cassugo ¥ vibrer

Vous êtes d’accord sur ce point. Être seuls c’est pas non plus ce que vous préférez. T’as passer trois jours seule ici et ça a commencé à te rendre plutôt triste en réalité. Sa présence ici est réconfortante. Tu viens te placer entre ces jambes, ton dos prenant appuie contre son torse. Ta tête poser contre son épaule, tu le regardes dans les yeux et souris. — Merci d’être venue. que tu lâches finalement. Le soleil qui se couche face à vous est d’une beauté indescriptible. T’aime ce sentiment de liberté et ces paysages qui te font rêver. Tu te sens apaisé à cet instant précis. Tu restes silencieuse quelques instants pour savourer l’instant. Sa présence te suffit. Tu joues avec ses mains tout en regardant devant toi. — Y a pas besoin de plus dans la vie que ce qu’on a la.

Merci pour l’invitation. qu’tu réponds avec le sourire alors qu’elle se blottie contre ton. Tes bras s’enroulent autour d’elle et son attrapées par ses mains qui jouent avec les tiennes. T’en avais besoin aussi, de déconnecter un peu, même s’il ne s’agit que de deux jours. Ca t’ferait du bien et tu l’faisais en bonne compagnie. Le soleil plonge pour laisser place à la nuit à la vitesse de l’éclair. Derrière vous, déjà, le ciel s’habillait de son manteau d’étoiles. Tu laisses ses mots résonner à tes oreilles et le silence vous entourer. Et puis une larme, le long de ta joue, qui ruissèle jusqu’à la commissure de tes lèvres. Une seule. Du revers de la main, tu l’essuies. J’ai perdu ma mère y’a quelques semaines. Tu perdais la notion du temps en c’moment. C’est pour ça que j’étais Pennsylvanie, la première fois. J’ai du y retourner pour des papiers d’héritages et tout l’bordel qui va avec ce genre de fatalité. C’était la première fois qu’tu en parlais à quelqu’un d’autre que de ta famille. Et étrangement, ça t’libérait d’un poids.

Tu joues avec ses mains, tout en levant le regard vers le ciel. Tout est si beau. La nuit étoilés vous recouvre et bon sang que tu es en paix à présent. Ça te fait un bien fou. Et puis soudain il y a ces mots qui résonnent et tu viens nouer tes doigts au sien. Tu veux qu’il sache que tu es avec lui. Perdre ta mère à été la pire des épreuves pour toi. Tu ne poses pas encore les yeux sur lui, tu le laisses parler. Tu sens qu’il a besoin de se confier alors tu te fais silencieuse et reste à son écoute. T’as le cœur qui se serre et tu te pinces les lèvres. Finalement, tu viens le regarder toujours la tête contre son épaule. — Je suis sincèrement navrée Hugo. Est-ce que tu as prit le temps de te poser et de souffler ? Je sais que c’est compliqué. Moi-même j’ai perdu la mienne plus jeune.. Tu viens poser une main sur sa joue avec tendresse. Elle est encore humide. Tu voudrais pouvoir l’apaiser.— Est-ce que tu veux me parler d’elle ?.

Le silence continue de vous entourer, quelques instants. Sa tête se penche en arrière pour que vos regards se croisent et s’accrochent. Tu n’espères pas réveiller de souvenirs trop douloureux chez la jeune femme, ceci dit. Mon père voulait que j’reste au près la famille. J’avais besoin de retourner à Boston pour revoir.. Certaines personnes. Certaines qui t’manquait plus que tu n’voulais l’admettre. Là, je souffle vraiment. qu’tu continues en posant tes lèvres sur le front de ton amie. Tu t’posais enfin et tout semblait réellement terminé ; à part surement le conflit avec ton père mais c’était un autre sujet. Elle était extraordinaire. C’était un soleil avec un cœur pouvant accueillir le monde entier. Tu avais été un fils absent du foyer, bien trop souvent, mais il ne s’écoulait pas une seule semaine sans que ta mère ai de tes nouvelles par un moyen ou un autre. T’attrapes la main de Cassiopée, posée sur ta joue, et vient entremêler tes doigts aux siens. Est-ce que t’as faim ? Hugo, cet homme qui n’aimait pas être trop longtemps le cœur de l’attention.

C’est sans doute la pire des choses qui puisse arriver. Perdre un membre de sa famille. Proche ou non, c’est toujours un bout de soit qui s’éteint à ce moment là. Tu te veux réconfortante et à son écoute. Le regardant et essayant de savoir ce qui est le mieux à dire. T’as jamais été très doué pour réconforter les autres. — J’espère au moins je faisais partie des certaines personnes sinon je vais être vexée.. Tu le taquiner pour essayer de revoir apparaître un sourire sur ces lèvres. Ça lui va plutôt bien en générale. Si tu as pu l’aider en lui proposant de te rejoindre ça te va. — Je suis heureuse de l’entendre. Tu fermes les yeux au contact de ses lèvres sur ton front et tu le laisses te parler d’elle. Elle te fait penser à ta propre mère pendant un instant. — Elle devait être une femme formidable. Les gens bienveillant comme elle, mérite de recevoir beaucoup d’amour. Ta mère s’étant suicidé dans son bain, tu t’es toujours demandé si tu l’avais aimé assez. Quand il nous vos doigts ensemble, il te sort de tes pensées. Tu lui offres un tendre sourire. — Oui je meurs de faim.

Evidemment ! qu’tu réponds du tac au tac, sans en douter. Cassiopée était de ces rencontres qui marquent. C’est un bout d’femme qu’on est content d’avoir dans sa vie. Que ça soit pour quelques semaines ou à tout jamais, elle saura se faire une place et vous saurez la garder en mémoire. Ton cœur se serre aux mots de ton amie. Tu décides qu’ils sont parfaits pour clôturer ce moment où tu as su livrer c’que tu avais sur le cœur. Et tu changes de sujet. Tu crois qu’ils livrent jusqu’à c’coin perdu ? qu’tu demandes en arquant un sourcil. J’ai envie d’une pizza. Une énooorme pizza ! qu’tu grognes de faim en posant tes mains sur ton ventre qui pourrait, soudainement, se réveiller.

Y a une part de toi qui est soulagée de l’entendre prononcer ce mot si rapidement. Un sourire se glisse sur tes lèvres. Tu ne relèves pas. Tu apprécies de pouvoir compter pour lui. Ça te fait du bien qu’il soit venu jusqu’ici avec toi. Ces confidences sur sa mère ont eu l’air de l’apaiser un peu. Toi, tu n’as pas pu t’empêcher de penser à la tienne. Ça fait si longtemps qu’elle n’est plus là. Il te sort de tes pensées en parlant nourriture. Tu te relèves et regarde aurores de toi amusée. — Je pense que c’est pas vraiment prévue quand on part à l’aventure. Tu va dans la tente chercher des clés et revient vers lui. — Mais y a moment que la moto que j’ai laissé à l’entrée du parc nous mène à Flagstaff. On devrait pouvoir te trouver une pizza en ville. Si y a que ça pour lui faire plaisir.

Changer de sujet était ta meilleure option. Tu n’aimais pas t’ouvrir plus que ça, te livrer, être le centre de l’intérêt.. Quoi que, parfois si.. Mais pas là. C’était trop intime, trop personnel. Ca t’appartenait. Cassiopée était au courant, c’était le principal. L’heure était à remplir vos estomacs, maintenant. J’sais. Mais t’as une meilleure proposition maintenant que j’t’ai mis l’eau à la bouche ? qu’tu la taquine en t’levant à ton tour, lui faisant face. Elle fini par s’éloigner et revenir avec les clés d’une moto. Ah ! Je l’savais, personne peut résister à l’appel de la pizza ! J’imagine que t’as deux casques ? Ou j’vais devoir t’attendre ici ? L’idée de la voir filer seule sur cette moto t’excite un peu, étrangement. Tu chasses cette image de ta tête et repose les yeux sur ton amie.

Tu te dis qu’il est temps de passer à quelque chose de plus léger. Tu penses que ça ne sert à rien que vous vous m’étiez à penser à ça. Alors quand il te dit avoir faim, tu essaie de lui donner ce qu’il veut. Bon la moto tu l’avais prise pour toi seule. Il n’avait pas été question que tu sois accompagnée. Alors quand il te demande si tu as deux casques tu grimaces. —Enfaite, j’en ai qu’un. Je pensais pas que tu viendrais alors lequel de nous deux va y aller ? Tu te pinces les lèvres en le regardant. Ouais t’as envie d’une pizza et tu serais pas non plus contre monter sans casque sur la moto.. mais Hugo ne devrait pas finir au poste. — Tu veux vraiment cette pizza ? dis tu avec un sourire en coin.

Tu vois bien, à l’expression de son visage, qu’il n’en ai rien et que la demoiselle n’a qu’un seul casque, correspondant à sa taille de crâne. A savoir, pas du tout la tienne. Toi. qu’tu réponds. Elle s’pince la lèvre. Tu adores quand elle fait ça. Ton estomac crie oui, qu’il meurt d’envie d’avoir cette pizza. Mais c’est bien l’seul. Qu’est-ce que tu proposes d’autre ? J’suis affamé et j’ai pas l’impression qu’un peu d’chips et deux carottes fassent l’affaire. qu’tu réponds en arquant un sourcil, faisant référence à c’que tu avais vu dans un sac sous la tente.