[ joyrows ] better together

@Donovan Joyner ; 03.12.22, saturday / 12.15am.
il se retourne pour te faire face, puis à ses mots, t'hausses les épaules ― non, j'voulais pas forcement parler en détails de cette soirée. enfin de ce qui m'est arrivé. de base, on parlait de toi et moi. coucher ensemble. évidemment, on sait tous les deux qui s'est passé avant... tu sais quoi. alors sans parler du trauma d'ma vie. j'étais prête à aborder le sujet 'nous'. parce que jusqu'à maintenant, imaginer un rapprochement plus intime entre vous, ne menait qu'à la suite désastreuse et traumatisante. t'arrives pas forcmeent à mettre de mots sur ce que vous étiez entrain de faire avant que ce gars n'entre et sorte dj de la chambre. et pourtant, tu te rappelles qu'avant le drame, c'était un des moments les plus agréables de ta vie.

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Le cœur battant, incapable de savoir jusqu'où on pourrait aller pour approfondir cette conversation, je ne cessais de te regarder. Même à la sortie du lit, t'es toujours la plus belle fille que je connaisse. Glissant ma main sur ta joue, caressant ta peau de mon pouce délicatement, je ne pouvais pas m'empêcher d'esquisser un sourire. « je me souviens des papillons dans le ventre au moment où on a commencé à s'embrasser ce soir là... » Je me pince les lèvres, parce que c'était un peu la première fois que j'avouais à voix haute tout ça, puisque pendant des années, cette soirée était à proscrire de toute conversation. « j'ai beau essayer de retrouver ça... mais rien y fait, aucune des filles que j'ai pu fréquenter ne t'arrive à la cheville »

@Grace Burrows & @Donovan Joyner
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@Donovan Joyner ; 03.12.22, saturday / 12.15am.
ok, alors essayons de faire abstraction du reste et de ne penser qu'au moment où vous étiez tous les deux dans cette chambre. t'as toujours eu du mal à ne penser qu'à cet instant, mais il faut bien sauter le pas. et ça te rassures, d'un côté, de savoir qu'il s'en rappelle aussi et qu'il en garde une sensation agréable. bien plus que tu ne pouvais l'imaginer lorsqu'il commence à te parler de papillons dans le ventre ― sérieux ? à cette époque t'étais plus vierge. t'avais eu un copain quelques mois plus tôt. copain qui t'as largué comme une merde, le premier d'une longue lignée. et ce soir là, tu te disais que dj il te ferais jamais souffrir. t'en étais certaine. c'était ton ami d'enfance et tu n'avais pas confiance plus en quelqu'un que lui. tu te souviens même à quel point ce soir là, t'avais eu envie de lui ― mais ouais. j'me souviens que cette soirée avait commencée en beauté.. dommage. tu n'as pas eu la suite. la suite clairement que t'aurais adoré avoir. ― j'avais tout.. les papillons.. j'étais on fire. j'espérais qu'une chose c'est qu'après notre baiser, tu.. on.. enfin on s'est comprit. on avait clairement l'envie de l'un et de l'autre. et t'as même le sourire aux lèvres quand t'y penses. première fois que vraiment t'oublies le reste.

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Remonter dans le passé, revivre ces souvenirs, ça me faisait un peu rêver. Tes lèvres contre les miennes, on avait commencé à se chauffer tous les deux et dans un monde parfait, ce soir-là, c'était nos deux corps qui auraient du s'unir. Et des fois, j'en rêve encore, si je devais être honnête avec moi-même. Mais j'ai toujours tu ce sentiment, cette envie parfois un peu trop oppressante. « c'était tellement... fluide entre nous, peut-être parce qu'on se connaissait depuis toujours et que ça se traduisait dans nos gestes » C'était sûrement pour ça que c'était aussi bon, qu'on s'était éclipsés dans cette chambre. Et j'ai été con de pas la fermer à clé, on aurait été tranquille. Mais le destin en a voulu autrement. « t'as toujours coché toutes les cases de ce que je recherche chez une fille et c'est peut-être pour ça que tous nos proches arrêtent pas de faire des remarques sur nous deux »

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@Donovan Joyner ; 03.12.22, saturday / 12.15am.
ça te faisait bizarre de parler de ça avec lui. vous n'aviez jamais reparlé de ce qu'il s'était passé et de ce qu'il aurait pu se passer. alors oui, ça fait bizarre mais ça t'fais du bien aussi quelque part. ça permet de savoir dans quel état d'esprit il était ce soir là aussi. c'est pas un sujet que t'aurais eu peur d'aborder de base avec lui puisse qu'avec dj t'es plutôt à l'aise sur tous les sujets ― oui, j'pense que c'est ça. on se connaissait par coeur. on se plaisait physiquement. et même si on s'aimait comme peuvent s'aimer des amis de longue date bah obligé qu'à un moment donné on ait envie d'plus. j'suppose que ça arrive à cet âge là. quant à la suite, tu ne sais pas trop quoi en penser. cocher toutes les cases de ce qu'il recherche. tout est flou depuis beaucoup trop longtemps et cette conversation n'aide pas. ― oui, surement qu'on devrait aussi.. sauter l'pas ? toi et moi ? pour voir si.. j'sais pas. genre.. tu te rapproches un peu plus de lui, venant passer une de tes jambes par dessus les siennes, main qui vient caresser son dos, raclant sensuellement ce dernier avec tes ongles, tandis que ton visage s'approche un peu plus du sien. doucement, quelque peu hésitant.

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Je sais pas si on est sur la même longueur d'ondes en vrai, mais ce soir là, on l'avait clairement été. Tous les deux attirés, tous les deux avec nos hormones en chaleur, on avait failli sauter le pas de l'intimité. Je ne sais pas si vraiment ça pourrait fonctionner tous les deux mais une chose est sûr, c'est un regret que je me traine depuis bien longtemps, avec beaucoup de questionnements à base de “et si?”. Hochant la tête à tes mots, je ne pouvais qu'être d'accord. Seulement, je commençais à avoir un peu plus chaud au moment où tu mentionnais le fait de sauter vraiment le pas. Et de tes gestes, je comprenais que maintenant était possiblement le moment. Le regard rivé sur le tien, je sentais ton corps se rapprocher. Tes jambes se mêlaient aux miennes, tandis que ta main prenait place dans mon dos. Oui, coup de chaud d'un coup mais j'avais l'impression d'être à un point déterminant pour la suite de notre histoire. Cessant de réfléchir, je venais franchir les quelques centimètres qui séparaient nos lèvres pour les lier en un baiser doux. Hésitant au début, l'assurance venait peu à peu. Les papillons étaient encore là, pour sûr. Alors qu'on était bien loin de la même situation d'il y a quelques années. Puis après quelques instants, où je sentais que je pouvais très bien sauter le pas, je me détachais doucement, collant mon front au tien. « t'es sûre ? »

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@Donovan Joyner ; 03.12.22, saturday / 12.15am.
sur ce coup là, et c'est comme ça beaucoup trop souvent chez toi, tu agis avant de réfléchir. réfléchir aux conséquences de tes actes. est ce qu'une expérience de ce genre vaut vraiment le coup d'être testé ? surtout si tout repose sur la suite de votre amitié. tu peux pas le perdre. si jamais ça ne lui plait pas autant qu'il l'aurait penser ? si jamais il se rend compte qu'il t'idéalises trop ? qu'au final, t'es qu'une meuf comme les autres. d'ailleurs, c'est ce que tu es. il y a bien mieux que toi. surement même dans les filles qu'il fréquente. comme cette kirk qu'il voit en c'moment par exemple. est ce que ça vaut vraiment le coup que tout sois gâché ? en réalité, pas vraiment non. pourtant, là à cet instant, alors que tes lèvres sont à deux doigts de frôler les siennes, la chaleur que dégage son corps t'enveloppant toute entière et te donnes juste encore plus envie de te rapprocher de lui. le palpitant qui s'active dans ta cage toracique et son souffle qui vient s'écraser contre tes pulpeuses. doigts caressant son dos, jusqu'à descendre petit à petit vers le haut de ses fesses. tu déglutis, tes prunelles n'arrivant plus à quitter les siennes, jusqu'à ce qu'il décide d'unir ses lèvres aux tiennes. doux baiser qui te fais chavirer ― je.. long souffle, puis tes lèvres s'étirent doucement en un sourire crispé ― j'en ai beaucoup trop envie oui... puis tu grimaces en soupirant, te détestant déjà ― sauf que je sais pas si c'est une bonne idée. ta main quittant son dos, tu te mordilles la lèvre inférieure. tu te sens tellement honteuse sur ce coup. la peur qui prend le dessus. mais peut-être que c'est plus raisonnable. rien que là, t'espères qu'un malaise ne se dressera pas entre vous. il y a beaucoup trop en jeu là dedans.

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Forcément que la peur me tiraillait. Franchir ce pas, c'était propulser notre relation à un tout autre niveau. Mais je ne me laissais pas abattre, je prenais mon courage à deux mains pour ne pas faire de blague ou pour pas casser le moment qui était quand même assez sérieux. Et puis, j'en avais eu envie depuis tellement longtemps, que je n'avais pas envie qu'un truc se passe mal finalement. Mais même si ça se passait bien pour moi, nos lèvres unies dans un baiser doux et attentionné, je voulais m'assurer que c'était ce que tu voulais. En aucun cas je n'avais l'intention de te forcer à faire quelque chose que tu regretterais. Main qui disparait de mon dos, je sentais déjà la chaleur de ton corps me quitter. “je sais pas si c'est une bonne idée” les mots que je redoutais étaient finalement sortis. Oui t'en as envie mais tu préfères stopper parce que t'as peur des conséquences. Je me pince les lèvres, hochant doucement la tête. « t'as sûrement raison » que j'dis alors, cachant la déception qui m'anime. Je me laisse tomber en arrière, dos sur le matelas et regard rivé sur le plafond. Bulle qui venait totalement d'exploser, puisque je n'avais plus ton regard rivé dans le mien. « c'est peut-être mieux de rester comme ça » Difficile de trouver le ton convainquant, mais j'essayais.

@Grace Burrows & @Donovan Joyner
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@Donovan Joyner ; 03.12.22, saturday / 12.15am.
c'était surement mieux comme ça oui. et il avait totalement l'air d'être d'accord avec ça. ça te confortes dans l'idée qu'il ne fallait pas le faire. vos corps se séparent et tu sors du lit, sans vraiment attendre. la situation est déjà bien assez gênante ― je- j'vais te laisser. je vais rentrer à la dudu. ya surement eo qui doit y être. ça me permettra de passer du temps avec elle. et lui de faire sa vie. tee-shirt large piqué à ton meilleur ami la veille qui tu retires d'un coup, tu te rhabilles rapidement, sans lui adresser un seul regard. ― on essaye d'oublier ce moment gênant hein. encore un autre putain. en fait, ce que tu vas faire, c'est juste rentrer et essayer de dormir en oubliant tout ça.

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J'étais incapable de te dire que moi, je voulais ce moment, que je voulais savoir si je rêvais ou s'il y avait bien un truc entre nous. Avoir de nouveau goûté à tes lèvres, ça m'avait tellement fait de bien, quand bien même c'était pas si long, pas si passionné. Juste un baiser doux qui laissait entrevoir à quel point je tenais à toi. Je hochais la tête à tes mots, c'était mieux possiblement, même si j'avais l'esprit encore bien trop embrumé par ce baiser qui venait de raviver bien des choses. T'étais en train de te rhabiller et finalement, je me redressais pour te regarder t'activer. Tout allait encore trop vite et j'avais du mal à me positionner sur quoi que ce soit. Mais tes derniers mots, ils me faisaient l'effet d'un électrochoc, va savoir pourquoi. Sortant à mon tour du lit, je me levais pour être face à toi et je posais mes mains de part et d'autre de ton visage pour te forcer à me regarder. « hey... hey, grace, tout va bien... tout va bien » Je veux pas que ça devienne bizarre entre nous parce qu'on s'est embrassés. « on vient de s'embrasser, et alors ? c'est pas gênant c'est... juste des choses qui arrivent, ça change rien, promis » Parce qu'il n'y a rien de pire que la gêne qui vient s'immiscer entre nous.

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