Sofia&Yuri ☼ Le parfum des cendres

Pas de tristesse, pas de joie, mais seulement une ombre, une âme qui ne sait ou aller. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici, je rechute, parce que j'ai passé une partie de la soirée à parler avec Marnie. Plus elle est loin de moi, mieux c'est. Je commençais à m'en sortir, ou plutôt, à le croire. Je commençais à sortir la tête de l'eau, à reprendre ma vie en main, et voilà que ces quelques messages avaient fait l'effet d'une bombe. A la fois, j'étais content, content de savoir qu'elle avait la haine contre moi, content de la piquer à mon tour. Mais à côté de ça, je m'étais mis à repenser à toute cette histoire. A me demander encore et encore comment j'aurais pu faire pour éviter ça, à me dire que je n'avais qu'une envie, c'est tout oublier. Remonter dans le passé de quelques mois juste pour ne pas aller la revoir, juste pour continuer ma vie comme j'aurais du le faire. Mais ce n'était pas possible, rien n'était simple, dans cette putain de vie. J'étais sorti, je m'étais rendu dans le bar de mon cousin, espérant tomber sur une tête familière, mais il n'était pas là. J'étais seul, assis à cette table, à regarder les gens passer et vivre une vie qu'ils ne méritaient surement pas. Mon verre qui se vide et qui se remplis, je me contente de réfléchir, de penser, de tenter de trouver des solutions. J'ai envie d'aller de l'avant, j'ai envie de l'oublier, j'ai envie de ne plus du tout penser à elle, qu'elle devienne un lointain souvenir. Ce genre de souvenirs qui te feront sourire lorsque tu penseras au bon moment. Pas ceux qui vont te foutre la haine, pas ceux qui vont te donner l'envie de tout casser. Foutu fierté, foutu égo, foutu Yuri. Mais là, je la vois, elle. Qu'est-ce qu'elle fou là ? Et est-ce que c'est vraiment elle ? Après tout, je n'avais vu que quelques photos et je ne m'étais pas vraiment attardé dessus. Je la dévisage peut-être un peu trop, j'en sais rien. J'essaye pas d'attirer son attention, j'essaie juste de voir si c'est bien cette même personne. Le destin est quand même un sacré bâtard, parce qu'il fallait que cette fille, elle soit là elle aussi ce soir.

Le pire, ce n'était pas le goût de la trahsion, parce que je n'avais pas spécialement de sentiment envers Wilby. Je ne m'étais pas attaché plus que ça à lui, sentimentalement, peut-être parce qu'il était tout de même resté un peu distant avec moi. Forcément, une double vie, avoir une autre copine, ça aide à ne pas s'occuper parfaitement bien de la première. J'avais l'impression que c'était ça, une bonne relation. J'aimais cette relation, je détestais l'idée de m'attacher un peu trop et j'avais eu le juste milieu. Juste milieu, jusqu'à apprendre la trahison. Tout ce temps, il me trompait. Encore, de manière répétée. Je me moquais de la personne avec qui il le faisait, je le blâmais lui plutôt que cette autre. Je me blâmais moi, de ne pas être assez, de ne jamais être assez. Est-ce que c'est mon corps ? Est-ce que c'est ma personnalité ? Pourquoi est-ce que je ne suffis jamais ? Pourquoi est-ce que je ne suis qu'un objet ? Une personne avec qui on couche puis qu'on laisse ? Je suis la personne sur l'instant, comme de qui on profite, pas celle qu'on garde. C'était pas la première fois que je n'étais considéré comme un objet, une fille avec qui on couche et qu'on relâche.

L'alcool comme office de pansement, je passe aux toilettes et reviens m'asseoir, à mon retour, je commande un nouveau verre et là, pas loin, un homme me fixe. Je prends une gorgée, puis soupire avant de venir vers lui, le ton agressif ; "Qu'est-ce qui y a ? Toi aussi tu veux me baiser tout en ayant une copine à côté ? Mon cul te plaît et tu veux t'le faire ?" Ton cul, Sofia, la seule chose qui leur plaît. Vraiment, la seule chose.

Si seulement j'avais réfléchis avant de foncer tête baissé. Si seulement j'avais pensé à moi plutôt qu'à elle. Si seulement je n'avais pas été con au point de croire que ça pourrait fonctionner, de croire que je réussirais à lui faire oublier ce mec. J'avais été con, le plus gros con qui puisse exister même. Je m'étais autorisé à m'ouvrir à une personne qui n'était pas de ma famille, pensant que je ne serais pas déçu. Je m'étais dit qu'au final, moi aussi, j'avais le droit d'être heureux. Pff, abruti va. J'ai tout simplement été con de croire que ça pourrait fonctionner et qu'on pourrait avoir cette vie là, à deux. Non, je n'avais été qu'un pion, qu'un objet qu'on utilise quand on se blesse, un putain de pansement qui permettrait de garder une plaie fermé sans pour autant la recoudre. J'étais le second choix, le choix qu'on prenait par dépit, celui qu'on ne plaçait jamais en premier, le deuxième, toute ma vie je l'avais été, et avec Marnie, ça n'avait pas échappé non plus. J'étais blessé, énervé, piqué dans ma fierté de mec qui ne se livre jamais et qui c'était toujours interdit de s'ouvrir aux autres. Blessé dans mon égo, me rabâchant sans cesse que les sentiments et l'amour, c'était pour les faibles. Une faiblesse, c'est tout ce que c'était, et j'y avais succombé comme un enfant. Bien fait pour ta gueule, Yuri, fallait réfléchir à deux fois avant de faire cette connerie. En réalité, je n'étais pas le seul, dans ce cas là. J'avais appris il y a quelques jours que le mec à Marnie, il c'était comporté comme elle avec une autre femme. Comme si c'était un jeu pour eux deux de se servir des autres. Ils forment un beau couple maintenant tient. A aucun moment je pensais qu'elle croiserait mon chemin, encore moins ce soir, et c'est peut-être mon regard un peu insistant qui l'a fait débarquer à ma table. Est-ce que j'avais envie de lui faire face, à elle aussi ? J'en sais rien, mais maintenant c'était trop tard. Elle gueule, m'arrachant un sourire à sa remarque. Et ouais, j'étais clairement pas le seul, dans ce cas là. Mon verre que je porte à mes lèvres pour en prendre une gorgée avant de lui répondre, léger sourire. "Habituellement, ouais... Mais c'est pas le cas cette fois ci vu qu'on est dans le même bateau." Léger soupire, je continue. "Sofia, c'est bien ça ? Assied toi, je pense qu'on a pas mal de choses à se dire." Main que je tend en sa direction comme pour la saluer, au vu de son état, elle aussi, elle avait été mise au courant de toutes ces histoires, et elle aussi, elle avait surement du mal à digérer.

Ce n'était même plus être le second choix, c'était ne pas être un choix tout court. Juste jeté quand on a terminé le l'utiliser, mais c'est le cas depuis que je suis née. J'aurais du le savoir, j'aurais du m'en douter. Le prévoir, aussi peut-être. "Habituellement, ouais... Mais c'est pas le cas cette fois ci vu qu'on est dans le même bateau." Je secoue la tête, m'apprête à répondre ; "c'est pas parce qu'on est da-"  "Sofia, c'est bien ça ? Assied toi, je pense qu'on a pas mal de choses à se dire." Je fronce les sourcils en secouant la tête, sans prendre sa main. Complètement fou ce type, ça va vraiment pas dans sa tête. T'es malade ou quoi ? C'est pas parce que tu m'as stalk sur les réseaux sociaux que j'vais m'asseoir à côté de toi comme si de rien. J'ai rien à lui dire, j'ai plus rien à dire à personne en réalité. Il me reste que moi et mes yeux pour pleurer, ma dignité, même elle, a complètement disparue. Plus de fierté, plus rien. Il ne reste rien. Trop de mauvaises expériences mises les unes après les autres, les unes à côtés des autres, et voilà le résultat : une Sofia à zéro de sa confiance. C'était déjà pas haut avant, mais alors ça va pas en s'arrangeant.

J'aurais peut-être du me mêler de mon cul, ne pas la regarder, ne pas la chercher du regard. Peut-être que j'aurais du me casser, m'excuser en trouvant comme prétexte que j'étais bien trop alcoolisé et que mon regard c'était perdu sans réellement savoir sur qui ou sur quoi. Peut-être même que j'aurais pu lui parler en Russe pour me faire passer pour un touriste. J'en sais rien, j'aurais pu faire tellement de choses pour éviter que cette situation arrive, sauf que non. J'avais rien fait de tout ça préférant foutre les deux pieds dans le plat. Elle ne se laisse pas faire, elle est sur les nerfs, a deux doigts de faire un scandale, sauf que je la comprend. Elle ne le sait pas encore, parce qu'elle est surement pas au courant que la meuf de son mec avait aussi un mec, alors je comprends sa réaction. "T'es dure de l'oreille... Assied toi je te dis et vient on parle de ton mec qui en baisait une autre, une autre qui avait aussi un mec." Ma main qui s'agite en douceur devant mon visage comme pour lui faire comprendre la situation. Est-ce que dis comme ça, elle va enfin se calmer et poser son cul sur cette chaise, qu'on puisse enfin passer aux choses sérieuse. Léger pincement quand je sors cette phrase, parce que putain, ça me fait quand même mal, cette histoire.

Un fou. C'est probablement le problème des hommes, ça. Se croire tout permis, avoir deux copines en même temps, une qu'ils aiment, l'autre qu'ils baisent. "T'es dure de l'oreille... Assied toi je te dis et vient on parle de ton mec qui en baisait une autre, une autre qui avait aussi un mec." Je fronce les sourcils, sans comprendre au début, puis ensuite, quand il se pointe lui même, tout s'éclaircit. Il était le copain de la fille de qui Wilby est tombé amoureux ? Avec qui il m'a trompé ? Je me pince la lèvre, m'assoit à côté de lui. Tu savais ? Comment tu sais ça ? J'veux dire, comment tu sais pour moi.. ? Je sais même pas qui est cette fille. je lève la main vers le barman, demandant un nouveau verre. Je sens que je vais en avoir fortement besoin.

J'me suis laissé aveuglé par un visage angélique et une voix douce. Elle est belle, Marnie, mais intérieurement, elle était mauvaise. Elle avait joué la carte de la fille fragile, encore aujourd'hui je me demande si tout ce qu'elle m'a raconté pour que je lui accorde ma confiance n'était pas calculé juste pour me garder sous le bras, pour faire de moi un pansement. C'était bien trop beau pour être vrai, à quel moment moi, Yuri, j'avais droit à ça ? A quel putain de moment j'ai pensé qu'à peine deux semaines après avoir foutu les pieds à Boston j'allais trouver quelqu'un qui allait réellement me plaire et avec qui ça allait marché ? Un con, c'est tout ce que j'ai été. Trop bon, trop con. "Ah bah enfin." Que je lâche quand elle décide finalement de s'asseoir. Elle a l'air de commencer à comprendre de quoi je parle, et que je ne suis peut-être pas un dégénéré mental qui la suivait partout ou elle allait. Non, cette rencontre n'était que le fruit d'un putain de hasard. "J'pense pas que ça va te servir à grand chose de savoir qui elle est... Mais toi comme moi, on c'est fait prendre pour des cons. Quand il te répondait pas, il était avec elle. Quand elle me répondait pas ou simulait des crises d'angoisses, c'était pour aller avec lui." Je lève mon doigt en direction de ce même barman qu'elle venait d'interpeller, mon verre n'est pas finit, mais autant prendre les devant. Je retourne ensuite mon attention vers la jeune femme. "Je savais pas de base pour toi. J'ai fait le rapprochement y'a deux trois jours. En gros... Je suis tombé sur ton profil, j'ai liké une photo y'a deux mois. La copine de ton ex m'a demandé si je connaissais une Sofia. Sur le coup, j'ai pas compris et on est passé à autre chose. Et l'autre jour, en retombant sur ton profil et en voyant une photo avec un mec, j'ai tout de suite compris qu'en fait ce mec c'était le siens, et qu'on était les dindons de la farce." Encore une histoire digne d'un film, tient.

J'en ai des défauts mais blâmer une femme pour l'erreur d'un homme, ça jamais. En soit, même si je savais qui elle était, au final, cette fille ne m'avait rien faire et j'en étais bien consciente. Je n'étais pas en colère contre elle, le seul contre qui j'étais en colère c'était Wilby. Il était celui qui m'avait poussé à ça, qui avait voulu se mettre avec moi, qui m'a demandé, proposé, à plusieurs reprises. Celui qui m'avait utilisé, qui menait une double vie. C'était lui, contre qui je souhaitais le pire. "Ah bah enfin." Fallait être clair dès le début. "J'pense pas que ça va te servir à grand chose de savoir qui elle est... Mais toi comme moi, on c'est fait prendre pour des cons. Quand il te répondait pas, il était avec elle. Quand elle me répondait pas ou simulait des crises d'angoisses, c'était pour aller avec lui." Je secoue la tête ; "J'm'en fous de qui elle est, c'est contre lui que je suis en colère, c'est pas elle qui était avec moi, mais lui." et je suppose que c'est pareil de son côté, même si j'en suis pas sûre. "Je savais pas de base pour toi. J'ai fait le rapprochement y'a deux trois jours. En gros... Je suis tombé sur ton profil, j'ai liké une photo y'a deux mois. La copine de ton ex m'a demandé si je connaissais une Sofia. Sur le coup, j'ai pas compris et on est passé à autre chose. Et l'autre jour, en retombant sur ton profil et en voyant une photo avec un mec, j'ai tout de suite compris qu'en fait ce mec c'était le siens, et qu'on était les dindons de la farce." rigole légèrement ; "plus personne utilise cette expression tu sais ? et puis j'suis bien trop belle pour être un dindon." Sofia trop belle, c'est pour ça que t'es un objet et que les hommes ne veulent que ton corps, probablement. Cette voix résonne en moi et je perds le sourire d'il y a quelques secondes. "J'ai tabassé Wilby jusqu'à sang, j'crois. Quand j'lui ai demandé pourquoi il me gardait alors qu'il était avec elle, il m'a dit que c'était parce que j'étais un 'bon coup'." prends une gorgée du verre. "J'suis qu'un putain de corps sans personnalité, j'suis un humain vide, une femme objet et tu vois, c'est la pire chose qu'il pouvait me dire." rigole nerveusement ; "donc tout ce temps où j'ai laissé passer des hommes probablement bon, lui il était là, à m'tromper avec sa vraie meuf." sympa, vu comme ça.

Et malgré tout ça, malgré tout le mal que j'ai pu ressentir, je garde son nom secret, comme si le dire à voix haute serait signer son arrêt de mort. Je ne cherche pas à la protéger, mais je n'ai pas réfléchis une seconde avant de lui répondre ça, comme un automatisme, comme si je ne voulais pas la mêler à tout ça alors qu'elle et son mec était le cœur de tout ce bordel. "Je lui en veux pas vraiment à ce mec... Enfin, pour moi c'est juste un connard qui finira surement seul parce qu'il sait pas ce qu'il veut." C'est ce que je me forçais à croire, préférant me dire que Marnie était aveuglé par l'amour qu'elle pouvait lui porter plutôt que de réaliser qu'elle était comme lui. Ils c'étaient bien trouvé, ces deux là. Alors je lui explique un peu tout le cheminement, dans les grandes lignes, pour qu'elle puisse comprendre qui je suis et pourquoi je n'ai pas dévié mon regard du sien lorsque je l'ai aperçu. Je note juste que même avec tout ce bordel, elle arrivait à m'arracher un rire avec sa remarque.
"C'est pas parce que personne l'utilise qu'elle n'existe plus ! [...] T'es pas trop moche ouais, mais j'ai décidé que j'arrêtais de me baser sur le physique, regarde ou ça m'a mené !" Enfin, Marnie, c'était pas que le physique, j'avais aimé ce qu'elle dégageait et cette image qu'elle c'était peut-être donné en ma compagnie. Au final, est-ce que je connaissais la vrai Marnie ? Est-ce mal de sourire et d'être un minimum satisfait quand elle me dit qu'elle l'a tabassé jusqu'au sang ? Est-ce que ça faisait de moi une mauvaise personne de ne pas le prendre en pitié ? A trop jouer avec le feu, tu finis toujours par te brûler. "Et ça t'a fait du bien ?" Ouais ? Est-ce que ça l'a soulagé ? Est-ce qu'elle a aimé ce moment ? Est-ce qu'elle a pu faire sortir toute sa haine et se libéré d'un poids en faisant ça ? Mais je comprends vite que le problème est ailleurs. Je le comprends, parce que je suis comme elle, en réalité. A ne pas vouloir faire confiance, à avoir peur d'être déçu, d'être blessé, d'être utilisé. "Il c'est juste servi de toi, c'est tout. On se connait pas mais je pense pas que tu sois juste un corps qu'on baise comme tu dis... Tu vaux mieux que ça, et voit le bon côté, c'est pas toi qu'il a mise enceinte !" Ouais, parce que si Veritas n'aurait rien balancé, est-ce qu'elle ne m'aurait pas fait croire les premiers mois que le gosse était de moi ?

"Je lui en veux pas vraiment à ce mec... Enfin, pour moi c'est juste un connard qui finira surement seul parce qu'il sait pas ce qu'il veut." hausse les épaules ; "Ouais pareil, j'en veux pas à elle, mais j'pense qu'elle était dans le même cas que lui, pour te faire ça aussi..." elle est pas victime dans cette histoire, elle le voulait aussi. Il est temps d'être un peu en colère, mec. Entre ça et tes expressions vieilles comme ta grand-mère. "C'est pas parce que personne l'utilise qu'elle n'existe plus ! [...] T'es pas trop moche ouais, mais j'ai décidé que j'arrêtais de me baser sur le physique, regarde ou ça m'a mené !" Je rigole légèrement et secoue la tête ; "le physique, c'est tout ce que j'ai, donc j'espère quand même que j'tomberais sur des gars qui se baserons un peu là dessus." j'essaie de le prendre bien, quand en réalité, au fond, j'en suis détruis. Le physique. Voilà la seule chose qui me rends intéressante. Même pas un truc que j'ai choisi, même pas ce que je suis, ni comment j'ai évolué. "Et ça t'a fait du bien ?" hoche la tête ; "Oooh ouais, beaucoup de bien." mais je suis sanguine, m'énerve vite, forcément quand ça sort, quand ça s'exprime, on se sent de suite mieux derrière. "Il c'est juste servi de toi, c'est tout. On se connait pas mais je pense pas que tu sois juste un corps qu'on baise comme tu dis... Tu vaux mieux que ça, et voit le bon côté, c'est pas toi qu'il a mise enceinte !" Les sourcils se froncent, le visage change de forme, devient plus étonnée ; "attends quoi ?!" essaie de rassembler les idées, de comprendre ce qu'il se passe ; "elle est enceinte ?!" quel bâtard ce wilby, vraiment. Prends une nouvelle gorgée, puis explose de rire en regardant l'homme à côté de moi, de qui je n'ai toujours pas le prénom d'ailleurs ; "T'imagines Wilby, être père ?" rigole de plus belle, "Le gars que j'connais là, papa ?" et rigole encore, jusqu'à ne plus en pouvoir. Une blague, j'espère vraiment que cet enfant sera protégé par des gens plus sain qu'un homme qui ne fait que trahir autour de lui.