maybe i'm insane (galahad)

@Heaven Featherington & #rplibre  

Le temps est sec. Pas de pluie à l’horizon. C’est la soirée idéale pour aller vider tes bombes à peinture. On passera les soupçons sur tes achats douteux au magasin de bricolage. T’as essayé de brouiller les pistes, mais c’est pire, on aurait dit que t’avais acheté le kit parfait pour se débarrasser d’un corps. Bref, la corde et le scotch ne seront d’aucune utilité. Ce soir, tu sors. Tu iras vivre la vie que ton père t’a toujours interdite. Tu vas briller en secret. Recouvrir un mur triste. C’est au skate park que tu as repéré la parcelle de béton parfaite. Elle est effectivement la toile urbaine par excellence. Tu pourras exprimer ce talent qui bouillonne en toi. D’habitude, tu peins simplement des ongles. Tu poses effectivement des couches de vernis et décores les mains de tes clientes, mais ce soir, c’est le monde qui sera exposé à ton art. Les bombes qui se cognent dans ton sac à dos, tu jettes ta capuche sombre sur ta tête et tu files. Voiture garée à des ruelles du park, tu pars en direction de ton mur. L’bruit de la fermeture à éclair résonne. Les bouteilles de métal sont déposées sur le sol. L’expression artistique démarre. Premier jet de couleur. Tu prépares la base de ton personnage. Une blonde. Un visage de manga. Une manucure étincelante. Tu l’signes du nom de ton salon, pub gratuite qui attirera ou non les plus curieux. T’entends encore quelques roues de skate qui se fracassent sur le bitume. Et puis y a une présence dans ton dos. Un observateur. Peut-être un flic ou un dealer ? L’angoisse monte. C’est alors que tu bondis sur ton sac et que tu abandonnes toute ta palette de bombes. Tu cours vers une … impasse. Le grillage est trop haut, t’es coincée, direction le poste de police ou l’hôpital. Super. Mains levées, tu restes le dos tourné, incapable de faire demi-tour et d'affronter le destin.

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Ça faisait longtemps que t'étais pas venu et sans le vouloir t'avais pas vu passer le temps, restent bien plus que prévu. Quelques accolades et tu te détournes de tes potes, ta planche de skate sous les pieds, tu te laisses aller à rouler dans le parc vers la sortie, mais ton regard est attiré par quelque chose ou plutôt quelqu'un. Tu descends donc de ta planche, la prenant sous ton bras et tu contemples son oeuvre. Magnifique graffiti qui risque de déplaire à plus d'un. Tu ne dis rien, pour ne pas déconcentrés l'artiste dans ses tracer et ses colorisations murales. Signature qui se pose sur le mur, tu connais pas. T'as jamais vu de graffiti signé de ce nom et pourtant à trainer en skate t'en a déjà vu quelques-uns en ville. Puis avant même que tu puisses dire quelque chose pour l'aborder quand la personne constate ta présence, genre un commentaire à la con du style j'aurais plutôt vu une rousse pour changé de clicher de la blonde bien manucuré, tu le/la vois détaler comme un lapin en oubliant ses bombes, mais pas son sac par contre. T'arques un sourcil te demande quelle mouche peut bien l'avoir piqué. Alors pour tenter de comprendre tu suis la personne, courant derrière elle sans user de ta planche car tu connais assez bien le parc et le chemin qu'elle prend, c'est clairement pas le bon...

T'arrives quelque secondes après elle, constatant maintenant que c'est une femme et qu'elle lève haut les mains. "C'est un skate que j'ai sous le bras, pas une arme." Souffles tu alors. "Tu m'expliques pourquoi t'as prit la fuite comme ça ?" Et peut-être aussi tu m'expliques pourquoi je t'ai suivi comme un con  ? J'imagine pas une seule seconde ce que t'as pu imaginer.


HJ : Je me suis permis, si ça te convient pas hésite pas à me mp !

@Heaven Featherington & @Galahad Jackson  

Le graffiti s’incruste sur la surface de béton. Le dessin prend forme. C’est vraiment réussi, sans te vanter. La pub est gratuite, mais elle pourrait aussi te causer des ennuis si une brigade anti-tag existe. Alors que tu termines une ombre et que tu capuchonnes ta bombe, tu sens que quelqu’un t’observe. Le poids de son regard pèse sur tes épaules. Cela pourrait être n’importe qui, mais surtout les flics. La ville veut punir tout délinquant et même si c’est de l’art, tu viens de polluer visuellement Boston. Tu pourrais récolter une contravention, peut-être même un tour au commissariat. La peur qui inonde tes artères, tu pars subitement en courant. Ton sac tape sur tes reins. Et puis tu t’enfonces dans une ruelle qui débouche finalement sur un haut grillage. Impossible d’le franchir. Mains en l’air, comme si tu étais en état d’arrestation, tu restes de dos jusqu’à ce que l’individu se signale et éradique tout doute sur son appartenance à la police. Le verso fait place au recto. La lumière du lampadaire l’éclaire. Comme indiqué, il possède une planche sous son bras et pas de gun comme tu l’imaginais. « J’ai cru que vous vouliez me coller une amende » Le coup de pression régresse. Le nez renifle fort alors que tu rejoins le brun sous le halo de lumière. « Pourquoi tu m’as poursuivi aussi ? T’aurais pu crier que t’étais pas un flic, tu m’as foutu une peur bleue » Le tutoiement s’installe automatiquement, pas le temps de vouvoyer, surtout pas après ce sprint de malade. Les poumons brûlent. L’air est glacial, faut être aussi fou que toi pour venir glisser ici avec ces températures. La capuche qui encercle toujours ton visage, tu discernes de plus en plus toute la beauté de ce mâle. « Wow t’es plus beau que je l’imaginais, tu sors d’un catalogue ou quoi ? »

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Le souffle un peu court sans pour autant être réellement essoufflé, merci aux entrainements de Baseball, tu l'observes alors se retourner. "Je suis pas sûr que tu m'aurais cru." Elle aurait probablement pas prit le temps de s'arrêter pour vérifier ce que je lui disais au risque de voir son imagination devenir réalité. "Et pourquoi je t'ai suivi... Bah j'en sais rien en fait. Probablement pour comprendre pourquoi t'es partie comme ça. Tu cours assez bien d'ailleurs." Petit compliment qui se perd alors même que tu cherches à comprendre pourquoi tu l'as pas juste laissé filé, ça aurait été plus simple pour toi.

Elle s'approche alors de toi pour te rejoindre sous le lampadaire te permettant de découvrir un peu ses traits alors qu'elle te détaille avant de finalement te faire un compliment. "Tu m'imaginais en flic moche alors ? Je pensais que l'uniforme faisait rêver les femmes." Peut-être qu'elle n'est pas de celles-là qui se laissent si facilement influencer par le métier. L'uniforme ne fait pas tout et suffit de voir tous les flics ripoux qu'il y a dans la police ou même simplement les scandales les concernant... "Et plus sérieusement si on allait récupérer tes bombes de peintures avant qu'un vrai flic ne passe et les prenne pour chopper tes empreintes ?" J'ai peut-être trop vu d'épisode des experts quand j'étais ado', mais en même temps c'est plus qu'une possibilité.

@Heaven Featherington & @Galahad Jackson  

T’es défoncée. T’as plus de force, t’as tout donné. Si ce type est flic, il t’aurait déjà foutu les menottes, quoique, t’exagères un peu. T’as pas tué un mec ou braqué un commerce. Faut que tu te détendes un peu, tu ne risques rien. C’est juste un skateur. Un homme au charme fou. Plus tu te rapproches et plus tes rétines apprécient la vue. Il est superbe. Un mannequin. La peur s’envole au profit du rire. Il a de l’humour, c’est bon signe. « J’ai fait un peu d’athlétisme au collège, j’en garde des restes » Poings sur les hanches, tu fais quelques pas de plus pour ne cesser de t’éblouir. Ton franc-parler se manifeste. Il pourrait s’échapper, c’est pas lui qui a un grillage dans le dos. Et si c’était l’inverse qui se produit, et si c’était toi la prédatrice ? « Il fait rêver les femmes à l’intérieur d’un club de strip tease, la plupart ont une belle bedaine et le crâne rasé, les cheveux c’est important pour moi » Ta bouche prononce connerie sur connerie, t’as pas fini de lui arracher des éclats de rire. Il a d’la chance ce mec, il est tombé sur la fille la plus drôle de tout Boston. Ha ha ha. « J’avoue, c’était vraiment con de ma part, allons-y » Petite bousculade, juste pour que vos corps se frictionnent au travers des vêtements, pour savoir ce que ça fait de cogner un beau gosse. La capuche jetée dans ta nuque, tu fais le chemin inverse avec cet inconnu et sa planche éraflée. « Je suis pas sûre que je vais atteindre beaucoup de monde avec cette pub » que tu prononces en arrivant devant la fresque murale. Tu regardes ton oeuvre un instant et ramasses tes bombes pour les fourrer dans ton sac. « Tu m’invites à manger un bout ou je le fais ? » Qui t’a dit que t’étais sa came et qu’il avait que ça à faire ? Qui te dit qu’il est surtout célibataire et qu’il peut traîner avec toi ? Il a probablement une meuf qui lui a fait des raviolis et un tiramisu pour le dessert. « Heaven et toi ? » Le pas toujours cadencé, tu lui tends ta main pour sceller les présentations.

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Compliment qui franchit tes lèvres pour tenter de la mettre un peu en confiance et voilà qu'elle te parle déjà de son enfance, à croire que t'avais pas besoin de ça pour la rassurer que juste ta tête suffit. Peut-être que ça aurait été moins le cas par une soirée plus chaude d'été ou t'aurais été en t-shirt et qu'elle aurait eu le loisir de constater tout tes tatouages, malgré l'essor de ceux-ci, tu sais qu'il reste encore beaucoup d'apriori. Tu sais d'ailleurs même pas comment tes parents ont pas fait d'infarctus quand t'es rentré avec ton premier tatouage, ni même à la suite quand ils ont pu constater que l'encre se répandait de plus en plus sur ton corps. "Et pourquoi t'as pas continué?" Pour un sportif comme toi, c'est normal de poser cette question, t'as du mal à comprendre comment les gens font pour ne pas faire du sport et l'excuse du manque de temps n'est pas valable à tes yeux.

Tu l'observes s'approcher, replaçant un peu mieux ta planche sous ton bras. Tu es alors prit d'un mini fou rire à sa représentation des flics. "Et si je te dis que je suis un flic en civil maintenant ?" Parce que tout les flics ne sont pas vieux et rabougris. Il y a les nouvelles recrues, les bleus comme ils disent qui sont encore loin de s'être engraissé à coup de donuts.

Elle te bouscule alors doucement en passant, pouvant constater la présence de tes muscles sous tes vêtements, t'es loin d'être un gringalet. "Après, si t'es pas fiché, il risque pas de te retrouver." Du moins il te semble, t'es pas un pro des histoires judiciaires et tout le tralala des enquêtes. T'ignores qu'en vrai, ils pourraient remonter jusqu'à elle autrement, du moins pour le moment.

Marchant à ses côtés, tu la détailles un peu, chevelure blonde, comme sur son dessin, tu comprends un peu mieux pourquoi elle est resté dans le cliché de la blonde manucuré. T'arques alors un sourcils à ses mots une fois que vous êtes à nouveau face à son oeuvre. "Pub ?" Répétes-tu pour qu'elle t'explique un peux mieux ce qu'elle entend par ça.

Puis elle n'y va pas par quatre chemins, demoiselle bien trop franche. T'en laisse entendre un petit rire. "Je t'invite." Parce qu'on t'a toujours après la galanterie et que laisser payer une femme te rendrait mal à l'aise et ce malgré la société d'aujourd'hui qui crie à l'égalité de la femme et de son indépendance financière. Tu ne nies pas cela, juste t'as pas envie de renier ton éducation et surtout le principe de galanterie. "T'aimes bien quoi ?" T'espère alors qu'elle va pas te balancer qu'elle a envie d'un mc do ou d'un kfc.

Tu saisis la main qu'elle te tend. "Galahad." Souffles-tu attendant de voir la réaction à ton prénom qui entraine souvent des commentaires.

@Heaven Featherington & @Galahad Jackson  

T’es cash. Tu prends pas de détour. On dirait de toi que tu es brut de décoffrage. T’as pas ta langue dans ta poche, surtout dans des situations pareilles. La discussion se lance. Il n’y a pas de méfiance qui envahi ton discours. Tu sens que c’est un mec comme un autre, pas un flic qui serait en train de mener son enquête sur le coin. « J’aimais pas courir et souffrir. Je supporte pas le sport, j’aime pas suer et me faire du mal. Tu peux le noter, fille grassouillette qui s’fiche de son corps » Tu t’approches et constates l’éclatante beauté de cet inconnu. Il est charismatique. Bien épais, probablement confortable pour les siestes d’hiver. Ouais, ça doit être un pur plaisir que d’étaler sa grosse joue sur son torse. -Fin des fantasmes-. « Si tu me disais que tu étais vraiment flic, je respecterais ma sentence et je te laisserais me coffrer, c'est excitant » T’es pas d’celle qui raccourcirai leur jupe pour laisser penser à une ouverture possible vers les plaisirs charnels. Non, toi, t’accepterais qu’on te colle les menottes, bien que tu gueulerais de vilains jurons. « Je n’ai encore rien fait d’illégal, ça devrait le faire » Vous rebroussez chemin, côte à côte. Les bouteilles traînent sur le sol. Les capuchons viennent reboucher les bombes de peinture. « J’ai un salon de manucure et je propose d’autres services esthétiques. Promis, je pique pas à l’acide hyaluronique en secret, je voudrais pas avoir de problème avec ça si jamais une cliente fait une infection ou un truc du genre » Tu refermes ton sac et le jettes sur tes épaules. Un bruit métallique sort de ton dos. La route reprend. Plus vous vous éloignerez de cet endroit, mieux ce sera. T’fais la meuf qui n’a pas froid aux yeux, mais c’est certain que tu vivrais très mal une garde à vue. L’invitation à dîner sort par la barrière de tes lèvres. C’est pas tous les jours qu’on rencontre un top model. Et puis toute cette montée d’adrénaline t’a donné faim. Ton estomac gargouille, mais fort heureusement, le brouhaha de la ville masque les cris de tes entrailles affamées. « Je pourrais tout manger, sauf la bouffe asiatique, mes papilles n’adhèrent pas à ce type de saveur. Tu me montres un sushi, je m’évanouis direct » Tu pouffes de rire et t’éloignes du skate park de minute en minute. « Un restaurant italien ou mexicain m’irait parfaitement » Un vacarme pas possible émane toujours de ton sac. Les pas continuent de s’allonger vers une quelconque destination. Franchement, ce serait peut-être pas con d’emprunter un transport en commun ou d’appeler un uber. Ton prénom qui s’évade de ta bouche, tu réceptionnes le sien en échange. Pas commun. « Quelle origine ce machin ? GA-LA-HAD. On dirait un nom sorti d’un bouquin de Tolkien » Tu ris, sans vouloir le vexer, mais wow, c’est rare comme prénom. Tu t'sentirais presque en présence d’un être fantastique. Merde, et si c’étaient les émanations de tes bombes qui t’faisaient halluciner depuis le début ? Chair pincée sur le dos de sa main, tu constates qu’il n’est pas une créature imaginaire dès lors que ça rougi comme le commun des mortels. « Alors on appelle une voiture ou tu es garé quelque part ? Moi je suis venue en bus … »

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T'arque un sourcil à ses propos, un peu surpris par la franchise. "Pour quelqu'un qui s'en fiche, t'es pas mal quand même." Elle semble pas en surpoids, mais peut-être que l'épaisseur des vêtements te joues te tours et qu'en dessous, elle est pas aussi fine qu'elle te semble l'être. Tu laisses entendre un rire à ses mots, sur son franc parlé. "Alors malheureusement, je vais pas réaliser ton fantasme, je ne suis qu'un pauvre étudiant d'Harvard." Pas le même prestige, ni les mêmes revenu. Bon tu ments un peu beaucoup sur le côté pauvre, parce que t'es loin de l'être avec l'héritage que ton père ta laissé, mais ça elle est pas supposé le savoir et t'es pas du genre à t'en vanté... Bien que ton style laisse voir que t'as des habits de qualités et pas des vieux machins acheté dans la friperie du coin.

"Encore rien fait ?" Tu rigoles en reprenant ses mots. "Tu viens de commencer ce soir." Souffles-tu alors, bien que ça signifie juste que les policiers ont pas encore ses empreintes. Retournant sur le lieu de son crime, vous retrouvez toutes les bombes de peintures et heureusement pour vous, il ne semble pas y avoir de policier pour le moment. Avec les événements des derniers mois s'en est presque surprenant, mais tu vas pas t'en plaindre dans ce contexte.

T'es surpris alors. "Ouais donc même sans les empreintes, ils peuvent remonter jusqu'à toi avec la signature." Pointes-tu alors du doigts. "Mais je comprends mieux pourquoi j'avais pas vu le côté pub, je fréquente pas trop ce genre d'endroit." T'es plutôt de ceux qui ronge leurs ongles dans les moments de stress ou simplement par ennui. Pas au point d'en avoir des blessures, mais tu sais que ça te servirait à rien de passer dans ce genre d'endroit pour avoir une belle manicure. Par contre, tu piges pas trop pourquoi elle se justifie sur les piqures.

Suivant la demoiselle dans son élan, tu rigoles à ses propos une nouvelle fois. "Même pour tout ce qui est ramen ?" Parce que si les sushis t'estime en avoir rapidement fait le tour, les ramens c'est tout autre chose, saveur plus agréable pouvant être beaucoup plus épicés. "Je vote pour l'Italien alors. J'en connais un bon dans le coin." Et non tu vas pas l'emmener dans la première pizzeria douteuse que vous croiserez, tu fais trop attention à ce que tu mange pour prendre le risque de tomber sur une saloperie.

Les présentations qui tombent, tu arques un sourcil. "Ce machin ? Je pourrais me vexer tu sais." Vous parlez comme des potes alors que vous venez à peine de vous rencontrer, c'est étrange pour toi qui même si t'es assez social, tu te lies pas si facilement que cela avec les gens. "Tu connais les légendes arthurienne ?" Questionnes-tu alors sans réellement attendre de réponse pour poursuivre. "Mon père en était un grand fan alors avec mes frères on a tous des noms issus de ce mythe... Athur, Lancelot, Perceval et moi" Deux nom qui se fondent assez facilement dans la masse et deux autres bien moins communs, plus archaïque en soi.

Alors qu'elle te demande comment allez au restaurant, tu lui montres ta planche de skate. "Je suis venu sur mon skate." T'aurais pu prendre ta voiture, c'est vrai, ou même l'une de tes motos, mais quitte à venir ici pour faire du skate, autant en faire dès sortit de chez toi quoi. "Donc soit je t'apprends à faire du skate en allant au resto, soit on prend un taxi." Tu lui laisses le choix, savoir ce qui l'intéresserait le plus.

@Heaven Featherington & @Galahad Jackson  

C’est vrai. Il a raison. T’es entrée dans l’illégalité ce soir. Mais pas vu, pas prise, c’est tout ce qui compte. Ton graffiti pourrait être l’oeuvre d’une de tes fan. En l’absence de caméra de surveillance, tu pourras tranquillement t’endormir dès ce soir. Le type qui t’a accosté se trouve être une tuerie pour tout être doté de la vue. Il est aussi ensorcelant dès qu’il ouvre la bouche, même si c’est pour te tacler sur tes actes. En fait, il est le seul témoin de ta connerie. S’il veut te dénoncer, il pourrait. Sauf que tu ne le vois pas le faire. Pourquoi il accepterait de dîner avec toi pour ensuite aller s’adresser à la police ? C’est pas logique. Il est cool, faut que tu te relaxes et que tu acceptes qu’il puisse vouloir passer du temps avec toi. « Ramen ? C’est gluant ce truc, beurk » Tu fais ta difficile, mais si tu te retrouvais au centre de l’apocalypse avec pour seule bouffe des nouilles japonaises, tu les mangerais sans problème. C’est juste que tu as les moyens de faire plaisir à tes papilles alors pourquoi se faire souffrir en dévorant une spécialité culinaire qui ne te plait pas ? Non, tu vas pas aller te fourrer dans un restaurant chinois ou japonais, hors de question. « Je te fais confiance, mais peut-être que je devrais pas » S’il connaît une bonne adresse, pourquoi pas essayer. Il faut prendre ce que le destin nous offre. Tu pourrais être agréablement étonnée de ce qu’il va te proposer. Vous éloignant du skate park, vous vous rapprochez de la rue la plus fréquentée lorsqu’il prononce son étrange prénom. La face se décompose. Tu grimaces et t’exprimes sans retenue. Galahad. Peu commun. Jamais entendu. Serait-ce une invention de ses parents ? « Je n’étais pas vraiment présente en cours de littérature » Oops. Sourire dissimulé derrière ta main, tu l’écoutes t’expliquer l’origine de son prénom. C’est pas ordinaire. Très spécial. Tu te sens même impressionné par lui, comme s’il était vraiment un personnage fantastique d’une de ces légendes. « Vous êtes quatre frères, pas de filles ? Tes parents ont eu beaucoup d’inspiration, pas comme les miens » Arrivant devant la chaussée, tu constates que le seul moyen de transport dont vous disposez est un .. skate. Ça ne va pas le faire, vraiment pas. La planche n’est pas faite pour supporter deux humains. C’est physiquement impossible. « Je vais appeler un uber » Le portable sorti de ta poche, tu fais les manipulations adéquates alors que la circulation ne cesse son balai infernal. Les phares te font froncer les sourcils. « Montre moi une de tes mains » Tu souris et n’attends même pas qu’il te la tende pour prendre sa patte libre. Tes yeux scrutent sa manucure. C’est pas tous les jours que tu analyses les griffes d’un homme. « Je vois que tu prends soin de toi, tu fais quoi dans la vie ? Tu es PDG et tu donnes des ordres ? Ça expliquerait que tes mains ne soient pas abîmées » Tu souris et apportes sa paume contre ta joue. Tu te sers ensuite d’sa main pour caresser la peau de ton visage. « C’est tout doux, tu les hydrates souvent non ? » Tu ris et relâches son pauvre poignet. Il est tombé sur la plus tarée des meufs, pas de chance. « Nos chemins peuvent toujours se séparer, t’as pas peur de moi hein ? » que tu lui demandes alors que votre voiture déboule devant vous, se stationnant le long du trottoir. « Qu’est-ce que tu décides roi Galahad ? »

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Tu ne retiens pas ton rire face à sa réaction de dégoût, peut-être qu'elle force un peu le tout, mais cela reste amusant. Elle semble être du genre à ne pas se prendre la tête, juste profiter de l'instant présent et clairement, ça te fait du bien de faire de même, bien que tu le sais déjà, cela ne sera que temporaire pour toi. Le temps d'une soirée, tu t'accordes donc cette pause, te laissant entraîner par cette nouvelle rencontre. "Qui sait peut-être que je te conduis au poste de police." Tu la regardes en coin, un petit air malicieux prenant place sur tes traits alors que tu la charries un peu.

Ton prénom maltraité par ses soins, tu lui donnes des explications sur celui-ci alors qu'elle te parle de cours de littérature. "J'allais te demander si t'avais pas déjà regardé une série ou même un film sur la légende d'Arthur, mais Galahad apparait pas dans tous." Et pourtant il joue un rôle important dans la quête du graal. Tu pourrais rajouter tellement d'information, l'assommer de tout ce que ton père t'a appris sur ces légendes. "Mais à choisir, je préfère clairement Galahad à Guenièvre comme prénom." Finis-tu par balancer, parce que si tu étais né fille, tu n'y aurais pas échappé au prénom de la fille la plus importante ou alors tu aurais fini en Morgause ou encore Vivianne, bien que le dernier soit probablement le plus courant à l'époque actuelle. "Puis je sais pas trop si c'est de l'imagination ou du fanatisme." T'en rigole doucement, parce que c'est clair que ton père il en savait beaucoup sur tout ça et c'est un peu ce qui a bercée ton enfance, en plus du baseball.

Tu la laisses composer le numéro, tu ne réalises que plus qu'elle est du genre ultra entreprenante. Par contre, tu ne piges pas trop sa demande ensuite, peut-être en lien avec son salon d'esthetisme... Dans tout les cas, tu lui tends la... tu te fais prendre la main avant même de pouvoir la lui tendre au final. Tu l'observes attendant un peu son verdict parce que c'est ça qu'elle veut non ? Tu rigoles alors à son analyse. "Ouais, mais je fais aussi pas mal de sport dont le baseball." Tes mains sont donc aussi malmenée dans les gants, à la réception des balles ou encore avec la batte, mais c'est clair que t'es loin d'être un mécano ou encore un fleuriste. C'est d'ailleurs la première fois que tu te présente réellement en tant que pdg et pas juste comme un étudiant... Tu mentionnes d'ailleurs pas ce fait. "J'y fais pas plus attention que ça." Du moins, il te semble, tu te balades pas avec un tube de crème hydratante dans la poche.

T'arques alors un sourcils à ses mots. "Je suis pas sûr de risquer grand chose." Différence de carrure bien marqué, mais après tout tu sais pas si elle a pas prévu de te droguer ou quoi à un autre moment. "J'ai carrément gagné le titre de roi ? Ou c'est simplement que tu désires être traitée comme une princesse ?" Tu fais néanmoins mine d'hésiter un instant avant de rentrer dans le véhicule et de donner l'adresse du restaurant au chauffeur.