bam bam! (drakeus)

(jour deux, tard dans la nuit) — @Drake Copperfield

le sourire gravé aux lèvres depuis des heures déja, matteus se déhanchait au rythme de la musique. la chemise en lin était complètement déboutonnée, le short à moitié baissé. il tenait maladroitement son énième verre d'alcool, pensant danser tel un dieu alors que ses pas semblaient de plus en plus maladroits. c'était son premier spring break - jamais il n'avait osé y participer auparavant. ou alors parait-il de son coin avec deux, trois potes à se perdre dans la nature mais il savait que sa venue comptait beaucoup pour drake alors il avait cédé. si le premier soir, il avait été complètement claqué pour participer à une quelconque soirée, le deuxième soir devait changer la donne. ainsi venu aux cotés de drake, il s'était accaparé les plus doux cocktails, dansant sur la musique, avec ou sans drake. et d'ailleurs, il lui semblait qu'il n'avait pas vu drake depuis un moment. quelques minutes qui lui semblaient des heures. ou plus ? qu'importe. repérant sa chevelure brune dans l'assistance, il vint le coller, l'étreindre bêtement dans ses bras. — alleeeeeeez, babeee, j'ai envie de danser dehors, c'trop petit ici. il continuait à se déhancher, complètement ivre, prenant la main de drake avant d'avancer tout en sortant de la pièce, veillant à ne pas percuter des gens. la bouffée d'air frais du dehors l'extasiait. il hurlait, sans trop savoir pourquoi. — woaw, mais que c'est bon ! j'adore, c'est trop bon. il se retourna vers drake, venant plaquer ses lèvres contre les siennes. — t'inquiète, toi aussi, t'es trop bon. il tourna la tête, voyant deux personnes passer, avant de pointer du doigt pour se moquer d'elles. — p'tin, regarde, ils sont jaloux, hein, vous êtes jalouuuuux.

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@Matteus Bardsley durant cette soirée, tu avais découvert un tout autre matteus. jamais tu ne l'avais vu dans un tel état d'euphorie. il semblait vivre sa meilleure vie. t'avais l'impression d'avoir amené un gosse à disneyland alors que non, vous étiez juste en boîte. il avait enchainé les verres, tout comme toi, mais tu encaissais mieux l'alcool. tu avais tout de même bu avec modération, sachant pertinemment que tu allais devoir être sobre au moment où il réaliserait que ses pieds lui faisaient un mal de chien à force de se déhancher sur la piste de danse. tu le laissas quelques minutes pour aller te mettre au bar, reprenant tes esprits. à te faire tourner, il t'avait donné le tournis. un camarade d'harvard s'installa à tes côtés pour prendre de tes nouvelles. tu n'eus aucune honte de lui montrer matteus, la tenue totalement débrayée. ton petit-ami. le rouquin qui dansait comme si sa vie en dépendait. il ne tarda pas à vous rejoindre, t'enlaçant dans le dos. contrait de le suivre, tu t'excusas auprès du jeune étudiant et tu te fis traîner par matteus en direction de la sortie. — t'es pas genre fatigué ? lui demandas-tu d'un léger rire. il était telle une pile électrique, remonté à bloc. matteus t'embrassa fougueusement, se mettant alors à brayer sur des passants. — arrête matt, ils n'ont rien dit, lui dis-tu en passant une main sur son épaule pour le tirer contre toi. — on va s'promener un peu avant d'aller à l'hôtel hein, t'es tout sauf en état de te coucher là, lui dis-tu. le prenant par la main, tu l'incitas à te suivre à travers les ruelles de cancun.

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fatigué ? qu'était-ce la fatigue ? il serait incapable de mettre des mots dessus. heureux, euphorique, transporté par une force inconnue mais qui restait éveillée au fin fond de lui. — mouais, j'sais pas, j'suis bien là, t'es pas bien, toi ? c'est trop bien. on est tous trop bien. lâcha-t-il d'un air joyeux. il était d'humeur provocatrice, comme si l'un de ses aspects de sa nature profonde était exacerbé et alors qu'il pointant du doigt les passants, drake le ramena auprès de lui, lui suggérant de faire un tour au lieu d'aller à l'hotel. — tout ce que tu veux, mi amor... comment on dit en espagnol ? muy caliente ? j'y connais rien. lâcha-t-il en explosant de rire alors qu'il déambulait à ses cotés. il le tenait par la main, le regardant d'un petit sourire complice et taquin alors qu'is s'embarquaient dans les ruelles sombres et silencieuses de cancun. — c'est d'un calme... lâcha-t-il, murmurant faussement avant de faire des legers bruits de fantomes pour plaisanter. il était telle une pile électrique. c'était effectivement la description adéquate. — oh, attends, écoute ce bruit ! il y en avait rien, aucun, il simulait mais il s'approcha de lui sournoisement.

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@Matteus Bardsley t'étais agréablement surpris de voir matteus aussi heureux et dévergondé. il kiffait ses vacances, lui permettant d'oublier les tracas quotidiens de sa vie bostonienne. — c'est les vacances, encore heureux que l'on pète la forme, lui souris-tu. — et je suis rassuré de voir que tu as l'alcool joyeux, j'aurai été dans la merde si t'avais l'alcool triste, ricanas-tu, t'amusant à imaginer la tournure que la soirée aurait prise si matteus avait passé son temps à boire et à pleurer. entourant ton bras autour de son épaule, tu le tiras contre toi en prenant le chemin du retour. vous alliez mettre énormément de temps jusqu'à l'hôtel, t'en étais persuadé. matteus n'allait pas se contenter de marcher tranquillement, il exploserait de joie tous les trois mètres. à ses paroles, tu tendis l'oreille d'un air attentif.

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@Matteus Bardsley

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@Drake Copperfield

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@Matteus Bardsley

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@Drake Copperfield -

puis soudainement, d'un coup il hurla. — ouais, j'suis ivre de drake copperfield, j'aime drake copperfield. se risquant à entendre en espagnol des paroles semblable à un ferme ta gueule ou silence pour le boucan qu'il venait de produire en pleine rue, en pleine nuit. — l'hôtel est encore loin ? toutes les rues se ressemblaient dans son imaginaire si perturbé. après tout, il s'en fichait, de toutes façons. il était prêt à faire tous les kilomètres possibles, le temps qu'il était aux cotés de drake. — j'aimerais trop m'occuper de toi mais j'sais pas si ça marchera. dit-il d'un petit rire, trop plongé dans une ébriété pour éveiller toutes les parties de son corps.

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@Matteus Bardsley — tu vas t'attirer des problèmes à brailler sans cesse, rigolas-tu en posant ta main sur sa bouche pour le faire taire. tu le tiras contre toi, te remettant en route pour retourner à l'hôtel. — j'pense qu'il doit nous rester une dizaine ou une quinzaine de minutes de marche, supposas-tu d'un haussement d'épaules. — le moins tu parleras, le plus on avancera, le taquinas-tu. tu haussas des épaules à ses dernières paroles. — tu sais, mes fesses ne te sont réservées que pour les occasions spéciales, rigolas-tu doucement. — j'préfère qu'on s'fasse ça un soir où on sera sobre, renchéris-tu. — et j'ai bien trop envie du tien ce soir pour switcher, dis-tu en déposant tes lèvres sur sa joue. tu accéléras le pas, pressé d'arriver à destination.

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