SOLEYNA ► I dont want to leave you, but he needs me.

Je jetais un rapide coup d’œil à Oxana qui partageait la même inquiétude que moi. Le fait que Presley veuille soudainement déménager ne présageait certainement rien de bon. En fait, c’était surtout sa façon de l’annoncer, le fait qu’elle évite presque nos regards. Et puis, toutes les trois, on se connaît par cœur. C’est pour ça qu’il est difficile de se cacher des choses. C’est pour ça qu’Oxana a rapidement démasqué mon changement de comportement. Finalement, c’est presque étonnant que Presley n’ait encore rien remarqué. A moins qu’elle n’ait préféré rien me dire. Enfin bref. Je me concentrais sur les paroles de cette dernière. Ethan. C’était lui la raison de son déménagement. Je fronçais légèrement les sourcils. J’avais du mal à comprendre, mais elle reprit la parole avant que je puisse dire quoi que ce soit – « Presley… » - Elle savait très bien ce qu’on allait penser de cette histoire et je comprenais alors ce qu’elle avait dit plus tôt. C’est pour ça qu’elle redoutait nos réactions – « Effectivement, tu ne devrais pas pardonner aussi vite, surtout parce que c’est lui. » - Repris-je. La blondinette s’était s’en doute attendue à entendre ce genre de discours – « Je me souviens encore trop bien de l’état dans lequel tu étais quand il t’a lâchement abandonnée. Et franchement, il mériterait que tu le laisses se débrouiller. Monsieur revient après tout ce temps et tu devrais être au petit soin pour lui ? Désolée, Presley, mais sur ce coup là, j’ai du mal à comprendre. » - J'étais généralement assez compréhensive et tolérante, mais là, c’était différent. Ethan avait fait beaucoup de mal à Presley. Je n’avais pas envie qu’il lui fasse encore du mal. Je pouvais m’avérer assez rancunière lorsqu’on me faisait du mal et encore plus lorsqu’on faisait du mal à mes proches – « Et qui te dis qu’il ne te laissera pas encore tomber ? » - Je n’avais aucune confiance en ce type. Il était parti sans un mot, Presley en avait été anéantie. Quelque soit les raisons de son départ, on abandonne pas ceux qu’on aime de cette façon.

J'observais Presley, attendant avec une certaine impatience qu'elle nous explique ce qui n'allait pas. Je n'étais pas du genre patiente, encore plus quand il s'agissait de ce genre de conversation où je ne savais pas si elle allait avoir une tournure positive ou non. Je m'inquiétais pour la nageuse mais j'évitais de me faire de mauvais film car même gouvernée par mes hormones, je savais faire la part des choses. Puis à ses paroles, je sentis la pression retombait. Ethan? Ce mec était un con, je ne l'appréciais pas. Mais par respect pour Presley je l'avais toujours toléré dans nos vies, comme elle l'avait fait pour Dmitri je suppose. « Pourquoi a-t-il besoin de toi? S'il a besoin de compagnie, il peut adopter un clébard. » Cela m'exaspérait de voir que malgré tout, Presley voulait l'aider... Et je ne pouvais pas m'empêcher de penser qu'elle devait encore l'aimer malgré ce qu'elle nous avait dit... L'amour nous fait faire des choses insensées, j'en savais quelque chose. Puis la jolie blonde venait de résumer la situation. C'était lui. Lui comme elle le disait. Apparemment, elle avait déjà pris sa décision et je me voyais mal la juger sur ce point. Je soupirais alors que Sofia reprenait la parole. Je lui jetais un œil. Sofia qui lui faisait la morale, c'était le monde à l'envers. « Certaines personnes méritent qu'on les laisse tomber mais quand on les aime, on agit, on ne réfléchit pas forcement. » Mes mots avaient une double signification et je savais que la danseuse les comprendrait. Je reportais mon regard sur Presley. « Si c'est ce que tu veux faire, fais-le... mais fais attention à toi. Je n'ai pas confiance en lui. Qu'il te démontre que tu peux lui faire confiance avant de trop t'impliquer avec lui, d'accord? »

ça ne pouvait que m'inquiéter parce que je savais qu'elles n'aimaient pas trop Ethan pour ce qu'il m'avait fait. Enfin, au moins, l'annonce était faite. Je ne pouvais plus avoir totalement peur de le dire, c'était fait ! Je les sentais perplexe. Je n'arrivais même pas à les regarder du coup quoique je l'avais quand même fait mais bon, là, j'y arrivais plus car je sentais que j'allais me faire engueuler et je savais pas ce que j'en pensais. Sofia fut la première a me dire ce a quoi je m'attendais ; que j'avais trop vite pardonné et je ne répondais rien, préférant rester impassible et écouter. Oxana, elle, restait très terre à terre pour me demander ce que je voulais dire par besoin de moi et me demander pourquoi, ça l'étonnait et je comprenais ça. Ouais, je la sentais exaspérée. Je me faisais toute petite pendant que mes amis réagissaient, moi j'osais presque plus bouger. Sofia continuait, donnant bien son avis, expliquant ce qu'elle pensait de ce que je venais de dire et sans surprise, elle ne pouvait pas comprendre qu'après ce qu'il m'ait fait, je puisse pardonner, c'était assez représentatif de sa légère colère sur tous ça, un bon résumé. Néanmoins, Oxana me surpris lorsqu'elle soupira aux paroles de notre amie, de ce discours qu'elle tenait, elle semblait plus me comprendre et ça ne m'étonnait pas car dans les deux, c'était celle qui pouvait mieux me comprendre, je crois. Elle expliquait sa vision des choses et me fit sourire. Sofia me demanda d'une façon assez rhétorique ce qui me disait si il allait pas me laisser encore tomber. Oxana était moins pessimiste et montrait qu'elle voulait juste mon bien. Moi, je les écoutais me contentant d’acquiescé pour attendre de parler au bon moment, quand ce serait le mieux et que je me sentirais prête à affronter ... Sofia car oui , je voyais que c'était plus elle que je me devais d'affronter. Je ne voulais pas beaucoup parler pourtant je devais affronter ça alors je repris enfin la parole, brisant le silence, tentant de ne pas baisser les yeux pour montrer que je savais qu'elle n'avait pas totalement tord : Oui, il a fait un erreur, oui je lui en veux mais il a aussi été là quand j'ai eu besoin tout comme vous ... donc si il sent qu'il a besoin de moi, je veux y aller et lui, laisser une chance mais croyez-moi que je me méfie et il le sait ... Je grimaçais en pensant à ma situation même face à mon ami, Ethan. Je regardais à nouveau mes deux amies, montrant que j'étais sure de moi et reprit : Je ne vous demande pas de l'aimer mais d'essayer de comprendre que ... c'est trop compliqué de le savoir là et de ne pas pardonner, c'est pas comme les autres, c'est différent, c'est mon meilleur ami comme vous êtes mes meilleures amies, puis il est ... c'est particulier comme une moitié de moi, comme vous vous etes en moi ! J'avais peur de les froisser alors je leur rappeler sans cesse leur place bien ancrée en moi, a chaque fois.

Je fusillais presque Oxana du regard. Certaines personnes méritaient qu’on les laisse tomber, mais lorsqu’on les aime on agit. Je sentais que ces mots avaient un double sens et qu’elle s’adressait aussi à moi. Je soupirais légèrement. Oxana m’exaspérait. Et comment est-ce qu’elle pouvait se montrer plus compréhensive que moi par rapport à Ethan ? Je ne comprenais pas. Presley aussi m’exaspérait un peu. Avec la façon dont Ethan l’avait fait souffrir, je pensais qu’elle lui en voudrait un peu plus que cela. Elle appelait ce qu’il avait fait une « erreur ». Le mot était faible. C’était bien plus que cela. Presley était une grande fille et elle faisait ce qu’elle voulait, c’était juste que ça me mettait un peu en « colère » de ne pas la voir plus prudente. Je la connaissais et je savais à quel point Ethan était important dans sa vie. Je connaissais le pouvoir qu’il avait de la détruire sans même sans rendre compte. Elle allait une nouvelle fois le laisser entrer dans sa vie, l’aider et si il la décevait encore une fois, ça la briserait – « Tu ne peux pas nous demander d’essayer de comprendre. En tout cas, moi, je ne le peux pas. Mais, c’est ton choix et je le respecte, même si je ne suis pas d’accord avec toi. » - J’avais toujours été ainsi, même si je donnais toujours mon avis, je laissais les gens faire leurs choix. De toute façon, ce n’est pas comme si nous pouvions négocier. Presley avait décidé de partir. En tout cas, cet idiot aurait à faire à moi si il faisait du mal à ma blondinette – « Ça va me faire un peu bizarre de ne plus cohabiter avec toi. » - Ajoutais-je après un petit moment de silence. On était colocataires depuis plusieurs années, alors forcément – « Tu comptes emménager quand ? »

Presley était assez grande et mature pour savoir ce qu'elle devait faire. Je n'étais pas du genre à juger les gens et encore moins ma meilleure amie. Je lui faisais confiance et je savais qu'elle allait gérer la situation et de toute façon, si elle avait besoin, j'étais là pour elle, elle le savait très bien. Je ne fis pas attention au regard noir de Sofia pour la simple et bonne raison que Sofia m'exaspérait en ce moment. Moins je lui parlais et mieux je me portais. Je n'avais absolument pas envie de m'attarder sur elle. Je restais silencieuse aux propos de Presley. J'espérais sincèrement que ce mec n'allait pas la rendre malheureuse encore une fois. Il n'avait pas intérêt. « Bon et bien puisque tu as pris ta décision, tu pourras compter sur moi. » Et c'était la moindre des choses vu que la nageuse avait toujours été présente pour moi. A la question de Sofia, je portais mon regard sur la blonde. « Tu viendras souvent nous voir j'espère. » En même temps, je ne savais même plus si j'avais vraiment envie de vivre avec Sofia. Sa seule présence m'insupportait. La voir telle une loque, me répugnait et ça, je devais le supporter chaque jour. J'allais finir par peter un cable si je restais seule avec elle et je ne pouvais pas sans cesse rester hors de l'appart pour ne pas la croiser. C'était idiot. Non, finalement, Presley avait pris la bonne décision. Et je l'enviais même sur le coup.

Je l'ai regardé, elle semblait en froid vu leur regard enfin je n'en étais pas sur et j'osais pas demander car j'avais peur de les embeter vu que c'était peut-etre à cause du fait qu'Oxana me supportait un peu plus alors que Sofia, elle, montrait beaucoup plus son mécontentement de me voir partir chez Ethan. En tout cas, la brune était claire et j'aimais qu'elle le soit. Oxana, elle, m'avait directement montré qu'elle savait que j'avais pris ma décision et qu'elle serait là alors je lui adressais un sourire sincère tandis que mon autre ami et colocataire depuis des années me disaient que ça allait lui faire bizarre. Je posais ma main sur la sienne en adressant à nouveau un sourire sincère, qui se voyait rassurant puis elle demanda quand j'avais décidé de déménager alors je répondais : Je vais le faire au fur et à mesure mais dès ce week-end, je sais que ça sera trop dur de vous quitter en plus ... Avais-je en effaçant mon sourire de mon visage. Oxana, elle, s’inquiétait plus du fait qu'on se verrait ou non mais je comptais bien la rassurer ; c'était hors de question de ne plus se voir, ça n'a rien à voir. Je regardais mes deux amies qui semblaient tout de même bien étrange entre elles, enfin bon, je suppose que c'était du à des divergences d'opinions et je me renseignerais plus tard, pas dans un moment comme ça alors que je viens de les faire tomber de haut avec mon annonce surtout Sofia. Je prends aussi la main de la blonde et nous sommes liés, chacune à sa main dans la mienne et je reprends : On se verra toujours parce que les meilleures amies ne sont jamais réellement séparés et puis, je compte bien faire nos soirées du Jeudi, surtout que je vais pas déménager loin, je serais déjà dans le même quartier ! Avais-je dit en tentant un grand sourire.

J’appréhendais l’idée de me retrouver ici toute seule avec Oxana. Cela ne me plaisait pas étant donné les tensions qu’il y avait entre nous en ce moment. La présence de Presley permettait de mettre sur « pause » nos tensions. Enfin, elles étaient toujours présentes, mais le fait que Presley soit là nous permettait de nous focaliser sur autre chose. J’allais encore devoir mettre toute mon énergie à éviter Oxana, passer le moins de temps possible à la maison. De toute façon, j’imagine qu’elle serait bien contente d’avoir l’appartement pour elle toute seule. Presley posa sa main sur la mienne et je lui adressais un léger sourire. Oui, ça allait me faire tout drôle de ne plus la voir vivre ici, avec moi. Nous avions pris nos petites habitudes et la colocation s’était toujours bien passée entre nous. Le départ de la jeune femme était prévu pour très bientôt, même si elle avait prévu de tout déménager au fur et à mesure. Je serrais un peu plus la main de Presley lorsqu’elle affirmait qu’on se verrait toujours. Heureusement pour nous, elle ne déménageait pas à l’autre bout du monde. Elle restait à Cambridge et elle serait toute proche, puisqu’elle restait dans le même quartier. Je lançais un regard à Oxana au moment où Presley disait que les meilleures amies ne sont jamais réellement séparées. Je n’étais plus certaine que ce soit vrai à cause de ce qui se passait avec Oxana. J’avais l’impression qu’un fossé s’était creusé entre nous – « Tu as raison, c’est évident qu’on se verra toujours. Et d’ailleurs, tu seras la bienvenue n’importe quand à la maison, même si tu ne vis plus ici, ce sera toujours un peu chez toi aussi. » - Un petit sourire se fendillait sur mes lèvres. J’avais un petit pincement au cœur à l’idée qu’elle ne vive plus avec nous, mais il ne fallait pas dramatiser. Ce n’était pas un adieux, ni même des au revoir. On ne vivrait plus dans le même appartement, mais on se verrait toujours beaucoup. Ça n’allait rien changer. J’espérais toutefois qu’elle avait fait vraiment le bon choix et qu’Ethan était digne de la seconde chance qu’elle lui donnait.

Je me sentais vraiment étrangère à tout ça. J'avais l'impression d'être à des milliers de kilomètres d'ici. En cause, le comportement de mes deux meilleures amies. Je me rendais compte que l'entente entre nous trois, n'a jamais été plus difficile qu'aujourd'hui. Je me demandais vraiment ce qui était arrivées à ces trois petites filles insouciantes que nous étions, autrefois. Quand nous nous faisions des serments d'amitié jusqu'à la mort. Elle était belle à présent, cette amitié. Je restais silencieuse aux paroles de Presley. Je laissais ensuite la nageuse me prendre la main. Je tentais d'esquisser un sourire mais la joie n'y était plus vraiment. Même si les sourires de façade, je savais encore très bien les faire. Puis je finis par reprendre la parole. « Dans le même quartier? Cela veut dire qu'on va devoir supporter ton Barnes? » Je fis mine d'être dégoutée avant d'ajouter. « Bon, jpeux bien faire un effort pour toi mais qu'il n'abuse pas. » J'acceptais la présence de ce mec pour Presley mais s'il allait trop loin, il allait avoir à faire avec moi, c'était certain. Mais pour l'instant, je préférais penser à Presley qui passait ici sa dernière soirée avec nous. Même si elle disait que nous allions nous revoir pour les fameux jeudi, j'en doutais à présent. Chacune de nous allait avoir pas mal de chose à faire au delà de cet appartement et je ne pensais pas, sincèrement, que les jeudis comme je les avais souhaité, allaient se représenter de si tôt. Je jetais un oeil à Sofia quand cette dernière pris la parole. Je n'avais rien d'autres à ajouter. Presley savait déjà qu'elle sera toujours la bienvenue. Peu importe l'heure, du jour ou de la nuit, la porte sera toujours ouverte pour elle.

Je pus alors apprécié les remarques de ma chère Oxana qui fut étonnée que nous restions dans le quartier et fit mine d’être pire que dégouté en me lançant qu'elles allaient devoir supporter Ethan. j'eus un sourire gêné avant de comprendre qu'elle jouait de cela un peu mais qu'elle le ferait et n'était surement pas totalement mécontente que je m'en aille pas si loin. Enfin je n'arrivais plus à les analyser là tout de suite. Bien sur, je pouvais sentir qu'elle ne le portais pas du tout dans son cœur et qu'il avait intérêt à pas faire de faux pas sous risque de se prendre trois claques ; bah ouais, Elysia aussi ne l'aime pas. Pauvre Ethan ... ou pas. Je repensais au mal que j'avais eu et oui, j'étais consciente de mon erreur, cette erreur que j'avais surement faite en pardonnant si vite mais l'amitié est plus forte, je n'avais pu résister. Je ne commençais pas ç réagir, me contentant de sourire et montrer que j'écoutais. L'ambiance était étrange, assez froide mais Sofia l'avait tout de suite détendu en me disant gentiment que je serais toujours la bienvenue, n'importe quand, n'importe quelle heure, peu importe, c'était chez moi dans le cœur, oui je crois que c'était le cas alors je me contentais après un soupire de tristesse et de mélancolie de leur répondre, en reprenant leur main : Merci les filles ! Je vous aime, vous le savez ça ? Je serrais très fort leur mains parce que vu leur regard, je sentais comme un froid entre elles. C'était comme si je tentais de faire passer un courant entre nous trois et j'osais demander sachant intérieurement que je n'obtiendrais rien ; Euh ... vous allez bien ? je veux dire à part par rapport à mon annonce, toutes les deux ? Quelle maladresse !

C’est vrai, Oxana avait raison, nous allions devoir supporter Ethan et cette idée ne m’enchantait pas vraiment. Je ne l’appréciais pas à cause de la peine qu’il avait causée à notre blondinette. Je craignais qu’il lui en fasse de nouveau et si Presley ne se méfiait pas suffisamment de lui, elle pouvait compter sur Oxana et moi pour le faire à sa place. Enfin, je suppose que nous allions devoir tolérer la présence d’Ethan. Il ne pouvait pas être pire à supporter que Dmitri, l’ex fiancé d’Oxana. Cet homme m’avait toujours dégoûtée et c’était encore pire depuis qu’il avait agressé et violé ma meilleure amie. Comment est-ce que les choses avaient pu devenir si compliquées pour nous trois ? Je me souvenais encore des trois gamines que nous étions. Nous étions insouciantes et on ne se doutait pas une seconde de ce que la vie nous réservait. On n’avait aucune idée des épreuves, des drames et des peines que nous devrions traverser. Je restais silencieuse en réfléchissant à tout cela. Mes amies avaient elles aussi dû faire face à beaucoup de choses, mais elles étaient bien plus forte que moi. Je sortais de mes réflexions en sentant Presley qui serrait ma main un peu plus fort – « Oui. Je sais. » - Je lui adressais sourire sincère, mais triste. Presley reprit la parole et j’eus l’impression qu’elle avait senti les tensions entre Oxana et moi. En même temps, comment ne pas le remarquer ? Elle était notre meilleure amie et il aurait fallut fermer les yeux pour ne pas voir qu’il y avait quelque chose. On ne s’adressait quasiment pas la parole depuis des jours, depuis notre fameuse conversation de l’autre nuit. Je soupirais légèrement – « Ça va, ne t’en fais pas. » - Mentis-je quoi que ce n’était pas vraiment un mensonge. J’avais simplement dit « ça va » je n’avais pas préciser comment ça allait. J’étais restée vague. Mon regard se portait vers Oxana. Je n’étais pas certaine qu’elle décide de cacher la vérité à Presley plus longtemps.