurant. Tu n'allais pas te battre, tu préférais la pénombre dans laquelle tu te laissais aller, tu préférais lâcher prise une fois pour tout. L'eau remplissait doucement tes poumons et tu préparais déjà a la fin, te laissant suffoquer par tes démons qui t'entouraient.


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no way ! NOW WAY !



Après le bal, Travis avait ressenti le besoin de venir parler à Septembre, de se confier, sur ce qu’il avait pu se passer là bas, sur ce qu’il avait fait, et sur ce qu’il ressentait après tout ça. Il ne l’avait pas prévenu, l’envie lui était venu comme ça, et il avait prit la direction de sa chambre sans un mot. S’il la dérangeait, il repartirait. Il était la seule, en qui il avait confiance, à qui il pouvait tout dire, la seule à lui faire éprouver le vrai sens du mot amitié, bien que dans le fond, c’était bien plus que ça. C’était son tout, à lui. On pouvait y voir une ambiguïté, mais pas eux. Jusque là, il tenait ce qu’il lui avait promis ; rester, quoi qu’il arrive, qui qu’il se passe.
Poussant la porte sans vraiment frapper, comme s’il était pressé, Travis l’appela.
« Sept ? Oh Sept, t’es là ?!»
Il lui fallut quelques secondes avant d’entendre le bruit de l’eau, dans la salle d’à coté. Il se sentit tout d’un coup idiot d’être entré comme ça, et secoua la tête. En avançant vers le lit, pour attendre qu’elle ait finie, il marcha sur un papier au sol. Se penchant, il l’attrapa, et ne pu s’empêcher de voir de quoi il s’agissait. Son teint devint pâle. Il connaissait trop bien Septembre pour savoir qu’elle ne devait pas être restée de marbre face à ça. Son regard se tourna directement vers la salle de bain, dont la porte était entrouverte. Lâchant la lettre, il se jeta dans la pièce. Tant pis, s’il n’y avait rien, il s’excuserait et ressortirait tout aussi vite de la salle, certes un peu honteux, mais au moins, il saurait qu’elle n’avait rien.
Cependant, ce qu’il vu lui coupa le souffle. Septembre, allongée dans la baignoire, baignant dans l’eau, blanche, elle semblait déjà ailleurs. Son cœur rata un battement ; c’était comme un couteau qui venait de s’enfoncer en plein milieu de son torse. Pour la première fois de sa vie, il eut peur. De perdre quelqu’un, pour de bon. Il avait déjà fait face à la mort, mais la sienne, il refusait de vivre ça. Se jetant au bord du bain, il attrapa Septembre, la tira de l’eau, et la coucha sur lui, un bras autour d’elle. De l’autre main, il enleva les cheveux qui lui collaient au visage. Ses yeux se rougirent. Il ne pleurait jamais, ou en tout cas, n’en avait pas le souvenir, mais là, c’était trop.
« Putain, putain, Septembre ! Réveilles toi, ouvre les yeux, bordel ! T’as promis ! PUTAIN ! »
Il était perdu, complètement. Il ferait quoi, sans elle à ses cotés ? Il deviendrait quoi ? Pouvait-il encore s’enfoncer plus qu’il ne l’ait déjà ?
Il se décala, couchant le corps de son amie sur le sol. Rien de tout ça ne pouvait être possible. C’était en tout cas ce que son cerveau essayait de lui faire croire. Elle ne pouvait pas partir, elle ne pouvait pas. Pas elle. Il était partagé, entre la haine et le désespoir, il ne comprenait plus rien. Plaçant ses mains sur le haut de la poitrine de Septembre, selon ses souvenirs, il commença à lui faire un massage cardiaque. Fallait qu’elle crache, s’il n’était pas déjà trop tard, toute l’eau qu’elle avait pu faire entrer dans ses poumons.
« REVIENS PUTAIN ! »






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Tu sombrais, de plus en plus bas, l'eau submergeant tes poumons, te coupant totalement d'oxygène. Tu n'essayais plus de résister. A la place, tu te laissais aller, au fond, dans les ténèbres qui t'embrassaient de plus en plus. Tu t'y sentais enfin chez toi, comme si tu n'avais rien a craindre, alors pourquoi remonter vers la lumière qui t'effrayait tant. Cela ne servait a rien. Tu étais bien plus paisible la tu allais aller, loin de tout tes démons, loin des problèmes que tu ne pouvais plus faire face. Tu préférais cela. T'avais la tête qui commençait a devenir lourde, ça serait bientôt fini. T'allais enfin être en paix.

Tu entendais quelqu'un crier au loin, comme si quelqu'un t'appelait de l'autre cote, mais tu ne pouvais pas distinguer ce qu'il disait, bien trop loin a présent. C'etait comme si on te disait de revenir, mais t'en avais pas envie. De toute façon, cela ne servait a rien. T'arrivais pas a remonter. Tu n'avais plus le contrôle la-dessus, tu avais perdu le contrôle sur tout, alors ça ne changeait plus grand chose. Tu sentais qu'on te hissait alors hors de l'eau, comme si on voulait te sauver. Qui était cette personne? Tu sentais alors des coups de pression sur ta poitrine, forçant l'eau a quitter tes poumons. Cela te faisait mal. Tu commençais a tousser et a cracher l'eau. Tu ne savais meme pas combien de litre il y avait dedans, cela te semblait juste une éternité, jusqu'a ce que tu ouvres les yeux et tu vis Travis au dessus de toi. Les larmes commencèrent a couler sans que tu puisses y remédier. Pourquoi était-il la? T'avais plus aucun souvenirs. Tu te rappelais juste de la lettre de Drake, et apres, plus rien, juste un énorme trou noir. "Travis…qu'est-ce qu'il s'est passe?" Tu penais a parler. Ta voix était presque inaudible, comme un murmure lointain. Un peu comme la vision de ton meilleur ami, tu distinguais son visage a peine, sauf ses yeux, que tu pouvais clairement voir qu'il était presque entrain de pleurer. Tu levais ta main avec difficulté, tes muscles brulaient. T'arrivais pas a bouger.


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Travis perdait espoir, à chaque fois qu’il appuyait sur le torse de la jeune femme, il le perdait un peu plus. Il n’entendait plus rien, sa vision devenait flou, il était comme dans un cauchemar. Un putain de cauchemar sans fin, celui qui vous fait vous réveillez en sueur. Sauf que là, il n’y aurait pas réveil. Pas de soulagement d’être à l’abri au fond de son lit. Plus rien. Rien que le brouillard, rien que le flou, plus de Travis. Il se sentait s’éteindre, en même temps qu’elle. Il continuait d’hurler, sans s’entendre lui-même.
Puis Septembre commença à régurgiter l’eau qu’elle avait avalée. La réalité le rattrapa. L’ardeur avec. Elle était encore là, quelque part, et il était interdit de ne pas se battre jusqu’au bout. Il s’en voudrait bien trop, d’abandonner trop vite. Deux larmes coulèrent sur ses joues, tandis qu’il continuait à appuyer.
Soudain, les yeux de Septembre s’ouvrirent. Il n’y cru pas, mais s’arrêta net dans son geste, alors qu’il allait encore une fois écraser ses paumes de mains contre elle. Il avait l’air complètement choqué, jamais on ne l’avait vu aussi blanc, et les yeux si rouges. Il respirait fort, et la fixait, comme s’il lui fallait le temps de réaliser. Il avait réussi. Du moins, c’était déjà une grande avancée. Ce fut la voix de la jeune femme qui le fit réagir. Il ne comprit que la moitié de la phrase, mais ce fut suffisant. Avant même de lui répondre, il la saisit, pour la serrer contre lui de nouveau. Elle était toujours allongée, mais il avait blottie contre lui le haut de son corps, sa main derrière sa tête pour la soutenir. S’en était trop. Le stress, la peur, tout retomba en même temps comme une vilaine redescente, et il se mit à pleurer. Pleurer comme jamais il ne l’avait fait. Il tremblait, et était incapable de la relâcher. Il attrapa la main qu’elle avait levée avec peine. Il tenta de lui répondre, d’une voix tremblante, entrecoupé par sa respiration haletante.
« Tu…putain Septembre…merde…T’as…»
Il n’y arrivait pas. Il ne pouvait pas le dire, le prononcer. Parce que ce serait admettre qu’elle avait réellement fait ce qu’il pensait. Il laissa sa tête tomber en arrière, contre le mur de la salle de bain. D’une main, il attrapa une serviette, et couvrit le corps de Septembre. Elle était glacée, tout comme l’eau dans laquelle elle baignait. Il balaya l’eau de son visage avec le dos de la main.
« Faut que…l’hôpital..»






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La mort était une chose qui au final, ne semblait plus si effrayante que cela. Toi qui pensait que c'était quelque chose d'horrible, venant d'y gouter, t'avais eu envie de continuer de descendre dans la pénombre, te laissant noyer par tes démons. Cela etait bien plus attirant que ta vie médiocre qui n'avait plus aucuns sens. Tu étais incapable de te defaire de ton addiction, de ta stérilité, de vivre avec le fait que tu avais trompe Sander, et maintenant du le suicide de Drake. Il avait une si grande importance dans ta vie, tous les deux, Sander et Drake, et toi, tu avais réussi a tout faire rater et a t'accrocher de la sorte que ça en devenait maladif. Tu avais trop aime Drake, et cela t'avait détruire une fois, et tu aimais trop Sander que le simple fait d'avoir couche avec Castiel, te faisait te détester toi-même. T'etais pas normale dans tes sentiments. C'etait juste trop faux la manière dont tu aimais Sander, et t'allait finir par le suffoquer.
Plus la pression sur ta poitrine s'emplifiait, plus l'eau ressortait de tes poumons, te faisant recracher tout ce que tu avais a l'intérieur de toi. Tu avais fini par te réveiller, te faisant revenir a toi, a la réalité. Seulement, tu ne savais pas ce qu'il s'était passe. Rien, aucun souvenir, juste un énorme trou noir dans ton cerveau. En ouvrant les yeux, tu avais vu Travis au dessus de toi, et les larmes avaient commence a couler sans que tu puisses faire quelque chose. Soudain, il te prit alors dans ses bras, te serrant contre lui. Tu l'entendais pleurer, et trembler dans te bras, alors que toi aussi fondait en larmes. Il prit ta main que tu avais lève, et tu la serrais doucement. Il te répondit alors d'une voix tremblante, sans pourtant autant de te dire ce que tu avais fait. Tu voulais savoir. Tu continuais de pleurer. "Dis moi…qu'est-ce que j'ai fais? je me souviens de rien…" Ta voix était toujours faible et tremblante, ta gorge et tes poumons te faisaient souffrir a chaque mots.
Travis te mit alors une serviette sur toi, te tenant toujours dans ses bras. T'avais froid, plus que froid. Tu tremblais a un point ou tu devais presque claquer tes dents. Pourtant on était bientôt en été, c'est pas possible que t'aies aussi froid. Travis parlait alors d'hôpital. Tu secouais la tete. Non, pas l'hôpital, tu détestais cela, tu ne voulais pas y aller. "non…je veux pas…je veux pas aller a l'hôpital…." Tu commençais a paniquer, parce que l'idee meme de devoir aller la-bas t'effrayait.

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Elle vivait. C’était la réalité. Elle était là, dans ses bras, les yeux ouverts. Il soupira. C’était comme revivre, pour lui. Retrouver le souffle. Son tout, était bien là. Il ne l’avait pas perdu. C’était mieux que tout. Mieux que le baiser d’un amour sincère, mieux que sa dose du matin, mieux que la défonce, il ne s’était jamais senti aussi vivant. Il renaissait, en même temps qu’elle. C’était peut être pour ça, qu’il avait l’air si ailleurs. Il ne voulait plus la lâcher. Plus jamais. Il avait peur qu’elle essaie de partir de nouveau, qu’elle ne s’envole, qu’elle ne disparaisse. Qu’elle devienne poussière dans ses souvenirs, dans son cœur. Il s’en fichait bien de Sander, du reste, la savoir en vie, c’était le plus beau. Il n’oubliera jamais cet instant, celui ou ses yeux se sont rouverts, ou il a réentendu sa voix, qu’il pensait peu à peu évanoui comme une vieille chanson oubliée.
Il pleurait, sa fierté, son égo, il avait tout envoyé valsé, tout envoyer péter. Il lui avait promis, quoi qu’il arrive, il serait là, et à ce moment là, cette promesse n’avait jamais été aussi bien tenue. Il n’avait jamais eut aussi peur de sa vie entière, il avait senti son monde s’écrouler avec elle. Lui, qui ressentait si peu de choses d’habitude. Il avait prit une sacré claque ; bien dans la gueule, bien comme il faut, celle qui vous fait tomber au sol et qui vous laisse sur le carreau.
Il baissa son regard sur elle, il avait un regard doux, d’enfant, d’une sincérité si rare, malgré les larmes qui ne cessaient de rouler sur ses joues. Elle pleurait, elle aussi. Il secoua la tête de droite à gauche, en essuyant les larmes de la belle. Elle ne devait pas pleurer. Ca allait aller. Tout aller rouler, désormais. Il savait qu’il tenait à elle plus qu’à lui-même ; mais n’en avait jamais eut la preuve. Cette foule de sentiments qui l’habitait ressortait à travers ses pleurs, ses tremblements. Il était aussi incapable qu’elle de bouger ; il serait retombé tant il était sous le choc.
« On n’ira pas…on n’ira pas..»
Dit-il, pour la rassurer. I essayait de se remémorer la scène, mais chaque fois qu’il la revoyait au fond de l’eau, sans vie, inerte, lointaine, il fermait les yeux, tant il avait mal. Il embrassa le front de Septembre, collant son front au sien, les yeux fermés, avant de remettre sa tête contre le mur.
« Je..Je ne sais pas…Quand je suis arrivé tu étais…»
Il prit sa respiration, souffla, comme pour se calmer.
« Au fond de l’eau, tu bougeais plus, tu te noyais.»
En prononçant cette phrase, il sentit son cœur se déchirer de nouveau. Cette image ne le quitterait jamais. Il ferma les yeux de nouveau, tentant tant bien que mal de garder de nouveaux sanglots. Il ne sortirait pas non plus indemne de ce moment.





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Ce n'était pas la première ou tu avais un trou noir, mais pour le première fois, t'avais eu peur, peur d'avoir complètement déconne. A chaque fois, tu perdais le contrôle de ton corps et te réveillait dans un endroit complètement different que la ou tu t'étais endormis. Qui pouvait bien savoir ce que tu avais pu faire ou ce que t'étais arrivée. Tu ne préférais meme pas y penser. Mais alors que tu voyais Travis, devant toi, tu te dis que t'avais bien du faire une énorme connerie. T'avais pas envie de le perdre, de toute les personnes que tu aimais, c'était lui, le seul que tu n'arrivais pas a complètement détruire avec toi-même, et qui arrivait a te faire croire que le monde était pas si noir. Il voulait t'amener a l'hôpital, mais tu refusais. Tu avais horreur de cet endroit, tu n'avais pas envie de te faire examiner et poser des centaines de questions par des médecins qui au fond, en avaient rien a foutre des patients. Il te rassura alors te disant que vous n'iriez pas la-bas. Tu retrouvais peu a peu ton calme, ta respiration se calmant un peu. Meme si tu étais toujours effraye par l'idee de finir la-bas. Il vient alors t'embrasser le front avant de venir déposer son front contre le tien mais vient rapidement poser sa tete de nouveau contre le mur. Tu le regardais a travers tes yeux flous alors qu'il te disait ce qu'il s'était passe. Et tu fondais en pleurs, sanglotant. Tu te relevais lentement, passant tes bras derrière sa nuque pour te serrer contre lui, tu pleurais dans ses bras. Comment tu avais pu faire cela? Est-ce que t'étais vraiment arriver a un point ou l'aide était irrécupérable? Tu laissais couler tes larmes, sanglotant fortement. "Je suis désolée….je sais pas ce qui m'a pris…j'ai lu la lettre…" et..et… T'arrivais pas a continuer parce que ça fait juste trop mal a l'idee que Drake ne faisait plus partie de ce monde. Il t'avait abandonne encore une fois, et cette fois-ci c'était a jamais. Tu n'allais jamais le revoir, et cela te déchirait le coeur. Et comme tu n'allais jamais plus revoir Sander apres qu'il apprend ta connerie avec Castiel et ce que tu venais de faire, inconsciemment ou pas. "je sais plus ce que je deviens…je suis complètement perdue…." Tu ne voulais meme pas penser a ce qu'il serait arrive si Travis n'était pas venu dans ta chambre et qu'il ne t'avait pas sauve. Rien que d'y penser te faisais peur, t'étais plus toi-même depuis bien trop longtemps, il serait temps d'y remédier. "aide moi…aide moi…j'ai peur…aide moi…travis…me laisse pas seule…." tu répétais ces mots sans cesse, sans qu'il y ait un sens dans ce que tu disais.


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Septembre passe ses bras autour du cou de Travis, et se serra contre lui, en pleurant. Il n’aimait pas la voir pleurer, mais peut être que tout ça lui faisait du bien pour le coup, et il préférait qu’elle sorte tout ce qui n’allait pas, une bonne fois pour toute, histoire de plus tout garder pour elle. Elle avait failli partir, c’était tout ce qui restait dans sa tête, et il était incapable de lui faire des remontrances, en tout cas, pour l’instant. Cela n’arrangerait en rien les choses, loin de là.
"Je suis désolée….je sais pas ce qui m'a pris…j'ai lu la lettre…"
Il lui fit signe de se taire, de ne pas finir sa phrase. Il savait quel rôle Drake jouait dans sa vie, avait joué, et jouerait surement toujours. Et a quel point elle devait avoir mal à ce moment même. Déchirée, voila le mot, qui devait caractériser le mieux Septembre. Il n’était pas sur qu’elle se soit noyée de façon consciente, ou voulu, mais le fait était là ; elle avait été à deux doigts de mourir. Et s’il était arrivé quelques minutes plus tard ? Et si, il n’avait pas vu la lettre, et s’était contenté d’attendre assis sur le lit ? Elle serait morte, à quelques pas de lui, dans la pièce d’à coté. De quoi traumatiser n’importe qui. Il ne voulait même pas y penser. Il essayait déjà de remettre de l’ordre dans sa tête, petit à petit.
Du revers de la main, il essuya ses propres larmes. Finit de pleurer. Fallait qu’il l’aide, qu’il la sorte de là. De tout là dedans.
"je sais plus ce que je deviens…je suis complètement perdue…."
Il caressa ses cheveux mouillés, jouant avec entre ses doigts, d’un geste mécanique, comme si tout cela le calmait, peu à peu. Il n’avait pas le droit d’être aussi faible dans un moment pareil, où elle avait plus que besoin de lui, de sa présence.
« Ca s’arrangera, je te le promets…Septembre, ne laisse pas tout ça te détruire encore un peu plus, t’as pas le droit…»
Il se sentait tellement impuissant. S’il avait pu extirper tout le mal qu’elle avait en elle, il l’aurait fait. S’il avait pu se battre à sa place, il n’aurait pas hésité. Mais tout ça, c’était son combat à elle. Contre elle-même. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était d’être là, à chaque instant, pour la protéger, l’écouter. Cette façon d’être totalement inutile, l’énervait.
"aide moi…aide moi…j'ai peur…aide moi…Travis…me laisse pas seule…."
Elle n’arrêtait pas de répéter ses mots, comme si elle paniquait. Il fallait qu’il la calme, elle aussi.
« Je suis là Septembre, je ne bougerai pas, je partirais pas. Toujours, tu m’entends ? Je ferais ce qu’il faudra. »
Elle était gelée, elle tremblotait. Il se sentait un peu plus en possession de ses moyens. Alors qu’elle s’accrochait toujours à son cou, il la souleva, la portant dans ses bras, et sortit de la salle de bain. Il la déposa sur son lit, après avoir tiré la couette d’une main, avec un peu de difficulté vu qu’il la tenait contre lui. Il la couvrit, jusqu’en haut des épaules, et s’accroupit sur le bord du lit, afin d’être à sa hauteur. Il ne pouvait s’empêcher de jouer avec les cheveux colorés de son amie.





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Quand on arrivait au plus bas, a un point, ou ne pouvait pas sombrer, on ne pouvait qu'aller mieux. Tu étais arrivée a ce point-la de ta vie. Tu n'avais jamais été aussi mal. Meme quand Drake t'avait abandonne lâchement sans rien dire, meme quand tu t'étais complètement retrouve seule sans la présence de ta meilleure, meme quand tes sentiments pour Sander faisaient surface, meme quand Drake s'était réveille et que toute la verite avaient été dévoile. Tout cela semblait si insignifiant face a cela. Tu avais totalement perdu le contrôle sur toi-même, laissant ton inconscient prendre le dessus sans que tu puisses faire quelque chose. Peut-etre que c'était justement le moment de te dire qu'il fallait que tu fasses quelques chose, que tu prennes les choses en main. T'avais frôlé la mort, et tu te rendais compte a que tu y tenais vraiment a ta vie. T'avais perdue toute cette joie de vivre qui radiait en temps normal hors de toi. A la place, tu t'étais complètement laisse aller, coupant toute aide et te laissant bouffer par tes démons. Tu pleurais toutes les larmes de ton corps alors que tu étais serrer contre ton meilleur ami. Tu n'arrivais pas a t'arrêter. Elles coulaient sans cesse, extirpant toute la peine que tu avais en toi avec elles. Tu priais pour que cela cesse, pour que toute la douleur que tu ressentais disparaisse, s'envole et ne revienne jamais. Tout ce qui se passait autour de toi te faisait tellement mal, et t'avais juste envie que cela s'arrête, meme si tu étais convaincu que non. Drake était parti a jamais. Il avait un tel influence sur toi, encore maintenant. Il t'avait sauve de la première fois ou tu avais frôle la mort ce noel en 2005 alors que tes parents t'annonçaient leur divorce, et depuis ce jour il te hantait, meme maintenant ou vous aviez réussi a mettre les choses aux clairs. Pourquoi était-il parti? Ce n'était pas juste, il n'avait pas le droit. Tu n'ajouta rien en ce qui concernait la lettre, Travis allait comprendre ce que cela te faisait. Il caressa alors tes cheveux et ça te calmait un peu, de savoir qu'il était la pour toi, en ce moment, alors que tu avais perdu tout tes moyens. Travis te dit que ça allait s'arranger et que tu ne devais pas tout laisser te détruire. C'etait tellement plus facile a dire qu'a faire. Tu ne pouvais pas juste remonter a la surface alors que tu te retrouvais au fond et que la lumière a la surface n'était qu'une faible source lointaine que tu ne pouvais attraper si facilement. Tu paniquais, t'avais peur, de te retrouver seule a jamais, de ne plus avoir personne, peur de retomber entre les mains de ses demons. Tu commençais a hyperventiler prise par la panique, mais Travis te dit alors qu'il était la et qu'il ne te laisserait pas. Ca te calmait un peu, meme si la frayeur ne partait pas complètement. Il te souleva alors et te mit dans ton lit, te recouvrant de ta couverture. Tu continuais a trembler. Il resta la, assis a ton hauteur jouant avec tes cheveux. Qu'est-ce que t'aurais fait si il n'était pas la dans ta vie. Tu te souvenais alors que Sander, et les larmes recommençaient a couler. Il allait te faire la morale, et si pas pire te quitter. T'avais complètement déconner. Tu te mis alors en boule, sanglotant. "tu peux ne pas en parler a Sander…?" essayais-tu de dire a travers tes sanglots. Tu voulais pas qu'il sache, t'avais pas envie qu'il prenne pitié de toi ou qu'il te fasse la morale parce que tu avais complètement péter un cable. T'en avais meme honte, honte de tout ce que tu le faisais subir.


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Une fois qu’il l’avait mise sur le lit, Septembre continuait de respirer de façon étrange. Il n’avait jamais eut à faire face à ce genre de situation, alors il réagissait surtout à l’instinct. Tant que tout ça ne partait pas en crise de spasmophilie, ca devrait aller. Jusque là, elle respirait, avait les yeux bien ouverts, bien que bordés de larmes. Il les essuyait chaque fois qu’il pouvait. Lui ? Il avait encore les yeux rouges, mais la crise était passée. Il ne pensait plus qu’à elle. D’ailleurs, c’était souvent ce qu’il faisait, se focaliser sur le bien être de son ami. Mais tout ça lui montrait qu’il avait échoué, quelque part. C’était dur, mais c’était comme ça. En prime, il avait la haine. La haine d’être seul à se préoccuper réellement d’elle. Drake l’avait lâché, une bonne fois pour toute, à jamais, et Sander, bien qu’elle l’aime, il ne le trouvait pas assez présent. C’était un poids, qu’il portait sur le dos, mais qu’il acceptait. Mais il ne pouvait pas être seul à se battre pour elle, c’était trop, il en faisait déjà tellement. Elle semblait à peine rassurer lorsqu’il lui dit qu’il serait là. Dans un autre moment, cela l’aurait vexé, qu’elle doute de lui, mais là, c’était tout à fait pardonnable. Le monde de Septembre venait de s’écrouler, et tout ça était loin d’être fini. La pente allait être raide, boueuse, avec peu d’accroches pour la remonter. Mais il la porterait. Il la pousserait vers le haut, toujours. Lui, il était fait pour rester au fond du trou, et aider les autres à en sortir. C’était son chez lui, la drogue, le trop pleins de drogue, les coups d’impulsivité. Mais est ce que quelqu’un de perdu, pouvait aider quelqu’un d’autre à retrouver son chemin ? Fallait-il que du fond de son trou, il la regarde changer, marcher sur le chemin, pendant que lui sera toujours en parallèle de celui-ci ?
Il ne lui permettrait pas de rester dans cet état, végétatif, de légume en mal-être. Il voulait la voir rayonner, encore, toujours, comme avant. Comme la princesse qu’elle était pour lui. La fille qu’il avait connu, et qu’il aimait regarder faire la folle sous le soleil. Son sourire était si beau, elle devait le retrouver. Elle l’implora alors, d’une petite voix, de ne riens dire à Sander. Il soupira. Il ne s’entendait pas tant que ca avec le jeune homme, à cause de la relation qu’il avait avec la jeune femme aux cheveux colorés. Elle se roula en boule, et il s’assit sur le lit, près d’elle, sa main dans le dos de Septembre.
« Ce n’est pas à moi de lui dire. Tu feras comme tu le voudras. »
Il soupira, une nouvelle fois.
« Septembre, tu peux plus rester comme ça. Faut que tu remontes. Et j’serais là, tu le sais. C’est plus possible…»




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