take the risk (declan)

C’est une rencontre qui promet d’être intéressante. Le feeling est bien passé entre vous. Ce Declan semble très ouvert d’esprit, tout ce dont tu as besoin après avoir failli crever dans une foutue salle d’attente. C’est fou, peut-être qu’il n’aurait jamais compris que tu ne te pointes pas au rendez-vous planifié des jours à l’avance. Ou alors, il aurait appris que tu étais décédé en se baladant devant la Adams. Il y aurait sûrement eu un autel à ton effigie. Tu t’enflammes un peu Margault, ton décès serait probablement passé inaperçu. Quelle tristesse. Mais tu es en vie et il faut que tu en profites. D'ailleurs, il se peut que tu sois totalement hors de contrôle aujourd’hui. Le petit dans la poussette, tu te diriges vers la maison de ton père où tu le déposes. T’en profites pour prendre les clés du cabriolet et tu files tout droit vers ce parc d’attraction. La route est longue. Tu vas en profiter pour vider ton esprit et recharger tes chakras avec ta playlist. Bordel, t’sais pas si ce Declan a une bagnole, ça se trouve il va se coltiner des heures de trajet en bus. Pourtant, d’après ce que tu as compris, il semble avoir les moyens de se payer une bagnole. Les injures en français ponctuant la route, tu arrives enfin au point de rendez-vous. La voiture est garée entre deux autres. Le week-end est le seul soupir de nombreux enfants, enfants que tu entends déjà hurler derrière la barricade qui délimite le parc. Portière qui cogne la carrosserie d'une autre caisse, tu émets un petit oops et tu te faufiles à l’extérieur. Les pas s’enchaînent et l’appréhension s’élève. Le portail se dévoile et tu t’arrêtes. Tu restes plantée devant l'entrée et envoies que maintenant un message au jeune homme. Si ça se trouve, t’as fait tout ce chemin pour rien, peut-être qu’il a oublié et qu’il se fait un barbecue sur son balcon. « J’ai pas l’air con putain .. »  @Declan Wright

T’es plantée comme un cactus au milieu du désert. Où est-il ? Le froid mord ta peau claire. Il faut bouger, mais tu ne peux pas te mettre à jouer à la marelle ici, t’irais tout droit aux urgences psychiatriques. Alors tu prends ton mal en patience. Tu patientes jusqu’à ce que le téléphone vibre. Il n’est pas loin. La rencontre entre vous est proche, comme deux astéroïdes sur le point d’entrer en collision. Le cerveau s’emballe. Les pensées se tamponnent et toutes te dévalorisent. Ton manque de confiance s’impose. Tu te sens minuscule. Ta petite voix intérieure critique Declan qui semble être un chouette type. Franchement, t’as encore un bon paquet de séances à prévoir avec ta psy. Les bras qui se croisent et se décroisent, l’impact est soudainement imminent. 3,2,1, boum. La conversation démarre par une excuse. « Il en faut bien un en retard » Tu souris et gardes tes distances, comme impressionnée par lui. Pourtant, t’étais bien à l’aise devant l’écran de ton portable. Comme quoi, il y a un fossé entre le réel et le virtuel. Un grand fossé. « Je me gèle le cul, mais ça va » Margault, un peu de retenue steplais. D’habitude, tu te serais montrée chaleureuse envers lui, mais là, t’as comme un blocage. Il est bel homme, tu sais pas comment parler à un type comme ça. Il fait mûr, plus mûr que ceux que tu as l’habitude de fréquenter. En fait t’sais même pas ce que vous recherchez tous les deux, un flirt ou une simple relation amicale ? T’es bien dubitative sur le sujet. « Euh, tu as fait bonne route ? Laisse tomber c’est trop con comme question » Tu souffles sur une mèche de tes cheveux barrant ton oeil droit et tu piétines sur place pour te réchauffer « La bonne question est : pas trop déçu entre ce à quoi je ressemble en vrai et ce que tu as vu sur les photos ? Sois franc, je veux pas de mensonges, je déteste ça. Mon nez est trop grand hein ? »  @Declan Wright

@Margault Archambault & @Declan Wright

Il était rare que tu sois en retard, mais ça pouvait parfois t’arriver. Il est vrai que dans ton travail, tu n’avais plutôt pas intérêt de te présenter en retard, c’était plutôt mal vu. Mais cette fois, tu t’étais un peu loupé, n’ayant pas bien calculé ton coup, heureusement, tu lui avais envoyé un message pour lui dire que tu arrivais. Il ne manquait plus qu’elle soit partie et que tu arrives à cet endroit, pour pas grand chose. Tu avais pris le temps de te garer, cherchant l’entrée du regard, une simple petite indication. Tu marchais rapidement jusqu’au lieu de rendez-vous, tu voyais la jeune femme t’attendre au loin. Tu avais un peu honte d’être celui qui faisait patienter et bien évidement, la première chose que tu avais fait : t’excuser. Ton regard se posa sur la jeune femme, elle était sublime. Encore plus elle qu’en photo, tu n’étais pas déçu, un léger petit sourire sur tes lèvres. « Oui c'est sur ! » tu haussais les épaules. Il est vrai que la température avait bien changé, tu avais prévu pour ne pas chopper la crève, c’était pas le moment. « On va bouger, ça te réchauffera un peu. » tu souriais légèrement. « Oui ça va, j’ai bien roulé, pas de bouchons, niquel. » ça te faisait rire, tu voyais bien qu’elle était bien plus à l’aise derrière son écran qu’en face de toi. Ce que tu pouvais parfaitement comprendre, ce n’était jamais simple de faire le saut, du virtuel au réel. Pourtant, elle était parfois très directe, comme pour cette question. « Tu me plais, tu es magnifique. » laissais-tu glisser entre tes lèvres. Tu commençais à marcher avec elle, histoire de ne pas rester planté en plein milieu de cet endroit. « Tu y es déjà allé ? Pour ma part, je ne connais pas ! » c’était la première fois que tu t’y rendais.

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Ce n’est pas évident de s’adresser à un homme que l’on a encore jamais vu. L’écran était une bonne barrière entre lui et toi, aujourd’hui, il n’y a plus rien qui vous sépare. Ta timidité ressurgit. Tu ne sais pas aligner les mots correctement. Les injures polluent tes phrases. Tu ne tiens pas non plus en place. D’un, il fait un froid de canard, de deux, tu es agitée par l’excitation de cette rencontre. Il te plaisait déjà dans le monde virtuel, il te plaît encore plus dans le monde réel. Les banalités s’écoulent entre vous jusqu’à ce que Declan emboite le pas vers l’entrée du parc. C’est bon, le sang circule toujours dans ton corps, le coeur fait effectivement toujours son boulot. Le mouvement permet de remettre tes pensées dans le droit chemin. Mais c’était sans compter le compliment de l’étudiant. T’es cramé. Tu prends feu tout d’un coup et puis un sourire vient forcément illuminer ta face. Il sait vraiment parler aux femmes, enfin, toi, t’es totalement en train de planer sur ton nuage de grisaille. « Non plus, j’ai jamais osé prendre la voiture et faire tant de bornes, c’est une grande découverte ! » Les entrées payées, vous pénétrez dans le parc et vous tombez devant un panneau qui affiche le plan de ce dernier. Bon, il y a pas mal d’attractions, tu ne saurais quoi choisir. Les lèvres qui se tordent, tu t’approches un peu plus et pointes du doigt le nom des montagnes russes, un basique. « Je suis sûre que tu vas hurler comme une fillette » Tu lui tires aussitôt la langue et sautilles vers le nord où se trouve le manège. Bordel, ça sent bon le sucre. Une odeur de beignets et de barbe-à-papa. « Viens » L’temps qu’il te rattrape, tu freines la cadence et le bouscule maladroitement. « Je marche comme les crabes moi. » Tu pouffes de rire et rebondis sur tout autre chose qui te tracassait « Pourquoi tu as une soeur adoptive ? » Margault, c’est comme demander pourquoi le ciel est bleu. Bon sang.  @Declan Wright

@Margault Archambault & @Declan Wright  

Tu as toujours été très doué pour parler aux jeunes demoiselles, certainement grâce à ton père. D’après tes souvenirs, ce que racontait ta maman en rigolant, ton père était un vrai tomber, un sacré dragueur. Il arrivait toujours à ses fins, jusqu’au moment, où il est tombé sur ta mère, un amour sincère et merveilleux. Toi, tu en demandais pas autant, tu préférais voir avec le temps, laisser les choses faire, doucement mais surement. Tu n’étais pas du genre à te prendre la tête, bien au contraire ! Tu marchais dans sa direction, t’excusant du retard, et la discussion commençait à dérouler, même si tu la sentais, un peu plus sur la réserve que par message. Peut-être la timidité, où tout simplement, une façon de se protéger, ce qui serait totalement logique. Une rencontre avec une personne qu’elle ne connaissait pas du tout, mais elle avait plutôt bien choisir le bon endroit, il y avait du monde. Elle ne courrait donc aucun risque, c’était certain, elle n’avait qu’à hurler et tu te ferais encercler par un paquet de personne. Mais, ce n’était pas ton but, tu voulais apprendre à la connaitre, et passer une bonne journée. Tu voyais le rouge lui monter aux joues après ton compliment, ce qui te faisait plaisir, ça la touchait. « Et ben dit donc, pour moi, tu fais autant de route ? » tu rigolais bien évidement, un petit sourire sur tes lèvres. Ton regard se posait sur la jeune femme, marchant à ses côtés, direction l’entrée. Ce parc était immense, et dire que tu n’avais jamais mis un pied ici, alors que tu étais du genre à bien apprécier les attractions. Tu rigolais à ses paroles « Tu es certaine ? » tu aimais les défis, et tu savais très bien que tu n’allais pas crier comme une fillette, contrairement à elle. Elle était si pressée, qu’elle te bousculait, la rattrapant au dernier moment. « Car mes parents ont eu beaucoup de mal à m’avoir et après impossible d’avoir un deuxième enfant. Donc ils ont décidé d’adopter. » tu haussais les épaules, tu l’aimais tellement ta soeur. Tu marchais vers l’attraction, arrivant devant un stand de confiserie. « Tu veux quelque chose ? » il est vrai que tu avais un petit creux.

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Tu as cette drôle de sensation en toi, comme si tu avais toujours connu cet homme. Mais ce n’est qu’une illusion. Tu ne sais pratiquement rien sur lui. Pourtant, il y a ce feeling que tu ne peux pas nier. Une alchimie naturelle. Un truc inqualifiable. C’est peut-être pour cela que tu te mets sur la défensive. Tout est trop beau. Il doit bien y avoir un piège quelque part, il y a toujours un piège. C’est sûrement un gros dragueur, il doit avoir l’habitude de charmer ses proies. Le pire, c’est que tu te laisses entraîner dans son jeu. Tu entres dans le parc et ne cesses de dévoiler ton sourire de diamant. « T’as intérêt de mériter tous ces kilomètres » Tu piétines encore un peu et admires la carte du parc. C’est un vrai labyrinthe. La moitié des attractions sont dites « aquatiques », donc a oublier par ce temps d’hiver. Toi, tu vises les montagnes russes et t’en profites même pour le tacler sur la peur qu’il va ressentir. Le derrière qui se tortille sous tes pas, tu fais varier les vitesses sous l’excitation éprouvée. La cadence qui devient plus régulière, tu en apprends une sur le beau gosse qui t’accompagne. « Oooh, c’est une belle histoire. Ta soeur était bébé ou plus grande lorsque tes parents l’ont adopté ? » Tu poses de ces questions blondie, tu vois pas que c’est un date, c’est pas de cette façon que tu vas parvenir à … à quoi déjà ? Qu’est-ce que tu attends ? Tu lui as bien dit que tu cherchais du sérieux non ? Mais entre vous, est-ce que vous êtes dans cette perspective ? Bordel, t’as le cul entre deux chaises. Le mieux, ce serait d’agir comme tu as envie d’agir. Aucune prise de tête. Le stand de sucre sur la gauche, tu suis l’étudiant et acquiesces à sa proposition. « Je veux bien un beignet au chocolat, je serais sexy avec du nutella sur les dents, tu vas voir, tu vas tomber sous mon charme » Le rire qui se déploie, tu te pointes devant la petite roulotte d’où émane de délicieuses odeurs. « Je voudrais un beignet et monsieur j’sais pas ce qu’il prendra .. » Regard branché sur le membre de la pfo, tu lui lances un petite tape sur le pectoral « Alors t’as envie de quoi ché-ri ? »    @Declan Wright

@Margault Archambault & @Declan Wright  

Même si les débuts n’étaient pas simple, tu la sentais sur la réserve, finalement, cette barrière commençait à tomber petit à petit. Une chance, car tu n’étais pas le meilleur pour mettre à l’aise les personnes. Tu n’étais pas vraiment doué dans le social, mais tu ferais le nécéssaire pour passer une bonne journée en sa compagnie. En tout cas, elle ne se gênait pas pour te piquer et t’envoyer des clash, ce qui te faisait rire. Tu marchais à ses côtés dans le parc, tu le connaissais pas et il fallait certainement bien plus d’une journée pour le faire entièrement. « Je pourrais retourner ta phrase. » soufflais-tu en rigolant à moitié. « Ne t’inquiète pas, tu ne vas pas regretter. » petit regard malin, petit sourire sur tes lèvres. Ton regard parcourait la carte, beaucoup d’attraction aquatique et à vrai dire, ce n’était pas forcément la meilleure saison pour y aller. Tu n’avais clairement pas envie de choper la crève à ce moment là ! Mais, tu étais partant pour le reste, l’adrénaline et la vitesse, c’était bien deux choses que tu adorais. Tout comme elle, au vu de ce qu’elle avait pu te dire et te charrier. Tu attendais de voir comment elle allait réagir, certainement hurler comme une fillette ! Tu ne parlais que très rarement de toi, de ta famille et pourtant, avec elle, c’était naturel. « Elle était bébé, je la connais depuis presque sa naissance, finalement. » laissais-tu glisser entre tes lèvres. « Pour moi, c’est ma soeur, pas une soeur adoptive. » soufflais-tu doucement. Tu avais pris le chemin avec elle d’une grosse attraction, certainement une avec la tête à l’envers et tout ce qui allait avec. Tu passais devant un stand de bouffe, comme à ton habitude, ton regard se posait sur ces nombreux choix. Elle commanda un beignet au nutella, forcément ! « Sexy, en effet, avec les dents d’une sorcière. » petite réplique moqueuse, jusqu’à ce qu’elle dépose une tape sur ton pectoral, et lâchant un ‘chéri’. « Je vais prendre un donut au sucre. » laissais-tu glisser au vendeur, accompagné d’un sourire. Tu l’attrapais par la taille et laissais juste glisser « Alors comme ça , je suis ton chéri ? » tu rentrais dans son jeu, mais ce n’est pas toi qui perdrait.

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C’est léger. Tu ne sens aucune pression émanant de Declan. Il te met à l’aise, ça c’est certain. Tu évolues dans le parc avec bonheur. Tu te sens comme sur un petit nuage. Tu ne pèses déjà pas grand chose, mais dans son regard, tu n’fais plus qu’une poignée de grammes. C’est affolant comme il te plaît. Tu ne t’arrêtes pas de le taquiner, signe de ton attrait pour lui. Et puis tu ne peux t’empêcher d’aller chercher des réponses sur sa soeur et son adoption. « J’imagine bien oui, elle doit être importante pour toi, je suis jalouse » Les pas s’enchaînent jusqu’à ce que le stand de confiseries se pointe sur votre gauche. Bifurcation immédiate vers le temple du sucre, tu optes pour une gourmandise qui ne te mettra sûrement pas en valeur. Declan se moque et tu entres dans son délire, mélangeant ton rire au sien. C’est fou, avec lui, t’as l’impression d’avoir tes vingt trois ans. Tu te sens pas aussi mature que tu ne l’es depuis la naissance de ton fils. Tu retrouves ta jeunesse et bordel, ça fait du bien. Le jeu de séduction perdure. Tu le présentes comme ton chéri au vendeur et le voilà qui pose ses imposantes mains sur ta taille. Une flamme s’élève au fond de ton ventre. T’es prise à ton propre piège. Tu ne t’attendais pas à ce qu’il puisse provoquer un contact entre vous. Ce type de truc n’était pas arrivé depuis l’arrivée de Raphaël. T’es toute chose. Toute fébrile. « Je suis chatouilleuse, je vais mourir de rire » Vous chahutez, te contorsionnant sous ses phalanges curieuses. Et puis tu te places face à lui, déposant ses paumes dans le bas de ton dos. « Depuis quand on ne t’a pas dit de mots doux ? » Le vendeur gratte sa gorge et vous tend votre commande. Le rouge monte aux joues, signe de honte. Tu détaches alors ses paluches de ta chute de reins pour qu’il puisse attraper les deux sac en papier. « On paie moitié moitié ou tu fais le mec galant ? » que tu lui demandes en saisissant ton beignet tout chaud.  @Declan Wright

@Margault Archambault & @Declan Wright  

Tu ne pensais plus à rien avec elle, tu oubliais tes problèmes ou même le stress de tes examens à ses côtés. Une sensation étrange, comme si, ça faisait des années que tu la connaissais. Finalement, ce n’était seulement quelques jours, quelques messages et la première fois que tu la voyais. Bien loin d’être déçu, elle était sublime, ce regard, ce visage et ce sourire. Elle correspondait bien aux photos qu’elle avait posté, tu te posais même une question : pourquoi elle était seule ? une femme aussi belle et drôle ne devrait pas être célibataire. Tu continuais de marcher à ses côtés, limite comme deux amis ou même un couple. Elle te taquinait, tu répondais du tac au tac, ton regard se posa sur cette jeune femme. Elle avait faim, elle voulait prendre de quoi se ravitailler avant de partir dans une de ses attractions. Tu rigoles à ses paroles, être jalouse d’une femme aussi proche de moi. Tu hausses les épaules « Tu sais, peut-être que je tiendrais à toi autant qu’elle, un jour. » laissais-tu glisser entre tes lèvres. Une fois devant le vendeur et après avoir voulu jouer avec le feu, tu décidais de rentrer dans son jeu. L’attrapant par la taille, ton regard plongé dans le sien, un léger sourire sur tes lèvres. « Ça serait dommage que tu meurs de rire. » tu te moquais légèrement, tu la laissais glisser ses mains sur ton corps. Sensation étrange, ça faisait bien longtemps que tu n’avais pas ressenti ce genre de chose. « Une éternité, je dirais. Un peu plus de deux ans, voir trois ans même. » quelle triste vie. Le vendeur tendait la commande, légèrement agacé de cette situation. Tu voyais la demoiselle devenir légèrement rouge, ce qui te faisait rire. Tu sortais un billet de la poche de ton jean « Gardez la monnaie. » laissais-tu glisser, prenant tes affaires, t’éloignant du stand avec Margault. « Tu sauras, je suis toujours un gentleman. » soufflais-tu doucement, croquant de pleine dent dans ton donut. « Alors chérie, on va faire lequel ? » tu n’allais pas t’arrêter comme ça.

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