cross the line. ( - levy)

  Tu t’attendais à ce qu’il te renvoie ta pique, il le fait bien d’ailleurs alors tu le félicites avec un joli doigt d’honneur   «  Connard. » Il faut bien que tu lui rappelles qu’il te tape sur les nerfs, même si au fond, ça a toujours été ton jeu préféré. Dans la salle de bain, tu ne restes pas non plus tranquille, exposant ta poitrine nue devant ses yeux par pure provocation, tu voudrais lui faire perdre ses moyens mais il est plus résistant que tu ne le pensais.  Tu t’approches de lui, le laisse humer ton parfum et ton cœur s’emballe quand sa main se pose  sur ton cou. Elle remonte dans tes cheveux et tu perds dans ses yeux, tu n’entends rien de ce qu’il dit si ce n’est les battements de ton coeur qui résonne dans tes tempes.   «  Exactement.  » Avec conviction, comme si t’avais tout écouté. T’as pas perdu le fil, il devait parler du pull. Tu secoues la tête quand il quitte la salle de bain.  Tu rôles alors que tu te retrouves dans le noir :  «  Tu crains ! » Tu le suis quand même, un peu en retard. Il a déjà repris sa place sur le canapé quand tu retournes dans le salon. Te dirigeant vers lui, tu prends place sur ses genoux, sourire machiavélique sur les lèvres  :      « Retire ce que t’as dit sinon je te laisse pas regarder la suite. » Et tu bascules la tête en arrière , ta crinière blonde volumineuse en arrière pour lui cacher la vue.  « T’abuses en plus je sens super bon, c’est ton sweat qui a un problème. »

petite scène terminée dans la salle de bain, tu la quittes pour rejoindre le salon. réaction bien assez marquée de sa part suite à ta réflexion sur son odeur, elle s'assoit sur tes genoux, venant mettre ses cheveux dans ton visage. — arrête ça ! dis-tu d'un ton pas très jovial, en dégageant ce qui pourrait s'apparenter à une crinière, tout en gardant la poignée de cheveux dans ta main droite. tu la tires contre ton, ton bras gauche venant sécuriser ta prise autour de sa taille. tout ce qui pourrait s'apparenter à un câlin, finalement. — tu peux rien m'faire là parce que tu me ferais mal au bras ouais tu joues sur la corde sensible, malin l'gars. ton visage s'approche de son cou, peu de centimètres à parcourir puisque son dos est collé à ton torse. tu humes de nouveau son parfum. — ok, tu sens bon. c'est quoi déjà ton parfum? et puis tu viens déposer du bout des lèvres un baiser dans son cou et dans un petit mouvement de bascule, l'installer un peu mieux sur toi. — on peut reprendre? le film évidemment. parce que cette position pourrait te donner bien trop d'idées auxquelles tu ne veux pas te laisser accéder, sous peine de dévier.

 
Même si tu l’étouffes derrière ta touffe de cheveux, tu ne peux t’empêcher de rire aux éclats face à la réaction de Levy. Tu tombes légèrement sur le côté, son bras gauche qui t’emprisonne. Tu ne peux faire aucun geste brusque de peur de lui faire mal c’est vrai alors tu soupires en l’écoutant : « T’as vraiment de la chance mais j’oublierai pas quand t’auras tes deux bras. »  Tu passes une main dans ses cheveux tandis qu’il niche de nouveau son visage dans ton cou pour humer ton parfum : « C’est mon parfum naturel. Le parfum de la réussite.  » Dis-tu dans un air faussement sérieux.  T’asseyant correctement, tu hôches la tête à sa question « Maintenant que tu sais, on peut.  » Déposant un bisou sur sa mâchoire, tu poses ta tête sur son épaule avant d’appuyer sur le bouton de lecture.