take the risk (declan)

C’est déroutant. Agréable. Tu frémis sous ses mains. Il a un toucher délicat, comme s’il voulait doucement prendre soin de toi. C’est tendre. Tu te sens bien. L’agitation alentour semble avoir cessé. Il n’y a plus que vous dans un monde où tout est rose. Margault ne répond plus de rien, elle flotte dans le ciel, loin de ses tracas du quotidien. Declan est prometteur. Il séduit avec chacun de ses mots. Pèse-t-il ce qu’il dit ? Est-il vraiment intéressé par la femme que tu incarnes ? Voudrait-il vraiment d’une nana qui a un enfant et qui cours entre ce dernier et ses cours à la fac ? T’sais même pas si tu aurais la place pour un homme. T’as jamais réfléchi à ça. Était-ce le moment où tu devais enfin faire rentrer quelqu’un dans ta vie ? T’es incapable de réfléchir, comme si tes capacités intellectuelles n’étaient plus activées. Il n’y a que de l’émotion. Un rail de dopamine. Tu ris entre ses mains. Tu le questionnes et arrives au même constat que toi. Vous avez tous les deux traversé un long désert sentimental. « Idem » que tu balances avant que le vendeur interrompe votre folie à deux. Les corps séparés, la nourriture partagée, vous vous éloignez du stand pour gagner plus d’intimité. « Je te crois, tu es au top Declan » L’beignet légèrement sorti du papier, tu croques dedans et le chocolat se barre à la commissure de tes lèvres. La langue qui balaie les résidus de nutella, tu ris sans te cacher, pointant une attraction terrifiante. « Celle-là mon chou, mais laisse moi me shooter au sucre avant » Le grignotage qui s’poursuit, tu restes tout proche de lui, comme s’il te protégeait d’éventuelle menace. « Je peux goûter ton donut ? » que tu lui demandes en tendant ton beignet vers lui « Tu peux aussi piquer un bout du mien. J'ai bien dit un bout » C’est osé, mais tu te sens en confiance. Assez pour que vous échangiez un peu plus que des mots. @Declan Wright

@Margault Archambault & @Declan Wright  

Qui aurait cru que Monsieur Wright serait dans un parc d’attraction en compagnie d’une charmante demoiselle ? Il est vrai que tu n’avais pas eu de relation sérieuse, depuis plusieurs années. La dernière remontait à Auréa et franchement, tu ne voulais pas forcément y repenser. Un déchirement sur le coup, apprendre qu’elle t’avait trompé ouvertement, et apparemment, d’après ce qu’elle disait : plus d’une fois. Depuis, tu te fermais à toute relation pouvant demandé des sentiments, pourtant avec Margault, c’était différent. Tu acceptais de la rencontrer, de la voir autrement que pour du sexe, de passer du temps agréable avec elle. Tu savais qu’elle avait un enfant, que sa vie était bien différente de la tienne et pourtant, elle t’attirait. Peut-être un peu trop ? Ton cerveau reprendrait le relais ce soir, quand tu seras chez toi, seul. Mais pour le moment, tu préférais profiter, ne pas te prendre la tête et surtout ne pas la faire fuir. « On a plus d’un point en commun. » soufflais-tu doucement, ton regard posé sur cette jeune femme. Cette bulle de bien-être, loin du bruit de ce parc, loin des regards de tous. Tu avais payé le commerçant et tu avais pris ta commande et t’éloignais un peu de tout ça. Croquant dans ton donut, tu regardais quelle attraction, mademoiselle désirait faire. « Bon choix ! ». Au vu des trains qui défilaient et des hurlements qui s’en détachaient, ça devait être une merveille. « C’est bien parce que c’est toi, j’partage jamais ! » laissais-tu glisser entre tes lèvres, tendant ton tendre et précieux donut. Qu’est-ce qui te prenait ? Maintenant tu partageais même ton repas avec elle ? A croire que tu étais tombé sur la tête. Tu pris un croc dans son beignet, dégoulinant de nutella. « J’prefère le mien, sans hésiter ! » tu étais pas tellement nutella, ce n’était pas ce que tu préférais ! Le sucre, c’était déjà plus agréable pour toi « Tu sais que tu en as partout ? » sans réfléchir vraiment, tu viens lui essuyer un restant de nutella au coin de ses lèvres.

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T’sais pas ce qui te prend, vraiment pas. T’es en roue libre. Tu n’caches plus rien, comme si tu pouvais vraiment être qui tu étais avec lui. Il paraît avoir les épaules pour t’supporter. C’est vraiment chelou comme sentiment. T’as l’impression que vous avez déjà eu une vie ensemble et que vous vous retrouvez ici, dans ce parc, au milieu de tous ses parents qui ont succombé aux caprices de leur gosse. Il y a tous les ingrédients qui faut pour passer un bon moment. Tu ne connais pas l’étendue de sa vie amoureuse, mais il semble avoir subi pas mal dans le passé. C’est pas forcément ton cas. Toi, t’as jamais vraiment connu le crush absolu. T’as enchaîné les histoires de quelques mois, sans réellement toucher l’année. Peut-être que tout ça était fait pour en venir à cet instant précis. Peut-être qu’il fallait que tu attendes avant de trouver le bon. Ola, stop Margault, on se calme. C’est pas parce que tu surfes sur la vague du bonheur qu’il sera éternel. Attraction sélectionnée, tu tapes dans le donut de Declan alors qu’il attaque légèrement ton beignet. L’échange vous rapproche malgré que vos goûts en gourmandise diffèrent. Chocolat qui s’barre aux coin de tes lèvres, Declan le retire de son pouce et tu manques de croquer son doigt. Dents qui claquent dans le vide, tu te régales comme il faut avec ta dose de nutella. « Pour en revenir à nos relations, qu’est-ce qui s’est passé avec la dernière ? » S’il te retournait la question, tu n’aurais aucun souci pour y répondre puisque l’amour n’avait vraiment jamais duré de ton côté. La lassitude l’avait toujours remporté. Peut-être parce que tes mecs n’avaient jamais été très matures. Peut-être parce que tu n’avais pas rencontré le vrai amour, celui qui te comblerait dans tous les sens du terme. « T’as le droit de me dire joker, je comprendrais que ta blessure ne soit toujours pas cicatrisée » Les cris des gens venaient par vague dès qu'ils passaient devant vous. A priori, vous alliez vous déchirer les cordes vocales. Tu te plantas ensuite devant lui et t'étiras sur la pointe de tes pieds pour capturer le sucre qui s'était incrusté aux coins de ses lèvres. « Moi aussi je peux faire ça » que tu le provoquas en retrouvant ta taille normale.  @Declan Wright

@Margault Archambault & @Declan Wright  

La légèreté, c’était certainement ça qu’il te fallait. Tu n’avais pas besoin d’une femme surfaite, une bimbo, une superficielle, mais juste une femme qui était elle-même. Bien évidement, tu ne voulais pas d’une personne renfermée sur elle-même, fuyant le regard de tout le monde et se cachant dans le premier endroit qu’elle trouverait. Non, tu avais besoin d’une femme pétillante, avec ce petit brin de folie, qui te donnerait l’envie de la suivre dans n’importe quel endroit. Oui, c’était une fille comme Margault qu’il te fallait et peut-être que tu t’en rendais un peu compte ? Tu as toujours eu cette tendance à choisir une femme, bien trop différente de toi, même totalement ton opposé. C’était certainement pour ça, que ça n’avait jamais fonctionné et qu’à l’heure actuelle, tu étais toujours célibataire et enchainant les conquêtes. Tu n’en avais pas un paquet, seulement des femmes avec qui tu le faisais régulièrement, c’était plus simple. Pas besoin de bavarder, de draguer, d’aller dans la dentelle. C’était rapide, efficace, une bonne baise, voilà tout. Peut-être que Margault te ferait changer sur ce point ? Peut-être qu’elle te ferait retrouver goût aux sentiments, à cette maladie qu’on appelle l’amour, celle qui vous change et qui vous fait devenir ‘meilleur’ d’après certaines personnes. Pourquoi partir dans ce genre de sujet ? Tu n’allais pas cacher la vérité, lui dire réellement qui tu es, un bad boy d’après des demoiselles, juste un gros séducteur pour d’autres. « J’ai été trompé par ma petite amie, plusieurs fois, apparemment. » tu haussais les épaules, posant ton regard dans le sien. « Disons que je n’ai rien vu venir, et depuis, je n’ai plus envie de grand chose. » soufflais-tu doucement. Ce n’était pas un secret, tu pouvais en parler ouvertement, c’était du passé. « J’ai tourné la page, je profite maintenant. » tu finissais rapidement ton donut, froissant l’emballage pour le jeter dans la première poubelle venue. « Et toi alors ? Tu as eu ton enfant avec ton dernier partenaire ? » après tout, tu étais curieux aussi. Tu rigolais en l’écoutant, la laissant t’enlever le sucre qui s’était logé au coin de tes lèvres. Tu passais rapidement ta main sur sa joue, gardant ce contact, si agréable.

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Il y a toute une Margault qu’il ne voit pas. Pour le coup, tu ne lui montres que le meilleur de toi. Cette fille un peu folle sur les bords qui n’a pas sa langue dans sa poche. Mais il y a aussi la peureuse. Celle qui doute. Celle qui se dévalorise. Celle-là, il n’en a aucun aperçu. Alors c’est sûrement ça les relations humaines, on cache le pire et on montre que le meilleur. Il faut du temps avant que la nature vienne tout gâcher, mais elle finit toujours pas rappliquer. Si cela avance bien avec Declan, tu sauras tout casser avant que cela ne devienne plus sérieux. Ou peut-être que non. Peut-être que tout ira bien et peut-être que tu sauras répondre à ses besoins. Y a trop de questions qui se bousculent. C’est que tes aventures, si elles deviennent sérieuses, elles n’auront pas qu’un impact sur toi, il y a aussi ton gosse dans l’équation. C’est pas évident d’être maman et amante, t’sais même pas si c’est possible. La dégustation qui se poursuit, tu creuses sur les failles du jeune pfo. L’honnêteté s’mêle à votre discussion. Il a pas eu d’chance, vraiment pas. Il ne doit plus avoir confiance en la gent féminine. Il a dû se ranger du côté de ceux qui ne s’engagent plus par peur de souffrir à nouveau. C’est donc sur un terrain miné que tu avances. Il paraît encore touché. Meurtri. Tu ne sais comment réagir à un tel aveu. De toute manière, t’as pas le temps de répliquer que les interrogations se retournent contre toi. Le rire prend le dessus, masquant la gêne qui se propage. Sa main câline ta joue et t’attendrit immédiatement. Ton sourire reste un temps et se désagrège pour lui répondre le plus franchement possible. « Pas vraiment. J’me souviens même plus de mon dernier petit-ami. Mon fils est un accident. » L’identité du père est encore à confirmer. Tu pourrais passer pour une fille facile, pourtant, c’était toi qui contrôlais tout lors de ce fameux Spring Break. C’est toi qui a enchaîné les coups d’un soir et t’étais bien satisfaite. Tu t’étais transformée en tentatrice et t’avais emprisonné quelques gars dans ta toile. 7 mois plus tard, tu te rendais compte que tu étais enceinte. « Je ne sais pas vraiment qui est le père de Raphaël et Raphaël ne le demande pas encore, mais ça ne devrait tarder. Je suis en train de le chercher pour tout t’avouer » T’avais pas dans l’esprit de le séduire à nouveau pour qu’il puisse former un couple avec toi. Non, tu voulais juste qu’il sache qu’il avait un fils et ensuite, il déciderait si oui ou non il voudrait incarner le rôle de père. « J’voulais pas casser l’ambiance, mais je voulais pas non plus mentir. Il y a une époque où j’ai fait n’importe quoi » Dernière bouchée et l’emballage rejoint celui de Declan dans la poubelle. Et maintenant, allait-il te regarder autrement ? @Declan Wright

@Margault Archambault & @Declan Wright  

Cette journée était bien différente de ce que tu avais imaginé, tu ne pensais pas que le feeling allait aussi bien se passer. Ça te faisait du bien de passer une journée en compagnie de cette demoiselle, que tu ne connaissais pas réellement, il y a encore quelques minutes. Mais, avec elle, c’était beaucoup plus simple, elle te dévoilait petit à petit, des choses la concernant et inversement. Après tout, c’était la journée pour apprendre à se connaitre, c’était un peu le but de cette escapade dans ce parc d’attraction. Tu avais toujours dans le fond, une âme d’un grand enfant et c’était bien pour ça que tu avais accepté de la rejoindre ici. Loin de Boston, des bars et des cafés, dans un endroit neutre et bien différent de ceux que tu pouvais côtoyer. « Oh je vois, mais tant que tu l’aimes, c’est le principal. » laissais-tu glisser entre tes lèvres, le regard posé sur la jeune femme. Les accidents, ça arrivaient très vite et tu n’allais pas juger une femme pour ça. Tout le monde pouvait faire des conneries, ce n’était qu’un détail parmi tant d’autre. « Donc ça remonte à loin, pas d’amour, rien ? » c’était impressionnant, comment une jeune femme comme elle, ne pouvait pas ressentir quelque chose pour un homme ? « Si un jour, tu as besoin, n’hésite pas, ça ne me dérange pas de t’aider. Chaque enfant à le droit de connaitre ses parents, c’est beau de vouloir retrouver le père. » laissais-tu glisser entre tes lèvres. Tu jetais l’emballage, tu avais terminé bien plus que rapidement ton donut, prêt à grimper dans un manège et de t’envoyer en l’air. « Oh ne t’inquiète pas, tu n’as pas cassé l’ambiance. Ça me permet de te connaitre un peu plus. » soufflais-tu doucement, attrapant la main de la demoiselle. « Allez, on se lance dans une nouvelle attraction ? » tu marchais avec elle, jusqu’à celle qu’elle t’avait désigné. « Tu ne vas pas me vomir dessus ? » tu rigolais un peu, pour détendre l’atmosphère.

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Tu te confies. Tu balances tout à Declan, le testant potentiellement sur ses réactions. T’as pas envie de prendre des détours sinueux. La vie n’attend pas. Peut-être que tu pourrais être renversé par un bus dans les jours qui viennent, alors il faut saisir sa chance dès maintenant. Il faut que tu puisses être franche pour avancer. Si lui a été profondément déçu par sa dernière petite amie, toi t’as pas encore connu ce que pouvait être le vrai amour. Bien évidemment, t’as parfois pu être en couple, mais les relations se sont éteintes bien avant le premier anniversaire. « Rien du tout, juste de l’attirance physique. Cela va faire trois ans que le petit est né » La dernière bouchée fait disparaître ton beignet. Imitant le beau pfo, tu jettes l’emballage dans la poubelle près d’laquelle vous discutez. « Je te remercie Declan, t’es adorable » C’est vrai que tu ne fais pratiquement jamais appel à ton entourage pour t’aider dans ton rôle de maman, mais peut-être qu’il serait temps de t’ouvrir et d’faire confiance aux autres ? C’est qu’on ne connait jamais vraiment ses amis, même ses propres membres d’la famille. T’es craintive, surtout avec tous les faits divers que tu peux lire dans la revue à laquelle t’es abonnée. Seulement, si tu restes hermétique à tout rapprochement, tu ne pourras jamais vraiment connaître le bonheur. La main kidnappée par l’étudiant, tu fais quelques pas en direction de l’attraction monstrueuse. « Mon estomac est sensible, je ne peux pas t’assurer que rien ne va ressortir » Le rire reprend le dessus. La conversation sérieuse s’éclipse. Y a pas de rejet vis-à-vis de Declan. Au contraire, tu laisses le flirt s’installer. La file d’attente est ridicule. Les wagons ralentissent. Les gens descendent et vous laissent leur place. Tu t’installes dans un siège et te blottis contre l’étudiant avant que la sécurité t’enferme. « Je te préviens, je vais hurler, tu vas devenir sourd » Et manque de bol, t’as pas pris l’option langue des signes au lycée. S'il perd l'ouïe, tu ne pourras plus vraiment communiquer avec lui. Le train prend soudainement de la vitesse et vous voilà lancer sur les rails de cette machine infernale. Vous montez droit vers le ciel, mais c’est pas l’orgasme que tu atteins, c’est le niveau de frousse le plus élevé. Les ongles se plantent dans la cuisse du brun « Je veux pas mourir si jeune ! » que tu cries au sommet d’une montagne. Le circuit se poursuit plusieurs minutes. T’as plus d’coupe, le vent t’a fouetté la tronche. Le manège se termine enfin. « J’ai les jambes qui tremblent, porte moi» que tu baragouines, le coeur palpitant encore. @Declan Wright

@Margault Archambault & @Declan Wright  

Cette jeune femme était bien différente de celle que tu avais pu rencontrer jusqu’à aujourd’hui, elle te faisait rire et sourire et tu ne pensais plus à rien en sa compagnie. Certainement un bon point, ça te permettait de ne pas penser au job, pas penser aux projets que tu devais avancer. Oui, clairement, ça te sauvait un peu, cette sortie et à vrai dire, tu jouais avec le feu. Elle avait commencé à te taquiner, à faire comme si tu étais son homme et tu avais continué. Finalement, l’arroseur arrosé, c’était un peu le but. Tu adorais mettre mal à l’aise les personnes, ça avait été le cas avec elle, une fois que tu avais décidé de glisser ta main dans le creux de ses hanches, histoire d’accentuer le fait qu’elle était ta petite-amie devant ce vendeur. Pauvre vie qu’il avait celui-là, faire cuire des churros où des beignets à longueur de journée, voir des nombreux gamins avec les parents derrière. « Je parlais de ton enfant, tant que tu l’aimes, c’est le principal, même si il est là par accident. » laissais-tu glisser entre tes lèvres, avec un petit sourire pour égayer ton visage. « C’est normal, si ça peut t’aider. » soufflais-tu doucement. Tu ne la connaissais pas suffisamment, elle ne ferait certainement pas appel à toi, mais au moins tu lui aurais proposé ton aide. Il était temps de reprendre le chemin vers les attractions, sinon, elles allaient fermer avant d’y arriver à ce rythme. « Ah ben bravo, on aurait du manger après. », tu rigolais un peu en l’écoutant, marchant, tenant la main de la demoiselle entre les tiennes. « Mon dieu, ça va être comique, cette journée. » la file d’attente allait très vite, rapidement tu montais à ses côtés dans l’attraction et celle-ci partait à toute allure. Toi, tu kiffais, elle, un peu moins et ça te faisait rire. Sentant une léger douleur au niveau de ta cuisse, voilà qu’elle s’agrippait à toi, enfonçant ses ongles dans ta chaire. Une fois le tour terminé, ton regard se posa sur elle, éclatant de rire en la voyant. « Tu es un peu pâle. » sans rire, tu la prenais au sérieux, la portant pour sortir de l’attraction. « Ça va ? » tu la déposais sur un banc. Tu étais face à elle, caressant son visage « Tu sais, j’aime comme une femme me griffe, dans certaines conditions, mais pas quand on me plante au niveau de la jambe. » rigolais-tu.

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C’était pas une bonne idée ça. T’aurais dû t’empiffrer après que le manège soit lancé. L’estomac se soulève à chaque descente. Le coeur lui, il palpite. Il fait des arrêts et repart comme un fou. T’es pas sereine. Tu gueules. La gorge arrache tant que tu cries. Les aigus pourraient percer les tympans de ton chevalier. Lui, il bouge pas, ou peu. Il rit de ta peur. Les ongles se plantent dans sa chair. Les montagnes russes cessent après plusieurs tours de folie. Qu’est-ce que tu fabriques avec Declan ? Tu flirtes ? Est-ce interdit ? Non, pas que tu saches. Le truc, c’est que tu voudrais pas lui vendre de faux-espoirs. T’as peu de place pour un mec dans ta vie. Il y a toujours ton fils qui passe en premier, pas sûr qu’un homme le supporte. Mais tu pourrais aussi ne pas te prendre la tête et vivre uniquement l’instant présent. Secouée par l’attraction, tu t’fais porter par le grand musclé. C’est chouette d’sentir la force d’un gars. Tu te sens toute minuscule jusqu’à ce qu’il te dépose délicatement sur un banc. « Tout va bien, je me rappelais plus de la violence de ces manèges » Ta main se porte sur ton coeur. Il bat encore fort, mais le rythme décroit progressivement. Declan à tes côtés, tu pouffes de rire lorsqu’il te parle de ton comportement bestial. « Je suis désolée, c’était la peur qui parlait, j’voulais pas te trouer la peau » La main qui se pose sur le haut d’sa cuisse, tu masses un peu la zone avant de te blottir contre l’étudiant. Ta joue se creuse contre son épaule. Tu regardes devant toi, toutes ces familles qui passent du bon temps. T’es jalouse, un petit peu, voir beaucoup. « Tu as bientôt fini tes études non ? » que tu lui demandes bien songeuse. « Tu feras quoi ensuite ? Tu comptes faire ta carrière ici ou ailleurs ? » @Declan Wright

@Margault Archambault & @Declan Wright  

Tu as l’estomac bien accroché, c’st ce qui te permet de pouvoir faire du sport même pas vingt minutes après avoir mangé. Où faire comme aujourd’hui des manèges après avoir goûté, tout le contraire de cette demoiselle. C’était rare d’avoir des personnes comme toi, pouvoir faire ce genre de chose sans avoir l’envie de rendre ce que tu avais mangé. Heureusement que tu étais là pour elle, la portant en-dehors du manège, ça te faisait sourire, c’était une sacrée situation. Tu t’en fichais du regard des autres, un point positif, encore un. Tellement de gens rêverait de pouvoir être comme toi, t’en foutre de ce que pouvait penser ces personnes, de ne croire qu’en toi et tes proches. Un véritable bonheur de ne pas se demander ce que penserait l’autre, si tu venais habiller d’une façon ou d’une autre. Tu déposais la jeune femme sur le premier banc que tu trouvais à la sortie de l’attraction, non pas à cause de son poids, tu aurais pu la transporter jusqu’à sa voiture, mais tout simplement pour elle. Son bien être devait passer avant le reste, tu ne pouvais pas comprendre ce que ça faisait d’être mal après une attraction, mais tu essayais de la comprendre. « On fera la pêche aux canards, ça sera mieux pour toi. » laissais-tu glisser entre tes lèvres en te moquant légèrement. Ce n’était pas méchant, bien évidemment, tu n’aurais pas osé. « Ne t’inquiète pas, c’est pas grave. » sentant sa main glisser au même endroit où elle t’avait planté auparavant. Tu la laissais faire, comme le fait qu’elle pose sa tête contre ton épaule, on était bien aussi ici. « Oui, il me reste une petite année. » laissais-tu glisser entre tes lèvres, ton regard se promenant un peu partout. « Je ne sais pas, tout dépend des opportunités qui s’offrent à moi. Et surtout, tout dépend, si j’ai une femme ici ou ailleurs. Je m’adapte à chaque situation! » si tu étais célibataire, ton choix serait simple : repartir à Londres. Si tu partageais ta vie, tu verrais avec la personne concernée. « Et toi alors ? Tu resteras ici, une fois tes études terminées ? »

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