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Rentrée sur Boston depuis deux jours, je me languis de vous retrouver, toi et Tillie. Un peu plus toi tout de même, je ne le cache pas. Je dois dire que notre discussion tourne dans ma tête, notre dispute a touché un point sensible chez moi. Je ne met pas dans un état second avec l’alcool pour n’importe quoi et n’importe qui. Dur à avouer chez moi, mais il faut reconnaître que tu me plais bien plus que de raisons. Heureusement pour moi, j’ai deux meilleures amies en or qui me poussent à ouvrir les yeux, bien plus douée dans les relations avec les hommes que moi. Iléana est avec moi, je jette les vêtements un par un sur le lit dévalisant mon dressing. C’est fou comme une femme peut avoir une armoire remplit et avoir cette sensation de n’avoir rien à mettre. Impatiente, je fini par râler avant d’enfiler ma tenue après que ma meilleure rit, se moquant de moi gentiment, et de me rassurer. Je souffle un coup, certaine que toi tu ne vis pas du tout ça de la même façon que moi. En même temps tu as Tillie à t’occuper, pas le temps de penser à cela. Surtout que nos messages sont plus détendus ces dernières heures.
J’embarque mon sac avec les cadeaux pour ta fille achetée à Disneyland Paris. Je dois dire que je n’ai pas résisté à l’envie de prendre plusieurs choses pour elle : deux petits pyjamas bien que je ne sois pas sûr de la taille, une poupée Raiponce, une peluche Minnie, et surtout une tête à coiffer Reine des Neiges. Espérons que ça soit des choses qui lui plaisent. Dans ce sac, il y a également un teeshirt de la nouvelle collection Avengers pour toi. Autant dire que je suis bien chargée, et encore, je n’ai même pas encore pris la nourriture. D’ailleurs, j’ai totalement oublié de demander si un truc en particulier vous irez. Je demande au taxi - faute d’avoir le permis - de s’arrêter à un mcdo, ne sachant pas si l’un ou l’autre à des problèmes alimentaires. Un happymeal nuggets, deux menus big mac, et trois mcflurry plus tard, je donne l’adresse de chez toi au chauffeur. Dernière ligne droite, impatiente et stressée, quand je frappe à ta porte. J’essaye de me donner un peu de prestance, lisant mes cheveux d’une main - le sac cadeau à mes pieds -, lissant des plis inexistants de mon haut, essayant de ne rien laisser paraître, tout en sachant pertinemment que tout se lit sur mon visage.
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