jeudi trois novembre, dans la nuit Je parlais de témoin, comme si j'avais déjà réfléchi à la question. Mais lorsqu'elle me demanda si je savais qui choisir, je restais bêtement sans réponse. Kaiden ? Zed ? Jared ? Aurea ? Trop de personnes et en même temps si peu de personnes qui acceptaient notre relation. Je voulais quelqu'un qui nous supporte. Qui appréciait notre couple. Qui nous appréciait tels que nous étions. Peu importe les erreurs que nous avions pu faire dans le passé. Et en même temps, je ne voulais frustrer personne en devant faire un choix. Aucune idée... Je veux quelqu'un qui nous supporte... c'est le but d'un témoin non ? De témoigner de notre mariage, de notre amour, de notre union. Et il y avait si peu de personnes. Une idée toi ? Et si on arrivait pas à faire un choix, on prendrait ses voisins. Comme ça, pas de jaloux dans notre entourage. Je sais ma princesse... Je le sais, même si des fois je peux avoir l'impression de douter. Pas d'elle. Juste de moi. De mes conneries et qu'elle en ait tout simplement marre. Que ce soit la foit de trop, et qu'elle s'en aille. Mais cela ne semblait pas être pour le moment.
jeudi trois novembre, dans la nuit elle était difficile cette question. choisir une personne, un témoin. c'était une chose importante, une chose qui serait marquée à vie dans notre mémoire et dans les registres municipaux. aucune idée.. ce n'était pas une décision à prendre à la légère, au contraire même et je prendrais le temps d'y réfléchir en temps voulu. d'éplucher toutes les solutions, dans tous les sens, et de proposer à la bonne personne.
jeudi trois novembre, dans la nuit Elle ne semblait pas non plus savoir qui choisir en témoin. Et cela me prouvait à quel point organiser un mariage était compliqué. Non, vraiment, je sais que je ne vais pas kiffer le faire. Mais pour elle, je le ferais. Puis après tout, c'est moi qui venais d'amener le sujet. Je n'avais plus qu'à assumer. Puis si elle faisait un effort pour moi, pour cette petite union, je lui devais bien un effort aussi. Pour ma princesse. On a le temps... Enfin oui et non, car sa grossesse avance bien. Et du peu que je sache, un mariage ça ne se fait pas en un claquement de doigt. Même si c'est une petite union comme je le veux.
jeudi trois novembre, dans la nuit cette discussion était inattendu et en acceptant cette demande qui était tout sauf une demande en mariage, je n'avais à aucun moment penser aux préparatifs de mariage. en même temps, c'est pas le genre de choses auxquelles ont pense sur le moment. et puis, j'étais vite déviée par wilby qui avait d'autres idées, idées que je partageais par évidence.
jeudi trois novembre, dans la nuit Cette nuit prenait différentes tournures ; d'abord cette discussion au sujet d'un probable mariage. Car oui, je m'attendais à ce qu'elle change d'avis demain matin, après une petite nuit de sommeil. Avait-elle accepté juste sur le coup ? Pour ne pas me froisser ? Avait-elle accepté sans réellement y réfléchir ? Oui surement. Alors je ne m'attendais pas vraiment à ce qu'elle devienne bientôt ma femme.
jeudi trois novembre, dans la nuit depuis des mois je lui courais après. depuis des mois je ne voulais qu’une chose : qu’il me veuille, qu’il m’aime. et là, maintenant qu’on y était, que tout était parfait, il ajoutait une pierre à l’édifice. celle-là, je l’avais pas vu venir. et maintenant que j’avais dis oui pour qu’on se marie, je n’allais pas reculer et laisser passer l’occasion. sa demande qui n’en était pas vraiment une pouvait être réitérée chaque jour, ma réponse serait toujours là même: oui.
du mal à se décrocher de son corps, il est ma moitié, mon aimant, mon amant. je t’aime wil. les jambes toujours autour de ses hanches, le bout de mes doigts qui chatouille son torse et j’ai plus qu’à me perdre dans son regard bleuté. mon corps se refroidit rapidement et j’ai un frémissement. remonte la couette les yeux qui se ferment, juste pour se reposer quelques minutes, pas vraiment pour dormir, je m'égare dans mes pensées. je peux te poser une question? sentier dangereusement glissant.
jeudi trois novembre, dans la nuit Depuis que je l'avais rencontré, toute ma vie était allée de travers. Je pense que je suis tombé amoureux avant même que je ne le sache réellement. J'ai tenté tant bien que mal de fuir tout cela. De la fuir elle. Mais ça a été impossible. Je me suis fais à l'évidence : c'est elle ou rien. Alors autant tenter, vivre ma vie à fond. Avec elle à mes côtés. J'ai bien profité, je m'en fous du reste. Et même quand on se prend la tête, je l'aime. Parce que j'aime son sale caractère. Sans ça, je m'ennuyerais trop et il est certain que je serais déjà parti. Elle est juste parfaite. Après avoir parlé mariage et avoir fait sauvagement l'amour, mais avec tout l'amour que l'on peut se porter, nous nous retrouvions dans notre petite bulle d'amour. Je t'aime Marnie. Lui répondis-je de la même manière. Mon corps toujours sur le sien, je la regardais et me mis à rire. Quoi ? Je te réchauffe pas assez ? Je dois recommencer ? Et alors que j'allais mettre la couette sur moi, prêt à un second round, je l'entendis vouloir me poser une question. Je remontais donc la couette sur mon dos, et donc sur elle par la même occasion. Ca dépend laquelle. Intrigué, je fronçais les sourcils. Lorsqu'on demande si on peut poser une question, ce n'est jamais vraiment bon.
jeudi trois novembre, dans la nuit l’amour c’est incontrôlable. ça arrive comme ça, même quand c’est pas désiré. chez wilby, y’avait quelque chose qui m’avait toujours attiré et pendant longtemps je n’ai pas voulu me l’avouer. c’était plus simple d’être piquante avec lui. ça a duré un bon moment et puis un jour, y’a eu un tournant dans notre relation. je sais pas pourquoi, je sais pas comment. mais on l’a pris, à grande vitesse, et on s’est mangé pas mal de mur. enfin, je m’en suis mangée pas mal. et pourtant je suis là, dans ses bras. prête à accueillir un bébé dans quelques mois, venant d’accepter de porter son nom. la vie est folle. mais il y a des zones d’ombres. des choses qu’on sait pas vraiment l’un sur l’autre. il est secret, défend très bien ses failures. pourtant je serais prête à l’écouter, à comprendre qui il est derrière sa carapace dure à fissurer. alors faut se lancer, et ce moment me semble tout à fait propice à la confidence. tu veux bien me parler de.. ta famille ? tes parents? enfin.. tout ça quoi.. tu sais bien.. son passé m’intriguait et surtout depuis la rencontre avec mes propres parents. j’avais bien compris que son enfance était loin d’avoir été comme la mienne. et si je devenais sa femme, je voulais savoir, pouvoir l’épauler, pleurer pour lui même si il le fallait. parce que pleurer ça, j’savais bien faire aussi en ce moment?
jeudi trois novembre, dans la nuit L'amour je le fuyais. Je ne voulais pas vivre cela. Ces histoires de bébé, de familles, de mariage. Je ne voulais pas faire vivre à ma potentielle femme et enfants ce que j'ai pu vivre moi. Et pourtant me voila, futur père, peut-être bientot marié à cette fabuleuse femme, qui ne me méritait clairement pas. Et là, comme je l'avais attendu, la pire question était arrivée : mes parents. Ma vie d'avant. J'aurais clairement préféré qu'elle me demande de l'épouser ou que l'on fasse un autre enfant, ou même qu'on achète ensembles. Tout sauf ça. Je me mis sur le côté, pour couper le contact avec elle. Non Marnie. Puis je me retournais, faisant mine de vouloir dormir. Je vais dormir, bonne nuit.
jeudi trois novembre, dans la nuit La communication entre nous deux a toujours été compliquée mais les choses ont toujours fini par s’arranger ou se faire. En prenant du temps, certes, mais on réussissait quand même. J’ai peu de secrets pour Wilby, voir aucun. Alors que lui en a un tas et autour de son enfance, c’était un gros flou pour moi. Il n’avait jamais parlé de ses parents, et je n’avait jamais été sur ce terrain là non plus. C’est lors de la rencontre avec les parents qu’il avait balancé le minimum syndical, pour lui, sur ce qu’il avait traversé. Ça me touchait, ça me peinait très sincèrement pour lui et j’arrivais à comprendre pourquoi il était aussi réticent à fonder une famille. Sa réaction était immédiate, il se tournait. Le corps peu souvent être plus parlant que les mots. Si il ne m’avait pas manifester sa volonté de ne pas en parler, verbalement, j’aurais également compris. arrête de fuir éternellement cette conversation! j’attrapais mon t-shirt au sol pour l’enfiler puis je grimpais sur lui. Je me retrouvais à califourchon, à moitié allongée sur lui qui se tenait allongé sur le flan. parle moi, je veux comprendre.. Mon visage près du sien, j’avais un timbre de voix doux, rassurant, pour lui montrer que je serais là pour lui quoi qu’il me dise. Mes doigts caressaient tendrement sa peau encore chaude de nos ébats.
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