The night belong to us ☆ Galio

La journée a été longue et fatiguante. Cette compétition c'est vraiment de la folie. Tu aurais aimé pouvoir passer tout ton temps avec Gal, à faire des tobbogans, mais le sort en a voulu autrement. Une fois le soleil couché et le parc fermé tu te rends à l'hôtel. Tu es épuisé et complètement vidé. Il faut dire que ta peau a prit un  sacré coup aussi. T'as le derme couvert d'ecchymoses et de rougeurs causées par le soleil, mais ce n'est pas cela qui va t'empecher de rejoindre ton petit ami. Après t'être renseigné à la reception sur le numéro de chambre de l'aîné, tu montes au troisième étage et tape doucement contre le bois pour lui indiquer ta présence.

La journée à été longue et sincèrement, t'en peux plus d'avoir le goût du chlore en bouche tellement tu as bu la tasse avec les descentes en toboggan. Ton teint qui lui commence déjà à devenir halé, les étés arides que tu as connus au Texas t'ont assez bien habitué au soleil, mais il est clair qu'il fait bien plus chaud ici. Profiter ainsi du parc aquatique fut pour toi plus que bénéfique et probablement pour d'autre aussi. Mais ce qui avait fait ta journée, c'était la décision d'Elio de reprendre contact avec toi, agissant un peu comme si votre dernière dispute n'avait pas eu lieu. Un rendez-vous arrangé pour la fin de journée, t'as rapidement quitté ton équipe pour pouvoir récupérer quelques bières et autres trucs à grignoter, en espérant que le jeune homme ne sera pas trop exténué d'avoir couru de part et d'autre du parc. Déjà pour toi, tu le sentais dans tes muscles les allez et retour fait entre les tobogans et le nombre incalculable de marches que t'avais monté... Alors une fois les quelques affaires préparé, tu t'étais jeté sous une douche froide pour avoir tout tes sens en éveille quand il arriverait enfin. C'est au moment ou tu sors de la douche que tu entends frappé à la porte. Le corps encore humide, tu attaches rapidement ta serviette autour de ta taille pour aller ouvrir la porte. T'aurais eu l'air con si c'était pas Elio qui se tenait là. Tu lui adresses alors un large sourire et ouvre davantage la porte pour le laisser entrer.

Gal ne met pas une éternité avant d'ouvrir et que dire de la vision qui s'offre à toi ? Corps couvert de fines perles de pluies tu l'observes d'une manière suggestives bien malgré toi, mais comment résister à cela? Machinalement, ta main vient se perdre dans le bordel de tes mèches après quoi tu entres sans te faire prier.  " Tu as passé une bonne journée? " Demandes-tu curieux, regard occupé à survoler la pièces pour éviter de lui sauter dessus directement. " J'compte pas retourner au Parc Aquatique avant un long moment." Affirmes-tu avant de te mettre à rire 

Tu le sens son regard et cela t'arrache un petit sourire alors que tu fermes la porte derrière lui pour vois isoler du reste de l'hôtel. La porte de ton balcon légèrement ouverte pour permettre à l'air de circuler. T'es pas un adepte de la clim bien que par cette chaleur, tu te laisses assez facilement tenter. "Plutôt bonne et toi ?" T'as pas envie de parler de vos équipes, parce que tu le sens que c'est encore un sujet tabou entre vous. " A ce point-là ?" Le questionne tu un peu amusé avant de te détourner de lui pour aller chercher une autre serviette dans la salle de bain afin de t'essuie quand même un peu. T'as déjà été trempé toute la journée, ça serait bien à un moment d'être sec. "Prend un bière si tu veux, je termine juste." Dis tu en lui montrant ta serviette pour lui faire comprendre tes intentions. Serviette que tu poses d'ailleurs sur ta tête pour frotter tes cheveux.

Sans doute qu'il a passé  une bonne journée , il était accompagné de ses nouveaux copains, mais ça, tu te gardes de le dire. Préférant ruminer et continuer d'accumuler sur le sujet.  "Mh ouais." T'es saturé en matière de chlore, de gamins, de cris et de tout ce qui va avec. T'as la peau tellement plissée, on dirait un petit vieux qui rentre de sa journée au centre communautaire. Gal t'offre une bière et tu fronces les sourcils. Il veut que tu modères, mais te tente à côté.  " J'ai ma propre réserve. " Tu le laisses vaquer à ses occupations et en profite pour aller t'installer sur le balcon avec ton jus d'ananas et ta clope. La brise est bonne, c'est le moment idéal ppur relaxer après une journée aussi mouvementée.

T'es un peu surpris de le voir opter pour un jus de fruit plutôt qu'une bière, mais d'une certaine façon, tu préfères ça. Tu retournes dans la salle de bain alors pour terminer de te sécher le corps ainsi que les cheveux. Tu enfiles alors un boxer noir avant de venir le rejoindre sur la terrasse dans cette tenue. Tu l'observes alors un instant sans dire un mot avant de t'approcher de lui et venir dans son dos pour déposer tes mains sur ses épaules et commencer à lui faire un petit massage. Un moyen de l'approcher en douceur, de remettre un contact physique entre vous sans pour autant être intrusif. Oui, t'as été le voir vite fait avant que l'épreuve ne commence, mais depuis vous avez réussi à vous prendre à nouveau la tête. Il y a tellement de haut et de bas entre vous, c'est hallucinant et t'espère sincèrement que vous arriverez à stabiliser cela avant que ça finisse tout simplement par éclater. Tu laisses finalement tes mains descendre le long de son torse pour venir poser ton menton sur son épaule. Le dos courbé dans cette position, tu l'enlaces doucement. "Tu m'as manqué." Parce que juste le regarder de lien alors que tu savais qu'il faisait tout pour t'éviter et ne pas croiser ton regard, ça t'a agacé.

T'es bien juste là à profiter de la vue et du beau temps malgré l'heure tardive. Le soleil n'est plus, mais tu as toujours préféré la froideur de la lune. Tu tires quelques lattes sur ta cigarette sans même l'éloigné de ta bouche, totalement perdu dans tes pensées.  T'en a marre de cette situation, des hauts et des bas. Ça te désole de voir à quel point il est difficile de vous entendres tous les deux. Livia semble filer le bonheur parfait avec un mec attentionné et démonstratif, toi de ton côté tu ignores comment agir, quoi dire, quoi penser. T'ose même pas t'aventurer sur des sujets coquins de peur de te faire remballer. C'est limite l'impression que tu as eu lorsque tu lui as avoué avoir envie de plus ce matin avant l'épreuve. Soupir qui se perd dans le néant, tu te masses la nuque et sursaute légèrement lorsque l'aîné vient poser ses mains sur tes épaules.  Encore une fois tu figes. Tu ignores comment répondre à ce genre d'approche... à vrai dire t'es pas totalement à l'aise. C'est sans doute dû aux films que tu te fais lorsqu'il est loin de toi. Paupières qui se ferme, tu prends une gorgée de ton jus tandis qu'il t'offre un petit massage. Le silence s'installe et tu fixes désormais l'horizon. Doucement, les mains de Gal bouge au niveau de ton torse. Tu retiens ton souffle, c'est plus fort que toi. Ses mots resonnent encore  dans ton esprit " pas de demonstration en public" mais n'êtes vous pas à la vue de tous en ce moment ? Un tas de gens traînent sur leur balcon à l'heure qu'il est.  " Ah ouais ? " Dis-tu simplement en laissant ta tête tomber vers l'avant tant tu te désespère. T'as du mal à croire ses paroles, car c'est le genre de chose qu'il te dit seulement lorsque vous êtes cloîtrés dans une chambre alors que t'aimerais l'entendre tout le temps. Peu importe l'occasion, au beau milieu d'une dispute ou juste après ton départ alors que vous vous êtes vu y'a a peine deux minutes.  En texto, le matin comme la nuit. Sans raisons tout simplement. " Tu veux un peu de jus ? " Tu bouges doucement pour ne pas le déranger, puis attrape une nouvelle clope que tu glisses entre tes lèvres alors que la dernière n'est pas encore éteinte.  "Pourquoi moi? " Demandes-tu finalement. Cette question te tracasse et t'as vraiment envie de comprendre pourquoi il t'a choisi toi et pas une autre ou un autre. Tu l'as toujours connu avec des femmes après tout.

Alors que tu lui confesses qu'il t'a manqué, parce que vous ne vous êtes pas parlé depuis trois jours, ni même approché... T'as attendu qu'il revienne vers toi même si tu as un peu forcé la chose en lui faisant livrer un téléphone dans sa chambre. Et à sa réaction, tu sens bien qu'il ne te croit pas. Il doit surement encore penser que t'es trop occupé pour penser à lui, ou te soucier de lui. Tu soupires un peu, le gardant dans tes bras en cherchant ce que tu pourrais lui dire et comment lui dire surtout. Il t'interrompt un peu dans ta réflexion en te proposant du jus de fruit. "Non merci." Tu réponds doucement, le ton un peu songeur. Ton regard est alors attiré par son geste, une nouvelle cigarette qui vient rejoindre ses lèvres. T'as l'impression qu'il fume de plus en plus alors qu'il t'a parlé d'essayé de se limiter quand même un peu. Et sa question tombe. Pourquoi moi. Tu restes con un instant, sous la surprise de la question. Tu t'y attendais pas ou alors peut-être pas comme ça ? Pas alors que tu l'étreints et que vous vous reparler enfin après plusieurs jours de silences radio. Ou bien justement est-ce le bon moment ? Tu retires alors tes bras et te redresse pour venir le contourner et t'accroupir devant lui pour lui faire face. Il t'a reproché votre mise en couple par texto, alors tu vas pas répondre à cette question en te cachant dans son dos. "Doit-il réellement y avoir une réponse ?" Le questionnes-tu alors parce que ce n'est pas quelque chose de précis, tu ne vas pas t'avancer à lui dire que tu l'aimes si vite dans votre début de couple alors que vous ne cessez de vous prendre la tête. Mais il t'offre néanmoins là l'occasion de débuter des explications pour tenter de le rassurer. "Parce que je tiens à toi en premier lieu, que j'ai commencé à avoir des sentiments pour toi sans m'en rendre compte et quand je m'en suis rendu compte, c'était déjà trop tard ? T'as brisé les barrières que je m'étais fixée avec toi et maintenant, je compte pas revenir en arrière avec toi même si on se prend la tête, même si tu doutes de ma sincérité ou même simplement de moi." Ta main droite se lève alors pour venir caresser un instant son visage, un geste de tendresse avant de lui retirer sa cigarette des lèvres et de donner une petite impulsion dans tes jambes pour te redresser et venir l'embrasser. "Parce que tu comptes plus que tout les autres à mes yeux depuis trop longtemps déjà." Souffles tu alors gardant sa cigarette prisonnière entre ton index et ton pouce. Tu sais pas si ça va l'aider à te faire un peu plus confiance, à calmer la jalousie qu'il peut avoir vis à vis des autres, mais tu tentes et dans le pire des cas... cela ne conduira qu'à une dispute de plus...

Ce n'est pas le genre de situation qui te met  à  l'aise, tu as surtout l'impression d'étouffer, d'être sur le point de manquer d'air. Tu ne sais pas quoi dire dans ce genre de moments puisque tu n'y a jamais été  confronté  et puis t'ouvrir signifierait lui laisser encore plus de chance de t'atteindre et de te faire du mal. Suffit de regarder le problème de sa team et ses chers amis pour comprendre. T'aime pas avoir le sentiment d'être un bouche trou ou encore le doudou qu'il cache sous sont lit pour le ressortir qu'une fois la nuit tombée parce qu'il a trop honte de lui. C'est clairement ce que tu ressens en ce moment alors que tout est flou. Tu le questionnes naturellement. Pour toi il n'y a pas de bons ou de mauvais moments pour parler de ça. Après  il existe peut-être des lois non écrites dont tu ignores l'existence. Comme toujours il répond à  ta question par une autre. Tu te masses la nuque en poissant un long soupir, car tu sais qu'une fois de plus rien n'avancera entre vous. "Je présume que oui? Quand on choisi d'être avec quelqu'un c'est qu'il y a forcément une raison." Tu l'observes, point d'interrogation entre les yeux et les sourcils froncés.  Tu commences réellement à croire que s'il t'a proposé cette union, c'est uniquement pour passer le temps, alors qu'il n'a aucune raison valable. Puis il quitte ton dos. Tu l'observes de tes prunelles curieuses analysant le moindre de ses faits et gestes. Lorsqu'il s'incline devant toi, tu choisis de te mettre à sa hauteur pour facilité les choses. Gal prend finalement parole et tu l'écoutes l'air songeur. Il te parle de sentiments, mais qu'est-ce que ça représente pour lui des sentiments? L'amitié est un sentiment tout comme la haine. Main derrière la nuque, tu te masses discrètement le crâne. " Quels genre de sentiments? " Oses-tu finalement demander après quelques instants de silence. " Et tu ignores quand tout cela à débuté ? " T'essaie de comprendre et d'apprendre en même temps. Tu veux alimenter le dialogue sans que cela vous mènes au bord du précipice encore une fois. Est-ce que tu fais ça  de la bonne manière ? Le temps te le dira... mais pour l'heure ta cigarette fait place à la douceur de ses lèvres. Tes paupières se ferment en dépit de la surprise qu'il t'offre. Ton corps se rapproche instinctivement du sien tandis que tu caresses sa joue du bout de ton pouce. " Alors pourquoi je passe après tout le reste ici ? " Ce n'est pas un reproche, le timbre de ta voix est à  la fois doux et posé.  Tu tiens réellement à comprendre pourquoi il est incapable d'enfreindre une règle pour être avec toi ou de simplement se permettre un peu de retard pour un moment de tendresse avec toi. " T'inquiète je ne parle pas de ça pour déclarer la guerre. Je cherche juste à faire des liens dans ma tête... des trucs qui m'aideront à relativiser et à faire la part des choses. " Ton regard tend désormais vers la cigarette. Tu te fais violence pour ne pas y toucher et pour une fois, tu prends les devants en venant cueillir ses lèvres pour chasser la tentation, mais aussi parce que t'as grave envie d'y goûter à nouveau depuis des jours. "Tu crois que tu pourrais m'envoyer des messages quand t'es ailleurs ou avec d'autres gens ? Juste pour que j'aie la confirmation que tu m'oublies pas et que tu ne m'as pas remplacé, mh? " Peut-être que tu es trop exigent et à force, t'as peur de parler... parce que tu crains de le faire fuir. T'as peur qu'il se sente enchaîner. Tu ne demandes pas un message aux deux minutes... un ou deux dans la soirée ou la journée selon l'événement.

T'attendais pas réellement de réponse à ta question, c'était plutôt une pensée à voix haute ou un moyen de reformuler ce qu'il demandait avant que tu ne donnes vie à tes réflexions avec des mots pour les lui partager. Depuis le début, il te demandait d'être plus loquace, de dire un peu plus ce que tu penses et surtout ce que tu ressens. Exercices assez fastidieux alors que vous vous prenez la tête bien trop souvent pour un oui ou pour un non, mais là, l'occasion semble se présenter un peu grâce à lui. Accroupi devant lui, la tête relever pour le regarder dans les yeux alors qu'il s'incline un peu pour être à la même hauteur que toi. Et pourtant, malgré tes paroles, il te questionne, visiblement tu n'as pas été assez clair dans tes propos, il désire bien plus de précision. T'es pas certain de pouvoir lui répondre comme il le désirerait. Sensation soudaine de te retrouver à marcher sur des coquilles d'oeufs ou chaque mot peut tout envoyer valser. "Des sentiments qu'on n'est pas sensé avoir pour un ami." Tu ne désires pas dire le mot amour en premier, t'es même pas sûr qu'il te croirait si tu venais à le dire en fait, surtout que toi même t'es pas certain que c'est ce qu'il ressente pour toi. C'est clairement une situation des plus étranges. C'est la première fois que tu galères autant en couple et surtout que tu t'as pas envie de juste dire ciao bella, enfin dans le cas présent, Ciao Elio, pour garder la rime et l'adapter à lui. Tu t'accroches alors que ça risque de vous faire plus de mal qu'autre chose. "C'est ça, c'est venu petit à petit à force de parler avec toi, de te voir." Une évolution naturelle de sentiment. Tu rigoles alors un peu nerveusement de lui livrer tout cela. "Il est bien loin le temps où juste savoir qu'on allait être à la même soirée m'agaçait." Soirée mondaine que vous fréquentiez avant l'épisode de l'hôpital, plus de trois ans déjà que petit à petit, il a changé la vision que tu avais de lui.

Tu viens capturer ses lèvres pour un baiser, le privant par la même occasion de sa cigarette. Le visage proche du sien, vos souffles se mêlant alors qu'il te pose une nouvelle question. "C'est ton imagination." Parce que tu ne le fais pas passer après le reste, tu ne sais même pas pourquoi il s'est mit cette idée en tête et d'où elle peut bien lui venir. Et d'une certaine façon il se justifie de sa question, cherchant à te donner une raison, te marquant qu'il a encore plein de questionnement... Si de base, l'idée de ce soir était de profiter l'un de l'autre, vous allez visiblement profiter plutôt de tout mettre au clair. Ses lèvres viennent alors capturer les tiennes et vous échangé un nouveau baiser. Il te semble un peu plus franc, moi craintif dans celui-ci. Jusqu'alors, t'avais cette impression qu'il se retenait.

Il te fait alors une nouvelle demande, une idée de texto et tu souris légèrement. Tu trouves ça quand même un peu mignon. Tu croises alors les bras sur ses jambes, pour prendre appui sur lui alors que tu te recules un peu. C'est clairement pas ta position préférée, mais t'as pas envie d'en changé au risque que la conversation prenne malgré vous une autre tournure. "Les seuls moment où on a pas échangé de texto cà chaque fois que l'un de nous n'avais plus de téléphone, mais je tâcherais d'être plus clair dans mes messages pour ne pas que tu te fasses des idées." T'avais déjà eu des exs jaloux, mais c'était la première fois que c'était aussi fort, peut-être à cause du manque de confiance entre vous ? "Poses moi toute les questions que tu as en tête Elio. Je penses que c'est le bon moment pour mettre tout à plat et que peut-être tu commences à avoir un peu plus confiance en moi." Souffles tu doucement en le regardant avec une certaine tendresse dans le regard.