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Tu aimes cette sensation, celle de ses mains posées sur ta taille. Tu perçois cela comme une forme de possessivité de sa part et à chaque fois, ton cœur rate un battement. Ça te fait toujours un effet monstre de savoir ou du moins, de croire qu'il n’a pas envie de te partager, que tu lui appartiens. Tu dois tout de même lutter contre le désir naissant lorsque vos corps se retrouvent sous le même jet. C’est difficile, car tout chez cet homme t’attire, t’appelle et te fascine, encore plus maintenant que vous avez franchi cette étape cruciale et importante pour un couple. Tu t’empresses donc de couper l’eau en vitesse. Il ne faut pas céder, il faut te retenir. Tu quittes donc la cabine avec empressement, attrapant une serviette au passage pour sécher grossièrement ton corps, mais surtout tes cheveux, après quoi tu te laisses tomber dans un soupir de soulagement. Chaque muscle de ton corps te fait mal. Tu es épuisé et complètement à côté de la plaque. Tu ne penses plus à vos différents, tu as même oublié votre conversation tenue un peu plus tôt. Ton esprit est vide et c’est une grande première pour toi. Quelques minutes plus tard, ton homme te rejoint sur le matelas. Tu le suis du regard, captivé par sa beauté, son le bleu de ses yeux sans parler du reste… Il n’y a pas à dire, tu as de la chance et tu as encore du mal à y croire. Enveloppe de chaire réclamé par l’aîné, tu obéis en venant te loger dans le creux de ses bras. Tes paupières se ferment au contact de ses lèvres sur ton front, baiser que tu lui rends au niveau du cou tandis que ton bras enlace sa taille. Le brun te pose une question et cette fois, tu te mets à réfléchir. Tu ne connais pas vraiment ses sentiments pour toi, il est resté évasif sur le sujet en parlant d’un truc qu’on est pas censé avoir pour un ami. ‘’ Que t’avais envie de coucher avec moi ? ‘’ Tu rigoles malgré tout. Les sentiments c’est encore compliqué pour toi. T’as besoin d’entendre les choses comme elles sont, sans quoi, tu ne captes rien. T’es complètement aveugle. ‘’ Et il n’y a plus que toi pour moi. ‘’ Visage niché dans le creux de son cou, tu humes le doux parfum de sa peau fraîchement lavée. Jamais tu n’aurais cru prononcer ces mots un jour, mais il semble que tu sois parvenu à trouver LA personne capable de t’arracher ces aveux lourds de sens. ‘’ Tu veux manger quelque chose ? ‘’ En attente d’une réponse de sa part, tu fais glisser tes lèvres le long de sa clavicule, puis remonte jusqu’à son menton en laissant une fine pluie de baisers dans ton sillage. ‘’ Sauf si t’as envie de discuter ? ‘’ Tête qui s’incline vers l’arrière, tu cherches ses prunelles des tiennes. T’as pas forcément envie de parler… du moins, tu ignores quoi dire. T’as pas non plus envie de tout faire foirer.
Blotti contre lui, tu l'écoutes alors, le laissant te répondre et visiblement encore une fois mal interprété tes mots. Tu laisses entendre un petit rire. "Ce n'est pas qu'une question de sexe Elio." Parce que sinon, t'aurais couché avec lui sans rien demander de plus, sauf que tu ne te sens pas encore de lui dire les trois mots, parce que t'as peur de le faire fuir, d'aller trop vite alors qu'il te semble encore si perdu. Tu veux y aller en douceur et le dire au moment réellement opportun, celui qui le marquera réellement et pas entre deux disputes, prises de tête ou autre chose dans le genre. T'as pas envie qu'il pense que tu le dis uniquement pour le rassurer, mais qu'il comprenne que c'est réellement ce que tu ressens pour lui. T'ignores juste quand ce moment arrivera, mais tu le sais, il finira par venir naturellement, si bien entendu, votre relation s'adouci et que vous continuez à développer votre complicité plutôt que votre art à vous prendre la tête pour un oui ou un non.
Un sourire, peut-être un peu niais, prend place sur ton visage alors qu'il te confirme également qu'il n'y a plus que toi pour lui également, son visage niché au creux de ton cou, il ne peut voir ce dit sourire. Tu te contente d'affirmer un peu plus ton étreinte sur lui avant qu'il ne change de tout au tout le sujet en te parlant de nourriture. T'es surpris, mais c'est possible après cette journée et ce moment charnel, il soit affamé. "Je n'ai pas faim, mais on peut commander quelque chose si tu veux." En vrai, t'as pas envie de le lâcher pour appeler le room service, mais tu n'es pas non plus un sadique qui va le laisser mourir de faim et écouter les complaintes de son estomac. "Moi je suis bien comme ça." Souffles-tu alors qu'il semble chercher en réalité une occupation au lieu de simplement profiter de l'instant présent, de ce moment de tendresse. Tu laisses alors tes doigts effleurer doucement son dos, esquissant ainsi de fine caresse. "On peut simplement rester comme ça s'en parler aussi." Lui suggère-tu en venant chercher ses lèvres d'un baiser lent et tendre.