(Charlize) - Like a river flows, surely to the sea ~

Du crépuscule jusqu'à l'aube, en tête à tête sur ce que Denzel appelle, en toute modestie, son toit du monde. Un autre yacht, plus volumineux encore, portant le luxe sur trois étages, donnant l'impression au blondinet, d'avoir pour une fois dans sa vie, les étoiles à portée de main. L'idéal pour une première nuit, un mix entre confort et intimité; matelas tiré sur le parquet du ponton, quelques oreillers et une couette, pour créer ce petit cocon protecteur, une bulle de sécurité dans laquelle Charlize devrait - il l'espère, pouvoir se détendre, mettre ces responsabilités de côté. Ne souhaitant pas se mettre la fratrie Seaton à dos, Denzel estime que c'est un bon compromis; en qualité de frère, il peut comprendre qu'un autre cherche, par tous les moyens possibles, à protéger sa soeur d'un éventuel danger. La brune a eu droit à son lot de galères, ce qui contribue directement à classer "l'homme moyen" comme un connard de première. A lui de prouver qu'il le vaut bien, si tenté est qu'il soit convaincu de mériter le bonheur à son côté. Après tout, comme dit la comptine, c'est la mer qui finit par prendre l'homme; surtout lorsque le marin en question est une véritable tête brûlée. Le soleil a disparu derrière la ligne d'horizon, ne laissant derrière lui qu'un léger dégradé de couleurs, tirant du rose jusqu'à l'orange, le tout étant amené à laisser place au bleu céleste, rideau teinté de constellations, telles qu'ils les connaissent. Denzel joue avec un joint à l'arrière du bateau, résistant à l'envie de fumer, par respect pour Charlize et l'odeur désagréable que cela impliquerait; observant l'entrée du ponton avec impatience, en quête de la silhouette féminine. Dévalant les escaliers lorsqu'il la repère, s'empressant de la rejoindre pour ne pas résister, cette fois, à l'envie de la prendre dans ses bras. - Tu m'as manqué.. depuis la soirée au phare, puisque les agendas ne permettaient pas de planifier une quelconque entrevue. Pas avant ce soir. Baiser tendrement déposé sur sa joue, Denzel se recule légèrement, glissant sa main dans la sienne. - Tu es.. Vraiment jolie. Lumineuse, malgré la fatigue. c'est sincère, et venant de sa part, elle doit s'en douter. Suffit de croiser son regard pour le faire chavirer.

(Invité)

16/04/2021

Ton petit frère a fait des siennes. Forcément, tu as invité un homme à la maison, chose que tu ne fais jamais. T'avais juste besoin d'un moment de répit, d'arrêter d'être la maman et de ne pas te concentrer sur eux mais bel et bien sur toi. Isaiah peut être adorable autant qu'égoïste. Il estime que personne n'a besoin de toi plus que lui, que les autres. Tu dois toujours être là et toi, t'en as marre parce que tu es jeune, que tu as toujours tout sacrifié pour eux et qu'aujourd'hui, tu es malade. Si tu devrais mourir demain, tu sais que Baker ferait son maximum pour veiller sur la fratrie parce que tu le lui as demandé et qu'il sait à quel point Isa peut divaguer. Il va savoir le tenir dans le bon chemin. T'as pas envie de quitter ce monde sans en avoir profiter un minimum alors ce soir, tu t'accordes un moment de répit. T'as envie de passer du temps avec Denzel parce que même si tu lui mets des bâtons dans les roues, il est là. Parce qu'il garde espoir, qu'il te demande toujours des nouvelles et que... t'as l'impression d'être juste une femme et d'être considérée. Tu sais qu'il faut que tu restes sur tes gardes, que tu peux être naïve parfois mais ce soir, c'est égoïste que tu as décidé d'être. Tu ne veux penser qu'à toi et au moment que vous allez passé. Du coup, t'as opté pour un pantalon, un t-shirt par dessus duquel tu as enfilé un sweat, parce que la chimio, c'est fatiguant et parce que tu es tout de même plus faible qu'à ton habitude, il faut le reconnaître. Tu traînes des pieds jusqu'au lieu de rendez-vous. Tu n'es pas certaine d'être sur le bon chemin avant d'apercevoir Denzel un peu plus loin. Tu esquives un petit sourire, sourire qui se transforme en un rire lorsqu'il avoue que tu lui as manqué tout en te prenant dans ses bras. Tu te surprends à profiter de ce moment, à lâcher prise parce que c'est souvent ce qu'il te demande. Merci de m'avoir invité surtout. Le rouge doit te monter aux joues quand il embrasse cette dernière, prenant ta main pour te conduire à destination. J'ai pas vraiment fait d'effort... j'ai pris ce qui traînait d'ailleurs, je suis pas sûre que ce sweat soit à moi, je suppose que c'est à un de mes frères. Tu grimaces légèrement avant de rire de bon coeur. Tant pis, ça fera l'affaire pour ce soir. Mais toi, t'as l'air en pleine forme. T'as fait quoi de beaux ces derniers jours ? Il a toujours des histoires de ouf à raconter, t'en profites pour les écouter. Ca te permet de t'évader avec lui l'espace de quelques minutes. @Denzel Hopkins

(Jules Weaver)

some of us are aware, that it's good for us to care. some of us feel the icy wind, of poverty blowing in the air for those of us who simply like to socialize, for those of us who tend the sick and heed the people's cries. let me say to you, right on.

Like a river flows, surely to the sea

@Charlize Seaton

Plaisir non dissimulé des retrouvailles, plus attendues encore qu'il ne le laisse paraître, l'indicible besoin d'être présent, à proximité, tout près, sans trop en faire pour autant, sans trop en demander, sans rien attendre en retour; culture désintéressée d'un sentiment poignant à son égard, mis en exergue la dernière fois. Trop spontané pour songer au lendemain, à tort peut-être, Denzel ne vit que dans l'instant présent, par la vie et la joie de l'écrin partagé; mort et maladie condamnées aux portes de ce royaume, parenthèse créée de toutes pièces, comme une quête de bonheur, l'espoir distillé par l'étreinte, le baiser, l'affection sans limites qu'il lui porte désormais. Cette nuit leur appartient, leur confère une liberté sans limites. Permission de rêver, laisser la matière grise filer au delà des contrées connues, rejoindre l'univers qui leur sera propre, celui de leur invention, modelable à l'infini. Les contacts deviennent plus faciles, pratiquement évidents, depuis le rapprochement du phare, Charlize y semble disposée, comme si une porte s'était entrouverte de son côté, offrant la permission au blondinet de poursuivre sa route, d'aller voir plus loin, de rencontrer la brune dans toute son authenticité, loin de la façade détachée connue du grand public. - Je suis mal placé pour commenter ta tenue.. souffle-t-il, abaissant les opales à ses propres vêtements; débardeur blanc, large, dans lequel il semble flotter, short en jean tiré d'un pantalon, comme le démontre la ligne de coupure, grossière, irrégulière, pas même symétrique, fidèle à sa condition d'homme simple. - Je pourrais toujours t'en donner un, de sweat, si tu veux rendre celui-là à son propriétaire. joyeuse expression étirant les traits de son visage, censée réchauffer sa mine fatiguée; Charlize est parfaite ainsi, rien ne pourrait lui faire dire le contraire. Phalanges entrelacées aux siennes, duo évoluant sur le ponton à l'image d'un couple, prêt à prendre la mer, voile nocturne en accompagnant muet, bienveillant, toile stellaire peu à peu révélée, témoins astraux de leur histoire particulière. - Mmh.. J'ai acheté un bateau, enfin, plutôt une épave à l'heure actuelle. J'passe mon temps libre à le rénover, en espérant pouvoir le remettre à flot, un de ces quatre. du charpentier naval, Denzel n'en a que l'âme, volonté dynamique en fer de lance. - Je te prépare aussi une surprise, mais shhhht.. On va faire comme si je n'avais rien dit ! espiègle est l'effronté, prêt à tout pour ravir sa belle. En temps voulu, comme dit l'expression, son plan lui sera révélé. En attendant, il l'invite à franchir la passerelle, rejoindre ce prince des océans, demeure flottante où s'épanouissent calme et sécurité. - Le lit est à l'étage, mais avant.. Suis moi. il l'embarque, avec l'entrain qu'elle lui connait, montant l'escalier pour rejoindre le premier, fier de lui présenter le jacuzzi en pleine activité, quelques canards en plastique tournant à la surface, transportés par la force des remous. - C'est la danse des canards, qui en sortant de la mare.. Bon okay, je reconnais, c'est complètement ridicule. J'me disais qu'apporter un semblant de fête foraine pourrait nous.. Divertir ? sans parler des deux bâtons, auxquels sont attachés ficelles et crochets, répliques bon marché d'instruments de pêche. Dans l'excès, Denzel, constamment animé par la folie délirante d'une nouvelle idée.

(Invité)

16/04/2021

Ce soir, tu t'accordes une nuit de répit en compagnie de Denzel de qui tu t'es approchée au cours des derniers mois. T'es vraiment heureuse de pouvoir te confier à quelqu'un. Il ne te ménage pas, contrairement aux autres. Il ne te voit pas comme une personne malade mais comme une femme à part entière et ça te fait vraiment du bien. Il ne manque pas de constater que tu es fatiguée, même si tu as essayé de le cacher. T'as pas fait assez d'efforts apparemment. Tu viens habillée à l'arrache parce qu'il fait frais une fois la nuit tombée. Malgré tout, il ne peut s'empêcher de te faire un compliment qui te va droit au coeur. Tu lui expliques que ce n'est même pas à toi parce que t'as tendance à trainer sur les lessives ces derniers jours, tout le monde te le fait remarquer, sauf Elio. Pour le moment, personne ne me l'a réclamé. Tu hausses légèrement les épaules en souriant. Tu le suis tandis qu'il te dit avoir une surprise de ne pas pouvoir t'en dire plus. Ah génial ! Je m'y connais pas trop en bateau sinon, je t'aurais donné un coup de main. Enfin, je pourrais toujours te passer les outils à la limite. Ça, je sais faire ! T'es une bricoleuse dans l'âme. Tu préfères réparer que racheter. Du coup... tu ne vas vraiment pas me parler de la surprise mh ? Tu tentes de lui faire les yeux doux, battant des cils d'un air innocent. Tu suis Denzl a bord du bateau. Tu écoutes ses informations en secouant la tête. Tu le suis d'un air interrogateur. Tu te demandes ce qu'il peut bien y avoir sur ce bateau. C'est alors que tu vois les petits canards dans le jacuzzi. Tu ne peux t'empêcher de rire. Tu secoues la tête d'un air abusé. Franchement, c'est bien joué ! Vous avez parlé de fête foraine la dernière fois, tu te retrouves avec une canne à pêche fait main. Et du coup, c'est possible d'utiliser le jacuzzi si je gagne la partie ? Bah quoi ? Y a pas de lot à gagner comme à la fête foraine ? @Denzel Hopkins

(Jules Weaver)

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@Charlize Seaton

Légèreté rebelle en guise de baume au coeur, oublions les emmerdes, la vie n'attend pas et le blondinet ne rate jamais ce train, quitte à prendre les wagons en marche. Filer à toute allure, croquer la pomme à pleines dents, qu'importe la forme ou l'expression, Denzel suit ce principe comme le crédo éternel de son existence: s'il faut mourir, autant vivre à en crever. Charlize se trouve désormais, inévitablement, dans ce même sillage, simple as fuck, ne vouant qu'un objectif à celui qui l'emprunte; profiter, enjoy the moment, tirer le maximum de l'instant présent. Quand vient l'histoire du sweat, la mauvaise graine l'imagine forcément, un de ses vêtements sur le dos; toile imaginaire dans laquelle il se projette aisément, influencé par la course rapide du cœur. - J'peux même pas jouer le gentleman à t'en donner un, c'est moche.. soupire-t-il, faussement déçu, quand bien même un fond de vérité traîne là, dans le fond de ses paroles. Peut-être viendra-t-elle sur son épave, dans ce rafiot craquant bercé par le vague à l'âme de l'océan, si proche et pourtant inaccessible, trop dangereux pour une ligne de flottaison en piteux état. - Honnêtement, j'apprends aussi sur le tas.. Mais tu viens quand tu veux, t'es la bienvenue. C'est loin d'être confortable ou réellement accueillant, m'enfin.. Si ça te dit, n'hésite pas ! d'un point de vue purement honnête, Denzel apprécierait de la voir venir, de lui partager son coin de paradis, même délabré. Charlize se découvre joueuse, traits de séduction naturellement efficaces auprès du marin, sous le charme de son faciès, radieux bien que fatigué. Visage légèrement approché du sien, espiègle, secouant doucement la tête pour lui montrer que non, elle n'aura pas plus. Pas maintenant. - Je rêve ou tu joues de tes charmes ? inutile de préciser que cela fonctionne à merveille, impossible de rester insensible aux ambrées. Sa petite bêtise du soir tombe à pic, lui évite d'être tenté par l'idée d'en dévoiler, même légèrement plus. Son rire devient aussi sa première récompense, rien ne saurait le satisfaire plus que ces expressions spontanées; véritable beauté lorsque ces traits s'étirent joyeusement. Un point pour l'égo, faut bien l'admettre. - Totalement, tu peux même avoir les jets de massage. pour détendre les noeuds, probablement présents sous l'épiderme éprouvé, une forme de récupération corporelle. - Et si je gagne, j'aimerais.. les opales glissent délibérément sur les pulpeuses féminines, en souvenir de ces quelques secondes, immortalisées en mémoire, l'un des plus précieux en tête. Difficile de passer outre l'envie de recommencer. - En fait, je crois que j'ai déjà tout ce que je désire. notamment, sa présence à proximité, la sensation de pouvoir compter sur elle, l'idée qu'ils puissent être en pleine construction de leur propre intimité.. Que demander de plus ?

(Invité)

16/04/2021

Tu n'as plus envie de te prendre la tête avec des histoires compliquées. Tu veux profiter de la vie parce que celle-ci peut-être courte. Comme une enfant, plus ton frère te demande de faire attention et plus tu as envie de faire n'importe quoi. Tu ne veux pas passer à côté de quelque chose et aujourd'hui, comme l'un de tes frères est disponible pour s'occuper des plus petits, tu rejoins Denzel. Évidemment, tu gardes ton portable à disposition, juste au cas où il y aurait un problème mais de nuit, ça devrait le faire. Elio se glissera surement dans ton lit au beau milieu de la nuit, espérons juste qu'il ne fasse pas une crise parce que tu es partie. Mais quelque chose te dit que ça se passera bien parce qu'ici, c'est vraiment cool et tu n'as pas envie de partir maintenant. Le jeune homme tente de jouer au gentleman et tu te mets à rire avant de réfléchir à une solution. Alors disons que je pourrais faire semblant de le perdre. Tu hausses légèrement les épaules avant de sourire de plus bel. Il te parle de ses projets et tu aimerais tout de même en faire partie alors, tu lui proposes ton aide, comme si de rien était. Je suis sûre que tu arriveras à faire de cet endroit un espace accueillant et confortable. Parce qu'il suffit d'y mettre du sien et tu as l'impression que ce projet lui tient vraiment à coeur. Le suivant jusqu'à l'étage où se trouve un jacuzzi avec une pêche aux canards improvisée, tu ne peux t'empêcher de rire face à la situation à la fois loufoque, ridicule et super bien pensée, il faut le reconnaître. Forcément ta première pensée se tourne vers la récompense. Tu as du montrer une fois seulement dans un jacuzzi et tu ne sais même plus quel effet ça fait alors, autant tenter le coup. Tu lui fais les yeux doux, il le remarque très vite. Tu te rapproches un petit peu plus de lui pour murmurer : Et du coup... ça fonctionne ? Sourire malicieux collé sur les lèvres, tu décides d'être un petit peu plus cool ce soir. A croire que finalement, tu arrives à t'ouvrir au jeune homme. C'est même plutôt simple de l'apprécier. La récompense te plait bien, tu espères donc gagner cette partie. De son côté, tu attends sagement sa demande mais, rien n'en vient. Seulement ses yeux qui se posent sur toi et qui font battre un peu plus vite ton coeur. Vraiment rien...? Nouveau murmure qui s'échappe, voix quasiment inaudible. Toi non plus tu n'arrives pas à le quitter des yeux. Le fait qu'il ait tout ce qui lui ferait plaisir à ce moment précis, ça te touche. Ça veut tout simplement dire qu'il était sincère et qu'il apprécie vraiment ta présence, même si tu n'es pas toujours facile à cerner, même si tu as un caractère plutôt réservé en ce qui concerne ta sphère sentimentale et sociale. @Denzel Hopkins

(Jules Weaver)

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@Charlize Seaton

Dopamine en libre service, l'organisme à peine rassasié, égoïste mécanique sanguine en quête d'un plus, nœud sinusal pointé du doigt comme traître responsable de cette douce frénésie, tambour thoracique frappant si fort qu'il en disperse l'écho jusqu'aux extrémités, cadence infernale de l'arythmie sentimentale, heureuse faiblesse du palpitant que Denzel apprécie au delà de toute mesure. Les vibrations portent son nom, dégagent cette même essence, forte et touchante, imparfaitement lumineuse, juste équilibre rapporté au charisme naturel d'une nymphe pourtant désintéressée. - Par précaution, je t'en donnerais un. Juste au cas où. galanterie des pauvres, le sweat comme symbole de l'attache réciproque, la volonté partagée de " laisser de l'un chez l'autre ". Vivre auprès d'elle, même lorsqu'il est ailleurs. Ne plus la quitter, tout en lui offrant l'espace nécessaire. Réconforter, sans étouffer. La brune croit en lui, et cette sincère volonté lui offre toute l'énergie nécessaire; l'amour, carburant sans limites, et qu'importe la folie du projet. - On y arrivera, j'ai pas de doutes. point de - je - pour l'avenir commun, quelques détails laissés ici et là pour l'amener au point voulu; le jacuzzi d'une part, son âme de l'autre. Rencontre avec les canards, et l'homme se dévoile implicitement; la simplicité du jeu, fragrance de séduction sur piédestal, les heures de conversations téléphoniques en mémoire. Charlize ouvre sa personnalité, approche son talent caché et souffle l'addiction aux lèvres du blond, plongeant l'incisive au sein même de l'inférieure, la douleur comme muselière pour tenir le visage à distance, ne pas fondre pour cueillir ce qu'il désire tant. - T'as pas idée à quel point.. le monde s'efface, ne reste que ce faisceau de lumière et sa silhouette au dedans, gamine du peuple élevée telle une étoile, dans la tendresse océanique de ses opales envoûtées. Non, il ne ressent aucun besoin. Ce soir, Denzel s'incarne en maître du monde, homme le plus heureux, titre décerné par sensation de plénitude. Sous l'éclat ambré de son regard, la certitude s'impose à l'esprit, elle représente tout ce qu'il souhaite; que l'horloge fige ces aiguilles à l'instant T, cette flamme est la seule ondulation en mesure de le consumer. - On va passer la nuit ensembles.. Que pourrais-je demander de plus ? d'ores et déjà comblé, Denzel ose tout de même un pas en sa direction, alimentant consciemment la tension émotionnelle de l'instant. - J'aimerais t'embrasser, mais.. C'est indépendant du jeu. Depuis l'autre soir, ça tient plutôt de l'envie quotidienne. pas de faux semblants, les azurées trahiraient l'inutilité du mensonge; désir mis à nu, clef du myocarde à portée de main.

(Invité)

16/04/2021

Tu pourrais rétrograder, mettre un coup de freins en te disant que ça va trop vite. Toi, t'as pas vraiment l'habitude des relations avec attaches. Tu n'as pas envie d'être blessée à nouveau et surtout, tu ne veux pas que quelqu'un entre dans la vie de tes frères et de ta soeur pour en ressortir par la suite. Ils ont déjà tant perdu, ça serait vraiment dégueulasse de ta part de leur faire vivre un nouveau départ. Du coup, tu te contentes de rien. Parfois quelques mecs sans importance, rencontrés au bar. Tu n'as jamais ramené qui que ce soit chez toi. Denzel est venu une fois, Isaiah t'es tombé dessus et c'est comme si, par la même occasion, t'en profitais pour le défiler. Vous n'avez pas beaucoup d'écart tous les deux, vous vous êtes toujours protégés. Tu l'as beaucoup couvé, mis sur un piédestal dès son plus jeune âge et maintenant, il veut rester le centre de ton monde. Tu ne peux pas lui en vouloir. Tout le monde sait qu'il sera toujours le premier dans ton coeur. Mais, t'as le droit de vivre toi aussi. Tu ne sais pas si tu vas réussir à combattre la maladie mais, même si tu n'as pas envie que Denzel souffre lui aussi, t'as pas envie de passer à côté de quelque chose non plus. Tu te rends bien compte que c'est réciproque. Il n'y a qu'à écouter la façon qu'il a d'utiliser le on. Il projette à tes côtés, il n'a pas envie de te perdre et ça te touche même si tu as essayé de ne pas le montrer jusqu'à maintenant. Ce soir, t'as pas envie de faire semblant. Du coup, tu te rapproches un peu plus, tu souris en battant des cils. Tu tentes de le faire craquer. Tu lui demandes si ça fonctionne alors que tes opales ne peuvent s'empêcher de divaguer vers ses lèvres à multiples reprises. T'es satisfaite de la réponse et tu devais t'arrêter là. Il te dit ne pas avoir besoin de plus mais, t'insistes presque déçue de sa réponse. Seulement, il fait un nouveau pas dans ta direction et tu peux désormais sentir son souffle contre ta peau. Tu déglutis parce que si tu as voulu joué, tu te retrouves prisonnière de ta propre initiative. Pourquoi tu ne le fais pas, si t'en as tant envie...?! Fine esquisse sur les lèvres alors que tes mots sont à peine audible, comme si tu avais hésiter à les prononcer à haute voix par peur de gâcher quoique ce soit. Tu romps le peu de distance qu'il reste finalement entre vous, collé à lui, t'en oublies la fraicheur de la nuit et tout ce qui se passe autour. @Denzel Hopkins

(Jules Weaver)

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Like a river flows, surely to the sea

@Charlize Seaton

Prudence, comme seul rempart véritable à la spontanéité du geste, érigé à l'image d'un bouton rouge, synonyme de limite à ne point franchir; Denzel, petit malin aux dangereuses expérimentations, parieur en tout temps et contre l'univers entier, à une exception près: elle. Impulsivité muselée, désir mué en séduction respectueuse, le tout pour suivre son rythme, s'y caler comme un soldat marchant au pas. Un jour, si la vie vient à en offrir l'occasion, Charlize deviendra l'épicentre de ses éclats fougueux, le réceptacle de sa joie de vivre. Mais rien ne presse. Patience comme vertu, volontaire pour offrir la meilleure version de lui-même à cette femme semblant perpétuellement hors de portée; un brin différente depuis le dernier rendez-vous, accessible et.. Sur la même longueur d'onde ? Elle ne jouerait pas dans le cas contraire, cela ne lui ressemble pas. Porté par l'alchimie évidente, aimant brûlant la chair pulpeuse du sourire hypnotisé, Denzel doit freiner la fièvre qui le verrait sombrer, en quête de ce paradis dont il a, par une fois, effleuré le contour. - Parce que.. Je n'ai pas gagné la partie. l'espiègle minaude une esquisse amusée, bien qu'elle puisse aisément deviner qu'il ne s'agit là, que d'une petite taquinerie. Distance effacée de son plein gré, les ailes protectrices se referment naturellement, comme bouclier contre son corps, phalanges au creux des reins, jumelles dispersées à la nuque, sous la crinière brune, parsemant l'épiderme de tendresse. Oiseaux en plastique oubliés dans le bain, baisers épars chastement déposés à même la chevelure, puis dérivés pour franchir la frontière bronzée, rejoindre les commissures, seulement effleurées. Souffle agonique du marin, le cœur offert, pratiquement sur la main. - Si seulement tu pouvais imaginer tout ce que je ressens pour toi.. sentiments, émotions vives en puissance, prémices de l'Amour. - C'est toi que je veux, Charlize Seaton. pour la nuit, pour l'inéluctable écoulement du sablier de leurs vies respectives, pour les bons et les mauvais moments. La suite, à elle d'en décider; Denzel lui ouvre la porte, malgré l'avertissement du phare, disposé à l'attendre malgré l'espoir d'une conclusion positive, espérant pouvoir fonctionner de paire, plutôt qu'en cavalier solitaire.

(Invité)

16/04/2021

Finalement, tu viens jouer avec ses nerfs ou avec ses sentiments, ses désirs. Peut-être un peu des deux parce qu’après tout, tu te rapproches dangereusement de lui, réduisant la distance qui vous sépare, flirtant avec le feu. Tu n’es pas méchante Charlize, si tu le fais, c’est parce que tu en as envie et parce qu’il y a plus que ça dans le fond. Parce que tu as envie de lui faire comprendre que c’est réciproque. Tout ce qu’il a pu te dire la dernière fois n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde. Tu as eu le temps de réfléchir depuis. T’as bien pris conscience de la place que tu occupais dans son esprit et de la sienne dans le tien. D’autant plus ces derniers jours puisque tout le monde semble te faire tourner en bourrique sauf lui. Alors que la majorité de ton entourage te prend pour la chieuse de service, lui est constamment en train de s’inquiéter pour ta petite personne et tu trouves ça touchant. Tu n'as pas l'habitude qu'on s'occupe de toi, ni même qu'on se préoccupe de ton sort. Il faut que tu apprennes à t'y habituer, que tu acceptes d'être parfois vulnérable. Après tout, tu es humaine et c'est on ne peut plus normal. Tu esquives un petit sourire quand il dit ne pas avoir gagné donc ne pas être légitime. Pourtant, il resserre son emprise autour de ta taille et tu te laisses faire, même si t'as le coeur qui bat plus rapidement maintenant et l'estomac qui se serre légèrement de part l'appréhension. Il parsème ta peau, sans rencontrer pour autant tes lèvres. Mots qui écouchent à quelques millimètres de celles-ci. Des paroles touchantes et profondes. Toujours cette même envie de faire partie de ta vie pourtant si compliquée. Du bout des doigts, tu effleures sa nuque et tes yeux plongés dans son regard bleuté, tu réfléchis momentanément à ce que tu dois faire, ce que tu dois répondre à cela. Se lancer aller ou rester encore et toujours sur la réserve. Laisser passer ta chance mais également ta vie, il faut le reconnaître. Tu es trop jeune pour ne rien vivre car demain, on ne sait de quoi il sera fait. Je crois que j'en ai envie moi aussi... Que tu finis par avouer à mi-mots, sans vraiment savoir si tu dois le faire ou garder le fond de ta pensée secrète. Tu prends une grande inspiration et plus assurément, tu rajoutes : J'ai juste pas envie que tu le regrettes... Parce que ce n'est pas toujours facile. Tu ne seras pas toujours disponible. Y a des jours où tu es difficile à suivre et renfermée, d'autres où tu arrives au contraire à t'ouvrir. @Denzel Hopkins

(Jules Weaver)

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