(Alicia & Jessica) Je n'ai pas d'ordinateur !

Je n'ai pas d'ordinateur !

Je poussais la porte de la salle informatique puis soupirait en voyant la foule d'étudiants qui les avait pris d'assaut. Décidément mon entrée à Harvard commençait bien mal.
J'étais arrivé la veille et me sentait complètement perdue, étrangère à tous ces jeunes gens décontractés et riant entre eux, qui ne m'accordaient pas un regard..
Qui se souciait de moi, la petite New-Yorkaise d'origine indienne qui venait de débarquer la veille à Harvard, cette université si prestigieuse ?
Je n'avais encore eu l'occasion de parler à personne et avais l'impression de voir mon beau rêve, celui d'être une étudiante d'Harvard, se transformer en cauchemar.
Et pou comble de malchance, voila que je ne pouvais meme pas envoyer un email à ma famille et à mes amis pour dire que j'étais bien arrivée.

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Jessica & Alicia

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Aujourd'hui j'avais pas beaucoup de cour mais il fallait que je termine le projet sur lequel je travaillais. Un documentaire sur Harvard et c'est pas ce qui me passionne le plus mais bon c'est pour les partiel et j'ai pas vraiment en le choix en plus c'est un gros coef donc bon. J'étais donc dans la salle informatique depuis environ 3h heure pour travailler dessus, les écouteurs dans les oreilles à essayer de travailler correctement sur des logiciel que mon cher brennan avait mis en place, c'est pour ça que je suis venue là mais le problème que aujourd'hui il fait carrément moche dehors du coup la plus part des étudiants sont venue "travailler" si je peu dire, la plus part son sur Facebook ou twitter alors que bien des personnes en aurai plus l'utilité qu'eux. Donc le brouhaha était de la partie et niveau concentration c'étais pas top. J'étais plutôt contente de moi sur ce coup j'ai bien bossé et à cette allure là j'aurai fini bien en avance pour le rendre.

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►Rencontre informatique

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Ce n'était pas possible, il fallait au minimum que j'envoie un email à mes parents pour ne pas qu'ils s'inquiètent. J'en avait juste pour 5 mn !
Ce qui m'agaçait le plus c'est que la plupart des étudiants étaient sur twitter ou facebook et n'avaient vraiment pas l'air de faire quelque chose de très utile.
Tout près de moi, une brune assez jolie semblait très concentrée sur un fichier word. Elle tapait rapidement sur son clavier et semblait entièrement absorbée par sa tache, d'autant plus que des écouteurs enfoncés dans ses oreilles la coupait du monde extérieur.
Je ne sais pourquoi l'air de sérieux qu'affichait son visage déterminé m'inspirait confiance. Elle dénotait singulièrement au milieu des autres étudiants oisifs, avachis mollement sur leurs réseaux sociaux. Elle portait un simple débardeur blanc,rentré dans un un jean bleu foncé moulant.
Paradoxalement, c'est donc vers elle que je me tournai alors qu'elle semblait la seule à avoir vraiment besoin d'un poste.
"Je vous prie de m'excuser" fis-je en articulant bien pour qu'elle entende malgré les écouteurs. "Est-ce que je pourrais vous emprunter l'ordinateur juste 5 mn ? Je dois envoyer un mail important, je vous le rends juste après".

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Bizarrement, même très concentré et la musique dans les oreilles je rentais une présence autour de moi, différente de celle déjà présente, on peut associer ce ressenti à ce que ressentent les chiens quand il va y avoir de l'orage et bah moi c'est pareil je présent que quelqu'un va venir me déranger moi plutôt qu'un autre qui à rien a faire, et là Bingo:"Je vous prie de m'excuser est-ce que je pourrais vous emprunter l'ordinateur juste 5 mn ? Je dois envoyer un mail important, je vous le rends juste après". Je soupire sans faire attention à la personne qui m'avait interrompu, je me lève et pousse un gueulante, un parce que y a trop de bruit, deux parce que j'en ai marre d'être dérangé: "Bon les branleurs qui sont sur facebook et sur twitter vous foutez le cas vite fait d'ici où je demande à Brennan de vous faire crasher vos ordi perso, y en à qui aimerai travailler dans le calme et d'autre qui aimerai travailler tout cour." Et en quelques seconde la plus part des personnes qui étaient présente dans la salle prirent la direction de la sortie et sans un bruit quasiment il ne restait que cinq personne dans la salle dont moi et la fille qui m'avait dérangée. Je me tourne alors vers elle et lui dit: "C'est bon t'as un ordi maintenant" , puis retourne sur ma chaise renfile les écouteurs et qu'on me foute la paie.

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Je reste ébahie devant l'autorité de cette fille ! En 2 mn la salle informatique s'est vidée presque aux trois quarts !
Elle a remis ses écouteurs sans m'accorder plus d'attention, n'entendant même pas mon faible merci.
Par chance un ordinateur s'est libéré juste à côté d'elle. Je m'assois aussitôt devant.
Au bout d'un quart d'heure j'ai fini d'envoyer mes messages.
Je regarde subrepticement la belle étudiante au caractère si trempé.
Elle a toujours ses écouteurs, impossible de lui parler, d'ailleurs je ne sais même pas si j'oserais.
Ce serait merveilleux d'avoir une amie pareille ! Moi pour qui tout semble toujours si compliqué, il me semble qu'en un clin d’œil elle règlerait tous les soucis qui se présenteraient à moi, comme elle vient de le faire à l'instant pour que je puisse avoir un ordinateur.
Maintenant je devrais quitter la salle, retourner seule dans ma chambre universitaire et cafarder sur mon lit. Bien sur cette perspective me fait horreur. Instinctivement j'ai envie de rester auprès de cette autorité bienveillante qui me rassure. J'ai toujours eu besoin de me faire materner. Certes la fille ne semble pas du tout intéressée par moi et parait même avoir entièrement oublié mon existence, mais je me dis qu'elle est sans doute gentille au fond d'elle. Après tout c'est normal de ne pas être trop disponible quand on a du boulot.
Je n'ai plus aucun cours de l'après-midi, et je le passe finalement dans la salle informatique, décidée à rester auprès de l'étudiante indifférente. Je me dis qu'une occasion de contact finira bien par se présenter. Il faut attendre 19 h et la fermeture de la salle par un étudiant plus âgé à la voix morne pour qu'elle se lève enfin.
Elle part sans me jeter un regard alors que je guette l'occasion d'attirer son attention par un sourire.
Je suis forcée de reconnaitre qu'elle m'a complétement zappée et je me sens très triste tout à coup.
Mais je ne baisse pas les bras. J'attends qu'elle s'éloigne un peu puis je la suis dans les couloirs de l'université... Elle finit par en sortir pour rejoindre le campus... Je la suis toujours en essayant d'accélérer car elle marche d'un pas pressé et j'ai peur de la perdre.

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Très concentré je met en place ma vidéo pour mon partiel, il ne me restait pas des masses à faire et comme en plus j'avais la paix et le silence dans la salle ça allait beaucoup mieux mais je sentais que la fille à côté de moi voulait engager la conversation alors que je n'ai ai vraiment rien à cirer de sa vie, à chacun ses problèmes déjà que je règle les miens et après on verra ceux des autre, bon je lui ai filé un pc elle va me prendre genre pour dieu mais nan c'est bon, on y a gagne toute les deux et puis voilà c'est tout, on va pas devenir meilleure amies pour la vie juste grâce à ça, je sais pas mais j'ai le sentiment que cette fille va devenir mon pot de colle pour le reste de l'année en même temps il ne reste pas trop longtemps donc ça va. Je secoue un coup la tête pour ne pas y penser et repart dans mon travail jusqu'à la fermeture de la salle. Bien sur la fille d'a côté n'avait toujours pas bougé, sans faire attention à elle je sauvegarde mon travail sur un clé usb et efface mes traces de travail sur l'ordinateur comme Brennan m'avez montré histoire que je me fasse pas carroter mon devoir, je range mes affaires dans mon sac et prend la direction de la sortie, je salut un coup l'étudiant qui fermait, un ami à Brennan et prend la direction des Quincy.
Les couloirs étaient tous vide, quasiment il ne restait que les certains professeurs, les derniers étudiants qui quitte leurs derniers cours de la journée et les premiers agents d'entretiens qui arrivaient Harvard est si grand il faut s'en occuper et l'entretenir. La musique toujours dans les oreilles je sentais quand même que la fille me suivait même si elle se voulait être discrète, une sorte de sixième sens. Je soupire et continue ma route, je me retrouve dans le parc, et allume un lucky, une des rares de l'après midi tellement absorbé par mon travail que j'ai oublié de m'intoxiquer. Et d'un seul coup je me retourne et regarde la fille, je voulait passer la soirée seule et tranquille même pas parler à une Quincy, je ne veux personne mais nan il faut que cette fille me suive au basque. "Qu'est ce que tu veux?"

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Jessica W. Collins a écrit:
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Je suis abasourdie par la violence de la réaction de l'étudiante. J'ai presque envie de fondre en larmes.
Décidément mon entrée à Harvard que j'attendais comme le plus beau rêve depuis des années se transforme en cauchemar. Voilà qu'à peine arrivée je voudrais retourner dans le douillet cocon familial et fuir ce nid doré de gens beaux et snobs dont aucun ne veut de moi.
Je suis bien consciente d'être une godiche ici, jamais je ne pourrais être à l'égal de ces brillants étudiants. C'est certain maintenant, ma place n'est pas là et il faudra que je révise toutes les projections que je m'étais faite sur mon avenir.
Je me mords les lèvres pour éviter l'humiliation suprême d'éclater en sanglots devant cette fille si méchante.
Mais quand je balbutie une réponse, ma voix tremble comme une feuille.
"Excusez-moi,.. je ne connais personne ici encore.. c'est pour ça que je voulais vous parler.. enfin... enfin si vous le vouliez bien... mais je ne veux pas vous déranger... je suis vraiment désolée... au revoir"
Et sur cette pathétique déclaration je tourne rapidement les talons avant qu'elle ne puisse voir mes yeux trop brillants.

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Jessica & Alicia

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J'avais peu être réagis un peu fort et je vis bien qu'elle allait se mettre à pleurer quand un petite fille avec qui on veux pas jouer, je soupire profondément et par pour la rejoindre j'ai bien vus que je l'avais blessée et même si je ne m'en voulait je n'aime pas être au centre d'un conflit. " Nan c'est bon ok, allez viens on va s’asseoir, il y a un banc là bas." Dis je en lui montrant un banc à quelques mètre de nous. Je tire sur ma clope et expire la fumé. En me demandant comme se faisait'il qu'il y aie encore des gens coincé comme ça dans le monde dans lequel nous vivons. Une fois arrivé je sors un mouchoir de mon sac accompagné de ma fidèle bouteille de tequila, je lui tend le mouchoir et bois une gorgée. En même temps elle à rien fait de grave et moi je m’excite sur elle y a moyen qu'elle craque surtout si elle connait personne ici. "C'est quoi ton prénom moi c'est Alicia. Tu viens d'où." lançais je pour détendre l'atmosphère et la mettre un peu plus en confiance.

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Jessica W. Collins a écrit:

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Me voilà beaucoup mieux tout à coup ! C'est certain, la vie ne pouvait pas être aussi moche que ça tout de même.
Je suis super heureuse et fière d'avoir ma première copine d'Harvard ! Elle semble si forte, avec cette cigarette sur laquelle elle tire nonchalamment... et elle est tellement belle !
Elle me tend un mouchoir. J'ai un peu honte, cela veut dire qu'elle a vue que j'étais sur le point de pleurer. Je ris nerveusement, essuie mes yeux en laissant échapper un un soupir qui trahit mon soulagement.
Voilà qu'elle sort également une bouteille en verre qu'elle porte à sa bouche. C'est surement de l'alcool ! Mes parents m'ont bien dit de faire attention à ne pas en boire, mais évidemment les étudiants d'Harvard en consomment à leur aise ! Ce ne sont pas des petites natures ! Mes parents me semblent tout à coup tellement ringards et vieux jeu...
Je regarde avec une craint mêlée d'envie la bouteille scintillante.
La jeune étudiante se présente et me pose des questions sur moi maintenant. Je suis très flattée par cet intérêt.
Enchantée Alicia !
Moi c'est Jessica, je viens de New-York,
là je suis en première année de sociologie, et toi ?

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Jessica & Alicia

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Après quelques instant de réflexion je commence à juger du regard la fille, elle semblait si coincée, peu être que je pourrai là dévergonder un peu à tout les coup elle n'a jamais couché avec un mec. Cette fille est trop naturel, elle ressemble trop à un petite fille, elle n'aurai pas confiance en elle que ça ne m'étonnerai même pas. Je vais la dévergonder un peu, je vais pas non plus la faire coucher avec un mec, la première fois j'avais 18 ans et c'était avec un homme pour qui j'avais des sentiments, et je ne le regrette pas, une fille perdus comme elle est doit attendre le bon et pour ça faut qu'elle prenne confiance en elle, sans écouter ses réponses, juste son prénom, je la voix qui lorgne sur ma bouteille de tequila, à croire qu'elle n'avait jamais bus non plus.
"Je suis en quatrième année de journalisme. Tiens prend ça, ça va de tendre un peu." lui dis-je en lui tendis la bouteille. Le problème c'est que comme à mon avis elle n'a jamais bus, elle finira certainement ronde comme une queue de pie et qu'il va falloir que je la ramène chez elle, si elle s'en souviens et ça ça sera pas une mince affaire. "Tu veux un cigarette pendant qu'on y ai" Je jette ma cigarette fini et sort mon paquet pour lui en proposer une et là je vois un joint qui traîne n'ayant aucune envie de partager je me l'allume et la laisse se servir. J'avais oublié qu'il été là celui là.

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