cross the line. ( - levy)

« Si c'était pas réciproque, je ferais en sorte que ça le soit. »  Précise -tu en lui pinçant  le bras tout en faisant la moue. Tu secoues la tête en écoutant Levy. : « Hm, je vois ce que tu veux dire… Mais je m’impose rien. Si je fais quelque chose c’est que j’en ai envie alors t’en fais pas pour ça, Lev’.» Ta main frotte légèrement sa cuisse. Dans le fond, tu trouves ça mignon qu’il fasse autant attention à toi. Tu pouffes de rire en dégageant son index que tu fais mine d’essayer de mordre :  « Nan, t’as plus l’droit. Ne me donne pas envie de le retirer. » Tu te lèves pour prendre l’oreiller qui se trouve de l’autre côté et tu reprends ta place en répondant à sa proposition de film :  « Ca me va mais on devrait mettre un oreiller entre toi et moi pour pas que ça se transforme en date.»  Remarques -tu en plaisantant. Ce que tu ne fais absolument pas puisque tu poses ton oreiller sur les cuisses de Levy pour y poser ta tête. Tu tends la main pour prendre la télécommande sur la table et la lui donner :  « Je te laisse choisir le film mais pas un truc trop niais. »

— hm noté t'acquiesces de la tête et tu n'en rajoutes pas. si elle le dit, alors tu la crois. et tu seras même content le jour où elle réitérera. ouais parce qu'au fond, t'es respectueux tout l'bordel mais bon, faut pas imaginer que l'idée te sorte de la tête quand même. index repoussé, tu t'marres doucement à son refus et tu la laisses s'installer bien confortablement.. sur toi. putain elle fait vraiment l'inverse de tout ce qu'elle dit et t'en es encore surpris après tout ce temps. — un quoi ? date? que tu pouffes en riant. tu te souviens même pas d'un date que vous avez fait quand vous étiez ensemble. et puis, t'as pas non plus envie de chercher dans tes souvenirs enfoui, au risque que ça te plonge dans des idées saugrenues. — j'regarde des films niais moi ? choisi et m'soule pas tu lui redonnes la télécommande après avoir allumé l'écran de télévision et allumé netflix. autant qu'elle choisisse, t'es pas compliqué et puis au moins elle trouvera pas le moyen de râler contre toi.

Tu ne t’attendais pas à ce qu’il te propose à regarder un film et même si tu t’es mise quelques limites, il n’est écrit nul part que tu n’as pas le droit de regarder un film avec lui, après tout c’est qu’un film, bien que ça te fasse  penser ce que l’on fait durant un date :   « J’regarde pas de film avec mes plan cul habituellement. » Reconnais -tu en haussant les épaules. Allongée confortablement sur les genoux de Levy, tu lui piques la télécommande pour choisir «  Je mets Shrek alors c’est une valeur sûre et c’est pas niais. »  Le regard rivés sur l’écran de télévision , tu sélectionnes le film et tu reposes la télécommande sur la table basse. Le film débute et ton attention est portée dessus. C’est bien le seul film que tu pourrais voir des centaines de fois sans te lasser. Tu restes silencieuse. Tu dois avouer que tu apprécies le moment . Au beau milieu du film, tu te décides à dire : « Shrek a le physique d’un connard tout vert  mais en vrai, c’est un type bien. Il est comme toi un peu. »  Tu lèves le regard en direction de Levy et tu l’embêtes, lui pinces la joue en riant. Te levant, tu prends ta canette de coca que tu n'avais pas encore terminé, tu te laisses tomber sur le canapé en buvant sauf que la canette t'éclabousse dans ton élan un peu trop brusque :  « Ah non, putain je vais coller. »  Tu soupires en tirant sur ton haut :  « C'est de ta faute ça. »  Sans raison, c'est toujours de la faute de Levy, surtout parce que t'aime le faire chier :  « Tu me prête un pull ? »

— t'es trop fermé d'esprit, j'fais pleins de trucs avec mes plans culs moi ! complètement faux, tu fais rien avec elles. tu te contentes de coucher avec et quand ça va plus loin, c'est que c'est plus des simples plans culs. mais ça, elle est pas obligé de le savoir. film qui démarre et t'es à fond, comme un gosse. qui a dit que shrek était pour les gamins? pas toi. t'aimes bien c'genre de film ou t'as juste à poser ton cerveau. surtout que t'es un peu défoncé et qu'il aurait pas fallu qu'elle te sorte un film qui fait phaser ou alors qui demande trop de refléxion. — p'tain et sa princesse, fiona, elle te ressemble vachement aussi. elle s'bat mieux que quiconque l'ogresse ! par contre les oreilles.. pas très excitant tu titilles alors l'un de siennes qui est accessible, histoire d'la faire chier. et puis voilà qu'elle se met à bouger dans tous les sens, à boire son coca avec trop d'entrain et pouf, y'en a partout. sur elle et même sur toi. — bordel fait gaffe, j'ai pas prévu d'nettoyer tout l'appart après ton passage! tu lui donnes une tape sur l'arrière de la cuisse, de manière enfantine. — c'est vrai qu'ça peut pas être la faute d'un autre tu rigoles. t'es son bouc émissaire préféré, et t'endosses ce rôle à merveille. film que tu mets sur pause, faudrait pas rater une miette de cette pépite. — tu vas coller même si j'te passe un pull, va t'rincer pendant que j'te cherche un truc. tu te lèves, l'attrapes par les épaules et la pousse en direction de la salle de bain. tu la quittes quelques minutes pour aller farfouiller dans ton armoire et en ressortir un pull avec lequel tu reviens. — j'émets deux hypothèses dis-tu alors en t'appuyant contre l'encadrement de la porte. — la première c'est qu'tu voulais encore que j'te vois à moitié à poil. la deuxième, t'avais juste envie de me voler un sweat. tu sais qu'elle va repartir avec, t'es pas con.

  « Ah ouais ? Les emmener chez le véto ça compte pas.  » Ton railleur employé. C’est facile et peut-être un peu piquant mais tu t’en amuses doucement et puis tu n’es pas obligée de porter ses plans culs dans ton cœur, bien que le premier qui te vient à l’esprit c’est sa meilleure amie. Tu as beau dire tout ce que tu veux, une part de toi l’a toujours en travers de la gorge.   « Hey !  J’ai zéro point commun avec cette ogresse et encore moins les oreilles.   »  Fronçant les sourcils, tu lui pinces le dos de la main avant de complètement te lever pour attraper ta canette de coca sur la table basse.  Dans ta mini-chute sur le canapé, t’en as foutu un peu partout et tu as aussi éclaboussé Lev’ mais tu n’as pas pris le temps de le remarquer, trop obnubilé par ton haut bousillé :  « Ton mauvais karma est contagieux, Lev’ c’est pour ça.   » Tu secoues la tête, l’air faussement dépitée. T’aimes faire croire que même le réchauffement climatique est à cause de ton ex. T’as la flemme d’aller jusque dans la salle de bain mais Levy t’y pousse alors tu n’as pas trop le choix. Tu retires alors ton t-shirt et te décrasse avec un gant de toilette et du savon. Tu te rinces rapidement à l’eau et tu passes une serviette autour de ta poitrine. Levy débarque avec un sweat et tu ris à ses deux hypothèses  : « N’importe quoi, la weed te monte au cerveau. » Tu retires ta serviette, restant pendant un instant les seins nues, par pure provocation et tu attrapes son sweat  que tu enfiles. Il est un peu trop grand pour toi mais confortable. Dégageant ta crinière de lionne en arrière, tu t’approches de Levy en demandant :   « Je sens encore le coca ou pas ?  » Joueuse, tu te colles presque à lui pour qu'il puisse sentir ton parfum.

— j'y ai jamais pensé, t'en a de merveilleuses idées. du coup, c'est c'que je devrais faire la prochaine fois avec toi ? tu souries malicieusement, tu sais qu'elle va sûrement se venger de cette réponse en demi-teinte et pas vraiment adaptée. tu sais pertinemment qu'elle vise reese dans ses sous-entendus, mais t'as pas non plus envie de rentrer sur ce terrain là mais tu peux pas non plus t'empêcher de lui renvoyer un pique. tu écartes ta main après qu'elle te l'ai pincé — hey, j'en ai déjà plus qu'une, laisse là en bon état ! tout ça pour une histoire de comparaison à la princesse fiona franchement. et la voilà qui fait de la merde et s'fou du coca partout et sur toi aussi au passage. tu râles un peu et tu la presses dans la salle de bain histoire qu'elle colle pas toute la soirée. sweat choppé, tu la retrouves dans la salle de bain en train de se nettoyer. t'admires le spectacle, en même temps, elle a qu'à te repousser et par faire de la provocation à rester nue si longtemps devant toi. elle s'approche de toi et même plus, elle vient te coller. tu humes son odeur, paupières fermées, avant de te stopper net dans ton élan et de faire une mine dégoûtée. — eurk, tu sens l'déo qui a tourné ! dis-tu alors que ta main s'égare dans son cou et monte jusqu'à ses cheveux. les doigts qui s'entremêle dans ses boucles, les yeux qui capturent son regard. — j'étais habitué à un moment.. et dire que j'aimais bien ça.. j'suis fou ! les doigts qui caressent son cuir chevelu un instant. — tu vas repartir avec mon pull, c'est l'plan? revenons à nos moutons et t'égares pas trop à t'perdre dans son regard. tu te décolles d'elle pour enfin éteindre la lumière de la pièce et regagner le salon sans prendre le temps de voir si elle te suit, tu t'en doutes.