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Carmen&Ulysse - You're my biatch

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Carmen & Ulysse
• « Ouais… Ouais… Ouais c’est bon j’ai ce qu’il faut… Il est heu… Vingt heure vingt et un, passe maintenant si tu veux… Okay, ouais, je t’envoie l’adresse par sms… Okay, ça marche… Ouais à toute. » La douce voix qui était au bout du fil était d’une sensualité à battre des records. Je ne la connaissais pas, je ne l’avais jamais vu, et c’est ça qui était à la fois plaisant mais à la fois étrange, ce dire qu’on allait rencontrer une personne que l’on a jamais vu mais qui a une fois assez belle. J’savais pas à quoi elle ressemblait, mais ce soir, j’allais coucher avec elle. Comment je faisais ? Simple, c’est une prostituée. Bah quoi ? Je sais très bien que je pourrais baiser sans avoir à en passer par là, mais, j’avais eu envie, je ne saurais pas vraiment vous expliquez pourquoi pour le moment, mais j’en avais envie, c’est tout. Marchant dans la villa, je ne pris pas la peine de préparer un chemin de pétale de rose ou je ne sais qu’elle connerie du genre. Je la mettrais à l’aise et voilà, j’allais pas non plus appeler la femme de ménage pour qu’elle se ramène et nettoie tout, j’m’en branle moi. Pourquoi ne pas essayer les pièces de la villa ou je n’ai jamais mis les pieds ? Ça pourrait être plutôt fun de découvrir de nouveaux endroit, que ça soit pour elle ou pour moi. Je verrais mon humeur, et je verrais surtout si elle valait le coup que je la paie. A sa voix, je n’étais pas tombé sur une espèce de vieille cougar avec un dentier, elle avait l’air plutôt jeune, la vingtaine. Et puis, je m’en foutais de son âge, tant qu’elle était majeure, c’est tout ce que je voyais. Allant dans le salon, je m’avachi tel un gros tat dans ce canapé gigantesque et alluma l’écran plat qui était accroché au mur. Putain, y’a vraiment rien alors que j’ai plus de 1000 chaines… Heureusement que je ne compte pas les dépenses, car j’serais vite devenue radin vu tout l’argent que je mets dans des conneries du genre et que j’aurais pu utiliser pour autre chose… Bref, j’suis là, assis, et j’attends l’arrivé de cette jeune femme… •

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Quand j'avais décidé de m'inscrire à Harvard, je voulais absolument changer de vie. Je pensais que je devais arrêter les conneries et les trucs du genre, mais finalement, plus le temps passait et plus je me rendais compte que je me trompais. J'avais pris un boulot de barmaid dans un bar de Cambridge, mais ça gagne trois fois rien. C'est à peine si ça me payais ma chambre à la Mather house. Alors j'avais recommencé à trainer dans la rue le soir, et ça me permettait de bien vivre. Je n'avais pas la chance d'avoir des parents derrière moi comme tous ces gosses de riche de la Eliot House, alors je devais me débrouiller comme je le pouvais. C'est pour ça que quand je reçu l'appel de ce mec un peu plus tôt, Ulysse ou je sais plus quoi, j'acceptais immédiatement. J'appelais un taxis et je lui donnais l'adresse à laquelle je devais me rendre. Le trajet ne fut pas trop long et j'arrivais bien vite à la villa de ce type. La voiture repartit, me laissant devant l'entrée, et je décidais de me fumer une clope avant d'entrer. Punaise... là je pouvais me faire un fric fou... Je regardais tout autours de moi. Caméra de surveillance autour de l'entrée, un mur haut de trois mètres qui empêchait de voir l'intérieur... sans parler que vu la longueur du mur, le terrain devais être immense. Je n'avais aucune idée de comment était l'intérieur mais ça me suffisait pour penser à combien j'allais demander. Je multiplierai mes prix par cinq, ça me permettrait d'être tranquille pour un moment. Après quelques minutes, finalement, il fallait que j'y aille, alors je jetais le mégot et appuyais sur la sonnette.
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• Marta, c’est le nom de la femme de ménage que mon père avait engagé à l’époque. La pauvre, j’vous explique même pas tout ce qu’elle a pu voir passer dans cette villa, tout ce qu’elle a pu nettoyer, y’a souvent eu du sang pour ne pas vous mentir, j’ai plusieurs fois entendu des coups de feux, mais jamais je n’en avais réellement vu, ou du moins, jamais je n’avais réalisé que c’était bien réel ce qui se passait sous mes yeux. Bon, elle avait sa chambre dans la villa, une grande chambre, pas un truc de dix mètre carré, elle pouvait limite y foutre sa famille ! Je l’avais laissé ici, après tout, elle bossait chez nous depuis au moins dix ans, j’allais pas la tej à la rue comme une grosse merde, même si j’étais un enculé, j’avais un minimum de respect. Avec chance, ce soir, elle n’était pas là, ça allait faire une semaine qu’elle était en vacance, elle avait la belle vie j’vous dis ! Bref, à moitié couché dans le canapé, j’entendis le bruit de la sonnette, c’était surement mon occupation de ce soir… J’vérifie en appuyant sur la télécommande qui me permet d’avoir la vue de dehors, et je vois une petite blonde, ouais, ça doit être elle, et elle a l’air pas mal, alors, j’me lève et j’appuie sur le bouton qui permet d’ouvrir le grand portail pour qu’elle puisse entrer. Le temps qu’elle se ramène j’me lève et j’vais ouvrir la porte. Elle a l’air d’en avoir rien à foutre, ça se voit à sa démarche, mais, ça va, ma première impression était la bonne, elle avait l’air plutôt sexy. Et bien, ma soirée risque d’être bonne ! •

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A peine quelques secondes plus tard, j'entendis un petit bruit de serrure. C'était le portail qui venait de s'ouvrir, certainement par une télécommande. Ca m'étonnait même pas quand on voyait tout l'équipement de vidéosurveillance. Je poussais le portail et il se referma automatiquement une fois que je me trouvais à l'intérieur. J'eu à peine le temps de relever la tête, et je m'arrêtais net quand je vis la villa. Wow... C'était juste... pas croyable. Le mec qui vivait là avait une chance pas possible. Je n'avais jamais vu de villa aussi belle de ma vie... Je me repris bien vite, cependant et j'avançais jusqu'à la porte de la villa. Le mec de tout à l'heure vint m'ouvrir et heureusement il était plutôt pas mal. Pas mal du tout même. Et je devais reconnaître que ça me soulageait. J'avais pas du tout envie de me retrouver avec un mec complètement... écoeurant. J'en avais bien assez en temps normal. Au moins, là ça rendait le truc moins... moche. Je ne fis même pas un sourire et je me présentais rapidement. " Moi c'est Carmen ", lui dis-je, et on ne pouvait pas dire que j'étais très polie mais j'étais toujours comme ça, d'habitude. J'entrais dans la maison sans même avoir besoin qu'il m'invite à entrer. Il m'avait appelée, je n'avais donc pas besoin de me gêner. " Waaaaah... La baraque ! ", lançais-je quand je vis l'intérieur. C'était beau... luxueux... et tellement classe. Et pendant deux minutes, je ne fis même plus attention à lui. J'entrais dans le salon et je commençais limite à visiter, jusqu'à ce que je vois l'écran de télé géant. Je m'assis alors sur l'immense canapé et je me mis à changer de chaîne. J'étais pas une invitée, je le savais, mais quitte à passer la nuit ici... je pouvais prendre mon temps.
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• Ouais j’avais une belle baraque, ouais j’avais de la chance, mais, si j’aurais eu à choisir entre une vie de famille normale et un petit appartement dans le ghetto, ou ma vie, le choix aurait rapidement été fait, j’aurais pris la première solution, histoire que ma mère soit toujours en vie et que mon père ne soit pas en prison depuis quatre ans. C’est vrai que j’ai de l’argent, c’est vrai que j’ai de beaux vêtements, de belles voitures, les trucs de derniers technologies, mais au fond, j’m’en branle de tout ça, au fond, j’en ai complètement rien à foutre de tous ces trucs superficiel. Mais j’ai pas le choix, je fais avec, et je suis né dans le luxe, j’ai jamais rien connu d’autre en fait, c’est ça le pire, si j’me retrouve sans papier et sans moyen de prouver que je suis bien moi, je ne saurais pas comment me débrouiller. J’vois la fille arrivé. " Moi c'est Carmen " M’avait-elle dit sur un ton assez sec. Et bien, si c’était le genre de fille à se mettre en mode étoile et à me laisser faire tout le boulot, j’allais vite arrêter tout ça ou la faire travailler, moi j’vous le dit ! J’ai même pas le temps de lui répondre qu’elle est déjà en train de visiter et qu’elle pose le cul sur le canapé pour zaper les chaines. J’crois qu’elle doit pas être habituée à ça en fait. Bon, j’ferme la porte et en me dirigeant en direction de la cuisine, je lui lance un : « T’as envie de boire quelque chose pendant ta visite ? » Bon, j’serais à sa place, vu la villa, je demanderais direct du champagne en fait, histoire de jouer à un petit jeux de « j’suis dans le luxe alors je baise luxueusement »… •

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Je m'amusais à passer d'une chaîne à l'autre, et je me dis que c'était juste du délire. Non mais c'est vrai... C'était énorme d'avoir ce genre de vie. Une maison comme ça... Et puis il était tellement à l'aise que ça se voyait qu'il était habitué à ce train de vie. Je me tournais presque en sursaut quand il me demanda si je voulais boire quelque chose. Je l'avais presque oublié en fait. " Hum... je sais pas trop, en fait.. ". Je me levais, posant la télécommande dans un coin, et je me dirigeais vers la cuisine. Je m'accoudais alors sur le plan de travail et, avec un sourire, je décidais de lui demander ce qu'il avait. " Tu me proposes quoi ? Vodka, Champagne, Whisky ? Non, pas de Whisky, j'aime pas trop ça ", dis-je presque en battant des cils, et tout à fait adorable. Limite aguicheuse, même. J'étais comme ça. " Fais-moi la surprise ". J'attendis ensuite qu'il me serve, et je me demandais pourquoi est-ce qu'il m'avait téléphoné, en fait. Je savais pourquoi, évidemment, mais ce que je ne comprenais pas, c'est pourquoi il avait eu envie de faire appelle à une pute. Non seulement il était beau à regarder, mais en plus il était riche. Il ne devait pas avoir de mal à se trouver des filles, pourtant... " Je peux te poser une question ? ", continuais-je, toute gentille, et je n'attendis même pas qu'il me réponde pour lui demander. " Pourquoi tu m'as appelée ? Pas que je m'en plaigne, au contraire, hein... " Evidemment que je ne m'en plaignais pas, mais j'étais juste curieuse.
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• C’est pas que je m’ennuie seul ici, mais juste un petit peu. Regardez ce terrain, cette maison, ces grandes pièces et ces longs couloirs. Que voulez-vous qu’un gars qui vit seul puisse y faire ? J’organisais quelques soirées par ci par là, je ramenais quelques amis en qui j’avais confiance, des conquêtes d’un soir aussi, très souvent, et, ce soir, j’avais invité une prostituée… pourquoi ? Une envie de nouvelle sensation. " Tu me proposes quoi ? Vodka, Champagne, Whisky ? Non, pas de Whisky, j'aime pas trop ça " Elle me sort des noms d’alcool et finit par me dire qu’elle n’aime pas trop ça… J’vais pas lui sortir de la vodka, c’est de la merde ça, j’préfère le champagne pour ce soir, j’suis pas en soirée ou la musique est à fond ou je ne sais quoi, non, là j’ai appelé une fille pour coucher avec elle, rien de plus. J’ouvre le congélateur et j’en sors une bouteille de champagne que je dépose face à elle sur le plan de travail. « Ça fera l’affaire je pense… » J’ouvre un placard pour en sortir deux flutes et tout en servant les verres, j’écoute sa question. Qu’est-ce qu’elle fait là ? Pourquoi j’ai fait appel à elle ? J’vous l’ai dit, j’ai pas vraiment de raison précise en fait, alors, lui faisant signe de se diriger dans le salon après lui avoir tendu son verre, je réponds à sa question une fois que j’ai enfin pu m’asseoir dans le grand canapé. « J’ai bien aimé ta voix au téléphone, et puis, j’sais pas, j’avais envie d’essayer de nouveau truc ! Mais j’peux te retourner la question, t’es jolie, pourquoi tu fais ce métier ? » J’crois que pour le moment, ont étaient partie pour discuter plutôt que baiser. Prochaine question elle me demande si j’veux la prendre contre le mur ou sur le canapé ? •

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Quand il sortit la bouteille de champagne et qu'il me servit, je lui fis un grand sourire, puis j'attrapais la coupe et je le suivais dans le salon. Et au fond je devais bien reconnaître que je n'avais pas vraiment l'habitude qu'un de mes clients ouvre une bouteille de champagne quand je venais chez lui. Ca me surprenait un peu, aussi, je devais bien le reconnaître, mais ce n'était pas pour autant que je m'en plaignais. Je m'assis juste à côté de lui, le coude posé sur le dossier du canapé et la tête légèrement penchée. Je bu une ou deux gorgées de Champagne pendant qu'il répondait à ma question " D'accord... " dis-je tout en hochant légèrement la tête. Mais quand il me demanda pourquoi est-ce que j'avais accepté de venir, et surtout pourquoi est-ce que je faisais ça, je ne répondi rien. Je restais muette pendant peut-être une minute. Pourquoi je faisais ça ? Parce que j'étais totalement paumée. " Business ", répondis-je simplement. Je suppose que c'était beaucoup plus simple de répondre ça. Au moins, il avait une réponse et de mon côté je n'avais pas trop à parler de moi. Je finis d'un seul coup ma coupe de champagne et je me levais pour la poser sur la table basse. " Alors, tu veux faire quoi ? ", demandais-je tout en m'asseyant sur ses genoux et en commençant à enlever son haut.
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• On est d’accord, je n’avais pas besoin d’appeler le numéro d’une prostitué pour coucher, loin de là même, le répertoire de mon téléphone regorgeait de fille qui aurait bien aimé passé chez moi ce soir, et des filles que je n’aurais pas dû payer, sauf que là, j’avais envie de nouveauté. Et puis, quel mafieux ne c’était jamais une prostituée ? Il fallait bien passer par là pour commencer non ? Bon okay, j’ai des excuses bidons, à chier, mais j’m’en branle, j’avais envie d’essayer c’est tout, et quand quelque chose me passe par la tête, je ne réfléchis pas et je fonce, et, c’est ce que j’avais fait. Lui servant un verre de champagne qu’elle but assez rapidement, la jeune femme me répondis qu’elle faisait ce métier pour le business, tout simplement. Business mon cul ouais… mais bon, c’est pas mes histoires, je l’ai appelé pour coucher avec, pas pour que je lui dise à quel âge j’ai perdu ma première dent. " Alors, tu veux faire quoi ? " Ah, madame en avait marre de discuter ? Dommage, j’étais bien partie moi. Mais bon, si elle veut qu’on le fasse maintenant, bah je vais pas lui dire non, et puis, si j’ai encore envie après, je recommencerais ! Alors, déposant mes mains derrières elle et la laisser commencer à retirer mon t-shirt, je chuchota à son oreille : « Montre-moi que j’ai eu raison de t’appeler, me fait pas regretter… » Je laissais mes mains caresser doucement son dos, c’était à elle de me montrer de quoi elle était capable, c’était à elle de se vendre… •

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C'était bien beau de discuter et même si j'aurais préféré continuer de parler plutôt que de me mettre à poil devant un mec que je connaissais même pas, je n'étais pas là pour ça, bien au contraire. Au fond, il ne m'avait pas appelée pour lui faire la causette, alors quitte à y aller, autant le faire tout de suite et ne pas perdre de temps. Ca servait à rien de faire trainer les choses, et si je voulais pouvoir en tirer le plus de fric possible, il valait mieux que je m'y mette. Parce qu'au fond j'avais vraiment besoin de fric, alors plus je pourrai en obtenir, et mieux je me porterais. Je riais tout doucement quand il me dit de lui montrer qu'il avait bien fait de m'appeler et de ne pas lui faire regretter. Evidemment qu'il ne regretterait pas, loin de là d'ailleurs. J'étais peut-être jeune, mais mine de rien j'avais du métier, et je savais très bien ce que je faisais. Je ne méritais peut-être pas de devoir faire ça pour pouvoir gagner ma vie, mais au moins, comme je faisais ça depuis longtemps, je savais exactement quoi faire et comme le faire. Généralement, mes clients étaient plus que contents et ils ne regrettaient pas de devoir payer la somme que je leur demandais. " T'inquiète, tu ne regretteras pas ", terminais-je d'une voix suave. Maintenant, passons aux choses sérieuses.

* ELLIPSE *
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