ZANZIBAR + cat.

Seulement quelques heures depuis votre arrivé et voilà que les crises commençaient déjà. C’était compliqué, tu ne savais pas comment gérer et tu ne voyais pas comment être plus clair. Elle était la première femme que tu avais présenté à ta famille et tu partes avec elle, à l’autre bout du monde. Mais pourtant, elle n’hésitait pas à remettre tout en question à cause de ton plan cul. La colère qui s’emparait de toi, et tu répondais comme elle te parlait. Sèchement, avec des pics pour faire mal, c’était ce que tu savais faire de mieux. Tu avais décidé de la rejoindre, il était temps de parler et de mettre les choses aux claires. Une location de quad se faisait à la sortie de l’hôtel, sans hésiter tu avais payer et tu suivais le gps jusqu’à sa localisation, seulement dix minutes. Roulant à toute vitesse, te faisant plaisir en même temps, sentir la vitesse, l’adrénaline, quel plaisir. Tu arrivais rapidement au lieu, coupant le moteur, marchant dans le sable jusqu’à elle.

Tu n’étais pas du genre à courir après les personnes et si tu le faisais, c’était bien pour passer des vacances correctes. Tu n’étais pas venu ici pour qu’elle fasse la gueule à longueur de journée. Tu voulais t’éclater et profiter un maximum, déjà qu’elle ne voulait pas que tu touches à la drogue, tu faisais un gros effort. Bien évidement, elle ne s’en rendait pas compte, comme le fait que tu tenais à elle et qu’elle te plaisait. Tu roulais rapidement jusqu’au lieu indiqué sur ton téléphone. Prenant le temps de te garer et de la rejoindre, tu te posais à ses côtés. Voilà qu’elle continuait à te piquer, remettre une couche. « Salut. » laissais-tu simplement glisser entre tes lèvres, ça ne servait à rien de répondre encore et toujours à ses attaques, tu commençais à t’en lasser. Tu ne supportais pas les disputes, encore moins quand tu n’étais pas en couple et qu’on te reprochait des choses, dont elle n’avait pas a te reprocher.

L’air de vacance est loin derrière vous, l’ambiance est loin d’être agréable, plutôt tendu. Un léger soupire s’échappe de ta bouche, tu détestais ce genre de situation. Tu n’étais pas le meilleur pour améliorer tout ça, encore moins avec elle. Ton regard fixait l’horizon, la mer, le couché de soleil, bref, dans une autre situation, ça pourrait être un cadre merveilleux. Elle continuait de te piquer, et même en face à face, elle n’avait certainement pas encore lâché toute sa haine sur toi. Tu ne répondais pas, un simple salut, suffirait à la calmer. « A l’hôtel et c’est un ananas finalement. » tu ne savais pas vraiment ce qu’il y avait dans cet endroit. Encore une belle petite attention qu’elle ne remarquait pas. « Bon, tu attends quoi de moi ? Tu veux quoi à l’heure actuelle? » ton regard se posa sur elle. Il était temps de mettre les choses aux claires pour éviter ce genre d’embrouille.

Tu avais beau t’énerver et te justifier, ça ne changeait rien. Bornée, une fois qu’elle avait une idée en tête, elle ne l’avait pas ailleurs. Tu l’avais bien remarqué et ça avait le don de te chauffer. Pourtant, cette fois-ci, tu avais décidé de prendre sur toi et de laisser sa phrase partir, loin de tes oreilles. Peut-être que comme ça, elle finirait par comprendre, que tu n’en pouvais plus ce genre de gaminerie. Peut-être qu’elle était trop jeune pour toi ? Pas assez mature ? Après tout, tu n’étais rien de plus qu’un pote pour elle, alors pourquoi te faire chier sur tes plans cul. Il ne manquait plus que ça, que tu doives te justifier sur les personnes que tu voyais et avec qui tu pouvais avoir une quelconque relation sexuelle. Puis viens cette question, après tout, il était temps de mettre les deux pieds dans le plat. « D’accord. » laissais-tu glisser entre tes lèvres, fouillant dans tes poches pour sortir une clope. Vu que tu n’avais pas le droit de consommer autre chose que des cigarettes, tu allais t’acharner là-dessus. Et là tu exploses, ton crâne, le sang ne fait qu’un tour. « Putain mais tu te fou de ma gueule, j’en ai marre de devoir me justifier à longueur de journée. » soufflais-tu froidement. « On est pas en couple, je te dois rien. On serait en couple, ça serait différent. C’es avec toi que je coucherais. Je suis célibataire, j’ai encore le droit de me taper qui je veux et ça ne me fait pas de moi un connard, vu que je suis libre. » voix cinglante, la colère qui te contrôle. « C’est pas parce que je baise à coté, que je t’aime pas et que j’ai pas envie de plus. Mais on apprend à se connaitre, j’vais pas me priver parce que je passe du temps avec toi ? » allumant ta cigarette rapidement, tu reprenais de plus belle « Si un jour, tu me dis vouloir plus, oui là, j’arrêterais d’aller voir ailleurs. Mais là, à l’heure actuelle, on s’est rien promis. Je t’apprécie beaucoup, mais pour le moment y’a rien de plus, à moins que tu me l’es pas dit et qu’on soit en couple. » ton regard était noir, comme la colère qui s’élevait en toi.

La fatigue, le manque, un ensemble de chose qui font que le calme que tu avais au début, n’arrivait plus à faire sa place en toi. Elle arrivait à te rendre dingue et te faire perdre ton contrôle surtout après deux jours sans rien fumer ou avaler ou autre. Mais au moins, les choses étaient dites. Pas forcément sur le bon ton, mais si elle avait écouter la moindre des choses, elle aurait compris que tu tenais à elle et que tu désirais certainement plus que de l’amitié. Mais ce qu’elle voyait en ce moment, n’était pas forcément le plus beau spectacle. Tu soupirais, te laissant tomber dans le sable de tout ton long. Écrasant ta cigarette dans le sable, fermant les yeux. « Je n’ai rien à fumer, autre que mes clopes. Car tu m’as demandé de ne rien toucher pendant deux semaines. » soufflais-tu, moins froidement qu’auparavant. Tu respirais calmement, fermant un instant les yeux, n’écoutant plus que le bruit de la mer qui te berçait. «Désolé, mais le sevrage c’est pas le moment le plus simple. » laissais-tu doucement glisser entre tes lèvres.