Au chaud dans les draps, je me complais de ce moment. Le compliment de Zach me fait l'effet de mille papillons. Je me sens comme une adolescente. J'y retourne même. Je lui lance un regard réprobateur, mais amusée. Je viens à observer son torse, prenant plaisir à l'admirer, trahie par ma langue qui se lèche les babines. - Tu es pas mal aussi. Je ris. - Tu es clairement canon, Koch. Tout doucement, je glisse mes mains sur ses joues et viens déposer un tendre baiser. Ce n'était rien comparé au moment qu'on venait de passer. Mais il avait bien plus de signification. Quand je repose ma tête, j'ai le regard un peu plus évasif. Je repense à l'inévitable séparation. Elle nous hante. Mais elle est nécessaire. - Qu'est-ce que tu aimerais faire pour le temps qu'il nous reste ? Mes doigts viennent jouer sur sa peau, attendant la réponse de mon ami; mon amant.
Ca me fait un bien fou de la retrouver. Je sais que je vais devoir la quitter dans une bonne heure mais je m’en fiche parce que les choses ont été dites.m, et ça fait tellement de bien de lâcher ce qu’on a sur le cœur. Les choses sont dites et on s’est retrouvé. Quoi de mieux. Je n’ai pas envie de la lâcher ce soir alors je profite de chaque seconde. Je veux profiter de chaque seconde pour t’embrasser, te serrer contre moi. Que je lui réponds alors que je viens à déposer tendrement les lèvres sur les siennes. Un peu de douceur et de tendresse, j’en suis bien évidemment capable aussi. Comme quoi derrière ma carapace, je peux être amoureux et tendre dans mes gestes. Aussi surprenant que cela puisse paraître d’ailleurs.