Carmen&Ulysse - You're my biatch

Carmen & Ulysse

• Je suis peut-être trop généreux, peut-être que je n’aurais pas dû la ramener ici et lui proposer tout ça. Habituellement j’en ai complètement rien à foutre des autres, je fais ma vie, je ne cherche pas à savoir qui va bien, qui a eu la chiasse la semaine dernière et qui a été fait cocu, je m’en branle, mais je m’en branle à un point que vous ne pouvez même pas imaginer ! Sauf que là je n’avais pas pu faire autrement, je n’avais pas voulu faire autrement, laisser cette jeune femme repartir faire son boulot de catin, aller chez des vieux pervers qui abuserait d’elle, j’trouve que ça craint, et même si parfois mon côté macho Italien ressort, j’ai un cœur, peut-être marqué par mon histoire, mais il est bien présent. Ma proposition lui allait, bon, au moins, c’est clair, et puis qui n’aurait pas aimé être à sa place, sérieusement ? Je la paie, lui passe une voiture et une villa, et tout ça en échange de quoi, une ou deux parties de jambe en l’air dans la semaine, c’est que dalle ! Elle c’était levée et je l’avais vu commencé à ouvrir des portes, jusqu’au moment où elle me demanda ou était sa chambre. « Ah ouais merde c’est vrai il te faut une chambre ! [...] Suis moi… » M’étirant lentement, je me leva pour arriver à sa hauteur et lui claquer le cul pour ensuite continuer ma marche. Montant les escaliers qui se trouvaient au bout du couloir, je poussa une porte qui se trouvait au milieu et, allumant la lumière, je pris la parole. « Est-ce que la suite convient à madame ou alors c’est trop petit ? » Ici, toutes les chambres étaient équipé totalement et ne mesuraient pas moins de 20 mètres carrés, alors qu’elle ne me dise pas qu’elle est à chier ! •

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Il ne tarda pas à se lever quand je lui demandais où se trouvait ma chambre. Après tout, je n'allais pas dormir sur le canapé non plus ! Enfin... même si le canapé était certainement plus confortable que le lit que j'avais à la Mather House. Il me donna une claque sur les fesses, ce qui fit plus rire qu'autre chose. Après tout, j'étais là pour ça, non ? Je haussais ensuite les épaules et je le suivais. Ah, ma chambre était à l'étage ! Bien. Avec un peu de chance, je devrais avoir une belle vue des fenêtres. Mais ça, je ne le saurais pas avant le lendemain, vu qu'il faisait nuit. J'entrais dans la chambre et je regardais partout. " Mouai... C'est correct..." Je voulais me la jouer détachée et tout ça, mais en fait, je la trouvais juste.... énorme cette chambre ! " Peut mieux faire ". Au fond, je m'en foutais complètement d'avoir cette chambre ou une autre. Je disais juste ça pour pas paraître trop niaise à m'extasier devant tout ce que je voyais. Je m'asseyais sur le lit, et testais le matelas. " Ah, au fait, je suis végétarienne ". Il avait bien quelqu'un pour lui faire les courses, non ? Alors bon, je pouvais préciser. Mais c'est à ce moment-là que je réalisais. Il vivait tout seul ou sa famille était juste... pas là ? Je partais ensuite dans le dressing, histoire de voir la taille qu'il avait, et je me décidais à lui demander. " Personne va trouver ça bizarre que tu me fasses dormir chez toi alors que tu me connais même pas ? " Que ça se sache, ça, je m'en fichais, mais lui ? Oh... Ca devait pas beaucoup le gêner, finalement !

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Carmen & Ulysse

• Mon deuxième prénom c’est L’Abbé Pierre j’crois bien. J’suis le gars le plus provocateur que je connaisse, le plus bagarreur, le plus enculé, le plus chien avec les filles, celui qui veux toujours tout casser, toujours tout contrôler, j’suis un putain de connard, un vrai paquet de merde prête à être servi dans une belle assiette bien présenté, mais, j’suis généreux, et le fait de me dire qu’une fille comme elle soit une pute, ça m’a pas fait mal au cœur, mais ça m’a fait chier, alors nique sa mère le fait que ça soit une Mather, car ouais, ça se voit comme un Bogdanov au milieu d’une réunion d’asiatique, c’est trop flagrant. Alors, je lui ai proposé tout ça, je lui ai proposé de vivre ma vie en quelque sorte, de l’argent, bon, pas autant que moi, mais pas mal, une belle villa, une chambre ainsi qu’une belle voiture, et, même si un jour, chose peu probable, je me trouve quelqu’un, je la laisserai vivre ici, la villa est bien assez grande pour que je baise dans mon coin, et elle dans le siens. Un peu de compagnie ne fait pas de mal. Lui montrant la chambre, elle me sorti un « ouais ça va, c’est pas mal », du style, « j’ai déjà vu mieux ». Un sourire sur mes lèvres je la laissa dire, jusqu’au moment où cette dernière me demanda si personne n’allait trouver ça bizarre qu’elle soit là. Haussant les épaules, je répondis tout simplement. « Y’a personne ici à part moi, alors non, ça sera pas bizarre… » Putain, fallait que je lui montre ou la salle de bain était aussi, ça aurait pu être cool. « Autrement à cet étage la salle de bain est au fond à gauche, t’en as une en bas pas loin de la cuisine, et t’en a deux autre en haut… » J’étais devenu un putain de guide touristique… •

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Ca me surprenait qu'il vive toute seul dans cette grande maison, en fait. Si ça avait été mon cas, j'aurais certainement vite eu le cafard... Mais bon ! Après tout, je n'avais pas besoin d'en savoir plus. C'était sa vie et même si on allait vivre en colocation ( et que j'allais être salariée de sa nouvelle entreprise, accessoirement ), c'était pas mes affaires non plus. Et je m'en fichais un peu aussi, dans le fond. Il me traînait ensuite dans la salle de bain, tout en m'expliquant qu'il y en avait plusieurs. " Ok, j'en testerai une différente par jour, vu que j'ai le choix... " Oui parce que bon, tant qu'à faire... On ne sait jamais, que l'une d'entre elles ne me convienne pas. Quand je pense que jusqu'à ce matin je devais partager ma douche avec ma colocataire de la Mather House, là, j'avais carrément le choix entre... quatre ? Cinq salles de bain ? Oh je m'en souvenais déjà plus en fait. " Je pense que je situe à peu près le truc, maintenant... je me repèrerai ! " Sur le moment, en fait, je me disais plutôt qu'il m'aurait peut-être fallu une carte, ne serait-ce que pour trouver le chemin de la porte d'entrée, mais bon... Au pire, je partirai à l'aventure. Je resortais ensuite dans le couloir, décidée à redescendre, puis je regardais un coup à gauche, et un coup à droite. Oui, c'était par là... Non.. Ah, voilà, l'autre côté ! Faisant comme si de rien n'était, je me la jouais cool. " Bon, on s'fait un scrabble ? ", proposais-je, et je me mis à rire.

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