(rockhart) bad mood

@Iwan Lockhart Réveil légèrement difficile, tu ne te préoccupes pas vraiment de ton téléphone et fais comme tous les dimanche la promenade matinale des chiens avant de te poser pour prendre ton petit déjeuner. Seulement, il te manque un truc assez important. Tu le perds régulièrement, mais là tu n’as aucun souvenir de où tu as pu le mettre. Tu le fais sonner à l’aide du téléphone de Zed, mais rien. T’as dû l’oublier hier soir chez les Lockhart, alors après un long souffle, tu te décides d’y aller en vélo. Ça aurait pu attendre si seulement c’était qu’une veste, mais ton téléphone tu vas en avoir besoin. Tu vas passer tes journées à envoyer des messages à Ryo, stressé à l’idée de retourner dans votre maison d’enfance. Après quelques minutes à pédaler, tu attaches ta bicyclette et sonne chez les Lockhart. ❝ C’est Nico. J’ai oublié mon téléphone hier, enfin ce matin, désolée.. je peux monter ? Tu n’as pas laissé le temps à la personne de répondre et finalement la porte s’ouvre. Tu t’enfonces dans l’immeuble et prends l’ascenseur jusqu’à arriver à la penthouse, toquant à la porte pour entrer.

@Nicola Rockefeller ( 20.11.22 au soir )
les merdes s'enchainent. quand tu penses que tout se tasse, un truc vient te tomber sur le coin d'la tronche. cette fois, ça te touche pas directement, mais c'est tout comme. ça touche ta meilleure amie. une des personnes les plus importantes de ta vie. et il y en a peu qui comptent autant qu'elle pour toi. le fait qu'elle soit malade, le fait qu'elle ne t'aies pas mis au courant et surtout le fait d'être tombé sur elle, sans t'attendre à la trouver dans un tel état. ça t'as littéralement traumatisé. t'as voulu passer le reste de la journée avec elle pour ne pas la laisser seule, mais en milieu d'après midi t'avais juste besoin de te retrouver seul, histoire de te remettre de tout ça. tu peux pas craquer comme ça devant elle, c'est impossible. t'as juste prétexté un truc à la con pour pouvoir rentrer chez toi une petite heure et revenir chez elle, étant un peu plus préparé à lui faire face. quelques minutes déjà que t'es rentré et t'arrives pas encore à y croire. pas elle. pas ça putain. tu penses au pire, parce que t'es pas le genre à penser positif, surtout depuis quelques mois. sursautes quand la sonnette retentit. soupires, puis quand t'entends la voix de nico, tu te contentes juste d'appuyer sur le bouton, ouvrant la porte de l'immeuble, pour qu'elle puisse monter et récupérer ce qu'elle doit récupérer. de toute manière, tu vas pas l'empêcher de récup son tel. une fois devant la porte, tu viens lui ouvrir, trainant des pieds, la mine totalement décomposée ― salut, vas y rentre et récupère ton tel. t'ignores totalement où il est. au pire, elle fait comme chez elle.

Porte qui s’ouvre, t’affiches ton sourire « désolée, je suis une boulée », car forcément ça n’arrive qu’à toi d’oublier quelque chose d’aussi important. Tu devais être dans un sacré état pour le laisser là. Mais encore faut-il que tu sois certaine de l’avoir laissé là. Peut-être qu’il est tombé dans le taxi lorsque tu es rentrée dans la nuit. Vaut mieux pas pour toi, ça serait une catastrophe. Pourtant, ton sourire s’efface assez rapidement alors que t’entres dans l’appartement, ne quittant pas le brun des yeux. ❝ Qu’est-ce que tu as ? On dirait que ça ne va pas. Inquiète de le voir dans cet état, tu le dévisages. Tu as vu de multiples facettes de lui, mais celle-ci c’est une première. Comme si le monde s’était abattu sur lui. Il est loin le Iwan joyeux de la veille et celui qui danse, rit, se reflet fait peur à regarder. Tu ne sais trop comment réagir, si tu dois seulement récupérer ton téléphone et t’en aller en deux-deux ou rester pour l’aider. Tu marches sur des œufs mais ta délicatesse laisse toujours à désirer, mettant toujours les deux pieds dans le plat.

@Nicola Rockefeller ( 20.11.22 au soir )
déjà que de base, quand t'es pas au top ça se voit, là on peut dire que t'as clairement aucunement l'intention de faire semblant. c'est beaucoup trop grave, ça t'as profondément atteint, alors non, tu feras pas semblant d'aller bien. encore moins maintenant que t'es plus devant elle. tu te laisses tomber sur le canapé, puis te contentes juste d'hausser les épaules ― non ça va pas de ouf. jambe que tu viens secouer nerveusement. l'image de ta meilleure pote encore en tête. t'arrives pas à passer à autre chose. puis tu relèves le regard vers elle, déglutis pour ne pas craquer puis te racles la gorge ― ma meilleure pote est malade... l'intérieur de la joue que tu viens mordre. les larmes aux yeux qui te montent direct. mais t'essayes encore et toujours de pas craquer. fais l'effort iwan.

tw : maladie, cancer
@Iwan Lockhart En silence tu le suis des yeux, et le regardes aller s’écraser sur le canapé alors que tu poses ton sac au sol près de de l’entrée. Faisant le tour du meuble, les mains dans les poches de ton manteau, tu commences à réellement te poser des questions. Il semble être dans un état de détresse, il le verbalise : pas ouf. Tes iris qui le dévisagent, tu commences à t’inquiéter de ce qui le perturbe autant. Silencieuse, rien ne presse, il n’y a que de l’écoute, le temps de finalement prendre son courage à deux mains pour dire ce qui l’attriste autant. Bouche que tu viens entre-ouvrir sans sortir un mot, perturbée par cette annonce explosive et ses émotions trop forte qui montent en lui. Doucement, tu viens t’asseoir sur la petite table basse qui lui fais face, caressant furtivement l’un de ses genoux. ❝ Je … je suis désolée … Tu ne sais trop quoi dire. C’est un sujet si difficile. ❝ C’est Estrella ?

@Nicola Rockefeller ( 20.11.22 au soir )
l'image qui ne te quittes pas. t'as l'air complètement ailleurs. c'est le cas. t'es pas là avec elle. t'es encore planté devant ta meilleure amie, la découvrant dans un état comme jamais tu ne l'avais vu. nico se place devant toi, essayant de te réconforter comme elle peut. acquiesces d'un signe de tête quand elle te demandes si c'est estrella. et là, le regard perdu, tu grimaces, t'as mal rien que d'y penser ― c'est un cancer. les deux seins apparemment. putain, j'suis arrivé chez elle parce qu'elle m'a dit qu'elle avait un truc important à m'dire. et là... plus de cheveux. blanche, cernée, recroquevillée sur elle même... je- tu viens te frotter le visage doucement, puis soupires ― jamais je l'avais vu si affaiblie. j'étais pas prêt. elle aurait du te prévenir. le choc est énorme ― j'suis choqué, j'te jures. tellement de trucs qui s'passent dans ma tête là.... elle m'en a même pas parlé. t'es au bout de ta vie.

tw : maladie, cancer
@Iwan Lockhart T’as jamais été confronté à une maladie aussi longue, alors trouver les bons mots ça reste assez compliqué. Et tu comprends ces souvenirs qui le hantent, jusqu’à devenir difficile à se les enlever de la tête. Il donne l’image d’une chose frêle, prête à se casser sous le moindre mouvement. Et pourtant tu te souviens de cette brune au fort caractère qui ne se laisses pas abattre. Assise face à lui, tu restes silencieuse, le regard rempli d’inquiétude et de peine. On n’est jamais prêt à voir nos proches dans les pires situations. On pense toujours que ça arrive aux autres et qu’en s’en sort épargné. ❝ Elle voulait éviter de te mettre dans cet état, peut-être. Vous vous connaissez parfaitement et là malheureusement elle ne pouvait plus te le cacher. Tu parles doucement, le regard rempli de compassion à leur égard. Et tu ne sais toujours trop quoi dire. Tout semble débile : force et courage, faut se battre … Ce genre de phrase qui donne juste envie de lever les sourcils. Et en même temps, qu’est-ce qu’il y a dire ? Parfois le silence est mieux. ❝Hm … si elle perd ses cheveux c’est qu’elle a commencé la chimio, non ? … Je ne sais pas quoi dire, c’est atroce, il va lui falloir se battre pour surmonter cette épreuve.

@Nicola Rockefeller ( 20.11.22 au soir )
t'as jamais vraiment été confronté à la maladie. fallait que ça te tombes sur la gueule. encore plus, que ça touche estrella. une des personnes les plus importantes de ta vie. la seule qui t'as jamais tourné le dos, qui ne t'as jamais jugé, qui t'as toujours aimé pour ce que t'étais. sans parler de ta soeur évidemment, estrella c'est la personne la plus proche de toi et celle qui te connais le mieux. sans elle, c'est mort. t'as peur de la perdre, c'est tout. le mot cancer, ça t'évoques juste la mort, ya pas d'autres issues pour toi. ouais pour le coup t'es pessimiste, mais c'est comme ça. et tu te mets à grimacer en arquant un sourcil à ses mots ― bah non ? moi si je serais à sa place, elle serait la première personne à qui j'voudrais en parler. au lieu de ça elle en parle à d'autres ? t'es censé vouloir avoir le meilleur soutien non ? c'est.. moi qui peut lui apporter ça. pas d'autres ? ça t'agaces rien que d'en parler. mais encore une fois, tu sais qu'on te comprendras pas. c'est surement égoiste de vouloir encore une fois passer en première position ― j'sais que c'est plutôt 'bon' signe. sauf que c'est choquant quand tu t'y attends pas. et puis, tu sais pas quoi dire d'autres. c'est trop pour toi là. trop de trucs à encaisser d'un coup. t'as besoin de souffler ― j'ai même pas osé la regarder plus longtemps. j'ai inventé une excuse à la con pour rentrer et plus la voir dans cet état. et pourtant faut que t'y reviennes ce soir. t'as pas envie de la laisser seule. mais wow, faut que t'encaisses. ça te comprimes la poitrine rien que de penser que tu vas devoir lui faire face tout à l'heure, de nouveau. et tu viens saisir sa main, la serrant doucement pour te donner un peu de réconfort.

tw : maladie, cancer
@Iwan Lockhart Forcément qu’il ne comprend pas ce lourd fardeau gardé secret. Il aurait voulu être là pour elle dès le départ, être son pilier et pas uniquement quand tout part en sucette et qu’elle n’a plus trop le choix. Mais ce courage elle l’a eu, elle lui en a parlé alors qu’elle été au plus bas. Et c’est ça qui importe. Un jour, il comprendra, mais pas maintenant, alors tu te pinces les lèvres et lèves les épaules vers le ciel. Tu n’as pas toutes les informations et tu n’es pas dans la tête de la jeune femme. [❝ Evite de remuer tout ça. On agit différemment quand tout va mal. Elle sait que tu es celui-ci sur qui elle peut le plus compter, mais elle a peut-être voulu te protéger, car ça n’a pas été, une année, facile pour toi non plus. Je ne sais pas… Tu ne la connais pas après tout, tu fais seulement une supposition. Mais tu ne serais pas surprise de ça. On change quand on est confronté au pire, et on se replie plus facilement sur soi-même pour affronter le mal. Lèvres que tu lèves en un coin, tu comprends ce choque qu’il ait dû encaisser en découvrant sa meilleure-amie dans cet état. Passer d’un état à un extrême, n’y a rien de pire. ❝ Prends le temps d’emmagasiner tout ça, souffles un coup, lâches toi si t’as besoin et quand tu seras plus prêt, tu pourras lui montrer tout ton soutien. Tout ce qui importe c’est que tu sois là après. T’étais pas prêt à ce genre d’annonce tout à l’heure, tu reviendras avec ce qu’il faut. Il lui faudra prendre sur lui et il n’aura pas d’autre choix. Main qu’il serre doucement, tu viens furtivement caresser le creux de son poignet avec ton pouce, avant de lui adresser un léger sourire.

@Nicola Rockefeller ( 20.11.22 au soir )
ouais. t'écoute tout ce qu'elle dit. du moins, quelques bribes, parce que t'es encore un peu ailleurs là. mais pour le moment, on pourra te dire tout ce qu'on veut, toi tu restes campé sur tes positions et tes pensées. t'as bien fais de tomber sur elle. tu sais pas ce que ça aurait donné si tu serais tombé sur quelqu'un de moins compréhensif. peut-être que aylan aurait pas réagit de la même manière ? t'es certain que si tu serais tombé sur river, ça aurait fais le même effet que nico par contre. en ce qui concerne kian, tu penses que t'aurais pris sur toi pour éviter de lui montrer une moindre faiblesse venant de toi. il est juste pas censé te voir dans cet état. d'un revers de main, tu viens rapidement essuyer une larme qui menaçait de couler. allez, on se reprend. on essaye du moins ― j'vais encore un peu trainer et j'reviendrais la voir en fin d'après midi. tu te racles la gorge, puis souffles un bon coup pour te donner un peu d'assurance ― ça-ça reste entre nous évidemment. que tu dis en gardant toujours sa main dans la tienne. puis tu poursuis ― je parle de sa maladie, mais aussi de- d'mon état là. j'te fais confiance. arques un sourcil, en venant te mordre la lèvre inférieure. biensur tu lui fais confiance. c'est sincère.