Calena ▬ I think I love you but I would not admit it.

J'aimais avoir le contrôle tout le temps, c'était maladif chez moi. Il fallait toujours que je domine, ce qui parfois me cause des problèmes il faut bien l'avouer. Je jouais avec Calvin mais au fond pas tant que ça. Je l'aimais vraiment et je n'étais pas une de ces minettes qui chauffent un prof par pure envie. Non, je faisais ça parce qu'on se cherchait et parce que je savais qu'au final je l'aurais pour moi et rien que pour moi. Je jouais avec le feu comme il disait mais il me connaissait assez pour savoir que quand j'avais une idée en tête, je ne l'avais pas ailleurs. Je passais mes mains sous sa chemise, je voyais qu'il aimait ça et qu'il ne résisterait pas longtemps à l'envie de m'enlever ma robe rouge à franges fines. Je savais qu'il allait jouer avec moi et ça m'amusait au plus haut point. Il passait une main le long de mon dos avant de la placer sur ma nuque. Il m'embrassa le cou alors qu'enfin je relevais ma tête mais tout en laissant mes mains où elles étaient. Il continua ses baisers mais les arrêta juste avant ma poitrine ce qui me fit sourire. J'avais un air de défi sur mon visage et il aimait ça. Il reprit possession de mes lèvres tout en remontant ma robe à l'aide d'une de ses mains. Des milliers de frissons me parcouraient le corps et jamais je n'avais eu autant envie de coucher avec un homme, ça surpassait même l'excitation du jour où j'avais couché dans une cabine d'essayage avec Will. Je passais une main sur sa joue lorsque j'entendis le doyen Mesdemoiselles, messieurs, bienvenue dans les années vingt ! [...] Oh putain ! Je me levais d'un coup, remettant en vitesse ma robe comme il fallait. La remise va commencer Cal et ton absence se fera ressentir tout comme la mienne à ma table. Je me doutais qu'il devait etre déçu, je l'étais aussi. On se retrouve à la fin du bal si tu veux ... dis je en me pinçant la lèvre.

Un message au micro du doyen se fit entendre. Merde la remise des prix ! Elle se levait d’un bon me disant que ma disparition allait paraitre louche. Elle n’avait pas tord. Quand à moi, je me retrouvais à moitié excité. Tout d’un coup l’atmosphère chaleureuse de cette pièce s’en était allé. La réalité me rattrapait comme une claque dans la figure. C’était comme émerger d’un rêve brumeux, érotique, irréel comme s’il n’y avait eu que nous deux. Elle me disait qu’on se verrait après la remise des prix. Je me contentais d’acquiescer. J’avais vraiment envie d’explorer d’avantage ce moment avec elle, mais j’avais des responsabilités. « Heu.. oui, on se verra après. » En plus de ça, il fallait faire attention à notre sortie pour ne pas être repéré, maintenant que la foule était concentré sur la scène. « Tu veux sortir la première ou pas ? » Je me rhabillais, car ma chemise était un peu sortie de mon pantalon. Puis, j’enfilais ma veste.

En entendant le doyen commencer son discours, je m'étais précipitée hors de ses bras pour me rhabiller convenablement imaginer j'ai un prix et j'arrive, et là ma robe est froissée ou remontée ? Non ça n'est pas possible. Heu.. oui, on se verra après. Je lui fis un sourire, tout en finissant de m'arranger la robe puis les cheveux. Tu veux sortir la première ou pas ? Ah oui la sortie se devrait discrète. Il se rhabilla lui aussi dommage je l'aimais bien sans ses vêtements. Je me rapprochais de lui après être de nouveau impeccable. Ca marche j'y vais d'abord ! puis je lui déposait un baiser sur ses lèvres. A ce soir .. Puis je m'éloignais lui envoyait un baiser de loin.

J’étais en train de me rhabiller tout comme elle. J’espérais que je ne sentais pas trop le parfum. Pas la peine de me faire repérer, alors, que j’avais fait du mal à une amie qui m’étais chère. J’observais Milena en train de s’arranger. Les cheveux un peu décoiffé et la robe froissé, elle m’apparaissait encore plus sexy. Je lui avais demandé qui de nous deux devait sortir le premier. Finalement, ce fut elle qui sortait. Elle m’embrassait furtivement sur les lèvres puis, avant de franchir la porte elle m’envoyait un baiser à la main tout en me disant “à ce soir“ et elle disparaissait. J’attendais cinq minutes, puis ce fut à mon tour de sortir pour aller remettre des prix. Je pouvais être appelé à tout moment. Je rejoignais donc mes collègues derrière la scène.