Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityTake a break, get into something else ft Joyce (16.09)


Take a break, get into something else ft Joyce (16.09)

Ji-hun Hwang

Âge : 28
Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
Quartier d'habitation / Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
Études / Métier : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
Date d'inscription : 16/04/2022
Pseudo & Pronom(s) IRL : Huimei (elle)
Icon : Take a break, get into something else ft Joyce (16.09) 63dcf3a9b9de4d6723a9c5c91e63d0f83fef53f6-gifv
Faceclaim : Lee Jong-seok
Crédits : meteoraa (avatar) onlyjongsuk (gif)
Multicomptes : Soo-min Woo (Yoo-jeong Kim)
Description (1) : Take a break, get into something else ft Joyce (16.09) NPSpyu1W_o
Description (2) :
Awards:

Warnings : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
RPS : 934
Messages : 20242
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Ji-hun Hwang
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PFORZHEIMER HOUSE › prestige redefined
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t146845-ji-hun-hwang-lee-jong-suk#6299836Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t171640-ji-hun-hwang-x-repertoire-rps#8363822Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t155646-ji-hun-hwang-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t146952-meetsachussets-jhoComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t157483-ji-hun-hwang-complement-de-personnage#7065050
Deux semaines étaient passées pour les doctorants qui avaient signé un contrat au premier septembre, mais l’intensité avec laquelle elles s’étaient jouées les faisait compter triple pour Ji-hun. Parce qu’il avait gardé ses deux emplois d’abord, parce qu’il s’était engagé dans le club de natation ensuite. Le nord-coréen réussissait, à l’heure d’aujourd’hui, à s’en sortir , mais il avouait sans demi-mesure qu’il ne pourrait continuer ainsi plus longtemps. Il avait tiré un trait sur une bonne partie de sa vie sociale. Il s’était autorisé une sortie, une fois, pour fêter le début de son doctorat, et avait accepté de partir pour célébrer Chuseok que parce que la fête faisait partie de la tradition coréenne, c’était à peu près tout. En-dehors de l’université, du laboratoire, du complexe, de la Luna Caffe et de l’hôtel, l’Asiatique n’avait plus une minute à offrir. Pas même à Joyce, qu’il ne faisait que croiser durant les obligatoires allers-retours à la machine à café – quand il oubliait de se faire un thermos.

Il fallait être honnête : il n’y avait pas du tout pensé – à elle, à eux. L’enthousiasme pour la thèse à laquelle il avait postulée avait pris le dessus sur ce qui avait compté durant l’été. Mais comment lui en vouloir ? Il avait bravé moult difficultés pour arriver jusqu’ici. La fuite de son pays, le parrainage in-extremis, le choc culturel, les conditions de validation pour son admission en doctorat, l’argent. Il ne se confiait pas tellement, mais il fallait être aveugle pour qu’après avoir passé autant de temps auprès de lui, on n’ait pas remarqué le poids qui avait un jour pesé sur ses épaules. Il s’en était sorti, voulait juste profiter de cette victoire et se donner complètement à fond dans cet objectif. Joyce avait la même ambition, elle était plus à-même de le comprendre. Pourtant, cette aspiration ne l’empêcha pas de penser à elle ce soir-là, lorsqu’il reçut une énième photo d’une femme à moitié déshabillée sur son réseau social. Combien de temps s’était-il écoulé depuis la dernière fois qu’ils s’étaient – vraiment – vus ?

Ils avaient couché ensemble plus d’une fois, mais il se trouvait incapable de juger si ça faisait longtemps. Pas plus qu’il ne se rappelait avoir effleuré ses doigts ou avoir baisé ses lèvres en montant, ou en descendant, l’escalier qui menait à sa formation initiale sur l’éthique scientifique, ou au Saint Graal qu’était l’or noir, un peu trop arrosé de flotte à son goût. Là, dans le lobby de l’hôtel où il se retrouvait seul ce soir, malgré cette image excitante offerte gratuitement à ses yeux, ce fut d’elle qu’il manqua. Malgré toutes les autres photographies du même genre qu’il avait pu recevoir avant ça, c’était son visage et son corps qu’il avait imaginés lorsqu’il s’était abandonné au plaisir, dans la solitude de ses draps. Sans espérer pouvoir la posséder ce soir, il souhaitait sa présence, sa chaleur, son parfum – son sourire ; est-ce qu’elle avait d’ailleurs souri les fois où ils s’étaient aperçus ? Il n'attendit pas plus longtemps pour lui demander s’ils pourraient étudier dans sa chambre ce soir.

Il abusa peut-être en envoyant un autre message instantané à la suite, qui proposait qu’ils dorment l’un contre l'autre aussi. Elle dans ses bras, position de la cuillère la plus souvent adjugée vendue pour finir la nuit. Il posa son portable pour reprendre le cours des dernières taches imposées. Les minutes passèrent avant qu’il n’effectue un check-up de son écran principal. Il conclut que Joyce avait donné suite grâce à une notification discrète en haut de ce dernier. Il double-cliqua dessus et un sourire grand comme le monde octroya de la longueur à ses chairs. Dans un peu plus d’une heure seulement, le biochimiste allait retrouver la biologiste. Et, s’il n’avait pas remarqué ce nouveau client arriver au pas de course dans la direction du comptoir derrière lequel il se tenait debout, pour sûr qu’il se serait montré bien plus expressif. Plus rien d’autre n'avait d’importance à présent, pas même la mine énervée du type qui lui faisait face, et qui annonçait d’ores et déjà un mauvais moment à passer.

* * *

Une heure quarante-cinq venait de se déclarer à la montre du nord-coréen. Assis sur le lit de sa comparse scientifique, il pianotait sur le clavier de son ordinateur depuis deux bons tours de grande aiguille. La plus grande partie du début de thèse était de faire comprendre avec exactitude le sujet des recherches. Ça demandait de se concentrer sur la définition des mots clés, spécifiée elle-même par une description plus approfondie, qui menait vers d’autres précisions. Les yeux suivaient de près chaque lettre qui apparaissait sur le tableau du PC jusqu’à ce qu’un point final fasse naître un bâillement – le quatrième en moins de cinq minutes. La main vint cacher la bouche ouverte quand sa jumelle gagna de la hauteur pour permettre à son propriétaire de lire le positionnement des flèches sur le cadran. Il enregistra son travail à l’aide de la souris puis soupira en se laissant aller en arrière. Il vint frotter énergiquement ses paupières closes de ses deux paires d’index et de majeur.

Allongé sur le dos, il demanda : du café, je nous refais ? Combien de tasses avaient-ils déjà ingurgité ? Beaucoup trop pour espérer passer une bonne nuit, puisqu’on savait que la caféine était tout sauf un activateur de sommeil. Ses doigts cherchèrent le genou de la jeune femme, et lorsqu’ils le trouvèrent, il s’informa : où tu en es ? Est-ce qu’elle était loin d’avoir terminé son objectif de la soirée ? Lui manquait-il une, deux ou trois heures avant de pouvoir fermer le clapet de son ordinateur ?

@Joyce Millett
(Ji-hun Hwang)
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Joyce avait prolongé ses heures au laboratoire afin de terminer les analyses de quelques échantillons récoltés un peu plus tôt pendant la semaine. Le lien avec son doctorat n'était pas forcément direct, mais c'était l'article sur lequel bossait son professeur en ce moment et ça lui permettait surtout de se familiariser avec tout un processus de manipulation extrêmement précises et délicates, et ça lui donnait surtout l'impression d'être un peu utile à la pratique plutôt que de s'enfermer dans le théorique. Car la biologiste avait bien saisi – elle l'avait compris avant même de signer pour sa thèse, les autres doctorants qu'elle connaissait n'en faisaient pas grand mystère – que les premiers mois seraient surtout très théoriques, afin d'accumuler des connaissances détaillées sur le sujet qu'elle devrait défendre dans plusieurs années. Elle passait ainsi plus de temps à surligner des articles et à noter dans un cahier déjà bien noirci ce qu'elle en retirait qu'autre chose. Notes prises grâce aux stylos que lui avait offert Ji-Hun et qui lui rappelaient que, même si les murs de la bibliothèque, de sa chambre ou du laboratoire de Harvard suivant le moment où elle étudiait, étaient bien moins exaltants qu'une cabine de bateau tanguant sur les vagues, elle faisait aussi tout cela pour retrouver un jour son océan et plonger avec ceux qui peuplaient ses rêves.
Même si son contrat n'avait commencé que deux semaines plutôt, la fatigue s'accumulait déjà et elle se réjouissait d'avoir réussi à réduire ses heures à l'aquarium – elle n'aurait pas pu, de toute manière, se dédoubler pour être à la fois là-bas et ici. Elle n'y travaillait désormais plus qu'un seul jour par semaine et, même si cela équivalait à une certaine perte salariale, c'était heureusement compensé par ce que lui rapportait le doctorat.

Alors qu'elle entre les derniers résultat dans l'ordinateur du laboratoire, elle entend son téléphone vibrer et s'en saisit pour découvrir qui peut bien lui écrire à une heure aussi tardive – peut-être Haley pour lui proposer un verre ? La surprise qui teinte ses traits en lisant l'expéditeur et pourtant bien rapidement remplacée par une vague de plaisir… Jay… son regard s'abandonne un instant vers les stylos qui lui ont justement fait penser à lui quelques instants plutôt, presque comme s'ils étaient un peu connectés quelque part. Ça fait pourtant un petit moment qu'ils n'ont plus eu l'occasion de se croiser ; l'emploi du temps du biochimiste est si rempli qu'il lui donne le tourni, à elle qui n'a pourtant que rarement le temps de se tourner les pouces. Mais ils enchaînent entre le doctorat, les boulots et les entraînements de natation, quand elle consacre surtout son temps à l'océan ; sur différents projets, certes, mais ils sont presque tous reliés par les grandes vagues bleues qui se laissent dévorer par les éclats du soleil. Elle a l'impression que tout est ainsi plus simple à gérer, mais ce n'est peut-être qu'une impression. Qu'importe, ce qui lui fait surtout plaisir dans cet instant, c'est qu'il ait eu le temps de penser à elle, et ses joues se tachent d'une rosée légère alors qu'elle pianote sur les touches de son téléphone pour lui répondre qu'elle l'accueille avec plaisir pour travailler, mais également pour dormir… dormir, ou fait tout autre chose. Ça fait un petit moment désormais, et même si elle a eu la tête trop prise avec la rentrée, elle sent maintenant ses hormones se réveiller. Et elle doit se concentrer un bon moment avant de repousser le flot d'envie qui l'a soudainement saisie et de pouvoir se concentrer assez pour ranger ce sur quoi elle travaille et prendre le chemin de chez elle.

* * *

Les mots sont troubles devant les yeux de Joyce qui est obligée de froncer les sourcils pour tenter de lire l'article imprimé qui s'étale sur ses genoux. Assise en tailleur sur son lit, elle n'entend même pas le bâillement de son voisin et sursaute en entendant sa voix qui la tire d'un état entre le sommeil et la concentration, sans que rien vraiment ne veuille s'inscrire dans sa tête.

– Je crois que même du café ne peut plus suffire, répond-t-elle en jetant un coup d'œil à la tasse sur sa table de chevet dans laquelle flotte encore un reste du liquide foncé, désormais froid. Ça fait cinq fois que je relis la même phrase et j'ai toujours rien compris, je suis pas sûre que ça me serve encore à quelque chose de travailler cette nuit.

Haussant les épaules, elle commence à rassembler les différents papiers tout aussi éparpillés que son esprit, qu'elle range cependant soigneusement dans un classeur qui commence déjà à bien se remplir. Il ne tiendra probablement pas tout le semestre ainsi et elle devra sûrement en rajouter un autre avant décembre… Peut-être qu'elle devrait, comme beaucoup, lire les fichiers sous forme de PDF directement sur son ordinateur, mais Joyce aime bien le contact du papier sous ses doigts et elle a l'impression qu'ainsi les connaissances s'inscrivent mieux dans sa tête. Pour celle qui a vécu sur un bateau ou tout peut prendre l'eau et où il faut optimiser la place pour tout, c'est sûrement bien contradictoire ; et pourtant, c'est ainsi que son cerveau a toujours marché et elle s'est persuadée qu'il est désormais trop tard et qu'elle ne pourra pas le reconfigurer autrement.
Les feuilles désormais toutes rassemblées entre les épais morceaux de carton du classeur, elle se lève pour le déposer, ainsi que son cahier et sa trousse, sur son bureau, et s'étire jusqu'à entendre un étonnant petit craquement dans son dos, avant de retourner sur le lit.

– Et toi ? Où en es-tu ?

Ça ne la gêne pas vraiment d'attendre, s'il doit encore travailler, même si elle n'est pas certaine de réussir à rester éveillée – encore que, avec tout le café bu – jusqu'à ce qu'il ait terminé. Mais après tout, il pourra toujours la rejoindre dans les bras de Morphée un peu plus tard au besoin, l'entourant de cette étreinte protectrice qui chasse tous les démons des nuits de Joyce. Comme sur le bateau la première fois, elle aime toujours autant dormir entre les bras musclés du nageur, se laissant porter par la simplicité de leur relation. Même si… même si les idées qui lui viennent en tête sur le moment n'incluent pas vraiment un sommeil réparateur ; elle ne souhaite pour autant pas le brusquer dans son travail, consciente de toute l'importance que ce doctorat revêt pour lui – chose qu'elle peut bien comprendre vu qu'elle même est prête à sacrifier beaucoup pour obtenir ce sésame qui est en ligne directe avec ses rêves.
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Ji-hun Hwang

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Quartier d'habitation / Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
Études / Métier : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
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Colonne vertébrale étalée sur le drap, Ji-hun chercha le genou de sa voisine. Une fois que ses doigts mirent le grappin dessus, il exerça quelques caresses, compatissant avec elle. Ils avaient bu de nombreuses tasses de café, pourtant la fatigue semblait les avoir gagnés, au point de ne plus leur permettre de travailler. Joyce ne comprenait plus ce qu’elle lisait, et les yeux du nord-coréen piquaient si fort qu’il ne supportait plus la luminosité de l’écran. Il l’avait pourtant réglée en conséquence, mais ça ne changeait pas grand-chose. Il aurait accepté de descendre jusqu’à la cuisine de la Dudley pour leur refaire couler de l’or noir, mais la biologiste semblait décidée à clore la séance de travail pour la nuit. Elle rangea le tout sous l’œil du brun qui n’avait même plus assez de courage pour l’aider à regrouper toutes ces feuilles qu’elle avait posées sur le lit. Obligée de se lever jusqu’au bureau de sa chambre, la main du biochimiste s’écroula comme un poids mort avant de se caler sous la nuque de son propriétaire.

Il la suivit du regard, et ne put s’empêcher de grimacer lorsqu’un son s’échappa d’entre deux de ses vertèbres. Pour ça, il aurait aimé être un expert en massages, malheureusement il était bien plus doué pour les caresses que pour l’ostéopathie. Lorsqu’elle le rejoignit, installée de nouveau à ses côtés, et qu’elle lui retourna la question, il ne put faire autrement que répondre : loin. Loin de l’objectif qu’il s’était fixé. Il avait pris du retard à cause de ses deux boulots et des entraînements, mais il savait que le mois prochain lui offrait un emploi du temps moins contraignant. Il allait réduire ses horaires d’une heure par jour à la Luna Caffe, et n’allait travailler à l’hôtel que le weekend pour pouvoir s’octroyer des soirées pour ses recherches, et des nuits complètes de sommeil. Mais d’autre chose, j’ai besoin, là , enchérit-il, sans quitter la jeune femme des yeux. Il la dévisagea rapidement avant de fermer le clapet de son ordinateur à l’aide de son talon. Chose faite, il se redressa d’un coup pour remballer les deux bouquins, empruntés à la faculté de médecine, qu’il avait ouverts.

Le tout rejoignit le sac qui était resté à terre, non loin de lui, et le bruit du zip clôtura définitivement leur session à tous deux. Il s’allongea de nouveau, tourné vers Joyce cette fois, et laissa tomber son bras gauche. Repose-toi, l’invita-t-il, mêlant à sa voix cette main qui agrippa son membre pour la faire céder. Il n’attendit pas bien longtemps, après qu’elle se soit exécutée, pour l’encercler et entrelacer leurs jambes. Il la serra fort, comme si des mois s’étaient écoulés depuis la dernière fois qu’ils s’étaient enlacés. Si fort, que son torse et sa poitrine ne firent qu’un, et que sa bouche n'eut aucun mal à rejoindre le haut de son crâne. Il ferma les yeux, et profita de cette proximité qui leur était permise de vivre ce soir. Ça faisait longtemps, bougea-t-il ses lèvres contre sa chevelure, un murmure qui s’éteignit aussitôt pour laisser à leurs oreilles la possibilité d’entendre leurs respirations vivre à l’unisson ; un bail. Plus de deux semaines étaient passées. Deux trop longues semaines qu’ils n’avaient pas vues réellement filer avant ce soir.

À New-York je suis allé, pour Chuseok, dit-il après avoir laissé le silence les envelopper un temps, que tous les États se ressemblaient je pensais, avant d’y aller. Mais au final, en trois jours, il avait pu constater un bon paquet de différences. Il y avait bien plus d’habitants là-haut qu’ici, et Ji-hun avait eu l’impression d’étouffer autant dans les transports en commun que dans les rues. Tout était bien plus cher là-bas : dans les supermarchés, les bars, les guichets. Même les loyers étaient plus élevés de près de six cent dollars. Le salaire avait beau être attrayant, le nord-coréen ne supposait pas ce dernier être à hauteur du coût de la vie. Voir la statue de la liberté, mon pote m’a emmené. C’est drôle, plus jolie je pensais qu’elle était , avoua-t-il avoir été déçu par le monument. Et il continua de lui décrire la New-York de ses rêves et la ville qu’il avait visitée, comme s’il ressentait le besoin de rattraper tout ce temps qu’ils avaient perdu. Un besoin de lui parler pour combler tous ces jours durant lesquels ils n’avaient fait que brièvement se croiser.

Chuseok, notre Thanksgiving c’est, un peu, fit-il. Il se rappelait qu’elle n’aimait pas vraiment cette fête américaine pour toutes les mauvaises connotations qu’elle impliquait dans sa célébration, mais ça n’avait rien à voir avec la fête coréenne dont il se plut à lui parler. La fête de la récolte, c’est. Les parents et ancêtres, à l’honneur ils sont ce jour-là. Du haepssal, des gâteaux et de l’alcool on consomme, puis ensemble les tombes familiales on va nettoyer, cita-t-il en gardant sa bouche tout près de ses cheveux, un combat de lutte coréenne on a pu voir, la ganggangsullae dans la rue, les femmes ont dansé, et de plats typiques on s’est régalés. Il avait aussi aidé la famille Yi à préparer du kimchi pour les jours d’hiver. Mon père, au téléphone, j’ai eu aussi, annonça-t-il, et ce qui aurait dû être une bonne nouvelle affaiblit le sourire qu’il portait. Il soupira, et continua : tout seul il était pour l’occasion. Qu’il soit avec moi, j’aurais préféré. Des mois qu’il ne l’avait pas vu, et l’année allait bientôt toucher à sa fin ; ça le rendait triste.

Que tu sois là, j’aurais aimé aussi, ajouta-t-il dans la foulée, te faire découvrir ça, sympa ça aurait été . Tout comme ils s’étaient rendus à Chilseok en août, il espérait que l’année prochaine il pourra la compter parmi eux. Il ouvrit enfin les paupières, et se permit de descendre sa main droite le long de sa colonne vertébrale jusqu’à rejoindre le bas du t-shirt qu’elle portait. Il la glissa dessous sans aucune impunité, et toucha sa peau de ses pulpes. Il se balada doucement sans que ces gestes ne paraissent déplacés. Plus agréable que les livres, à toucher, reconnut-il avant de secouer furtivement la tête, pour faire sans, j’ai fait comment ? Sans sa chaleur, sans son parfum, sans son épiderme – sans elle. Il recula légèrement pour pouvoir la regarder et lui offrit une esquisse : de t’avoir oubliée un peu, je suis désolé. D’ordinaire il mettait de l’énergie à entretenir ses relations, et depuis le début de son contrat il avait failli à ça.


@Joyce Millett
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Joyce ne peut retenir une grimace en entendant Jay être encore loin de l'objectif qu'il s'est fixé ; premièrement parce qu'elle compatit avec lui pour le retard qu'il a pu prendre en ce début de contrat et secondement parce qu'elle aurait bien aimé passer à une toute autre étude avec lui, même si elle est prête à se plier au temps nécessaire dont il aura besoin pour terminer d'étudier – elle n'est pas certaine, en revanche, d'être toujours réveillée lorsqu'il parviendra à ses fins. Sa déception est néanmoins bien vite trompée par un mouvement de son compagnon d'étude qui lui assure qu'il a besoin d'autre chose en la fixant droit dans les yeux, refermant de son talon l'ordinateur et les articles, notes, résultats qu'il y a engrangé. Une étrange chaleur envahit aussitôt l'estomac de la doctorante alors qu'elle lit entre les regards là où il cherche à l'emmener ; la fatigue se fait un murmure dans le fond de ses pensées alors qu'un tout autre décor y prenait place, jouant avec ses hormones et son désir. Et c'est un sourire qui s'épanouit sur ses lèvres, reflet de ce qui se jouait à l'intérieur d'elle-même alors que le biochimiste terminait de ranger son matériel avant de l'appeler à lui. Appel irrésistible, elle n'était plus que ces marins en plein mer qui entendaient le chant des sirènes et se jetaient à l'eau, prêt à se noyer pour leur sérénade ; à défaut de vague néanmoins, c'est dans le creux des bras de Jay qu'elle échoue, se noyant dans l'étreinte qu'il ressert contre elle, bercée par ce contact. Automatiquement, ses yeux se ferment pour mieux profiter des mouvements du corps, de ses lèvres qui s'égarent dans sa chevelure églantine, leurs souffles qui se perdent, ces mots qui se créent. La chaleur ressentie plutôt comme brusque désir, s'est tamisée pour s'émanciper à tout son corps, cheminant entre les veines pour réchauffer doucement celle qu'elle est.
Ça faisait longtemps, et elle est presque soulagée que cette parenthèse du temps soit terminée, parce que tout lui paraît parfois si fragile entre Jay et elle. Ça s'attrape à des sourires éphémères, ça ne se promet rien que les mots ne peuvent prononcer. Elle tâche de voir ce qu'il lui offre comme un surplus à son propre bonheur quotidien, mais elle s'attache au fur et à mesure des semaines et des moments qui se déroulent à deux. Elle s'attache avec tout le danger que cela peut bien entraîner, toute la souffrance qu'elle peut encore deviner, qu'elle n'a pas de mal à se remémorer de sa précédente relation. Surtout que là, Jay a été clair dès le début. Il ne peut pas lui offrir plus que ce qu'ils ont déjà, et elle a beau tenter de murer ses propres sentiments, Joyce se connaît assez pour savoir qu'un jour se sont des vagues plus fortes qui l'emporteront contre lui. Haley l'a très bien compris d'ailleurs ; l'a bien mise en garde sur tout ça. Pourtant, l'étudiante n'écoute si son amie ni sa propre raison ; elle se croit plus forte qu'elle ne l'est vraiment, naïveté qui pense être capable de résister au naufrage.

Le silence les enveloppe comme un cocon et elle se laisse bercer, la fatigue reprenant peu à peu ses marques contre le corps de Jay. C'est pourtant sa voix qui l'en extirpe, sa voix et le récit de son dernier weekend alors qu'elle imagine New York se peupler de fête et de couleurs. Une grande pomme aux mille facettes et l'idée que le coréen ait pensé retrouver là-bas un bout de Boston la fait sourire contre son cou. Les États-Unis lui apparaissent parfois comme autant de pays différents les uns des autres ; et encore, il n'est pas allé dans le fin fond du Texas, la côte est assez continue dans ses similitudes.

– Je pense que c'est plus l'idée que la statue en elle-même qui est belle. Quand les migrants l'apercevaient après des semaines en mer sans être certains d'un jour retrouver la terre, c'était la personnification de la liberté qu'elle dégageait, bien plus que la manière dont ont pu être modelés les matières qui la composent.

Le rêve américain, celui qui portait encore aujourd'hui des milliers d'espoir. Partir de rien pour arriver à tout, qu'importait son origine, son genre, ses richesses. Un rêve qui lui paraissait surtout une illusion ; aux États-Unis comme partout ailleurs, les inégalités étaient légion. Il était toujours plus facile de s'en sortir quand les parents pouvaient payer des cours particuliers et une bonne université à leurs enfants ; elle-même était dans ce cas après tout, c'était l'héritage de sa grand-mère qui lui avait ouvert les portes de Harvard. Bien sûr, les bourses existaient, mais elles n'étaient pas vraiment majoritaires. Et le diplôme en poche, pour se lancer il fallait des fonds qu'il était toujours plus facile d'avoir quand on avait grandi dans certains milieux.
Un rêve donc, qui se décomposaient une fois les portes du pays passé. En attendant, il avait permis à plein de personne de résister à la traverser qui les ballotait, ultime espoir, celui d'apercevoir la grande dame porter son flambeau bien haut dans le ciel, l'arrivée enfin, le retour à la vie.

New York et Chuseok. Joyce se réfugie dans les récits, laissant les images se construire derrière ses paupières closes. Cependant les joies se nuancent lorsqu'elle entend le soupir qui déforme l'histoire à l'évocation de son père. Elle devine qu'il lui manque et ne peut que comprendre ; même si elle est habituée à savoir ses parents en train de naviguer à la recherche de leur propre Moby Dick, ils lui manquent parfois, lorsqu'elle entend d'autres parler de ces fêtes familiales qui n'ont plus vraiment lieu d'être dans sa famille depuis la disparition de sa grand-mère. L’aïeule a laissé un vide que même l'eau océane ne peut combler.
Joyce rouvre les yeux et, doucement, tire un peu sur sa nuque pour éloigner son visage de celui de Jay afin de pouvoir l'observer, plongeant ses yeux dans les siens.

– L'année prochaine peut-être qu'il pourra venir… et moi aussi.

Elle se demande si ces mots ne vont pas trop loin, s'ils ne projettent pas dans un futur qui est aussi éphémère que la caresse des papillons. Il n'y a aucune promesse entre eux et l'année prochaine il n'y aura peut-être plus rien du tout que des souvenirs invisibles. Des doigts qui se découvrent, des peaux qui se caressent et s'appréhendent. Elle sourit au contact de sa main contre son dos, aime cette esquisse de douceur contre son épiderme, la chaleur qui se concentre soudain sous ce point-là.

– Ne le sois pas. Ma peau est peut-être plus douce que le papier, mais je doute qu'elle puisse t'aider à obtenir ton doctorat.

Joyce ramène sa main jusqu'à ce sourire devant elle, son pouce et ses yeux parcourant les lèvres quelques instants avant de reprendre la parole.

– Je sais à quel point c'est important pour toi. Et je suis bien placée pour savoir que ça prend du temps !

Le temps qui filait si vite, courant descendant le long de leur être, dévorant les instants pour les laisser essouffler, à tenter de le puiser en sacrifiant du sommeil contre un peu de café… Mais le temps pouvait bien se suspendre aussi désormais, ils avaient parfois le droit de le prendre, lorsque les livres et les ordinateurs étaient fermés et qu'ils pouvaient cueillir autre chose, ce qui s'était créé entre eux, prenant la forme de leur désir.

Embrasse moi, lui demande-t-elle.

Un sursaut de seconde accroché aux lèvres.
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Ji-hun Hwang

Âge : 28
Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
Quartier d'habitation / Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
Études / Métier : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
Date d'inscription : 16/04/2022
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Description (1) : Take a break, get into something else ft Joyce (16.09) NPSpyu1W_o
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Warnings : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
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Warning, rapprochement physique

Retrouver son père sur Boston était encore sous format de rêve pour Ji-hun. Non pas parce qu’il n’avait pas l’autorisation de voyager en-dehors de la Corée du Sud, mais parce qu’il avait des responsabilités à remplir là-bas qui ne lui laissaient aucun répit. Exploitation que connaissaient les nord-coréens qui s’y réfugiaient. Sécurité minimale attribuée qu’il fallait payer par des efforts bien plus colossaux que ceux mêmes demandés aux autres étrangers qui s’y installaient. Son père tentait de dissimuler cette pression à coup de faux sourires décrochés derrière le combiné, mais pouvait-on réellement mentir à son enfant ? Liés par le sang, par le cœur et l’âme, les émotions circulaient forcément entre eux, et bien plus encore depuis qu’ils avaient vécu moult péripéties ensemble. Les deux survivants taisaient leurs craintes, tant que cela pouvait être bénéfique à l’autre. …Et toi aussi, répéta-t-il, l’esquisse aussi grande que l’envie de lui confier un peu de lui par ces célébrations qui le raccrochaient de ce qu’il était – et ce qu’il restera. Et tant pis si ça paraissait absurde de défier les aiguilles du temps ; l’espoir faisait vivre, il était bien placé pour le savoir.

Il espérait qu’elle sera de la partie au prochain Chuseok, si fort qu’il l’étreignit davantage et passa l’une de ses mains sous son haut pour pouvoir épouser encore mieux sa peau. Épiderme qu’il vint caresser délicatement. Recette de douceurs qu’il aimait improviser avec elle, parce qu’entre eux c’était simple et léger, et qu’il n’avait aucune restriction à s’imposer, parce qu’elle était son exclusivité. Celle à qui il acceptait d’offrir plus que les autres. Il n’y avait pas eu de raisons spéciales à ça, l’affection avait fait son petit bonhomme de chemin, au fil de leurs rencontres. Dans les similitudes et les différences, le lien s’était dessiné puis concrétisé sur les draps du brun, sans qu’ils ne puissent lui donner un nom. La relation avait survécu aux deux mois de vacances d’été, leurs retrouvailles dans la chambre de la Dudley le prouvaient. Joyce et Ji-hun ne s’étaient pas lassés l’un de l’autre – tant que ça pouvait tenir comme ça. Aucune promesse, aucun espoir, ils devaient se contenter de ces pauses offertes à un quotidien déjà agrémenté de beaucoup d’engagements. Il n’était ni question d’amour, ni d’attachement. Le cœur du nord-coréen n’avait jamais battu plus fort pour elle, mais…

La biologiste savait faire apparaître, comme par magie, des frissons de bien-être sur le corps masculin. Parfois visibles, parfois non, ils stagnaient d’abord à l’endroit touché, puis progressaient peu à peu sur une zone bien plus étendue, avant de le posséder tout entier. Ce fut d’ailleurs l’un d’eux qui parcourut l’aîné lorsqu’elle poussa sa pulpe à suivre le contour de sa bouche, yeux tantôt plongés dans les siens, tantôt fixés sur ses lèvres. Peu sûr qu’il avait réellement pris conscience de la notion de temps qui fut glissé dans la phrase suivante, déjà hypnotisé par les caresses de ce pouce sur ses charnues. Parce que le temps n’avait plus vraiment sa place dans son esprit. Il se fichait du nombre d’heures qui les avaient vus éveillés, et de celles qui leur restaient jusqu’au prochain lever. Son regard, embué de fatigue et de désir, se glissa jusqu’au bas du visage de la doctorante, là où il pourra exécuter l’ordre tout juste formulé. Il prit son temps pour les observer, les raccrocher à sa mémoire, au dernier vrai baiser qu’ils s’étaient donnés le mois dernier. Il finit par lever sa main du dos – où il s’était réfugié – jusqu’à la nuque, et exerça une pression de sa paume pour mener la bouche de Joyce à la sienne.

On ne put vraiment savoir lequel des deux exerça la pression sur l’autre, du coup. Mais ce qui fut  certain, c’était que Ji-hun commença à emballer les croissants de lents contacts. Il aimait ça, mener la danse. Qu’importait qui initiait le baiser, il trouvait plus agréable et logique de couvrir les premières douceurs, en tant qu’homme. Restes de la société patriarcale dans laquelle il avait vécu. Même s'ils ne s’étaient jamais trop imposés dans sa vie, il y avait de ces détails auxquels il tenait encore par fierté. Peu à peu il arrêta de la bisouter et se plut à allonger l’embrassade de passion. Sa main revint se loger au creux de ses reins, place où il serra le tissu entre ses doigts, le froissant de sa palme. Le t-shirt devint moulant de par son emprise, suivant parfaitement la courbe de sa taille. Il préférait prendre son temps, là où d’autres se seraient déjà retrouvés nus l’un contre l’autre. Il trouvait un charme supplémentaire à faire durer le plaisir, et à faire monter crescendo l’excitation. Il avait toujours eu horreur des choses vite faites, qu’il qualifiait forcément de mal faites, et des coups qu’il fallait multiplier, deux fois, trois fois – voire quatre fois, pour être pleinement satisfait.

Ça s’était produit avec des femmes plus jeunes que lui, et il gardait un mauvais souvenir de ces expériences. Avec Joyce, c’était différent. Même si son âge l’avait un peu rebuté au départ, lui laissant penser qu’il serait déçu du voyage, à présent il pouvait affirmer qu’il était devenu accro à leurs rapports, et qu’il avait eu tort de la supposer faire partie de ces autres. Au lit, c’était fluide entre eux. Pas une seule fois ils avaient été en désaccord, et à chaque séance ils avaient tous deux pris leur pied. Ils s’étaient explorés au gré des préliminaires – plus ou moins élaborés, exercés dans diverses positions, et avaient encore énormément à (re)découvrir ensemble ; Ji-hun lui avait confirmé avoir de la suite dans les idées. Alors, même s’il n’avait pas prévu de coucher avec elle cette nuit, que l’avoir dans ses bras pour dormir jusqu’au lever du soleil l’aurait contenté, l’atmosphère s’y prêtait tout de même doucement. Main cramponnée au haut, elle le souleva pour laisser apparaître la peau hâlée de sa belle dame de l’eau, et il arrêta momentanément de l’embrasser pour le lui ôter. Son visage disparut derrière le tissu, jusqu’à ce que celui-ci soit délaissé près de l’oreiller.

Faciès de la piratesse de nouveau à la portée de ses yeux, il lui sourit furtivement avant de reprendre là où ils s’étaient stoppés. Bouche contre bouche, enlacés, il prit un malin plaisir à suivre les coutures de la dentelle de son soutien-gorge, sans vraiment ressentir l’envie de le lui retirer. Il avait en tête cette photo suggestive qu’elle lui avait envoyée un soir, alors qu’il se trouvait au travail, et qu’il avait utilisée maintes fois depuis pour répondre à ses besoins. Il les fit alors pivoter de quatre-vingt-dix degrés de façon à se retrouver au-dessus d’elle, et mit fin à leur échange buccal pour pouvoir se redresser sur ses bras tendus et les admirer – elle et son décolleté. Elle n’avait pas des seins énormes, pourtant il les trouvait parfaitement mis en valeur, qu’importait ce qu’elle portait – ou ne portait pas. Il savait de toute manière les apprécier – de tout type de façons. Plus tard, il s'en occupera, toutefois, parce qu’il avait fortement à souhait de la voir habillée de ses simples sous-vêtements. Pour ce faire, il prit équilibre sur l’un de ses membres quand l’autre glissa vers le premier bouton de son bas. Il joua de ses doigts pour le sentir céder, et ses lèvres formèrent faussement l’innocence ; oups !


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La fatigue s'est tue, n'est qu'un murmure enfoncé quelque part dans l'ailleurs alors que tout se passe dans ses regards qui prennent le temps de découvrir avant d'agir. Joyce aime ce qui règne entre Ji-Hun et elle, tout ce temps qu'ils prennent pour se retrouver, ça rend les choses comme un peu plus précieuses et délicates, comme le soin que prennent certains à déballer un cadeau sans froisser l'emballage, prenant tout le temps d'apprécier, de deviner les contours du présent, sans se précipiter et tout déchirer. Et elle apprécie cette douceur, cette candeur qui les anime, la montée de la fièvre toujours plus haut, jusqu'au point d'orgue où tout bascule. Il y avait dans cette patience quelque chose d'excitant, une promesse de jouissance que l'on devinait, mais qu'il fallait attendre – et elle n'était jamais déçue. Peut-être aussi que de ne pouvoir en profiter que de temps en temps, devoir attendre ces moments à deux entre des draps froissés, faisaient monter encore un peu plus toute cette tension mêlée de désir.
Les lèvres se rencontrent, des pétales de roses qui se meurent les uns contre les autres, fleurs fanées qui déposent leur parfum sur les langues, les dents, la chair qui court autour de leur bouche. Les racines prennent et les baisers s'intensifient, s'accrochant à ses souvenirs, ceux au goût chloré dans la piscine de la fête sans limite, ceux dans cette fin d'après-midi qui avait vu pour la première fois leur nudité se rencontrer, ceux, plus légers et plus chastes derrière la transparence des vitres de l'aquarium, de l'autre côté des spectacles de ballets des poissons multicolores qu'ils affectionnent tant. Elle sent la main de l'étudiant glisser sur sa chute de reins, texture bien différentes des feuilles potassées pendant leur longue soirée de travail ou des touches de clavier martelées avec la force des idées. Immédiatement, mû par un réflexe, son dos se cambre, les os de ses côtes appuyant un peu plus fort contre les muscles qu'elle devine malgré les couches de tissu. Sa main à elle se perd sur une joue, une nuque, contre une mèche de cheveux.

Les doigts se font plus explorateur et elle les sent glisser entre sa peau et son haut, qui bientôt se relève pour la dévoiler. Un soupir presque déçu de devoir se séparer de sa bouche l'étreint alors qu'ils se séparent le temps que sa tête passe par l'encolure ; séparation heureusement bien vite repoussée pendant qu'elle termine de passer ses éternels cheveux dans le tissu avant de le balancer un peu plus loin, au pied du lit ou au milieu de la chambre, ça n'a pas vraiment d'importance elle n'a pas prévu de le récupérer cette nuit. Demain matin, lorsque l'aube s'arrêtera pour caresser les paupières closes des deux doctorants enlacés, comme à leur habitude – c'était étrange de déjà parler d'habitude alors que ça ne faisait que quelques fois et qu'ils ne s'étaient jamais rien promis, n'avaient jamais rien projeté, et pourtant penser comme d'habitude lui était venu presque naturellement – elle se souviendrait peut-être du bout de tissu en se relevant, cherchant ses affaires des yeux avant de se glisser sous la douche pour commencer une nouvelle journée qui ne lui laisserait probablement aucune trêve. Agrémentée bien évidemment de bâillement vu l'heure tardive qu'ils vivaient et qu'ils semblaient bien loin de vouloir se laisser porter par un sommeil qui les avait soudain quittés – il fallait bien profiter de leur jeunesse.
Le haut ôté révèle la dentelle sur la peau nue, comme une incrustation, un bijou précieux, un tatouage qui souligne les courbes de Joyce. Elle s'est – peut-être – changée en perspective de ce moment, parce que Ji-Hun lui a annoncé sa venue et qu'elle avait pensé que, peut-être, ça pourrait arriver. Les sous-vêtements plus simple troqués contre ceux qu'elle savait qu'il apprécierait, un ensemble qui avait déjà éveillé son attention – et même bien plus que son attention – lors d'un échange de messages et de vidéo plutôt… coquin. Mais à deux, ça promettait d'être encore mieux.

Les baisers reprennent alors que c'est au tour de sa main d'être aventureuse, glissant sous le T-shirt de celui qui partage son lit pour suivre le contour des muscles dessinés par la natations et les heures d'entraînement. Et il serait mentir de dire qu'elle n'apprécie pas ce contact, cette force qu'elle devine juste sous la peau et contre laquelle elle a envie de perdre ses lèvres – plus tard. Car déjà elle se sent pivoter alors qu'il se retrouve sur elle et quitte une fois de plus sa bouche pour venir l'observer. Joyce suit le regard de Ji-Hun sur son corps, ne peut s'empêcher de retenir un peu sa respiration, ce qui a pour propriété de faire ressortir sa poitrine.
Elle aimerait le déshabiller à son tour, mais n'en a pas vraiment le temps que déjà il s'attache à défaire le bouton de son short en jeans avec une mine presque contrite qui la fait exploser d'un rire cristallin. Il n'est absolument pas désolé de tout ça et elle non plus d'ailleurs, alors qu'elle se tortille pour mieux se débarrasser de ce carcan de tissu qui glisse bientôt le long de ses jambes avant qu'elle ne l'envoie valser à son tour rejoindre son haut – ou non d'ailleurs, elle ne se préoccupe pas vraiment de l'endroit qu'elle vise du bout du pied.

– Ça fait remonter des souvenirs ? demande-t-elle, faisant allusion à sa lingerie.

Joyce n'a cependant pas envie d'être en reste non plus – elle a envie de sentir la chaleur de biochimiste se mélanger à la sienne, faisant remonter sa propre température corporelle par des procédés qu'ils pourraient probablement expliquer assez simplement et sur lesquels ils ne s'attarderont cependant pas un instant, bien plus désireux de goûter du bout des lèvres les chairs nouvellements découvertes. Alors elle tire sur ses abdo pour se redresser, assez pour saisir le bas du T-shirt de Ji-Hun et l'ôter à son tour. Puis, appuyée sur ses coudes pour ne pas s'écrouler sur le matelas, ses lèvres suivent le parcours qui se crée sous elle, les clavicules saillantes qui lui sont offertes, les pectoraux découpés et les plaques de chocolat régulières le long de ce torse. Il a cette odeur, la sienne, un mélange de gel douche, des parfum et de vie quotidienne, qu'elle commence à reconnaître, des effluves qui l'enivre – l'odorat a toujours été un sens important pour elle.
Puis, parce qu'avec lui ainsi posé sur elle, elle ne peut pas se courber plus pour continuer son chemin qui descend en direction de son ventre, puis de son bas ventre, elle se laisse retomber sur les draps, ses cheveux roses auréolant son sourire sur le coussin.
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Warning, rapprochement physique, 🔞

Pivotement des corps qui offrit à l’homme une vue d’ensemble sur la femme qu’il s’apprêtait à affectionner cette nuit. Parce qu’ils avaient déjà vécu quelques moments intimes ensemble, Ji-hun ne se sentit pas gêné de glisser ses rétines des clavicules apparentes au nombril de la belle piratesse, profitant de la hauteur gagnée pour ce faire. Même s’ils n’avaient toujours pas trouvé un nom à mettre sur leur relation, ils s’étaient construits une vie privée à deux. Des touchers furtifs durant les soirées, aux nuits de plaisirs qu’ils partageaient, en passant par les conversations qui laissaient place à l’imagination, ou bien encore aux photographies et vidéos qui ne faisaient aucun doute sur les attirances physique et sexuelle qu’ils ressentaient l’un pour l’autre ; comment se sentir illégitime à profiter de ce moment d’observation alors ? Qu’importait ce que pouvaient dire ou penser les autres, dans ces instants-là qu’ils vivaient ensemble, Ji-hun adorait n'appartenir qu'à Joyce, et il espérait qu’il en était de même pour elle, qu’elle trouvait satisfaction à s’offrir à la possession de ses mains et de ses lèvres.

Respiration coupée, le buste de la jeune femme s’ouvrit davantage à lui, si bien que son regard se retrouva à mater cette paire de seins magnifiquement enveloppée dans de la dentelle. Il planta sa canine dans sa lèvre inférieure, alors que les yeux continuaient de dévorer le volume de sa poitrine. Ses doigts n’eurent d’autre choix que de rejoindre le bouton de son short en jeans, et de lui faire son affaire. Parce que le nord-coréen voulait apprécier la lingerie dans son ensemble, retrouver cette culotte dans laquelle elle s’était donnée du plaisir en pensant à lui. L’air mi-angélique, mi-confus du biologiste fit rire la doctorante. Ce grain de voix qui, soudain, s’éleva dans cette chambre le fit sourire de plus belle. Parce que cette joie de vivre  – qui explosait si facilement aujourd’hui – avait longtemps été sa priorité ; la lui redonner avait été sa priorité. Alors il l’embrassa, ce rire. Joyeusement, parce qu’il le rendait heureux, lui aussi. Rapidement, toutefois, parce qu’il fallut l’aider à se débarrasser de ce tissu qui gâchait les motifs décoratifs dessinés par le tissu ajouré.

Et enfin, il apparut dans son intégralité. Le linge intime eut droit à toute l’attention de Ji-hun, à deux doigts de baver devant la beauté du spectacle. Plus de trois semaines s’étaient écoulés depuis la dernière fois qu’il l’avait chouchoutée, depuis la dernière fois qu’il l’avait vue dans une lingerie aussi jolie – de ses yeux. Si ça faisait remonter des souvenirs ? Oui, et pas que. Des sensations aussi. Il releva ses billes sur le visage de la biologiste et sentit ses joues chauffer, sans pour autant qu’elles ne viennent à se colorer de rouge. Il laissa un éclat à moitié embarrassé s’échapper. Désolé , s’excusa-t-il de trop apprécier ce qu’il redécouvrait d’elle. Elle lui plaisait, c’était une évidence, tant et si bien qu’elle ne pouvait en douter. C’était vrai sur les draps, mais pas que, et il souhaitait par-dessus tout qu’elle ait conscience de ça : qu’elle n’était pas intéressante pour lui que d’un point de vue sexuel ; elle le savait, pas vrai ? Il fixa ses pupilles marrons pour faire passer le message, parce que le silence pouvait dire bien plus que des mots, parfois. Échange vif mais efficace – elle le déshabilla.




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Elle peut presque sentir son souffle s'avaler, se réfugier dans ses poumons et se bloquer là, dans l'attente qu'un frisson l'en extraie. La tension que crée cette simple vision, de le voir au-dessus d'elle, ses prunelles la déshabillant de ce reste de tissu qui l'habille, un érotisme qui égayait chaque sensation, une synesthésie qui emmêlait ses sens ; les yeux de Jay roulait sur sa chair et elle pouvait en sentir la caresse sur chaque millimètre d'épiderme qu'ils couvraient. Il n'avait pas à être désolé, et elle plante ses iris dans les siennes, tempétueuse et sombre, à s'y perdre comme dans une nuit où les nuages couvrent le ciel. Il n'a pas à être désolé, parce qu'elle adore ça, être l'objet de fantasme, accueillir cette excitation qu'elle peut sentir malgré les couches d'habits superflues. Cette intensité là tout entière faisait vibrer chacun de ses mouvements, chacune de ses aspirations, aussi minimes soient-elles. Elle ne se sentait pas simplement dévorée, dérober sous un regard qui estimerait lui être supérieur ; non, c'était un échange consenti sur tous les plans : sexuellement, mais intellectuellement également, dans les rires, les discussions, les mots qu'ils pouvaient bien échanger. D'une simplicité enfantine, mais d'une élégance coquine.

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