maybe i'm insane (galahad)

@Heaven Featherington & @Galahad Jackson  

La peur qu’il soit un flic disparaît. Il est plutôt cool Galahad. Il a un prénom étrange, ce qui le rend d’autant plus unique. Il te plaît bien. Il a une bonne bouille en plus de bien s’exprimer. T’as récupéré les armes du crime et tu te déplaces désormais vers la chaussée où le trafic continue toujours. Galahad ne semble te vouloir aucun mal, tu peux te détendre et observer la beauté de ses paluches. C’est probablement une déviance due à ta profession. Les mains parlent beaucoup. Examinant les siennes, tu fais un doux constat alors qu’il t’apprend qu’il est un grand sportif. Ses doigts ne sont pas si abîmés. Il doit prendre soin de lui un minimum. Ok, il doit ronger ses ongles, mais ce n’est rien de catastrophique. Tu pourrais rattraper ça en un rien de temps. Le taxi qui se poste devant vous, tu lui laisses encore l’occasion de rentrer seul, mais il semble toujours partant pour l’aventure que tu lui proposes. « Méfies toi des apparences, elles sont parfois trompeuses » Tu t’esclaffes et contournes le véhicule pour aller chercher la portière donnant sur la circulation. « Comme une Reine, je préfèrerais être ton épouse, pas ta fille » Tu souris un instant et pénètres dans le véhicule. Tu attends que le brun te rejoigne et tu lui laisses alors le plaisir de confier l’adresse au chauffeur. « Alors mon roi, quel est ton domaine de travail ? Si c’est trop indiscret et que tu bosses pour la pègre, tu peux annuler ma question. Je comprendrais que tu gagnes ton argent salement, c’est courant de nos jours » La ceinture attachée, tu regardes par la fenêtre alors que la voiture se faufile dans le trafic. « Je suis ravie de faire ta connaissance tu sais. Je ne suis pas n’importe qui. J’ai juste choisi de me débrouiller par moi-même. Ouais, j’ai dit non à mon héritage. » Ton regard se déporte et va rencontrer celui de l’étudiant. « T’as de beaux yeux Gaga »

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TW : mention d'arme/décès d'un proche

Tu rigoles à ses mots. "J'avoue, je ne sais pas ce que tu caches d'autres comme arme de crime dans ton sac." Qui sait entre deux bombes de peintures, elle a peut-être un couteau ou tout autre arme blanche. T'imagine moins l'arme à feu, mais voilà, tu sais pas ce qu'une femme peut avoir d'autre dans son sac, elles y foutent toujours tellement de chose que tu sais même pas comment c'est possible qu'elles s'y retrouvent et surtout le porte tout le temps. "Pour ce fait, il aurait fallut entrer de ce côté de la voiture." L'informes-tu alors qu'elle fait le tour pour rentrer dans le véhicule par le côté le plus dangereux. T'es galants, tu lui aurais tenu la portière et t'aurait fait le tour, sauf que mademoiselle semble pressée d'aller manger et de ce fait ne te laisse pas jouer tes cartes. Tu prends places à côté d'elle dans la voiture. T'éclates de rire alors devant ses suppositions ou plutôt son imagination débordante. "Et c'est là que je casse le mythe en te disant que je suis simplement un étudiant universitaire en relation internationale." Tu pourrais préciser ton héritage, le fait que tu t'es retrouvé propulsé à la tête d'une branche de l'entreprise de ton père à son décès. Après il est clair que vu le domaine certain pourrait facilement l'associé à la pègre dans certain pays.... "Donc si ça peut te rassurer, je suis ce qu'il y a de plus honnête." Peut-être même parfois un peu trop quand tu largues du jour au lendemain ta copine parce que t'as plus d'attrait pour elle.

Tu tiques alors au surnom qu'elle te donne tout en te faisant un compliment. "Gaga." Murmure tu en grimaçant légèrement. "Je préfère Gal, surtout si tu veux me faire un compliment. Gaga, c'est... juste moche en fait. "ça te fait rapidement penser à différente chose comme être gaga, le mec qui a pas toute ses facultés ou de façon un peu plus glorieuse mais qui ne te ressemble toujours pas, Lady Gaga. "Et je peux même pas dire de me venger parce que Hehe c'est plus qu'étrange, on dirait surtout que j'essaie de me racler la gorge." Tu rigoles alors légèrement.

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Être reine, ça doit être hyper chiant. Il faut respecter des tas de protocoles, ne jamais avoir un bout d’salade entre les dents ou dire un juron dans un salon du saucisson. Toute ta vie, t’es espionnée. Non, c’est pas compatible avec ton caractère. T’es tout ce que la monarchie déteste. Une femme franche qui flirte avec l’illégalité. Tu peux parfois être distinguée, mais t’as lâché le truc depuis un long moment. Aujourd’hui, tu te plais à être madame tout le monde. Embellir des ongles, ça te suffit. Tu aurais pu avoir une place dans la société de papa et d’ses frères, mais ce serait comme banaliser le meurtre de ton petit-ami. Tu peux pas te rabibocher avec ton géniteur, pas tant qu’il aura présenté de sincères excuses. Enfermée dans la voiture, le paysage s’enfuit et se déplace sur votre route. L’interrogatoire démarre et Galahad se montre honnête. Il est encore sur les bancs de la fac, un univers que tu n’as pas vraiment connu, surtout pas Harvard ou un autre nom prestigieux. « Mais tu es de quelle faculté ? » Tu ouvres ensuite ton coeur et transmets une information précieuse au jeune homme avant que tu ne lui trouves un surnom qu’il n’a pas l’air d’apprécier. « Je suis pas d’accord, c’est super Gaga, mais je me plierais à tes exigences mon roi » Tu glousses et sors de ton sac un miroir de poche pour visualiser l’état de ton portrait. Le teint est naturel, on voit un peu les cernes sous les yeux, mais rien de dramatique. La main qui plonge dans le sac, tu attrapes un tube de gloss pour faire briller tes lèvres. « Tu veux un bisou mon chou ? » Tes lippes tartinées de produit, tu les approches du brun qui se tient à l’autre bout de la banquette. Tu cherches à coller ta bouche sur sa joue, mais il est trop loin et ta ceinture te coupe la respiration. Le chauffeur ralentit et pointe le restau’ sur la droite. « Mince, on est arrivé. Ils font des pizzas au moins ? Je meurs d’envie de grignoter une bonne pâte cuite au feu de bois, mamamiaaah » Tu prends l’accent italien et ne te préoccupes même pas du chauffeur qui doit en avoir ras le bol. « C’est le moment de sortir je crois » La portière poussée, tu évites de peu une voiture et te retrouves bien vite devant l’établissement culinaire.  

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"La fac de Management." Précises tu alors à sa demande alors que t'as quand même précisé ton cursus juste avant. Mais tu te doutes bien que tout le monde n'associe pas forcément cela à la Harvard Business School. Puis ensuite, tu as été tellement surpris par le surnom dont elle t'a affublé que tu n'as pas réagis plus que cela à ses paroles sur son refus d'héritage... T'as loupé le coche pour poser des questions sur ça, mais peut-être que l'occasion se représentera plus tard, la soirée est encore loin d'être terminée. Tu l'observes alors se regarder dans son miroir pour se refaire une petite beauté et quand elle te propose un bisous sur la joue juste après avoir remis du gloss, tu te recules contre la portière bien heureux qu'elle soit bloquée par sa ceinture. "Si je peux éviter d'avoir des traces de rouges à lèvres, j'en serais ravi." Tu t'attends limite à ce qu'elle te saute dessus une fois hors de la voiture pour te faire cette marque fraiche sur la joue. T'es pas le plus enthousiaste à cette idée alors une fois la voiture arrêter et son petit air penaud passé, tu l'as gardera bien à l'œil quand elle te rejoindra sur le trottoir. Pour être près à esquiver toutes attaques sournoises de bisous. La voiture s'arrête d'ailleurs. "C'est ce que tu voulais, alors forcément qu'ils en font !" Elle te connait pas encore, elle peut pas savoir que t'es ultra sélectif sur les restaurants où tu manges et même que tu peux conseiller à tes proches. Toi tu cherches toujours la qualité. "Par contre, me balance pas que tu vas prendre une pizza avec des ananas !" Le sucré salé c'est pas ton truc et encore plus sur les pizza comme ça, tu sais même pas qui a eu l'idée de créer cette ignominie. "Ouais, allons y." Tu sors du véhicule après avoir réglé la course, grimaçant un peu quand une voiture passe un peu trop près de la demoiselle.  Tu lui tends alors le bras pour qu'elle s'y accroche et entrer dans le restaurant italien. "Bonsoir, Une table pour deux s'i vous plait." Demandes tu au serveur afin que celui-ci vous conduire rapidement à l'une des table disponible.

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Cette histoire est folle. Tu es venue dans le skate park pour faire un graffiti et tu te retrouves dans un taxi pour aller manger un bout dans un restaurant italien. Le destin est magique. Et ouais, pendant que la peinture sèche sur le mur que tu as taggé, tu t’amuses avec un homme bien charmant. La façade vérifiée dans ton miroir, tu rajoutes une couche de gloss sur tes lippes. Tu joues ensuite avec le brun, essayant de lui tâcher une de ses joues avec tes paillettes qui brillent sur ta bouche. Galahad esquive. Il se fond quasiment avec la portière et te fait mourir de rire. Il supporte pas les attaques de bisous, tant pis pour lui. La voiture ralentit et se stationne devant l’adresse. Bien excitée, tu regardes l’enseigne lumineuse et te projettes déjà à l’intérieur. Tes lèvres restent sages alors qu’il te met en garde contre ta future sélection. « Je suis pas hawaïenne, j’vais me jeter sur une célèbre quatre fromages » Tu frottes alors ton estomac derrière ton pull et te lèches les babines. Tu descends ensuite du carrosse et retrouves le bg sur le trottoir. Il te propose son bras que tu acceptes. C’est une entrée soignée. Il a une réputation à tenir ou quoi ? T’as l’impression d’être de la haute société, comme tu l’étais lorsque tu avais moins d’année. La porte ouverte, vous êtes aussitôt accosté par un jeune homme à l’accueil. Galahad prend les devants. Muette, tu suis le gars qui vous installe dans le fond de la salle. Le siège est tiré pour que tes fesses se posent. Tu lâches ton sac à dos et les bouteilles de peinture s’entrechoquent. C’est de la grande gastronomie ici ? Plusieurs couples dînent et se regardent amoureusement. On est pas loin du spaghetti partagé comme dans la belle et le clochard. « Si tu es à Harvard, c’est que ta famille a beaucoup de thune ou alors t’as décroché une bourse ? » que tu le questionnes alors que les cartes vous sont présentées. Attrapant le morceau de carton, tu ouvres le livret et inspectes la colonne prix. C’est un peu onéreux, mais tout dépend du niveau de complexité du plat. Une pizza, ça reste raisonnable. « Moi j’aurais pu suivre toute la famille et faire de grandes études, mais j’ai préféré prendre un autre chemin » Tu hausses tes épaules et plongent ton nez derrière la carte. « On peut prendre une bouteille de vin ? D’ailleurs, on fera moitié moitié pour la note hein ? »

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Alors que tu doutes de ses choix gustatifs, elle te rassure assez rapidement en te parlant de la quatre fromages. c'est pas ton premier choix à toi, la trouvant un peu lourde avec tout ces fromages, t'es plus un adepte de la Margherita. Tu ne fais cependant aucun commentaire sur ces choix, t'es pas de ce genre là sauf quand on parle vraiment de sucré salé. Là, t'es tout de suite plus critique, plus moqueur peut-être aussi, mais tu forcerais en aucun cas l'autre à choisir un plat différent. T'es pas aussi con, le but c'est de passer un bon moment en mangeant quelque chose de délicieux et qu'aucun n'ai de regret à la fin. L'entrainant donc dans la pizzeria qui n'est clairement pas une de bas étage où l'on peut douter de la provenance de certains aliments. Vous suivez alors le serveur entre les tables pour arriver à la vôtre, t'installant en face d'elle après avoir retirer ta veste et l'avoir posé sur le dossier de ta chaise, tu l'observes un instant alors que tout naturellement, elle reprend la conversation laissée en suspens pour rentrer ici. "J'aurais probablement pu avoir une bourse si j'avais des plus grandes ambitions sportives, mais sinon, non je suis juste un des nombreux enfants de riches du campus." T'hausse un peu les épaules, pour en avoir cotoyés des sacrés cas trop imbu de leurs personnes et de leurs richesses... Tu sais clairement pas que c'est pas un avantage de dire cela, et ce même si tu peux toi aussi parfois faire preuve d'un certain égo. Et comme tu le doutais, l'occasion d'en apprendre un peu plus sur son refus de l'héritage se présente à toi avec cette nouvelle phrase de sa part. "Oui, t'as dis un truc du genre déjà tout à l'heure. Pourquoi t'as pas suivi ?" Tu t'imagines plusieurs réponses sans trop savoir ce qui pourrait être juste, t'imagine simplement un désir de suivre sa voie comme elle le dit, suivre une passion, ce côté artiste que tu sais que certain entrepreneur ne cautionne pas forcément parce que pas assez terre à terre, métier à risque. "Oui, tu préfères le rouge ou du blanc ?" Il te vient pas à l'idée de proposer du rosé, avec sa pizza quatre fromage, c'est clairement le blanc qui passerait le mieux, mais le rouge reste quand même le classique.

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La promenade en milieu urbain est terminée. Le chauffeur vous dépose et vous faites votre entrée dans ce restaurant branché. Quelques regards t’examinent, toi et ton sweat sombre. Ouais, tu fais tâche, mais tout ça, c’est de l’imprévu. T’étais pas censé bouffer ici. T’aurais sûrement fait un croque-monsieur en rentrant et t’aurais donné les bords du pain de mie à Crunchy, ta boule de poil. Mais non, au lieu de ça, tu te retrouves en charmante compagnie avec un étudiant de Harvard. Cette faculté accueille toutes tes fréquentations, serait-ce un appel pour que tu la rejoignes à ton tour ? Qu’est-ce que tu y ferais ? T’as jamais été scolaire. Tu ramenais des bonnes notes à ta mère, pour lui faire plaisir, mais dès qu’elle a mis un genou à terre devant la maladie, tu n’as plus trouvé de motivation à être une des meilleures de ta promo. Non, t’es pas faite pour rester des heures à la bibliothèque. T’as besoin de créer. De voir l’argent tomber pour ton dur labeur. Devenir esthéticienne, c’était déjà un pas énorme. Après tout ce bordel dans ta vie, tu ne croyais plus en toi, mais décrocher ce diplôme, ça t’a totalement reboosté. Aujourd’hui, tu vises l’excellence. Tu aimerais être repéré par des célébrités et que ton bar à ongle devienne légendaire. « Ok, un enfant de riche, bon à savoir, je devrais organiser ton kidnapping. La rançon pourrait être de combien ? » Galahad a quelle valeur ? Mille, Dix mille, un million de dollars ? Plus ? Tu ne saurais émettre une somme sur le pognon que détient sa famille. Il y a tellement de petits riches, mais est-ce un grand ? Aucune idée. C’est trop intime comme question. « Mon père m’a déçu. En sachant que la déception est pour moi un meurtre. La famille Featherington n’est pas très équilibrée » Tu restes évasive, ne souhaitant pas ajouter du dramatique à cette rencontre si plaisante. La carte dépliée, ton regard plonge sur les vins. Tu n’es pas une experte, mais tu as pu déjà découvrir quelques vins en allant dans quelques vignobles au cours de tes vacances. « J’suis probablement folle alors je vais prendre du rouge, mais on ne prend pas un grand nom, de la piquette fera l’affaire » Tu n’es pas difficile comme fille, alors que tu as grandi dans l’opulence. Mais tu as su renouer avec l’essentiel. L’argent peut nous faire accéder au meilleur de cette planète, mais tout ce qui compte, c’est la chaleur humaine. Le serveur arrive et sort de sa poche un petit calepin. « Une quatre fromages pour moi et .. » T’as pas eu le temps de lui demander ce qu’il voulait. « Qu’est-ce que tu veux darling ? » que tu lui demandes en pianotant sur le table. « Il est indécis, j’attends toujours ma demande en mariage » que tu adresses au pauvre type qui n’est là que pour travailler.

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T'éclates de rire à sa question. "Je pense que mes frères te paieraient même pour me faire disparaître à tout jamais." Parce qu'ils te détestent tout les deux et que ton père n'étant plus de ce monde c'est avec eux qu'elle devrait traité. "Donc comment te dire que t'as aucun intérêt à demander une rançon." Toi tu sais même pas comment tu réagirais si la situation était inversée avec tes aînés, est-ce que tu serais aussi con qu'eux ? T'en sais rien et t'es même pas sûre de leurs réactions a eux car probablement ta mère ferait pression pour qu'ils paient.

T'arques alors un sourcil à ses paroles, comprenant que sur ce point, t'es un peu comme elle, du genre à être rancunier et ne pas pardonner facilement. "Mais t'es quand même toujours en contact avec le reste de ta famille ou t'as coupé les ponts avec tous ?" Parfois juste couper la tête ne suffit pas, comme une Hydre, il faut aller plus loin et t'es sur le coup, un peu curieux de sa situation familiale car toi, c'est un truc que tu as tout bonnement pas fait malgré les relations plus que négatives et néfastes que tu as avec tes deux aînés... T'as pas envie que ta mère se retrouve à se priver de voir tout ses fils en même temps et ce même si chaque repas de famille est plus que folklorique. ¨

"Donc tu veux mélanger un bon repas avec de la piquette ?" Tu la fixes un instant par dessus le menu que tu tiens entre tes mains. "Mais oui, on peut prendre le premier prix." T'es pas sûr que ça soit réellement de la piquette comme elle dit, parce que pour ça il aurait fallut allez chez Pizza Hut par exemple. T'as pas le temps de plus argumenter avec elle que le serveur vient vous trouver pour prendre votre commande. Demoiselle encore une fois des plus entreprenantes, tu la laisses parler et finalement rester silencieuse face à ton plat à toi. T'es alors surpris de ses paroles et du petit spectacle qu'elle donne, t'en souris alors doucement. "Une Margarita pour moi." Informe tu le serveur en fermant le menu pour le lui tendre. "Et une bouteille de vin rouge xxxx". La commande passé tu reposes alors ton regard sur elle et alors que le serveur n'est pas encore partit tu poursuis dans son petit délire. "J'aurais voulu te la faire ce soir ma puce, mais vu t'as tenue, ça ne me semble pas la meilleure des occasions."

HJ : j'y connais rien en vin pardooooon

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Il est pas prudent Galahad. Il ne devrait pas s'exprimer sur le fait qu’il fasse partie d’une famille de riche. À moins qu’il soit suffisamment méfiant et qu’il ne laisse aucune nana s’approcher de son pactole. En fait, tu ne sais même pas s’il a une copine. Peut-être que oui. C’est même fort probable. Ce qui est étonnant, c’est qu’il ait accepté de venir dîner avec toi. S’il était en couple, il n’aurait pas pu faire une chose pareille. Par respect pour sa meuf. En tout cas, on dirait que l’entente n’est pas présente au sein de la fratrie. « T’es sérieux ou c’est une blague ? » C’est pas évident de savoir s’il plaisante ou non. Il a pas l’air de se marrer. C’est quoi le problème ? Ils se battent pour une petite fortune ? Il se font la guerre pour gagner le coeur de leurs parents ? De ton côté, ce n’est pas plus simple. « Je garde contact avec mes cousins et cousines, mes oncles et mes tantes. J’ai aussi des frères et soeurs qui m’aiment beaucoup. En même temps, c’est difficile de ne pas me kiffer » Tu t’attardes ensuite sur la carte. Tu regardes la colonne des prix et fait de gros yeux lorsque tu vois le montant de certains vins. T’en as les moyens, surtout avec l’héritage de ta mère, mais l’argent fond comme neige au soleil. Tu ne peux pas craquer en permanence. Il faut être raisonnable. Ne pas avoir des goûts de luxe, même si t’es une Featherington. « Tu sais, on va juste déguster des pizzas, on pourrait même se contenter d’une bière » Tu ricanes et sursautes lorsqu’un serveur fait son apparition pour prendre votre commande. Il t’a fait peur ce fou. Il pourrait prévenir. Honneur aux femmes, tu choisis ta pizza et affiche le beau brun qui te fait face. Le gamin doit se sentir de trop. Il pique un fard alors que l’étudiant réplique à ton ânerie. « Tu es si superficiel honey. L’apparence ne devrait pas compter. Je croyais que tu m’aimais pour ce que je suis » Tes avants-bras sur le rebord de la table, tu lances un sourire au serveur qui finit par déguerpir avec embarras. « Tu es peut-être déjà marié ou fiancé ? » que tu lui demandes en allongeant ta jambe pour caresser son mollet de ta foutue basket. « En gros, je te demande si tu es célibataire. Si oui, serais-je éventuellement à ton goût ? » C’est osé, mais il faut bien que tu saches sur quel pied danser avec lui.

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Elle ne sait pas comment prendre tes paroles et cela t'amuse un peu, tu pourrais en jouer si réellement c'était une blague sauf que malheureusement pour toi, c'est loin d'en être une. "Malheureusement c'est la vérité." Parce qu'il y a pas réellement de raisons à ce que les deux aînés te détestent autant, t'as jamais comprit et tu le sauras probablement jamais. Tu la laisses alors parler et rigole légèrement à ses propos. "Et les chevilles, ça va ?" T'es habitué à ce que l'on puisse te balancer cette phrase, mais pas trop à toi la dire, mais là, l'occasion qui se présente, tu ne peux que la saisir. Demoiselle bien confiante en elle, c'est pas forcément un mal, tu as d'ailleurs posé cette question avec amusement, pas comme un reproche que l'on pourrait faire sur un égo surdimensionné. Tu te permettrais pas.

Elle minimise alors les choses et tu souris légèrement. "Disons que je suis très regardant sur ce que je mange et surtout de la provenance, Et comme j'ai le luxe de ne pas me priver, je le fais. mais si effectivement tu veux une bière, je t'en prie. Je ne te force à rien et je te suivrais." Tu l'invites donc à passer commande sur les boissons que vous allez consommer au final.

Un nouveau jeu se lance alors et tu la suis dans cette comédie des plus improvisée. Elle te fait passer pour un gars superficiel, pas totalement a tord, mais soit. Tu rigoles alors à ses mots. "Je penses plutôt à toi et de ce que tu pourrais raconté à tes amies lors de ton prochain thé et si elles te posent des questions de savoir comment tu étais habillé quand je t'ai fait ta demande ? C'est un moment qui se veut magique, sauf si tu escompte me dire non." Tu la regardes alors, comme si tu redoutais réellement un non de la part alors que le serveur tente de s'éclipser discrètement.

"Ni l'un, ni l'autre." Réponds tu avant quelle ne joue clairement franc jeu et te laisse entendre être potentiellement être intéressée pour bien plus qu'une simple soirée improvisée. T'en rigole nerveusement malgré toi, pas habitué à une telle franchise. "Tu pourrais me plaire oui, mais je ne cherches rien présentement." Au risque de gâcher l'ambiance et ses espoirs, tu vas pas non plus rentrer dans les détails du pourquoi tu dis ça, mais peut-être qu'elle cherchera quand même à savoir.

HJ : navré pour le délai