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Je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel face à ton manque de répartie et de discussion. C’est d’une tristesse. T’es d’une tristesse Charles mais je n’en dis rien, préférant te laisser penser que je ne t’en tiendrais jamais rigueur. Manque de bol, ça finira par ressortir, un jour, à Boston, quand tu me charieras. Parce que je n’ai aucun doute sur le fait que tu feras tout pour me faire chier, pour me charrier, pour me pousser à bout à un moment ou à un autre. Je n’ai pas besoin de ton aide, en tout cas. Et j’ai cette facilité folle à être à l’écoute de mes partenaires, ce qui n’est pas forcément le cas de toutes les personnes que je connaisse. C’est souvent une guerre d’égo et de satisfaction personnelle avant de penser à celle de son partenaire. Je me demande où est-ce que tu te trouves sur cette ligne mais ne pose pas la question. Curieuse mais pas trop non plus. Je sais de toute façon qu’un jour ou l’autre, je me poserai devant la porte d’entrée pour questionner ta conquête de la soirée. Ou peut-être même que j’enverrai l’une de mes amies pour te conquérir et me ramener les potins les plus intéressants. C’est un plan que je garde en tête mais pour le moment, je m’occupe de ce crétin face à moi. Les joutes verbales sont intéressantes mais quand il me fait basculer par dessus son épaule, je passe de la Gigi gentille à la Gigi hystérique que je peux être de temps à autre. Ça ne m’arrive pas souvent mais si je ne trouve pas cela drôle, je comprends ce qui m’attend et ça, je suis carrément contre. Génial ! Maintenant je n’ai même plus envie de te mordre. Que je peste en cherchant une autre astuce. Mes ongles se plantent dans son épiderme après m’être battue quelques secondes pour relever son tshirt et faire apparaître la peau de son dos. JE SUIS PAS UNE PRINCESSE JE SUIS UNE REINE. Que je beugle comme une gamine de dix ans, colérique à souhait. Si lui s’en balance, ce n’est pas du tout mon cas. Et lorsque je sens son bras s’appuyer un peu plus contre moi, je panique réellement. Non non non, Charles. J’ai le ton paniqué mais bien moins criard qu’il y a quelques minutes. Je m’apprête à le supplier quand il me fout sous l’eau froide et alors que chacun de mes muscles se tend, j’ai le réflexe d'agripper son t-shirt pour l’attirer avec moi sous cette eau gelée. Je glisse de ses bras, la crème solaire sur mes cuisses me libérant de cette prise et je me colle au mur de la douche, ma poigne le collant à moi. Nous sommes à quelques centimètres l’un de l’autre et je crie C’est pas possible d’être aussi con ! Ta mère t’a pas appris les bonnes manières ?! Et puisque je n’ai aucune force face à lui - je n’essaye pas de me débloquer mais bien de le nourrir au maximum. Si j’ai froid, lui aussi va avoir froid. Si tu voulais me voir sous la douche, fallait le dire ! Ces mots, je les crache, presque avec du défi dans la bouche. À bout, je vais le pousser à bout.
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