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Peignons les roses en rouge ¦ Mannex

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Tu le provoques, venant le frustré d'un baiser manqué avant de te détourner de lui, comme si tu en étais encore réellement capable. Demoiselle qui se brûle de plus en plus les doigts et qui le sait déjà, le regrettera tôt ou tard. Mais souffrir, tu n'en as pas peur, pas alors que pour l'heure tu peux profiter encore de lui et de sa présence, te laisser aller à craquer pour lui tout simplement. Homme qui s'approche venant chercher son dû en bravant le danger, bien que la voiture ne roule pas vite. Ses doigts qui viennent te chercher, te contraindre à le regarder et lui faire face. Sourire sur tes lèvres qui trahi ton plaisir de l'avoir ainsi châtié de ses futiles paroles. Tu te laisses aller contre ses lippes, répondant à son baiser, lèvres qui t'ont en vérité bien trop manqué, même si jusqu'alors tu avais tenté d'être plutôt sage, plus sur la retenue dans vos baisers précédents. Tu pourrais te laisser enflammer encore plus, si tu ne redoutais pas ce qu'il pourrait voir. Ton corps meurtri, blessé par cet accident, encore couvert de quelques ecchymoses bien trop persistantes.

La voiture qui s'arrête et tu le repousses alors, l'excuse parfaite pour prendre la fuite. "On est arrivé." Souffles tu contre ses lèvres avant de le repousser un peu et de détacher enfin ta ceinture. Tu lui adresses un petit regard, venant lui voler un bisous sur le coin des lèvres avant de t'empresser de sortir de la voiture afin qu'il ne prenne pas cela comme une invitation à faire des folies dans le véhicule. Cela t'aurait été a ravir si tu n'avais pas tout ses problèmes. Tu te dois de faire attention et déjà là, alors que tu lui tourne le dos après être descendue trop vite de la voiture, tu grimaces. Gestes brusques, à vouloir agir comme si tout allait bien, tu vas juste finir par te faire encore plus mal et te provoquer encore plus de problème. Mais tu restes droites et malgré le lancement que tu viens d'avoir, tu te retournes et lui affiche un large sourire, lui tendant la main. "Tu viens ?" Parce que rester dans la voiture, c'est trop dangereux.

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Vallée des roses
31 06 2022
Peignons les
roses en rouge
La vallée des roses, l’espagnol, il n’en a plus rien à faire. Il la trouve de plus en plus obsolète son idée de randonnée. Il aurait du proposer de passer la journée dans une chambre avec elle, enfermés. Non pas qu’il n’aime pas l’idée de prendre du temps avec elle, de parler et apprendre qui elle est… Mais il a accumulé cette frustration qu’il ne peut nier. Un manque de sa peau, de ses mains, de tout ce dont il a pu profiter à Boston et qui le laisse maintenant sur sa faim. "On est arrivé." Mais il n’en a rien à faire, il se fiche de l’endroit, du moteur arrêté. Il est à la lisière de demander de faire un demi tour afin de les ramener. Qu’il concrétise les envies qui n’ont de cesse de germer dans son esprit. Mais la belle se dérobe à lui, il en expire longuement, si bien qu’elle sort de la voiture durant ce temps.

Et même le semblant de baiser qu’elle lui a accordé avant de s’échapper ne parvient pas à le calmer, d’autant plus lorsqu’elle se retourne et lui sourit avant de lui demander ; "Tu viens ?" derechef, à rire dans sa barbe pour lui souffler, « Ai-je vraiment le choix ? » ce n’est pas comme s’il allait rentrer à l’hôtel sans toi. Alors il sort du véhicule à son tour, récupère le sac à dos dans la malle, annonce au chauffeur à quelle heure venir les récupérer, de préférence avant que la nuit ne soit tombée. Et retourne auprès de Bernadette dans la foulée. « Bon, faut éclaircir un point avant de commencer, » qu’il prononce, tout fier, en se mettant à marcher, « à quel point je t’ai manqué ? » le tout accompagné de ce sourire charmeur dont il le secret.

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L'invitation faite, il te rejoint rapidement en dehors de la voiture après avoir attraper son sac, tu glisses d'ailleurs le tiens sur ton dos en faisant attention à tes mouvements, profitant de son manque d'attention alors qu'il parle au conducteur du véhicule pour prendre une respiration et tenter de calmer un peu les lancements. C'est vain, tu le sais, mais tu tentes quand même. Tu le laisses alors venir à toi et glisses rapidement ta main sous son bras pour commencer à marcher alors qu'il te questionne pour savoir si il t'a manqué. Tu fais alors mine de réfléchir avant de finalement lui répondre gestualisant tes propos. "Un petit peu." Alors que tu le sais que la vérité est tout autre, que tu t'es languie de lui et que t'avais juste hâte de passer du temps avec lui, de pouvoir le toucher à nouveau, mais tu sais également que tu ne peux pas lui dire... Non, tu ne peux pas lui avouer ses sentiments qui te prennent de plus en plus la tête, qui te font jalouser cette fille qui a la chance d'être liée à lui, mais dont au final tu ne voudrais pas prendre la place.

Tu finis par lui laisser entendre un petit rire avant de te stopper et de le forcer à te faire face aussi. "Plus sérieusement." Souffles tu alors en le regardant, tu te hisses sur la pointe des pieds, tes mains venant se joindre autour de son coup alors que tu viens l'embrasser pour tenter quand bien même de lui faire comprendre par ce geste à quel point il a bien pu te manquer, ce désir en toi d'être près de lui, bien qu'il n'aura pas les mots qui donneront le sens à tout cela, il sera juste libre de l'interpréter à sa guise.

De longues secondes qui s'écoulent et tu te recules alors, le souffle un peu court. "La réponse te satisfait ?" Demandes-tu alors avant de poursuivre. "Je t'ai manqué aussi j'espère." Tu ne poses pas la question, parce que même s'il venait à te dire oui, tu te doutes bien que ça ne serait que des belles paroles parce qu'en réalité, il n'a probablement pas eu le temps de penser à toi, entre sa fiancée présente et les autres filles qui lui tournent autour.

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Vallée des roses
31 06 2022
Peignons les
roses en rouge
Il a bien conscience qu’il n’est pas en droit de lui demander s’il lui a manqué. Que leur relation ne justifie pas une quelconque attache, un véritable signe d’affection. Mais il réalise bien qu’il a envie de l’avoir engendré, ce manque dont il vient de parler. Ici, avec elle accroché à son bras, sans trace d’une autre ou encore de Valentina, il a cette sensation d’être à la place qu’il se doit. Bien que jamais Manny ne l’avouera, que ce soit à lui-même ou encore à haute voix. "Un petit peu." Inclinant son visage sur le côté, il la regarde jouer les plus malignes de biais. Bien qu’il ne la connaisse pas depuis longtemps, il maitrise la gent féminine, et Bernadette, c’est encore mieux que toutes les autres, qu’il la devine.

Un homme faible qui se pâme face à la douceur et l’espièglerie de ses traits. Qui accepte volontiers de la laisser jouer, lorsqu’elle marque un arrêt dans la marche qu’ils viennent à peine d’entamer. Ce petit rire qu’elle se permet, et lui ne pouvant s’empêcher d’être charmé. "Plus sérieusement." D’un froncement de sourcils, il l’interroge pour mieux se tourner vers elle quand elle l’invite de façon tacite à le faire. Alors elle accroche ses mains à la nuque de l’étudiant, elle approche ses lèvres des siennes, et lui ne se fait pas parier pour répondre à ses avances. Il goûte une énième fois à sa saveur, s’en délecte, et sent qu’il subit les affres de son cœur. Il s’en délecte de ses gestes… Et lorsqu’elle s’éloigne afin de lui demander, "La réponse te satisfait ?" il en exulte un rire, à la lisière de se trouver niais. "Je t'ai manqué aussi j'espère." Il reprend le rythme de leur promenade, à son tour de rire, parce qu’il pensait que c’était un brin flagrant ce fait. Sauf qu’à l’évidence, elle a besoin de l’entendre, du coup, il lui souffle, « Si je m’étais écouté, on ne serait pas sortis de cette voiture. » Il affirme armé de son éternel sourire, « Ca te donne une idée, non ? » de combien il est heureux de la retrouver. Il lui faudrait probablement souligner le fait que ce n’est pas que physiquement qu’elle l’a fait, néanmoins ce serait lui confier qu’elle commence à compter. Et à ça, l’espagnol n’est pas encore prêt. Donc, plutôt que de lui murmurer, il opte pour un autre chemin, celui de savoir si elle se porte bien, parce que malgré tout il n’a pas oublié, les quelques jours de silence qu’elle a jugé bon d’imposer. « Pourtant ça ne t’a pas empêché de me ghoster. » Oui, finalement, avant de parler de son appréciation des vacances et de son état, Manny, il préfère jouer les mélodramatiques, n’est-ce pas ?

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Joueuse, tu l'es un peu trop avec lui. Interdit qui te fait craquer, céder à lui comme lors de votre visio. Il te plait beaucoup trop. Il te fait également vibré un peu trop intensément alors que tu le sais promis ailleurs, que t'attendrir pour lui n'est pas l'idée du siècle. Tu laisses d'entendre un petit rire quand il te laisse entendre qu'il a envie de toi. Sans ton accident, tu te serais laisser faire et cette discussion n'aurait pas lieu et d'ailleurs, tu te retiens de lui balancer un Si ça ne tenait qu'à moi aussi, on y serait resté. Sauf que tu le sais, tu ne peux pas lui dire ça parce que cela soulèverait trop de questions et tu serais obliger de lui parler de ton accident, de l'inquiéter pour rien et ça tu ne veux pas. T'as pas envie de voir une lueur d'inquiétude briller dans ses iris. T'as pas envie de le voir s'inquiéter à chaque fois qu'il pose la main sur toi de peur de te faire mal. Tu veux pas qu'il change son attitude pour ça. T'as envie de le retrouver tel qu'il est réellement et non pas en mode soucieux de ta santé. Puis même de base, tu n'aimes pas inquiéter ton entourage. Demoiselle qui se livre que trop peu pour toujours paraître insouciante et souriante. Alors, à défaut de pouvoir lui répondre ça tu joues les innocentes. "Non, pas vraiment." Réponds-tu quand il te demande si tu comprendre où il veut en venir. A croire que tu désires qu'il dise de vive-voix ce que vous avez en tête tout les deux. Pourtant il enchaine, pour te reprocher ton silence, ce silence que tu ne peux pas expliquer comme ça de but en blanc. "J'ai cassé mon téléphone... Tu sais comment je peux être maladroite... J'ai du attendre que mon cousin accepte de m'en offrir un autre..." C'est pas totalement faux, bien que si ton téléphone a fini détruit, c'est loin d'être ta faute, t'as pas demandé à ce qu'un chauffard t'envoi dans le décors. "T'as prévu quoi pour aujourd'hui?" Pour pas s'attarder sur cette conversation, puis aussi pour tenter de satisfaire un peu ta curiosité en vue du sac plus qu'encombrant qu'il a.

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Vallée des roses
31 06 2022
Peignons les
roses en rouge
Ce n’est que lorsqu’elle lui répond ; "Non, pas vraiment." Qu’il réalise ce qu’elle attend, mais aussi, le côté indélicat dont il a fait preuve en lui soufflant que c’était dans la voiture qu’il désirait rester, qu’elle n’est là que parce que c’est sexuellement qu’elle lui plaît. Chose qui n’est pas vraie. Manny, il apprécie passer du temps à ses côtés, il est incapable de le nier. Alors après une œillade de biais sur la petite blonde qui se tient à ses côtés, l’espagnol craque un sourire et se donne le droit de lui murmurer. « Oui, tu m’as manquée. » Un peu trop, s’il voulait vraiment faire preuve d’honnêteté. Elle lui a manqué, comme elle n’a pas le droit de le faire. Avec excès.

Mais parce qu’il n’est pas du genre a déballer ce qu’il ressent, il ne s’attarde pas trop sur ses ressentiments. Il préfère la taquiner sur le fameux sujet de ce moment où le contact avec lui, elle a coupé. "J'ai cassé mon téléphone... " Ca lui semble être une excuse bidon et mal recherchée. "Tu sais comment je peux être maladroite... " Il n’est pas sûr de le savoir, justement… Est-ce qu’il la connait suffisamment ? "J'ai du attendre que mon cousin accepte de m'en offrir un autre..." Il en fronce les sourcils, hoche le visage de manière compréhensive bien qu'il reste dubitatif, de toutes les façons, ce n’est pas comme s’il allait faire une scène, l’étudiant pour ça est clairement mal placé. "T'as prévu quoi pour aujourd'hui ?" Ca le fait sourire à nouveau sa façon de détourner le problème qu’il vient d’évoquer, mais qu’importe, il n’est pas en droit de revendiquer quoi que ce soit. Après tout, ils ne sont… qu’amants. « Une fois qu’on sera arrivés à bon port, » c’est-à-dire un peu plus loin dans la vallée, que la vue sera à tomber, « j’ai prévu un pique-nique, » ce n’est peut-être pas incroyable, mais il faut noter, qu’il ne prévoit pas ce genre d’activité pour n’importe qui. Il n’est pas des plus romantiques, « et je suis libre pour toute la journée, » c’est à elle qu’il l’a réservée, « même la soirée. » il paraphe avant de l’attraper pour tendrement, l’embrasser.

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Un sourire illumine temporairement ton visage quand il te souffle c'est quelque mot. Douceur que tu prends avec plaisir et dont tu devrais pourtant te méfier car c'est ainsi que tu flanches de plus en plus pour lui, pour cet interdit que tu t'étais mit. Cela ne doit être que sexuel entre vous, commun accord connu depuis le début qui pourtant ne fut pas prononcer de vive voix en de tel termes. Homme fiancé à une autre qui l'attend quelque part, mais charme latino qui petit à petit te rendre de plus en plus fébrile.

Ton sourire s'estompe rapidement quand, encore une fois il cherche des explications sur ton silence radio... Vérité enrobée dans quelque mensonge par omission, tu ne dis pas tout, parce que tu ne veux pas que son regard change, parce que tu veux laisser cela derrière toi et surtout profiter de l'instant présent avec lui sans tracas et ce même si tout cela t'empêche de profiter totalement. Douleur bien présente malgré tes médicaments, malgré le temps qui s'écoule. Tu n'en montres pourtant rien, pas avec lui tu te laisses aller avec ton cousin, quand vous vous retrouvez parce qu'il sait tout de l'histoire et que tu lui dois d'être honnête sur cela en vue de tout ce qu'il fait pour toi.

Tu détournes alors la conversation, cherchant à savoir ce qui vous conduit ici tout les deux, ce qu'il a prévu pour vous et t'esquisse un petit sourire quand il te répond. "Je te savais séducteur, mais j'ignorais que tu pouvais être également romantique." Plaisantes-tu un peu, même si tu es réellement touché par cela, ne critiquant pas cela au contraire parce que tu le sais déjà tu vas apprécier ce moment avec lui... Même si encore une fois, tu ne devrais pas, surtout avec la pensée qui te traverse l'esprit un instant, parce que ce n'est pas avec toi qu'il devrait faire cela.

"J'aime ces informations." Souffles-tu alors avant de venir chercher ses lèvres. Invitation de sa part à des moments de folies qui pourtant devront être savamment esquisser de ta part, mais tu as encore un peu de temps avant de te retrouver face au pieds du mur, le temps peut-être nécessaire pour trouver des mots pour ne pas lui céder alors que bordel, t'en as plus qu'envie, que cet appel entre vous t'as frustrée et que tu veux profiter de son corps et qu'il te touche de ses mains habilent et bien trop expertes.

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31 06 2022
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La retrouver, ça lui fait plus plaisir que ce qu’il n’aurait jamais pu penser. Après plusieurs jours à la savoir ici, sans pouvoir l’approcher, il compte bien en profiter, de cette journée. "Je te savais séducteur, mais j'ignorais que tu pouvais être également romantique." Elle commente, dans le but de le taquiner, et même s’il a envie de la contredire parce qu’il n’est pas certain que le mot romantisme soit approprié lorsqu’on est fiancé, il n’ajoute rien d’autre, parce que c’est un fait bien déterminé, oui, romantique, avec elle, il l’est. Avec d’autres aussi quelques fois, mais il n’a pas de mal à définir qu’avec Bernadette, c’est différent, aussi simple que ça.

C’est ce qui le pousse à vouloir profiter d’elle en amorçant un baiser, désireux de l’entendre soupirer son prénom accompagné du mot encore, de l’attirance qu’il éprouve pour elle, l’espagnol ne démord. "J'aime ces informations." Lui aussi, il les aime. Savoir que cette nuit, que ce soir, d’autres femmes, il n’y aura pas, qu’elle sera aux oubliettes, Valentina. Que la seule chose qu’il désire, c’est être avec toi. Sans parvenir à expliquer le comment du pourquoi. Mais ce que Manny ignore, c’est que justement, les sentiments, ça ne s’explique pas. Aveugle qui tombe petit à petit, qui s’attache à cette femme qu’il veut garder dans sa vie.

Alors il s’abreuve de sa bouche, omet l’idée de cette randonnée parce que même s’il aime passer des instants à ses côtés, il ne peut lutter contre ses pulsions, contre cette innommable inclinaison. Donc il se laisse à nouveau porter par ses instincts, guidé par ce que lui inspire ce bijou féminin. Il s’aventure à laisser glisser sur ses hanches, sa main. Désire la faufiler sous le tissu de son t-shirt, reconnaître le grain de sa peau en une faible caresse. Car il est victime de cette frustration, de ce manque évoqué, inspiré par elle et tout ce qu’elle peut, sans qu’il ne le sache vraiment, représenter.

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Tes lèvres qui retrouvent les siennes pour un nouveau baiser. Ivresse retrouvée par ce plaisir d'être à nouveau à ses côtés. Demoiselle qui s'attache et donne bien trop d'importance à un homme déjà promis. Tu te laisses aller, te laissant attirée inlassablement par ces yeux, son odeur et même ce petit accent hispanique qu'il ne peut cacher. Il te plait, beaucoup trop et pourtant, tu te dois de garder la tête froide, de ne pas céder à ses caprices et lui laisser découvrir le pourquoi de ton silence. Ses doigts qui se faufilent sur toi, tu le sens remonter, avide de toi tout comme tu peux être avide de lui... Pourtant tes mains viennent se poser sur ses poignets pour stopper son geste alors que tu le repousses doucement, mettant ainsi un terme à ce baiser pourtant si torride. Si seulement il n'y avait pas eu tout cela, si seulement tu pouvais juste encore te laisser aller dans ses bras et ne pas jouer les filles prudes. "J'ai peur que quelqu'un nous voit." Souffles-tu alors que la raison est tout autre. Tu n'es pas du genre à te soucier de ça surtout quand tu es avec lui, bien que l'excuse du Valentina pourrait l'avoir peut bien te servir à cet instant... Pour une fois, le fait qu'il soit déjà fiancé te sauvera peut-être un peu la mise, même si tu te doutes bien que tu ne pourras pas le repousser ad vitam eternum... Tout comme tu sais que tu ne pourras pas lui résister non plus... "Je veux voir ce que tu as prévu." Souffles-tu alors sur le coin de ses lèvres...
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31 06 2022
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Il lui suffit d’un simple baiser, pour s’enflammer. Il n’y a pas de doute possible… Elle lui fait un effet qu’aucune autre n’a pu le faire avant ça. Même pas Valentina. Et il devrait probablement se sentir coupable d’éprouver cela. Mais les lèvres fixées à celles de Lex, il est incapable de culpabiliser. Non, tout ce qu’il désire, c’est profiter.

Seulement ses envies, elle vient rapidement les brider, accroche ses mains à l’aide des siennes pour gentiment le repousser. Une chose qu’une femme, à son encontre, n’a jamais fait. Il était pourtant certain qu’ils étaient sur la même longueur d’ondes, mais à l’évidence, aujourd’hui ce n’est pas le cas. Il en vient presque à penser qu’il est lourd à vouloir insister. "J'ai peur que quelqu'un nous voit." L’excuse toute trouvée, ça tiendrait le coup, si elle n’avait pas été aussi impudique durant leur premier rendez-vous. De fait, forcément, là, ça le rend un peu fou. "Je veux voir ce que tu as prévu." D’accord, sauf qu’il n’est pas aussi con qu’il n’y paraît. Il en crache un soupir, dépité, pour se détourner d’elle, « Bon, » la main sur la nuque, ses nerfs, il ne parvient pas à les démêler. Les nœuds qu’ils sont en train de former, c’est bien pour cette raison, qu’il se décide à l’interroger, sans passer par quatre chemins cette fois, sans tergiverser, sans prendre la peine de cacher la colère qui commence à grimper, « C’est quoi le problème ? » Et cette fois, il aimerait bien, qu’elle arrête les pirouettes, qu’elle soit honnête.

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