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almost everything will work again if you unplug it for a few minutes, including you (charles&gigi)

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tw : violence conjugale, violence physique, dépression, colère.

Maintenant que la surprise est passée, je laisse mes émotions couler, ou dégueuler, au choix. Je ne prends pas de pincettes, mon rythme cardiaque augmente doucement, je lève le ton et quand tu me dis que ce n’est pas arrivé, je te dévisage. T’en sais rien. Parce que peut-être qu’il t’a suivi, qu’il sait où on habite, qu’il va venir te faire chier mais pas tout de suite. Pourquoi ? Tout simplement parce que pour le moment, il se refait une gueule potable. J’arrive vraiment pas à croire que t’ai fait ça, ça me dépasse clairement. La prochaine fois que Louise sera à l’appartement, je la remercierais de son intervention et de la raclée qu’elle t’a évité de prendre ou de donner, je ne sais plus trop. Les deux Gigi, les deux. Je sens presque le sang tambouriner dans mes tempes tellement je suis en colère et je soupire fortement. Mais c’est pas question de me mettre en danger, c’est question de TE mettre en danger. Et c’est avec cela que j’ai du mal. Pourquoi s’infliger ça, sérieusement ? C’est ça que je ne comprends pas. Et ta question, elle me pique en plein cœur. J’arque un sourcil et réponds rapidement. Non je ne te déteste pas. Parce que ça serait un peu extrême et je crois que tu serais le premier homme que je déteste depuis mon père. Loin d’être glorieux. Mais je t’en veux de rien me dire, de t’enfermer dans ton putain de cocon à la con et de te foutre dans des situations pareilles ! Que je grogne alors que tu fuis toujours mon regard. Et regardes moi quand je te parle putain ! C’est un cri qui sort de ma bouche. Réveilles toi, réalises les choses avant que je pète un câble parce qu’on en est pas loin.
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Home sweet home January 2023 w/ @Gigi Desrosiers

Si je le sais. T'aime pas avoir tord mais je pourrai parier que dans ce cas, je suis celui qui a raison. Parce que j'suis allé chez Louise après. Donc si il m'a suivi pour noter mon adresse, il va attendre longtemps pour me voir sortir. Et aussi bête que cela puisse paraitre, c'est la vérité. Nous sommes partis du bar, nous n'étions pas accompagnés, nous sommes montés dans un uber et nous sommes allés chez elle avant que je ne rentre ici. Heureusement que l'itinéraire s'est passé ainsi, sinon tu m'aurais vu avec encore plus de sang. J'suis pas en danger? Sauf si on considère que je suis comme au bord d'un précipice sentimental. Je te pose cette question, celle qui taraude mon cerveau mais mes yeux sont incapables de soutenir les tiens. Soulagé d'entendre que tu ne me détestes pas, tu utilises cependant un "mais" qui me serre le coeur. Un homme à dit un jour que tout ce qui précède ce mot n'est que chiasse. Je suis face à toi, le dos légèrement courbé et le visage baissé. Quand tu cries, je ferme mes paupières comme si le fait de me plonger dans le noir avait un effet cape d'invisibilité. Je préfèrerais l'invincibilité mais ni l'un ni l'autre ne m'est donné. J'peux pas. J'y arrive pas. C'est tout ce que je suis capable de marmonner. Honteux de ne pas trouver la force, honteux d'être si faible. Si les morceaux de peau ne recouvrent plus mes yeux, ils n'en sont pas pour autant sur ta figure. J'vais aller m'allonger. Je vais te fuir, je vais aller me réfugier dans ma chambre et réfléchir à tout ce que j'aurai dû te dire. C'est comme ça qu'il faut le traduire. J'ai conscience que c'est comme mettre une allumette sur ta mèche et que tu vas juste, tout simplement me péter à la tronche. Mon corps tente quand même de se tourner pour quitter la pièce.   
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J’essaye de me contenir, de ne pas trop m’énerver mais tout ce qu’il se passe à ce moment même me fait du mal, beaucoup de mal. J’arrive pas à y croire, j’arrive pas à assimiler les choses comme je devrais le faire. Le fait que tu te sois battu me dépasse complètement mais celui qui te fait penser que parce que t’es passé par chez ton amie enlève tous les risques est encore pire. Et si c’était elle qui finissait blessée ? Je ne veux même plus y penser, je suis juste terriblement déçue et en colère contre toi. Il n’y a rien qui pourra changer ça avant un bon moment, surtout avec un visage comme le tien. Oh tu m’emmerdes ! Que je lance en levant les bras au ciel et les laissant claquer contre mes cuisses pour montrer que je pose les armes. J’en ai marre que t’essayes de me contredire sur à peu près tout alors que ça se voit comme le nez au milieu du visage. Y a pas plus obvious. T’es pas comme ça en temps normal et je suis désolée mais se lancer dans une bagarre, c’est prendre un risque de couvrir un grave danger. Bordel, et si ce type avait frappé plus fort, un peu trop fort. T’aurais pas été le premier à mourir d’une bagarre qui a mal tourné et que tu le vois pas, c’est fatiguant. S’il y avait eu quelqu’un à défendre - et je déteste le stéréotype de la princesse - pourquoi mais là ? Je n’y arrive tout simplement pas. Et tout va si vite. Tu me fuis, tu regardes partout autour de toi et quand tu dis que tu vas t’allonger, la dernière once de patience qui m’habitait disparaît. Tu vas quoi ? T’as fait le con, t’assumes. Les choses sont claires, nettes et précises. Tu fuis en plus de ça ? T’es un putain de lâche Charles, c’est ça ? Et ma main vient s’écraser contre ton épaule pour te pousser, te faire réagir.
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Je ne sais plus si c'est dans mon coeur ou ma tête que ça tambourine à ce point. A l'intérieur, c'est un véritable chaos, un brouhaha sans nom. Ce moment est comme une opération à coeur ouvert, aussi périlleux que l'intervention. Ô que j'aimerai mettre le mien en mode avion, où est le bouton? Je n'ai pas besoin que les choses se rompent ou se brisent, mais juste d'une pause. J'veux juste de l'espace pour respirer un instant. la voix douce comme pour demander un supplice. Comment continuer de parler si il est impossible pour moi de reprendre mon souffle? Mais tu continues de cogner, de tes mots avant de le faire par cette main sur mon épaule qui me provoque un léger mouvement de recul. Fais pas ça. Installer une violence physique. Il y a comme des traumatismes enfouis qui n'attendent qu'une étincelle pour s'enflammer. Un peu comme avec ce mec, il a suffit d'une bousculade pour que cette partie de moi se réanime. Et quand mon regard croise le tien, enfin, le volcan fait trembler tout mon être. Mon ton est plus haut, plus sec Tu crois que je m'déteste pas quand j'agis comme ça? Tu crois que ça m'fait plaisir d'être violent et de réaliser que je ressemble à mon connard de père? La mâchoire tremblante, j'enchaine, me libérant ainsi des chaines que je traine Quand j'ai tapé sur ce gars, j'ai alimenté mes peurs d'être comme lui. D'avoir un jour une femme sur qui j'vais taper parce qu'un truc m'fout les nerfs. D'infliger ça en faisant croire que y'a de l'amour... Nan putain j'suis pas fier. Et ça me fout tellement les jetons que c'est pour ça que j'veux pas de relation, que j'veux pas de gosse. J'veux pas qu'un pauvre gamin assiste à ça pendant des années avant d'être le punching-ball à son tour. C'est lâché, à grande vitesse. Si vite que je ne sais même pas si c'était d'une grand éloquence. Ca se termine dans un soupire, tête baissée quand je capte que je viens de balancer ça comme ça. J'sais pas être autrement. Qu'un loup solitaire qui pense que les soucis passent en les taisant.
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Je peux comprendre que t’ai envie de respirer un instant mais je crois que tout cela est bien trop grave, bien trop important pour repousser la conversation à plus tard, à demain. Je vais tourner en rond, à attendre que tu sortes de ta chambre pour t’agresser et te poser mille et unes questions afin de trouver la source du problème. J’ai peur pour toi. Tu comptes pour moi et quand je pense à la dégradation de ton mécanisme de protection, je me dis qu’aussi bien la prochaine fois, c’est entre quatre planches que je te retrouve et ça, je ne le souhaite pas. Sinon quoi ? Que je crache aussi rapidement que les mots sortent de ta bouche. Si tu veux qu’on se lance dans un règlement de compte à la OK Corral, on peut le faire, je suis prête. Je ne te quitte pas tes yeux et te regarde t’enflammer. Le spectacle pourrait être merveilleux mais je sais qu’il te fait mal et m’en fait beaucoup aussi. Je ne regrette pas de t’avoir poussé à ce point mais c’est difficile à regarder. Douloureux même. Je sais pas si c’est ton cœur et ta peine que j’entends crier dans mes oreilles ou si ce sont les miens. T’es pas lui Charles. Tu ne seras jamais lui. Que je souffle doucement en prenant ta main dans la mienne. Je savais pas tout ça sur ta famille et ça me fait tellement mal. T’as eu un père de merde. Je te connais assez pour savoir que tu ne seras jamais comme lui. Tu frapperas jamais personne parce que justement, t’as grandi là-dedans. C’est pas dans ton ADN Charles. Et j’essaye de te le faire voir. Je le connais pas, ce salopard mais je le déteste pour ce qu’il t’a fait vivre, vous a fait vivre et pour les doutes qu’il te met en tête. Que je souffle doucement. Ma main libre vient se placer sur ton visage parce que je veux que tu sentes ce contact, cette chaleur qui te ramèneront ici. On est la génération qui casse les comportements problématiques de nos parents. Tu n’es pas comme lui. Et tu ne le seras jamais. T’en as conscience, c’est déjà une énorme avancée, tu penses pas ?
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Je ne répond pas mais sinon, mon poing pourrait tout aussi bien finir dans le premier mur qui vient. Et je ne finirai pas de te décevoir, je pourrai même te faire peur et je crois que là, je n'arriverai jamais à me le pardonner. Rien qu'à l'idée que je peux réagir comme ça, j'ai envie de tout casser. Illogique, mais c'est ce putain de cercle vicieux qui me pourri la vie. Les dents serrées jusqu'à maintenant se séparent pour que je puisse m'exprimer. Je suis peut-être entrain d'hurler, j'en sais rien, je ne contrôle plus rien. Les mots sortent comme un geyser qui est tout aussi libérateur que douloureux. Oué, ça brule à chaque syllabes qui s'échappent. C'est ça qui provoque l'humidité dans mes yeux une fois la tête baissée? J'entend même pas tes mots, c'est seulement ta main au contact de la mienne qui me fait relever le regard pour te fixer, honteux d'être à deux doigts de pleurer. Et je t'écoute, silencieux mais appliqué à assimiler tout ce que tu me dis pour que ça puisse rentrer, peut-être, dans mon esprit. Mais la tête elle est prête à exploser, ça fait si mal de devoir y repenser ou alors c'est les bleus qui commencent à se réveiller. Un mélange de tout ça? Quoi qu'il en soit, cette dernière se penche quand ta paume vient la caresser. La joue qui appuie un peu, pour bien sentir ce contact qui semble petit à petit, m'apaiser. Tu vas le rencontrer tu sais... si ça tient toujours de m'accompagner à Londres. Et si je te fais part de ça, c'est parce que là je me sens soulagé que tu aies toutes les informations avant ce voyage, si il se fait. Tu pourras comprendre pourquoi entre lui et moi c'est glacial, pourquoi il va jouer l'homme de la maison pour t'impressionner. Peut-être même qu'il va endosser le costume du mari parfait. J'ai cette colère en moi. J'fais tout pour ne jamais la laisser gagner mais quand elle est trop forte, y'a que la violence que j'vois. C'est depuis que j'suis gosse, depuis que je l'ai vu cogner sur ma mère. Et c'est surement venu en moi pour être en mesure de la défendre, sauf que c'est un vice qui est resté. Et mes pupilles viennent te supplier, alors qu'une perle roule sur ma joue Tu me promets que j'deviendrai pas comme lui? Que tu me laisseras pas être un sombre connard? Ma voix est enrayée par la contenance de ne pas éclater en sanglot. La, au creux de ta main.  
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Je n’ai pas peur que tu déboulonnes et t’attaques à moi physiquement, loin de là, mais le ton utilisé ne me plaît pas. Si je ne l’avais pas cherché, je t’agresserais déjà en retour mais je ne peux tout simplement pas le faire. Au lieu de cela, je me concentre sur ce qu’il me dit une fois que j’ai réussi à le faire parler et ça me fait mal au cœur. Pourquoi est-ce qu’on a choppé les connards à la loterie des papas ? Sérieusement ? On pouvait pas tomber sur un homme qui nous soutiendrait, qui nous traiterait comme les Roi et Reine que nous sommes ? Ça me fait si mal pour lui parce que je vois d’où vient ta détresse. Et j’en comprends presque que sa mère est toujours avec lui, ce qui m’arrache le cœur encore un peu plus. Ça tient toujours oui. Et je ne te laisserai jamais y aller tout seul. Je ne sais pas de quoi tu serais capable si la situation venait à se dégrader pendant ton séjour là-bas. Ta mère est toujours avec lui ? Que je demande rapidement, voulant confirmer la chose. Pourquoi les femmes restent avec ceux qui les blessent, humilient et tuent à petit feu ? Elles ne connaissent que ça et je comprends le schéma sans grande difficulté, je ne sais pas où je serai sans Raphaël, je ne peux le nier. Je t’écoute et laisse un soupir s’échapper de mes lèvres. J’aimerais tellement que t’ai jamais eu à vivre ça, à voir ça. Je ne sais même pas quoi dire. Et te proposer d’aller faire de la boxe quand ça ne va pas ou d’aller au stand de tir ne va rien arranger. T’as toujours vu que la façon de relâcher la pression était d’abîmer un visage alors c’est toujours quelque part dans ton cerveau, en veille. En suspens dans ce moment, je chasse la larme qui coule le long de ta joue d’un coup de pouce alors que tu me demandes de te promettre que tu deviendras pas comme lui. Je te promets de tout faire pour que tu ne deviennes pas comme lui. Si ça veut dire te foutre une raclée moi-même, je le ferai. Je souris doucement et embrasse ta joue. Mes lèvres restent quelques secondes de trop et j’ajoute, me remplaçant face à toi. Je te promets surtout de ne jamais te laisser croire que tu vas te transformer en connard. Tu feras jamais de mal à une femme, tu les aimes trop pour ça. Je t’adresse un clin d’oeil et conclus Tu seras tout le contraire de lui, je le sais. Tu aimeras celle qui partagera ton quotidien et si vous finissez par avoir des enfants, tu leur offriras tout ce qu’il t’a pas offert. De l’amour, un foyer stable, des parents aimants et une dose d’amour inconditionnelle. J’y crois et il faut que t’y crois aussi.
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Notre histoire n'est pas qu'une simple rencontre qui marche ou ne marche pas. On a eu des hauts et des bas, des disputes et des fous rires. On ne se connaissait pas et aujourd'hui elle me connaît mieux que moi même. Je ne sais pas... Je ne saurai dire si c'est de l'amour que je ressens pour toi, je ne sais pas si je suis amoureux. Je t'aime c'est tout. Je l'aime et c'est pas aujourd'hui que ça va changer. Quoi qu'il en soit on porte une longue histoire ensemble. Notre longue et incompréhensible histoire. Avec toutes ces incertitudes, j'ai l'impression que tout me file entre les doigts. Malgré tout, je sais une chose. Et de celle-là, je suis vraiment certain. Cette certitude, cette évidence est que quels que soient mes doutes, quel que soit le futur, quoi qu'il arrive, on est liés l'un à l'autre. Je ne peux plus faire un pas sans toi. Je ne saurais plus avancer si tu n'es pas là. Du moins pas sur le bon chemin. Je suis un esprit vagabond. Je ne tarderai pas à dériver, à me perdre s'il n'y à rien pour me retenir. C'est comme être plongée dans un film qu'on connaît. On sait ce qu'il va arriver et pourtant on espère que c'est encore évitable. Je sais que tout va changer mais je ne veux toujours pas y penser. Te savoir toujours prête à m'accompagner à Londres me prouve que je compte beaucoup pour toi. Toujours. Elle a peur de lui, je pense qu'elle se dit que si elle le quitte, le pire pourrait arriver. et je le crois aussi. Tout comme je suis convaincu que je reproduirais le même schéma si j'en venais à construire ma famille. Cette larme qui coule, c'est l'apaisement de confier cette charge du passé mais aussi la honte d'agir par la violence. Tu parviens à faire relever mes lèvres, un petit peu. Encore un peu plus quand ta bouche s'écrase sur ma joue pendant ces longues secondes. Tu mets le monde sur pause toi? Ô nan pourquoi le remettre en marche... Merci. Je sais que je peux compter sur toi. Que de tout mes proches, t'es la personne qui n'aura aucune crainte à venir me claquer si je devenais un connard. Tu l'as déjà prouvé, dès que ma façon d'être laisse à désirer tu me le fait remarquer. Et je sais que tu ne le fais pas seulement pour les autres, mais aussi pour moi, pour celui que je suis. Nos yeux qui restent accrochés, je relâche un souffle chaud avant de l'expliquer Maintenant tu connais la pire histoire de ma vie... et d'où vient cette cicatrice. Que mon index vient pointer, dans ce sourcil. Nan, ce n'est pas un truc que je rase pour le style. Quand j'ai été en age de défendre ma mère, je m'interposai et je prenais les coups. Il m'a ouvert l'arcade... deux fois. En plus des autres blessures. Mais elles ne sont rien à coté de celles causées à l'intérieur. Il ne s'arrêtait pas à la violence. Il trompait et humiliait ma mère. Enfin je parle au passé mais il doit encore le faire. Et j'ai voulu fuir tout ça parce que j'aurai fini par le tuer ou me faire tuer. Notre voyage ne sera pas de tout repos tu sais? Mais on veillera l'un sur l'autre, moi sur toi et toi sur moi. Ce n'est pas une simple rencontre qui marche ou ne marche pas. C'est notre histoire, et elle commence à peine. C'est notre histoire, et je ne peux pas imaginer qu'elle puisse se terminer.

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Il n’y a aucun moyen que je te laisse traverser ça tout seul. Tu m’as déjà proposé de venir avec toi à Londres et j’ai accepté. S’il y a bien une chose dont tu peux être sûre c’est que je n’ai qu’une parole et quand j’entends que ton père levait la main sur toi et la lève toujours probablement sur ta mère, je te jure que je te lâcherais pas d’une semelle. Pourquoi ? Parce que je ne veux même pas savoir ce que tu serais capable de faire si tu vois la peur dans le regard de ta mère, si tu vois ton père lever la main sur elle. T’es plus un gamin, t’as des muscles et l’excès de cette nuit prouve que tu peux démarrer au quart de tour. Je veux pas que ça t’arrive, tu t’en voudrais et je crois que ça serait trop dur pour moi. Tu crois qu’il en serait capable ? Que je souffle, inquiète pour ta mère alors que je ne la connais pas. C’est toujours difficile de s’en sortir et quand on pense que c’est la mort qui nous attend en cas de départ, on a pas envie de ça. Personne n’a envie de prendre le risque de mourir. On veut tous prendre le risque de vivre mais rien d’autre. La peine que je ressens est difficile à accepter et je sais qu’elle est insignifiante à côté de celle que tu ressens. J’ai envie de te dire que s’il faut aider ta mère, elle peut venir avec nous, elle peut vivre ici. Je m’arrangerai pour aller dormir chez Raphaël le temps de trouver autre chose pour qu’elle ait sa propre chambre. On pourrait l’aider mais je crois aussi que ça voudrait dire se mettre en danger et peut-être que t’as envie que tout ça reste loin d’ici, de ce nouveau foyer que t’as construit, de ta vie bien active et des rêves que t’as en tête. Un signe de tête qui se traduirait pas un “me remercie pas”, j’écoute tes autres mots. La pire histoire de ta vie. Et le pire là-dedans, c’est que tant qu’il est en vie, elle continuera. Elle cessera jamais jusqu’à ce qu’il soit quatre pieds sous terre. Je souhaite la mort de personne, surtout pas d’un parent parce que je sais à quel point c’est douloureux mais y a des enflures qui méritent pas de vivre. Tu vois, t’étais encore un gamin et t’étais déjà tout l’opposé de ton père. Que je souffle en te souriant légèrement. Tu t’es interposé, t’as voulu arrêter tout ce bordel, toute cette douleur, le son des cris et le bruit du mobilier qui devait soutenir ta mère. Tu veux y aller quand ? Tu veux aller voir quand voir ta mère ? Parce que c’est bien ça le but de l’intervention, non ? J’espère qu’on pourra lui apporter un peu de répit dans tout ce bordel.
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Même gosse je n'ai jamais été celui qui se disait qu'en ne bougeant pas, ça s'arrêterait. J'ai toujours eu ce tremblement qui n'était pas de la peur mais de l'énervement. Il a toujours réussi à lui faire croire que c'était de sa faute à elle, qu'elle ne l'écoutait pas assez, qu'elle ne lui montrait pas assez qu'elle l'aime. Il jugeait que l'importance donnée n'était jamais suffisante, il n'était jamais comblé de bonheur. Lui, le responsable de tout nos malheurs, celui qui a ruiné la vie entière de ma mère. Je l'aime ma mère, au-delà des mots et du possible mais je lui en veux d'être faible. Outre le fait d'aimer, c'est ne pas se respecter. Je crois qu'il a trop creuser en elle pour y installer la terreur. Oui. C'est un malade, il serait capable de la tuer et de se buter juste après. Ou faire passer ça pour un accident et continuer de vivre sans regret, car pour en avoir il faut avoir une âme. Il en est totalement dépourvu. Il m'a apprit que c'était normal de se cacher pour pleurer. Alors que c'est une des pires habitudes à adopter. Apprendre à avoir honte d'être imparfait, quelle connerie. C'est apprendre à avoir honte d'exister. Face à toi, les larmes coulent doucement, comme au ralenti. Merci. Encore de me dire les mots qui font du bien, qui caressent mon coeur. J'sais pas... Jamais? Je te fixe, les yeux humides et dans la réflexion Je dois voir avec mes patrons quand je peux poser des congés. Mais ce ne sera pas pour tout de suite, parce qu'il y a une course que je vais entamer pour obtenir un poste au dessus du mien. Et m'absenter pendant la période test n'est pas conseillée, ni envisageable pour un acharné du travail comme moi. et toi tu as quand même le Nirvana à gérer... Oué je débute la liste des contres. Voir ma mère me tente mais tout ce qu'il.y aura autour à la fâcheuse tendance à me faire perdre le désir d'y aller.
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