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(+ alexei) it was us against the world

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it was us against the world (+ alexei)


J'avais préféré ne plus en parler. Il ne savait pas en quoi ça changeait, moi non plus d'ailleurs. Et comme je savais qu'il n'avait pas spécialement envie d'en parler, je décidais de clore la conversation. « Hm d’accord… je croyais que t’aurais tout de même de quoi à dire là-dessus aussi. » Non, je n'avais rien à dire. En réalité, je ne savais pas quoi dire, tout simplement. Je m'étais éloignée de lui, les yeux baissés. Je ne le regardais pas et je décidais d'aller m'adosser à ma table de travail. Celui-ci était en bordel avec des feuilles partout, cachant presque mon laptop. J'attrapais alors l'ourson qui était posé dessus. Je sentais le regard d'Alexei mais je ne savais vraiment pas quoi lui répondre. Mon cerveau était en ébullition, à chercher une solution, des paroles qui pourrait peut-etre le satisfaire, ou pas. « Tu préfères que je te laisse seule ? » Non, je n'avais pas envie d'être seule. Ou plutôt si mais je ne voulais pas qu'il me laisse. Je soupirais alors devant toute cette confusion. Que faire, quoi dire? Je ne répondis pas à sa question, je ne le regardais même pas, je ne fixais que cette peluche entre mes doigts. Les secondes passèrent, puis devinrent une minute, deux, trois. Le silence devenait alors plus pesant. Alexei allait sûrement s'en aller en me voyant muette. Mais finalement, j'ouvris la bouche. Je ne répondis pas à sa dernière question, je ne fis que parler, dire ce que j'avais sur le coeur. « J'ai complètement paniqué... Je n'aurais jamais pensé qu'un jour, nous... Et l'alcool n'est certainement pas la raison qui nous à poussé à... Peut-être qu'elle y a un peu aider mais... Je ne savais pas quoi faire, j'étais en panique. Alors je suis partie. J'avais déjà tellement de problèmes. Avec l'accident de Coraleen, toute ton attention après... quand j'étais à l'hôpital. Puis cette histoire de fiançailles avec Andy. Nous les avions rompus 2 jours avant. J'ai appris la grossesse d'Apple par la même occasion. Ça m'a fait mal. Et après tout ce qui s'est passé, j'avais mal, tellement que j'aurais voulu arracher mon coeur. J'étais perdue aussi. Cette nuit-là... c'était sans doute la goutte en plus. Je ne savais vraiment plus quoi faire... Alors j'ai fais ce que j'ai toujours fais le mieux. J'ai fui. Comme une lâche. J'ai pris le premier avion et je suis partie.... J'avais commencé, j'étais partie sur la lancée et je n'arrivais plus à m'arrêter. Il fallait que je parle, il fallait que je me lâche, toute cette tension, tout ce poids sur mon coeur. Nous en étions aux explications, alors j'allais les lui donner. Je savais que j'avais été incomplète, et qu'il s'en foutait un peu maintenant, mais c'était ce que je lui devais. « Je pensais que j'irais mieux. Les premiers mois, j'ai essayé de tourner la page. J'ai eu du mal... Puis, j'ai appris que toute ma vie n'a été qu'un mensonge. Mon père nous avait caché quelque chose de bien trop gros. J'allais encore plus mal. Puis j'ai rencontré Konrad dans ce bar... Il m'a aidé... Je suis revenue après avoir remis de l'ordre dans ma vie. Mais maintenant, j'ai l'impression d'être revenu au point de départ. » C'était exactement ce que je ressentais depuis le décès de Solweig. L'attentat avait détruit une partie de ma vie, Solweig m'avait abandonné, Gwen avait essayé de faire pareil. Et là, je ne savais plus où j'en étais. Encore une fois. Sauf que cette fois-ci, je ne fuirais plus... Pendant tout le monologue, je n'avais pas osé relevé la tête. Mes yeux étaient toujours posés sur cet ourson en peluche. J'étais fatiguée de tout ça, et ça se ressentait. Ma vie avait toujours été complexe et elle le sera sans doute toujours. Il fallait juste que je trouve un moyen pour l'affronter.
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La jeune femme avait apparemment l’intention d’ignorer mes questions, ou même de m’ignorer complètement. Déjà que celle-ci c’était détachée moi, elle était allée s’adosser contre son bureau de travail et moi je restais debout, planté devant elle, à la regarder. Elle semblait mal, ou gênée, ou mal à l’aise. Bref vous aurez compris que je suis nul pour déchiffrer les sentiments ou ressentis d’une femme. Elle ne me regardait même pas, ce qui ne m’aidait pas en plus. C’était peut-être le temps que je parte, après tout, la jeune femme ne m’avait pas dis de rester. Que je parte, retourne dans ma chambre et mette la musique à fond pour enterrer mes pensées, mon cerveau qui pense trop ouais. Je la regardai, alors qu’elle fixait un ours en peluche. Comme ça, elle avait l’air si vulnérable, et pourtant depuis qu’elle était revenue, elle semblait plus forte. C’était un peu étrange, mais ça me rappelait la Ely d’avant et je souris. Je ne sais pas trop combien de temps on est resté comme ça. Quelques secondes, ou minutes peut-être, je suis nul aussi pour compter le temps. J’étais toujours dans mes pensées, analysant l’idée de partir maintenant. Je ne voulais pas l’abandonner, mais je n’avais as vraiment l’impression que notre conversation menait quelque part à l’instant. Toutefois, la jeune ouvrit finalement la bouche, me déballant carrément un monologue. Je me tus jusqu’à la fin, l’écoutant très attentivement. J’analysais chacune de ses paroles, appréciant le fait qu’elle s’ouvre enfin à moi. Certes ce n’était pas très clair, mais c’était mieux que rien. La jeune femme n’avait pas eu la vie facile et elle avait raison de déprimer. Elle avait besoin d’aide ça c’était certain, mais je ne suis pas psychologue ou un truc du genre, mais bon je pouvais faire du mieux que je pouvais, même si ça ne serait jamais assez pour régler tout ce qu’il s’est passé dans sa vie. « Je crois pas non plus que c’est que l’alcool, enfin ça du aider, mais peut-être que je te considérais pas que comme une sœur finalement. » Je parlais au passé car aujourd’hui je ne savais pas trop ce qu’elle représentait pour moi et je préférais rester vague sur ça. « Dis pas que t’es lâche Ely. Si c’est t’éloigner que ça te prenait, tant mieux si tu l’as fais. Je préfère déjà que tu t’isoles pour régler tes problèmes au lieu de… t’enlever la vie. C’est tout simplement normal que je t’ai porté ‘’attention’’ quand tu étais à l’hôpital. T’avais besoin de support et je voulais être là pour toi, je voulais pas que tu partes… » Ce souvenir de la jeune femme suite à sa tentative de suicide me faisait mal au cœur. Penser qu’elle avait préféré pendant un instant quitter ce monde était tout simplement impossible à comprendre. Après tout, les problèmes qu’on a sont généralement temporaires, mais le suicide c’était éternel, tu ne pouvais pas retourner en arrière suite à ça et j’étais heureux qu’elle soit restée en vie et j’vais tout simplement voulu lui montrer qu’elle n’était pas seule, que j’étais là pour elle, comme beaucoup d’autre. Je fronçai les sourcils lorsque j’entendis le nom de Konrad. Celui-ci était un Mather que je connaissais assez bien. Il était un peu mon modèle et très sympa, mais je doute qu’il ne soit très bon pour aider une jeune femme en détresse, enfin. Je ne comprenais pas vraiment ce qu’elle voulait dire par ‘’point de départ’’. Elle était peut-être en train de dire que tout ça n’avait servi à rien. « Et il est mal ce point de départ? Enfin c’est toi qui décide qui tu veux être, qui tu es et qui tu fréquentes. Ce n’est pas en t’isolant ou partant que ça va t’aider. Faut que tu t’accroches à ce que tu as… et que tu te fasses aider. » Je ne savais pas comment elle allait interpréter mes paroles. Je ne savais même pas moi-même dans quel sens je lui avais dis. Ça pouvait simplement dire de s’accrocher aux proches qu’elle a, ou un message pour lui dire que j’étais là pour elle et prêt à l’aider, ce qui n’était pas faux, ou de consulter car je ne voulais pas qu’elle recommence à avoir des idées noires.

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Il voulait des explications? Je lui en avait donné, assez pour répondre à certaines de ses questions. Bon, je n'étais pas vraiment précise, mais il allait devoir se contenter de ça pour le moment. Et un long monologue s'ensuivit. Une fois commencée dans ma lancée, je ne pouvais plus m'arrêter. Je lui parlais vaguement de mes problèmes, de mes craintes, de ce que j'ai essayé de faire. Mais maintenant, j'avais l'impression que ça n'avait servi à rien. Je me sentais toujours aussi mal, toujours aussi perdue, si ce n'est même un peu plus. Peut-être n'aurais-je pas dû revenir, peut-être aurais-je dû juste quitter Harvard pour Cambridge ou n'importe quelle autre université, peut-être aurais-je été bien mieux, plus soulagée, plus sereine. Mais je ne regrettais quand même pas mon choix d'être revenue. Enfin, je ne crois pas. Mais là encore, je n'étais sûre de rien. « Je crois pas non plus que c’est que l’alcool, enfin ça du aider, mais peut-être que je te considérais pas que comme une sœur finalement. » J'avais remarqué qu'il avait parlé au passé. Je ne comprenais pas ce qu'il voulait dire par là. Il ne me considérait pas comme une soeur? Et maintenant alors, qu'est-ce que je suis à ses yeux? Juste une fille en plus? Je ne savais pas et je n'osais pas le lui demander. Parce que j'avais peur de sa réponse. « Dis pas que t’es lâche Ely. Si c’est t’éloigner que ça te prenait, tant mieux si tu l’as fais. Je préfère déjà que tu t’isoles pour régler tes problèmes au lieu de… t’enlever la vie. C’est tout simplement normal que je t’ai porté ‘’attention’’ quand tu étais à l’hôpital. T’avais besoin de support et je voulais être là pour toi, je voulais pas que tu partes… » Doucement, un petit sourire s'afficha sur mes lèvres. Mais je ne le regardais toujours pas, je ne faisais qu'enserrer cet ours en peluche entre mes doigts. Oui, je le remerciais d'avoir été là pour moi alors que j'avais vraiment voulu partir. Partir et rejoindre ma jumelle. Elle me manquait encore terriblement, même après 3 ans. Oui, déjà 3 ans... Mais j'avais l'impression qu'elle ne m'avait quittée que hier. Et ça me faisait encore plus mal de repenser à elle, à son sourire. « Et il est mal ce point de départ? Enfin c’est toi qui décide qui tu veux être, qui tu es et qui tu fréquentes. Ce n’est pas en t’isolant ou partant que ça va t’aider. Faut que tu t’accroches à ce que tu as… et que tu te fasses aider. » Quand je l'entendis parler d'aide, je lâchais soudainement l'objet de mes mains avant de me tourner violemment vers lui, mes mains enserrant fortement le bord de mon bureau. « Non! Je ne veux pas d'aide! Je ne peux pas... Ils vont encore... Je veux pas! » Pour moi, se faire aider, c'est aller voir un psychologue. Et je ne pouvais pas, je ne voulais pas. La dernière fois, je m'étais retrouvée enfermée dans un hôpital psychiatrique pendant 3 longs mois. Tous me prenaient pour une folle là-bas. Et je ne voulais pas, parce que je n'étais pas folle. Si j'allais en voir un, on allait encore m'enfermer. Rien qu'à cette idée, je paniquais.
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La jeune n’avait apparemment pas l’air de comprendre tout ce que je lui disais. Mais ça ne me dérangeait pas puisque c’était assez réciproque. Nous étions tous les deux confus, en tout cas moi ce l’est un peu dans ma tête donc vous vous imaginez lorsque ça sort de ma bouche, ça le devient encore plus. Je la voyais sourire alors que je lui disais de belles paroles encourageantes, même si celle-ci ne me regardait toujours pas, préférant se concentrer sur son ourson en peluche, comme un enfant. Elle avait l’air plutôt vulnérable comme ça, ce qui était rare ces temps-ci. Enfin la Ely d’aujourd’hui avait plutôt l’air forte, sûre d’elle, mais là je la voyais dans sa bulle, dans ses pensées. Qu’est-ce que je ne ferais pas pour être dans sa tête et comprendre enfin. Il faut dire que je n’avais jamais été un pro pour comprendre les gens, c’est pourquoi je n’étudiais pas en psychologie ou un truc du genre. Je serais vraiment le pire qu’il existe. Toutefois, l’expression de la jeune femme changea radicalement à je ne sais quelle parole que je prononçai. Je ne voyais pas vraiment ce que j’avais dis d’insultant. On avait chacun nos interprétations des choses mais tout de même, je faisais attention pour ne pas être méchant elle. Elle se tourna vers moi et voilà que la petite Ely vulnérable et souriante avait disparu. Ce qu’elle pouvait changer en quelques secondes… « Non! Je ne veux pas d'aide! Je ne peux pas... Ils vont encore... Je veux pas! » Je fronçai les sourcils, étant toujours planté devant elle. Ely paniquait à l’aider de se faire aider et je ne voyais pas pourquoi, enfin ça dépendait toujours dans quel sens elle avait pris ça. Je ne la comprenais pas, après tout ce qu’elle avait vécu et essayer de faire, c’était tout simplement normal de demander plus un jour. Je m’en voulais d’avoir dit ça, même si ça me paraissait assez naturel. « Ils vont encore quoi… ? » J’abordais une expression toujours sérieuse. La jeune femme n’était pas des plus claires et j’espérais qu’elle répondrait à ma question. « T’en as besoin Ely. Ça va pas ça se voit, mais au pire trouve des solutions avec des proches si t’es pas à l’aise avec d’autres. » J’étais certain qu’elle renfermait tous ses problèmes à l’intérieur d’elle, faisait la dure avec son entourage mais à voir son état en ce moment, elle ne l’était pas. Et à la fin, elle exploserait si elle garde tout, ou elle tenterait encore d’arrêter tout ça et je ne voulais surtout pas.

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Je savais que j'agissais d'une manière totalement irrationnelle, totalement versatile, à changer de comportement et d'humeur comme de chemises, à chaque minute. Je devais sans doute faire peur, ou encore ennuyer Alex. Mais il était resté à mes côtés alors qu'il aurait très bien pu retourner à la soirée. Il ne me comprenait certainement pas. Comment pouvait-il, il n'était même pas dans ma tête. De toute façon, mon cerveau était devenu un véritable fouillis vraiment pas clair du tout. Ainsi, quand il me dit que je devais demander de l'aide, je me mis à paniquer sans même qu'il ne s'y attende. J'avais été marqué à vie de cette mauvaise expérience. Mes parents avaient tout fait pour cacher cette période sombre de ma vie, cette tâche qui me rendait totalement infréquentable. 3 mois dans un hôpital psychiatrique étaient devenus 3 mois de stage dans une maison haute couture en France. Conneries. Ils en avaient honte, je ne leur en voulais pas, moi aussi. Je détestais repenser à cette période d'instabilité où j'étais parfois un légume, parfois à piquer des crises. « Ils vont encore quoi… ? » Je ne l'écoutais même pas, je ne faisais que trembler, le visage baisser. Je détestais ça, mais je ne pouvais juste pas m'en empêcher. Je ne pouvais pas lui dire sinon il allait aussi me rejeter, me regarder comme une bête de foire. « T’en as besoin Ely. Ça va pas ça se voit, mais au pire trouve des solutions avec des proches si t’es pas à l’aise avec d’autres. » Ce qu'il rajouta me calma légèrement. Oui, des proches. Je n'avais pas besoin d'aller voir de psychologue, j'allais très bien. Il suffisait juste que je sois entourée, que je parle. J'avais toujours eu tendance à tout garder pour moi-même, et même si après mon retour, j'étais plus libérée, je me confiais beaucoup plus, ces temps-ci, encore une fois, je me renfermais. « Oui, tu as raison. Je n'ai pas besoin d'aller voir de psychologue pour de bêtes choses. T'es là toi... Hein? » À nouveau, je me tournais vers lui, la mine inquiète, un petit sourire sur les lèvres. J'essayais juste de m'accrocher aux personnes qui étaient à mes côtés. Et comme il était juste devant moi, j'essayais de m'accrocher à lui comme à une bouée.
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J’avais toujours aimé la simplicité, ne pas me prendre la tête. Toutefois, je restais aujourd’hui aux côtés d’Ely alors qu’elle était l’une des personnes qui me faisaient poser des questions. J’adorais généralement celles avec qui je pouvais tout simplement rigoler et parler de n’importe quoi. En fait, la jeune femme en faisait partie avant, lorsque nous étions comme des inséparables. Le temps avait passé malheureusement. Ce temps qui n’était pas si lointain, mais me paraissait étonnement pour une éternité. J’aimerais avoir la force de m’en éloigner mais c’est comme si un aimant me rapprochait d’elle et même en pensée, celle-ci finissait toujours par réapparaitre. Cela aurait été bien plus simple si je l’avais oublié pendant ces 8 mois. Je pouvais toujours le faire aujourd’hui, mais ce serait un peu égoïsme. Je ne voulais plus qu’elle se fasse du mal et même si je ne pouvais pas lui empêcher, je pouvais au moins faire tout ce qui était en mon pouvoir pour que ça ne lui arrive pas. « Oui, tu as raison. Je n'ai pas besoin d'aller voir de psychologue pour de bêtes choses. T'es là toi... Hein? » Je soupirai en continuant de la regarder. Comment pouvait-elle dire que ce n’était que de bêtes choses? C’était bien plus grave que ça mais apparemment la jeune femme ne voyait pas ça de la même manière que moi. Enfin, moi j’avais un point de vue extérieur je suppose. « Je ne dirais pas que ce sont de bêtes choses, tout de même… » J’aimerais lui faire ouvrir les yeux sur la gravité de son état, qui était tout à fait normal suite aux évènements survenus dans sa vie. Toutefois, je ne devais pas être la première personne à tenter ça sur elle donc je ne réussirais sûrement pas. Je gardais tout de même espoir, puisque si je n’en avais pas, personne n’en aurait. Elle avait un petit sourire sur les lèvres et me demandait si j’étais là moi. Avec cette mine c’était tout simplement impossible de lui dire non, de lui résister, malheureusement. « Bien sûr que je suis là, je le serai toujours ! » C’était une grosse promesse mais je tenais vraiment à elle, beaucoup, et j’allais tout faire pour la tenir. Je ne voyais pas vraiment ce que je pouvais lu apporter toutefois. Je n’avais pas l’air de l’aider depuis le début de notre conversation, je l’avais tout simplement amené dans plusieurs émotions contradictoires.

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Je ne me rendais pas compte de la gravité de mon état. Pour moi, c'était juste des petits problèmes qui finissaient par s'accumuler, certes, mais ça restait de petits problèmes. Je savais pourtant que j'avais besoin d'aide, mais je ne voulais pas en demander. Parce que ça me faisait paraître faible et je ne voulais plus ressentir ça. Je détestais cette partie de moi-même, qui revenait tout le temps alors que je voulais juste le chasser. Mais comme dit l'expression, "chasser le naturel, il revient au galop", ça ce servait absolument à rien, sauf à me sentir encore plus mal dans ma peau. « Je ne dirais pas que ce sont de bêtes choses, tout de même… » Je le regardais toujours. Pour lui, mon état était bien plus grave. Je ne comprenais pas pourquoi il me disait ça. Oui, c'est vrai que j'avais des problèmes, que je changeais tout le temps d'humeur, qu'il m'arrivait de déprimer mais... Mais en y réfléchissant, peut-être avait-il raison? Je n'étais sûre de rien. Tout ce que je savais, c'était qu'il fallait que j'en parle, pas à un psychologue, non, mais à des amis. Leyna et Evannah étaient là pour moi, comme Alekseï et Konrad, ou encore Gwen et Gloria. Toutes ces personnes les plus proches de moi. Presley m'en voulait toujours, mais je devais aussi me faire pardonner. Alors je devais aussi tout lui dire. Je soupirais alors. Je ne pouvais pas leur imposer tout ça. Je ne voulais pas les ennuyer. Mais il fallait vraiment que je me confie à quelqu'un. Et cette personne serait Gwen, elle me comprendrait sans doute le mieux. Parce qu'elle aussi était proche de Solweig. « Bien sûr que je suis là, je le serai toujours ! » Mon regard s'illumina alors en entendant sa réponse. Mon sourire se fit alors plus doux et lentement, je m'approchais de lui pour poser ses lèvres sur sa joue. « Merci Alex. Même après tout ce que je t'ai fait, tu restes à mes côtés... » J'avais la sale impression que je ne méritais pas tout son attention, toute son amitié, ou même que je ne le méritais pas, tout simplement. Mais au vue de notre passé, il avait accepté. Même s'il m'en voulait toujours, il m'a fait cette promesse. Et je savais qu'il la tiendrait jusqu'au bout. Parce que c'est Alex...
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