(tg) levée de fonds pro-avortement

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Un peu stressé, car depuis l'ouverture de la clinique, je n'avais pas fait de levée de fonds. Faut dire qu'avec l'aide de la mairie quand j'ai gagné ce concours de projet et la donation que Hope avait fait, je n'avais pas eu besoin de trop chercher l'argent. Mais ça me semblait naturel d'associer la clinique avec cette association et de faire en sorte de leur trouver de l'argent, car c'est une cause plus qu'importante. Le costard ne m'avait pas manqué, mais quand il faut, il faut. Je m'approche de @Leandra T. Carreirao et je lui tends une coupe, "bon, plus qu'à attendre je présume", que je lui dis en grimaçant légèrement. Difficile de cacher mon stress, mais l'organisation de ce genre de soirée, ça n'est clairement pas ma tasse de thé.

Lorsque Leandra m’a parlé de cette levée de fonds, je n’ai pas trop cherché à comprendre et ai décidé de répondre présente. Cela me semble plus que logique et en tant qu’avocate, voir cet arrêt être révoqué me retourne l’estomac. Je n’arrive pas à y croire et ne veux pas y croire, pour être complètement honnête. My body, my choice mais il semblerait que l’information ne soit pas remontée jusqu’à cette bande de vieux qui se permettent de nous mettre nous - personnes possédant un utérus - en danger. Après un rapide passage par le pressing, j’enfile mon costume bleu pâle et me dirige vers la clinique Rylon pour cette soirée de dons. Avant d’entrer, je vérifie que mon oeil au beurre noir n’est pas visible et file vers les deux personnes qui ont préparé cette soirée. Au moins, on sera trois. Que je souffle rapidement en souriant à @Leandra T. Carreirao puis @Jude Montgomery. Comment vous allez ? Dans ce climat politique, et ayant une petite fille, je crois qu’ils ne doivent pas aller si bien que cela… Je ne saurais dire comment je me comporterais dans leur position. Et quand je pense à Ellie, ma nièce, ça me retourne l’esprit. Mais dans quel monde vit-on ?!

Quand j’ai vu l’information au sujet de cette levée de fonds, je n’ai pas hésité une seule seconde sur ma venue. Lorsque la décision est tombée, j’ai été choquée et complètement déboussolée. Il m’a fallu quelques heures pour arrêter de pleurer et me rendre compte que si les bigots veulent nous enlever nos droits, il va leur falloir du courage parce que nous serons toujours là pour protester, pour trouver des solutions afin d’aider nos soeurs - et toute personne possédant un utérus - à faire ce qu’il souhaite de leur corps. Alors ce soir, c’est à la clinique Rylon que je passe ma soirée. Le chemin est rapide et j’envoie un rapide message à mon frère pour lui dire où je me trouve, juste au cas où il me chercherait. Dans la salle, j’attrape une coupe de champagne et me dirige vers l’étalage d’articles et explications qui se trouvent sur les murs et commence à en lire un. C’est un sujet important et que je compte aborder dans l’une de mes vidéos d’ici quelques semaines alors cette soirée est aussi une analyse de terrain pour moi.

Toi qui rêvais de devenir mère, de porter un enfant, de le mettre au monde pour l'aimer de tout ton être, qu'est-ce que tu pouvais bien faire à un événement comme celui-là. Tu en avais entendu parler par une collègue de l'hôpital qui semblait bien connaître les deux organismes qui l'organisaient. Et même si tu souhaitais vivre une grossesse, la mener à terme cette fois-ci, tu pouvais comprendre que ce n'était pas le cas de tout le monde. Tu avais croisé plusieurs fois de jeunes adolescentes complètement perdues, incapables de penser à ce qui pourrait être leur avenir avec un bébé à leur charge, tu comprenais leur décision. Ça te brisait le coeur à chaque fois mais tu comprenais. Tu pouvais ressentir leur soulagement après la décision prise. C'est pourquoi tu faisais acte de présence aujourd'hui, donnant un don par la même occasion.
Arrivée sur place, tu constatas rapidement que tu ne connaissais personne. T'avais déjà entendu parler de l'endroit, de ce qu'on y faisait mais tu n'y avais jamais mis les pieds. Bien assez occupée entre le centre communautaire et l'hôpital.

Cette soirée, tu tenais à y être présente pour soutenir cette cause que tu trouvais juste. Si toi tu rêvais d’être maman depuis quelques années maintenant, ce n’était pas le cas de tout le monde. Tu pensais à des personnes trop jeunes ou ayant été contraintes. Ce sujet touchaient chacun d’entre vous. Étant la directrice du centre Darnell tu devais de soutenir et d’apporter une aide. Tu savais que les adolescentes au centre pourraient elle aussi avoir besoin de ce droit. Tu étais là pour les représenter elles aussi. Tu avais pu faire un don, malgré que vous en manquiez cruellement vous aussi. C’était juste normal à tes yeux. Tu marchais parmi la foule à présent alors que tu ne savais pas si @Ruben Lazzarini allait te rejoindre.

Décision imprévue. En entendant l'un des mecs près du court de tennis, ce matin, rigoler du fait qu'il serait seul ce soir, sa copine assistant à une levée de fond quelconque, tu ne savais pas que tu t'y présenterais, mais en entendant la raison de cette soirée, ça t'as simplement paru normal. T'arrives toujours pas à croire qu'à l'époque actuelle, dans une société qui se dit moderne, on en soit à faire des levées de fond parce qu'un droit a été révoqué. La soirée a tout droit d'être, c'est même louable de la part des organisateurs, tu trouves juste affligeant que ça deviennent une nécessité parce qu'un poignée d'imbéciles ont décidés de se mêler de ce qui ne les regardaient pas.

Il t'as suffit de quelques recherches pour trouver les informations voulues, à savoir où et à quelle heure se tenait la levée de fonds, ainsi que d'autres détails. Aussi, peu après le début de l'évènement, tu t'y présentes, ne connaissant probablement personne, mais ce n'est pas comme si ça te dérangeait particulièrement; tu es là pour la cause, si tu peux aider moindrement à faire un changement avec une donation et un acte de présence.

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Costard enfilé, chéquier à l’intérieur de la veste, il ne faut pas beaucoup plus de préparation pour débarquer à la levée de fonds. L'habitude d'être en représentation. L’homme répondait toujours présent pour ce genre d’événement ; mais la motivation n’en était que décuplée par les événements récents et les décisions hallucinantes prises par son pays. La honte et le dégoût. La difficulté était de savoir comment s’impliquer, comment s’indigner autrement qu’en signant quelques pétitions et dons. Cette levée de fonds était le bon moyen d’appuyer ceux qui, contrairement à lui, savaient exactement quoi faire pour aider. L’avantage de côtoyer des gens beaucoup plus altruistes. De se pointer au niveau de @Jude Montgomery et @Leandra T. Carreirao , - côté Jude, pour éviter l’image qui les représente pourtant bien de deux idiots scindés en une femme. Une coupe à la main, et un sourire qui se souligne. « Bien joué les organisateurs. » C'était réussi, et quelques personnes arrivaient déjà. L'espoir s'accrochait à chacun de leurs dos ; morceaux de lumières dans cette période abîmée.

Je suis extrêmement touché par cette cause et tout ce qui se passe aux Etats-Unis pour le moment. Je ne suis pas né ici, mais j'y vis depuis un bon nombre d'années et je refuse qu'on mette en péril les libertés et les droits des femmes. Bien sûr que je viens, bien sûr que je soutiens mon ami @Jude Montgomery d'autant plus que @Alexis Callaghan viendra surement aussi. J'ai vite pris une douche après ma journée au garage et je me suis automatiquement mis en route à la clinique Rylon, celle de Jude. Celle que Serafina connait bien, évidemment. Je rentre dans la salle au sous-sol et découvre l'endroit.

jongler entre sa carrière et son rôle de mère de triplés est loin d'être facile, mais suki a la merveilleuse chance d'avoir un fiancé des plus présent quand il le faut. ce soir, elle savait que sung avait les triplés à sa charge après que serafina termine sa journée de travail à garder les bébés, et elle pouvait donc sortir faire un tour rapidement à cette soirée organisée par jude, personne en qui elle était plus que reconnaissante pour son aide avec son cheminement depuis qu'elle a apprise être enceinte il y a plus d'un an déjà. les droits des femmes étant plus qu'assez pour la convaincre de venir soutenir la levée de fonds, elle se pointe toute seule à son lieu de travail, saluant au passage @Jude Montgomery sans aller le déranger plus longtemps, et elle fait son chemin pour se trouver un verre pour se tenir occupée.