Apparemment, tu sembles arrivé au moment opportun et ce n'est peut être pas plus mal. Parmi la foule déjà présente, tu trouves ta moitié sans grand mal et tu en profites pour la surprendre d'un compliment véridique et charmant à la fois. Tu souris à @Megara Maxwell avant de déposer un baiser sur sa joue. Ta petite amie te présente alors à @Adriana Escamilla dont le patronyme est loin de t'être étranger. Tu lui tends alors la main pour la saluer à ton tour, Megara ayant déjà décliné ton identité. « Tout plaisir est pou moi, Adriana. ». Maintenant que tu l'observes un peu plus, des souvenirs te reviennent en mémoire en plus de certains mérites et dires de certains de tes collègues. Tu trouves admirable et honorable son dévouement pour l'association. Au même moment, la voix de @Jude Montgomery s'élève attirant l'attention des invités.
Soirée à m'afficher non pas avec ma petite-amie mais avec ma fiancée. Peu de gens sont au courant, juste nos proches, mais je ne peux pas m'empêcher de vérifier si les gens remarquent la bague sur son doigt. @Alexis Callaghan enquête, les yeux rivés sur @Jude Montgomery et je hausse les épaules. " aucune idée. " je ne connais pas tout le monde ici même si depuis que j'ai ouvert mon garage, je commence à me faire connaitre dans le coin. " oui je lui ai proposé de venir, mais elle était fatiguée. " en même temps ça se comprend. Son corps est en train de se transformer pour accueillir un petit être. Il faut qu'il soit en pleine forme. Mais n'épuise pas trop celle qui te met au monde tout de même. Pas le temps de répondre que la Callaghan est déjà à l'affut de son meilleur ami. Sauf qu'il prend la fuite pour aller sur scène et faire son grand discours. Beau discours et je crois qu'il fait l'unanimité. L'hôte de la soirée revient vers nous et je le félicite d'une petite accolade. " c'est normal. est là pour te soutenir. " et soutenir toutes les femmes aussi par la même occasion. Mais son geste est clairement beau.
Assister, avec une vraie fierté, à l'ascension de son allié de toujours @Jude Montgomery. On peut la voir, dans les orbes qui le regardent monter sur l'estrade et faire son petit discours. On reconnaît les grands hommes dans ce genre de situation, quand le monde déconne. Il y a ceux qui s'effacent, et ceux qui s'investissent, s'impliquant alors qu'il serait plus aisé de continuer dans un quotidien confortable. Je ne sais pas faire ; pas autant en tout cas. Quelques cours de boxe, et un chèque de temps en temps. Insuffisant. J'ai les doigts, enroulés autour du bras du fiancé @Quito Halgrove. Putain, j'suis pas encore habituée à l'appeler comme ça. Ca m'fait sourire comme une idiote à chaque fois. Regard alternant sur l'un puis l'autre. Mesurant le précieux de ces êtres. L'absence de Serafina s'était justifiée juste avant, et elle était plutôt évidente. Notre présence, tout autant. C'est quoi ce monde qu'on offre au futur ? Un monde composé d'êtres qui essayent de rattraper les erreurs d'autres. Et, puisque le futur fait sa place sous la peau de l'absente, nous devons être de ces individus. « La star de la soirée ! » De mon bras libre, j'entoure la nuque de Montgomery, déposant un baiser sur sa joue. « C'est génial ce que tu fais. » Et, c'était appuyé par les mots de Quito. « Tu nous diras si on peut aider d'une manière ou d'une autre. » Les miroirs se posent sur le bellâtre à ses côtés, parlant pour deux, mais sans douter qu'il serait en accord. Puis, soufflé, avec espièglerie : « Et aussi qui était la fille avec toi. » J'ai pas confiance en tes confidences, trop maigres à mon gout.
La jeune femme semble te porter beaucoup d’intérêt ce qui te fait plaisir. Tu sais que tu veux ce qu’il y a de mieux pour le Centre. Tu prends le temps de lui présenter ton petit ami que tu es très heureuse de retrouver enfin. Il est toujours très séduisant dans son costume. Tu portes toute ton attention au discours de Jude Montgomery. La jeune femme finie par te faire part de son envie de travailler peut-être avec toi un jour et tu lui souris. — Avec plaisir, passé une bonne soirée. Tu l’as laisse rejoindre une autre invitée et tu te tournes pour enlacer Ruben. Tu es vraiment contente qu’il soit venu et qu’il te soutienne dans tout ce que tu entreprends. — Je suis contente que tu sois là. Merci. Souffles-tu avant de déposer tes lèvres contre les siennes.
L’entrevue avec Megara et son petit-ami est rapide mais je ne suis pas ici pour passer des heures à discuter avec chaque personne. Le prospect que je me permets de faire est simple - je veux voir sur qui on va pouvoir compter en cas de changement de réglementation pour l’état du Massachusetts. Pourra-t-on compter sur les associations, pourra-t-on les laisser envoyer des patientes vers l’association All For One sans craindre un quelconque retour du bâton ? Pour le moment, nous sommes du bon côté de l’histoire mais pour combient de temps ? J’ai peur de ça, du changement et plutôt que de me perdre dans mes pensées, je me dirige vers @Meaghan Flores . Sa réflexion m’arrache un sourire et je dis Profites avant d’être tellement dans tes dossiers que tu prendras à peine le temps de respirer. Parce qu’on se retrouve à gérer des dossiers qui prennent aux tripes. Bien entendu, faut réussir à se détacher mais moi, quand je vois la détresse de notre clientèle, je n’arrive pas toujours à mettre le travail sur pause et à profiter de la vie. Il n’est pas rare de me trouver à bosser sur mes dossiers jusqu’à pas d’heures au bureau ou bien à tout ressortir une fois à la maison. Je ne sais pas. Que je souffle rapidement à sa question. J’espère pas. Et c’est une vraie crainte que j’ai, de voir l’État dans lequel je paye mes taxes changer du tout au tout. C’est un État progressiste, la Cour vient d’adopter une loi pour protéger l’avortement, je n’arrive pas à voir l’État changer complètement. Et je crois que j’en aurais le coeur brisé en un demi-million de morceaux. Si ça venait à changer, tu quitterais l’État ? Il y a tellement de gens qui pensent déjà à quitter leurs États pour le Massachussets. La protection et le droit au choix est primordial et je ne comprends pas comment on en est là. Bande de vieux cons aigris.
Tout ce qu’il se passe aux États-Unis m’effraie plus que je n’aimerais le dire. Mais j’ai peur. Pour moi, pour les personnes qui voudront un avortement et qui ne pourront pas l’avoir. J’ai peur des séquelles que cela pourrait laisser sur ces personnes. C’est une guerre contre la femme et toute personne possédant un utérus. Chaque ligne que je lis me fait me demander pourquoi est-ce que ces cons, au Congrès, ont tout voulu changer. C’est si dur d’accepter que deux êtres humains ont deux visions différentes sur un même sujet ? Pourquoi vouloir imposer sa vision archaïque ? Ça me stresse et j’ai peur de voir d’autres droits s’évaporer. Une bande de vieux sénile qui veut être sur que leur jolie terre sera toujours peuplée dans des millions d’années. Et la précarité qu’ils vont imposer… Je pose ma main sur mon ventre et soupire doucement. Ça me fait flipper. J’ai peur Charles. Que je confie au jeune homme. Ça sera quoi le prochain droit qu’ils nous enlèveront ? Et pourquoi n’irait-il pas gérer le problème à la source ? Pas de bébé sans spermatozoïde. Une vasectomie pour tout homme majeur, réversible lorsqu’ils voudront vraiment un enfant. Et si ça devenait un processus où il faut prouver la relation, la stabilité, l’envie de fonder une famille ? Ça nous permettra à toutes de ne pas vivre avec les conséquences des actions des hommes comme c’est le cas aujourd’hui. Je veux pas avoir d’enfants, je peux pas leur imposer ça. Un choix égoïste où leur vie pourrait être en danger. Je sais que je parle beaucoup et n’ai réfléchi à aucun de mes choix mais bon sang… La question de @Charles L. Davies me fait sortir du tourbillon dans lequel je suis et j’acquiesce. Ma main se lie à la sienne et je souffle Y a pas grand chose à te faire visiter. La salle est carrée, les gens voguent de groupes en groupes et nous, on avance tout simplement vers la partie qui offre les verres. Tu sais le plus flippant dans cette histoire ? Je sais pas de quel côté de l’histoire mon frère se place. Et je crois que ça aussi, ça me trotte depuis des jours. J’attrape deux coupes et lui en passe une, sifflant la mienne d’un coup. Effrayant, effrayée, la totale. J’ai peur.
Si c'est pour qu'elle soit peuplée d'abrutis dans leurs genres... Merci mais non merci? Ils pensent soulever un problème mais ne font que le créer. Le pire, c'est que ça fait déjà trop longtemps que les femmes endurent les conneries des hommes. Un exemple? Beaucoup de grandes écoles étaient interdites aux filles. Un autre? La contraception. Une femme est fertile en moyenne, quatre jours par mois. Un homme l'est en moyenne, 365 jours par an. Mais ils ont réussis à faire croire que c'est au sexe féminin de prendre une pilule par jour... J'en secoue la tête mais la tourne rapidement sur ton visage quand tu fais ton aveu. J'aimerai te dire que ça va aller, qu'il ne faut pas être effrayée mais je ne peux pas. J'sais pas... mais on ne les laissera pas faire. ça j'y crois. Que la population américaine se soulève pour lutter soutenue par celles du monde entier. Qu'ensemble on puisse faire bouger les choses, changer les esprits. Ca fait un moment que je partage cet avis. De ne pas avoir d'enfant. De part mon passé qui ne m'encourage pas à devenir père, mais aussi de part cette planète qui m'inquiète. Heureusement, il y aura toujours des êtres humains qui seront là pour amener un peu de soleil dans ce ciel assombri, comme toi, quand ta mienne vient dans la mienne. J'ai un sourire amusé à ton information que j'avais déjà remarqué. Il n'y a qu'une salle, juste beaucoup de gens dedans. Mais tu saisis ma seconde demande qui se trouve être la plus importante et on se dirige vers l'endroit où se désaltérer. Alors que je prend le verre que tu viens me porter, j'écoute une autre de tes craintes et crains à mon tour de ne pas comprendre Comment ça? Une gorgée sans trinquer, mes yeux toujours dans ceux de @Éloïse Hemmings que je vois réellement apeurée. Je déteste ça.
Je sais qu'il faut que je me repose. J'ai passé des années à bosser comme une malade pour avoir mon diplôme et être la meilleure des meilleures. Ca demande beaucoup de rigueur, beaucoup de sacrifice et ça me fait presque bizarre de pouvoir lâcher un peu prise. Parce que lâcher prise, ça n'a jamais été mon fort. Je demande à @Adriana Escamilla si elle pense que ça pourrait changer dans le Massachusetts et j'hoche la tête en l'écoutant parler. "je suis d'accord, je ne pense pas qu'on en arrivera jusqu'à là" Mais je pense que par là où j'ai grandi, à la Nouvelle-Orléans, ça va être une autre histoire. Quand la jeune femme me demande si j'envisagerais de partir si c'était le cas, je secoue la tête sans même réfléchir à ma réponse. "alors là, hors de question", que je dis. "si ça arrive ici, j'me bas. On se bat", que je dis en regardant ma collègue. "s'enfuir c'est les laisser gagner, non ?" Même si je comprends ceux et celles qui pensent à fuir leur Etat, car tout le monde n'a pas le pouvoir, la force ou l'envie de se battre. Personnellement, je suis une battante alors il est hors de question que je m'enfuisse.
Après avoir fait un peu le tour de la salle, voir les trucs offerts, tu optes pour une petite bouchée. Tu en es à ta deuxième bouchée quand @Jude Montgomery monte sur scène pour attirer l'attention de tous et faire un petit discours par la même occasion. Suivant le mouvement, tu applaudis une fois qu'il a terminé, bien contente d'être là pour supporter la cause également. Tu n'es pas la seule. @Victoria Lahey te rejoint et un sourire étire tes lèvres. "Hey, t'es magnifique aussi." dis-tu en venant déposer une bise sur sa joue comme le veut la politesse. Acceptant avec plaisir le verre tendu par ton amie, tu lève celui-ci vers ta bouche pour une première gorgée. "Un discours. Probablement un des propriétaires." T'avais écouter oui mais t'avais pas tout retenu non plus. "J'suis contente de te voir. J'ai l'impression d'être seule au monde dans cette foule." Et pourtant, vous aviez tous un point en commun; l'envie de soutenir cette cause.
Elle avait entendu parler de cette levée de fonds, pour la clinique Rylon et de la all for one foundation. Alyss avait un empêchement, d’ordre familial et son frère, @William Bennett lui avait proposé d’y aller ensemble. Elle avait passé pas mal de temps devant son armoire à choisir consciencieusement sa tenue. Erza avait compris que des personnes connaissaient son frère à cet événement et ce n’était pas le moment non plus de faire son excentrique. Pantalon de tailleur noir, escarpins et chemisier vert amande enfin sélectionnés, elle avait rejoint son frère pour se rendre ensemble à cette soirée. Elle se sentait presque intimidée tant il y avait de monde, pourtant ça lui tenait à cœur d’être ici, pour cette cause. La brune ne connaissait personne mais elle suivit son frère qui l’entraînait déjà vers l’autre bout de la salle, se dirigeant vers une jeune femme dont visiblement William connaissait l’identité. Elle dévisagea discrètement @Leandra T. Carreirao alors que son frère s’empressait de faire les présentations. “Enchantée Leandra !” Elle avait un peu peur de faire potiche et ne savait pas trop quoi dire de plus, mais une information lui revient subitement - elle s’était quand même un peu renseignée avant. “Vous êtes la fondatrice de All for one Foundation, c’est ça ?” William validera-t-il ses manières et formulations ?