teenage dream never dies [ norion ]

teenage dream never dies.
@Orion Rothschild

c'était la première fois que tu avais un cours dans les locaux de droit. habituellement, tu restais dans la faculté d'arts, là où les salles de théâtre et de journalisme se trouvaient. mais spécialement, tu avais changé de bâtiment pour suivre un cours de deux heures. en pénétrant dans le majestueux bâtiment, tu savais que tu pouvais le croiser à tout moment. orion était étudiant en droit, c'était ici qu'il passait la plupart de ces journées, et c'est bien parce que tu ne t'y rendais jamais que tu n'avais encore jamais croisé son chemin depuis que tu étais arrivé sur harvard. tu aurais pu lui envoyer un message afin de le prévenir. tu y avais songé à multiples reprises mais tu n'avais jamais franchis le cap, persuadé qu'il devait toujours t'en vouloir. de ton côté, tu étais rongé par la culpabilité, prenant toute responsabilité de votre difficile séparation. les années étaient passées, tu avais grandis et mûris, et orion aussi, sûrement, mais les sentiments et les souvenirs étaient encore bien à vif, incapable d'oublier son premier amour. lorsque le professeur annonça la fin du cours de journalisme, tu rangeas tes affaires, la boule au ventre lorsque tu te retrouvas dans le couloir principal. dix-sept heures, soit l'heure où tous les étudiants quittaient le campus après une journée à suivre différents cours. et c'est sans surprise que tu te retrouvas à marcher face à lui. ton regard croisa le sien, faisant manquer un battement à ton cœur. tu ralentis le pas, esquissant un timide sourire. fuir ou rester ? véritable dilemme. mais tu restas figé devant lui. — salut orion, fis-tu, sentant le rouge te monter aux joues. la cohue du couloir était comme au ralentit, comme mise sous silence. il n'y avait que lui dans ton champ de vision. que dire ? que faire ? tu ne pouvais pas faire le mec surprit alors que tu savais pertinemment qu'il était ici. — t'as pas changé depuis le temps, toujours aussi ... souriant, lâchas-tu d'un rire qui trahissait ta nervosité.

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TEENAGE DREAM NEVER DIES

Cambridge
@Noam Goldstein
Orion n'arrivait pas encore à donner un sens à la présence de Noam devant lui. Il s'était levé ce matin là en pensant passer une journée des plus normales sur le campus, si ce n'était pour une présentation en cours de droit de la concurrence. Ce projet lui avait miné l'esprit toute la semaine, il n'arrivait à penser à rien d'autre depuis qu'il savait que sa performance lui vaudrait d'être en tête de son groupe. Encore une fois, ses nuits blanches avaient fini par payer et à dix-sept heures, Orion quittait l'amphithéâtre avec un sourire triomphant collé aux lèvres: il n'y avait rien de tel pour lui que de recevoir les félicitations de son professeur et les regards dégoûtés des autres étudiants. Il était prêt à filer à la salle, avant de rentrer, quand un autre étudiant attira son attention dans le corridor. Il avait d'abord pensé se tromper, mais plus il avançait, plus il reconnaissait le jeune homme. Il finit par s'arrêter au milieu du couloir, immobile, son euphorie avait laissé place à une surprise totale. Salut Orion Il était bien réel, donc, puisqu'il parlait. Noam? réussit-il à répondre, sous le choc. C'était bien lui, ici, à des milliers de kilomètres et des années de leur histoire. Leur dernière conversation l'avait laissé plein de regrets, mais il mourrait d'envie de savoir ce qu'était devenu Noam depuis tout ce temps. t'as pas changé depuis le temps, toujours aussi ... souriant C'est vrai qu'un encore plus grand sourire était encore figé sur ses lèvres. Il ne pouvait pas s'en empêcher, malgré la surprise, il était content de retrouver des traits qui lui étaient plus que familier. Il aurait voulu lui répondre que lui non plus, il n'avait pas changé, mais tout était différent. Retrouver Noam cinq ans après leur histoire, au beau milieu du couloir, et juste après une présentation, c'était encore trop irréel. Tout d'un coup, il avait mille questions à lui poser Comment… Pardon, mais qu'est-ce que tu fais ici? Il saisit la lanière de son sac nerveusement, en remarquant qu'il avait les mains moites.

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@Orion Rothschild

dans ce bruyant couloir, là où la foule se hâtait de sortir du bâtiment pour rentrer au chaud, chez eux, tu avais la sensation que le temps s'était arrêté, que le monde était au ralentit et qu'il n'y avait lui, face à toi. tes pas ralentirent instinctivement. tu hésitais entre la fuite ou l'immobilité, optant pour la deuxième option sans réellement savoir quoi lui dire. figé comme une statue de marbre, tu sentis tes joues rougirent. tu mis tes mains dans les poches, ne voulant pas qu'orion voit qu'elles tremblaient comme des feuilles d'automne. tu balbutias des paroles qui sortaient de manière irréfléchie. son sourire s'élargit, te faisant rougir davantage. il était tout sauf choqué de se retrouver face à toi, après tant d'années de silence douloureux et pesant. — je suis étudiant ici. j'ai fais ma première rentrée en septembre dernier, lui annonças-tu. — je suis pas en droit, j'avais un cours spécialement dans ce bâtiment. j'étudie le théâtre et le journalisme, lui dis-tu, esquissant un pâle sourire. maintenant que tu lui avais avoué que tu étais ici depuis de nombreux mois, tu ne pouvais nier le fait que tu l'avais ouvertement évité. — je savais que tu étudiais aussi ici et je suis désolé si t'aurais souhaité que je prenne contact avec toi mais je sais pas ... j'avais pas envie redébarquer dans ta vie comme une fleur, expliquas-tu. — surtout que tu as peut-être quelqu'un à l'heure actuelle, donc aucune envie de faire des dramas.

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Cambridge
@Noam Goldstein
Orion hochait la tête en rythme avec les mots de Noam, en essayant de se vider l'esprit de cette fichue nervosité. Oh Il notait maintenant qu'il portait un uniforme, bien sûr qu'il était étudiant ici. Tu es ici depuis Septembre?? L'avait-il évité depuis son arrivée sur le campus? Orion fronça les sourcils en réalisant que c'était ce qu'il s'était passé. Bien sûr. Noam n'aurait sûrement pas eu envie de lui adresser la parole, après la façon dont ils s'étaient quittés. Son sourire habituel laissa place à une mine confuse. Leur rupture lui avait laissé un goût amer en bouche, pourtant il ne pouvait pas s'empêcher de souhaiter que le jeune homme lui aie dit qu'il venait à Harvard; il aurait souhaité être là pour lui d'une façon ou d'une autre.
Euh, non L'anglais s'éclaircit la voix, tentant de se redonner un peu d'assurance. Apparemment, une relation, c'est pas trop mon truc en ce moment Il aurait voulu se mordre la langue à cet instant; lui qui débordait d'assurance, d'habitude, il ne savait plus où se mettre. D'une part il aurait voulu renouer instantanément avec Noam, comme si leurs dernières conversations n'étaient jamais arrivées et qu'ils pouvaient juste repartir de zéro et devenir bons amis. D'un autre côté, sa présence lui rappelait un de ses plus grands regrets, la preuve qu'il n'avait pensé qu'à lui-même dans leur couple. Et toi? Tu es avec quelqu'un? Est-ce que je le connais? Il avait envie de demander, même si il venait tout juste de réapparaître dans sa vie. Il s'accrochait encore à son sac, comme à une bouée; ce n'était pas le moment d'enquêter. Tu aurais dû me dire que tu venais à Harvard, je t'aurais fait visiter... Peu importe ses propres regrets, Orion ne se voyait pas capable d'ignorer la présence de son ex, maintenant qu'il le savait. Quoique, depuis la rentrée, t'auras probablement trouvé quelqu'un d'autre pour tout te montrer, non?

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@Orion Rothschild

le pâle sourire dessiné sur son visage disparut faiblement lorsque tu lui avouas que tu étais là depuis le mois de septembre. la culpabilité t'envahit et tu regrettais presque de lui avoir dit aussitôt. tu venais clairement de vendre la mèche, lui permettant de comprendre que tu l'avais à tout prix évité durant ces premiers mois sur boston. — oui depuis septembre, confirmas-tu en affichant un faible sourire. tu t'excusais, parce que tu n'avais pas d'autres choix. maintenant que tu te retrouvais face à orion, tu regrettais presque d'avoir tout fait pour ne pas le croiser. les choses auraient peut-être été totalement différentes si vous vous étiez retrouvés dès le mois de septembre. cette discussion était vraiment étrange. tu étais rouge de honte, les mains tremblantes que tu avais caché dans les poches de ta veste, et orion semblait mal à l'aise et particulièrement perturbé de te retrouver ici. tu notas dans un coin de ta tête qu'il n'avait personne en ce moment, sans pour autant le relever. — t'aurais pris le temps de me faire visiter ? demandas-tu, curieux d'apprendre si ton ex t'aurait réellement accordé un tel temps. — ouais j'ai eu un tuteur qui m'a encadré durant les premières semaines. mais je n'ai jamais réellement eu besoin de son aide, je me suis débrouillé tout seul, lui répondis-tu. seul. voilà ce qui résumait ton arrivée à boston. des journées de solitude qui avaient été très difficiles au départ. — on sort ? je crois que l'on gène le passage, fis-tu en prenant la direction de la sortie.

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Cambridge
@Noam Goldstein
t'aurais pris le temps de me faire visiter ? Orion se mordit l'intérieur de la joue. Bien sûr! répondit-il, son sourire le plus bienveillant aux lèvres Le campus est gigantesque, mais je le connais comme ma poche maintenant, ça m'arrive tout le temps de le montrer aux premières années Un mensonge qui le faisait serrer son sac contre lui; il ne pouvait pas lui avouer qu'il lui aurait fait visiter tout Boston s'il lui avait demandé. Il détestait mentir, mais il n'avait pas envie de faire peser 5 ans de regrets sur son ex à peine revu. Ce dernier lui fit remarquer qu'ils étaient encore au beau milieu du couloir et l'entraîna vers la sortie. Un silence pesant s'était installé entre eux, un qu'Orion n'arrivait pas à briser, perdu dans ses pensées. Lui qui préparait ses journées et ses cours à la lettre près, il n'arrivait pas à reprendre le contrôle sur ses réactions face à Noam. Il avait l'air changé; son indépendance et son déménagement aux u.s. lui avaient donné un air plus épanoui, et Orion se surpris à le fixer. Je suis content de te voir ici. Il voulu se mordre la langue. Je veux dire, en journalisme? T'es fait pour ça, je t'ai toujours vu faire un truc du genre. Il jurait intérieurement; lui qui avait toujours un mot pour tout, il avait du mal à trouver ses mots face à Noam. Il avait bossé des nuits entières sur sa présentation faite plus tôt, et pourtant le jeune français le rendait mille fois plus anxieux que n'importe quel devoir. Et c'est pour ça qu'il lui devait au moins la vérité. Pour être honnête, je ne m'attendais pas à te croiser ici, je croyais que tu ne voudrais plus jamais me voir.

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@Orion Rothschild

jamais tu n'aurais songé à demander à orion de te faire visiter le campus. tu te serais sentis bien trop mal de te pointer comme une fleur en connaissance de comment est-ce que les choses s'étaient terminées entre vous. la réponse d'orion te montra qu'il ne semblait guère d'avoir d'animosité à ton égard, étant donné qu'il aurait été prêt à te faire le tour du campus. son large sourire te fit rougir davantage, te sentant presque coupable de ne pas l'avoir contacté plus tôt. — ça aurait été avec plaisir, vraiment. mais qui sait, peut-être qu'il y a des coins dont j'ignore l'existence et que tu pourras me montrer ? lui répondis-tu d'un sourire timoré. tu proposas de quitter l'établissement pour regagner les extérieurs, là où vous seriez bien mieux pour discuter. un silence pesant s'installa. tes mains fourrées dans les poches de ta doudoune, tu avais les yeux rivés au sol, te mordant l'intérieur de la joue sans savoir quoi dire. orion brisa ce lourd silence. tu relevas les yeux vers lui, esquissant un sourire. — ouais j'adore le journalisme, mais le théâtre aussi. donc je me laisse toute cette année universitaire pour me décider sur quel cursus je vais m'orienter officiellement, répondis-tu. tu sentis ton cœur se serrer à ses propos. ne plus jamais le voir. — honnêtement, je ne pensais pas non plus finir ici, dans la même université que toi. et sache que j'aurai aimé t'avertir de mon arrivée dès que j'ai eu ma lettre d'acceptation mais je pensais sincèrement t'avoir déçu au point que tu m'ais totalement rayé de ta vie. je voulais pas déranger, vraiment.

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Cambridge
@Noam Goldstein
Orion écoutait l'aveu du jeune français, toujours les sourcils froncés. Il n'imaginait pas que Noam ait pu vouloir l'éviter parce qu'il pensait le déranger. Les années étaient passées, mais Noam et lui avaient assez peu changé apparemment: d'une façon ou d'une autre, Orion voulait le protéger de ses propres émotions, et Noam l'avait évité plutôt que de risquer une confrontation. Tu ne m'as jamais déçu Noam, je crois juste que j'étais pas prêt à faire ce genre de choix Noam ou Harvard. La situation en était venue là, quand Orion avait fait ses valises pour le Massachussetts. Harvard avait toujours été un de ses nombreux objectifs, et entre les disputes, les examens et le stress du déménagement, Orion n'avait toujours eu l'impression d'avoir relégué Noam au second plan, et cinq ans n'avaient pas suffi à lui faire oublier le regret de sa décision quand les deux étudiants en étaient venus à la rupture. J'étais un gamin, et j'avais juste envie de réussir mes premières années ici, j'ai pas pensé à toi. Il avait du mal à croire qu'il disait enfin ces mots, à Noam, autant de temps après les faits. Il avait le souffle court et il évitait le regard du jeune homme en face de lui. Dans le couloir il n'était pas arrivé à le quitter des yeux, et maintenant la discussion était trop intime pour qu'il arrive à soutenir son regard. Orion était soulagé pourtant, il n'était pas encore prêt à parler de tout ce qu'il avait ressenti cinq ans plus tôt, mais rien que d'entendre la voix de Noam et pouvoir discuter de nouveau avec lui? Il avait l'impression qu'on lui avait retiré un poids imaginaire de la poitrine. J'aurais adoré que tu me déranges, pour info. Il finit par avouer à son tour.
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@Orion Rothschild

les yeux rivés sur le carrelage du couloir, ton cœur manqua un battement lorsque tu entendis ses confessions. quittant enfin le bâtiment, l'air hivernal fouetta ton visage. tu serras davantage ta doudoune contre toi, daignant enfin regarder orion. pendant tout ce temps, tu t'en voulais, persuadé d'avoir été la cause de cette séparation. tu avais culpabilisé pendant très longtemps, au point de te persuader qu'orion ne voudrait même pas savoir que tu fréquentais désormais la même université que lui, à des centaines de milliers de kilomètres de votre lycée anglais, là où tout avait commencé entre vous. — et je n'ai rien fait pour te retenir, et heureusement, lui répondis-tu, arrêtant de marcher pour l'inciter à te regarder. — j'étais vraiment pas bien que tu t'en ailles, mais c'était sur le moment. les relations du lycée, ça devient tout de suite compliqué avec les études supérieures mais sache que tu as fais le bon choix. tu n'allais pas ruiner ton avenir professionnel pour moi, alors qu'harvard s'offrait à toi, ajoutas-tu d'un sourire compatissant. — alors oui, ça a pas été évident de te rayer de ma vie. tout mon quotidien à londres a changé et c'était hyper dur de te savoir à des milliers de kilomètres sans savoir comment tu allais, comment les études se déroulaient, comment ta nouvelle vie se portait ... mais tu ne serais pas parvenu à passer à autre chose si j'avais continué à être incessamment présent. et moi de même, soufflas-tu. sentant les larmes te monter aux yeux, tu baissas immédiatement le regard. — est-ce que ça te va si j'ose te déranger désormais ? si tu ne veux pas que j'réapparaisse dans ta vie, je comprendrai totalement mais ça me ferait plaisir de repasser du temps avec toi, avouas-tu, relevant timidement le regard vers orion.
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Cambridge
@Noam Goldstein
Ne dis pas ça. Il n'avait pas imaginé que Noam ait pris autant de responsabilité dans leur séparation, et voilà qu'il l'obligeait même à croiser son regard. C'était de ma faute. J'aurais dû prendre plus de temps pour nous deux, j'en avais juste pas le courage. Il se mordait la lèvre inférieure nerveusement alors que des souvenirs enfouis il y a des années lui revenait vivement à l'esprit: les appels skype ratés à cause d'une énième session de révision, les conversations difficiles à cause du décalage horaire, les crises de jalousies sur des malentendus.. Lui qui noyait sa propre solitude dans les bouquins, en préférant éviter de parler à Noam, sachant que leur discussion se finirait ou dans les larmes, ou dans les cris. Tout ça au milieu du stress des examens.Sincèrement, j'étais juste frustré; on passait tellement de temps ensemble avant que je vienne ici, je regrettais constamment la vie qu'on menait à Londres. Et même si j'étais avec les autres, je le vivais mal d'être loin de toi, au final, j'ai fini par tout te mettre sur le dos il ajouta, avec un sourire désolé. Rien ne l'avait préparé pour cette discussion, et il se rendait compte du temps qui avait passé, maintenant qu'ils étaient tous les deux assez matures pour avoir cette conversation. Orion pouvait voir des larmes dans les yeux de Noam, et il sentit de nouveau un poids sur sa poitrine. Tu ne me dérangeras jamais Noam. T'imagines pas combien j'me suis senti seul quand on s'est quittés ici, t'étais pas juste mon copain, avant ça, tu étais mon meilleur ami. Même des années après la fin de leur relation, et il ne supportait toujours pas de le voir malheureux, par sa faute, et il dût se retenir de le prendre dans ses bras. Il se rapprocha de l'étudiant et lui pris les épaules entre les main, le contact lui faisant réaliser à quel point ils avaient tous les deux grandi. Tu m'as manqué. C'est moi qui devrais te demander: est-ce que ça t'ira si moi je viens te déranger?

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