KOACE ✱ Oui je sais ce que c’est d’avoir la sensation de ne pas exister jusqu’à ce qu’il te regarde, qu’il te touche la main, qu’il se moque de toi. Le but c’est que les autres voient que tu es avec lui... tu es à lui...

❝KOACE❞
feat Grace & Konrad ✖ Tu t'étais fait invitée au cinéma par un charmant jeune homme. Charmant oui mais, ce n'était pas Konrad et ces derniers temps à pars lui rien n'avait d'importance pour toi. A pars peut-être le fait que si un de tes proches apprend ta mise à l'hôpital pour overdose, tu risques de finir en cure de désintox' et cela il en est hors de question. Enfin bref, il payait ton billet, te prenait la boisson de ton choix et des pop corns. Le rendez-vous galant au top, le mec au top mais, tu te faisais chier. Il n'était pas drôle, ne faisait aucun faux pas, pas une connerie. Il était chiant, ennuyeux, tout ce que tu détestais et tout le contraire de toi surtout. Tu marchais donc à ses côtés, rentrait dans une salle peu encombré par le monde est malheureusement tu avais envie qu'elle soit envahie, noir de monde, car cela aurait peut-être empêché que ton regard se pose sur Konrad qui lui aussi était accompagné mais, d'une jeune femme évidemment. Le sol se dérobait sous tes pieds, ton rendez-vous te soutenait légèrement afin que tu ne t'effondres pas et vous voilà parti pour choisir votre place. Une fois celle-ci prise, tu te retrouvais en diagonale de Konrad à une rangée de siège d'écart. Ton abruti de rencard en faisait exprès ou quoi. Tu grignotais, c'était la seule chose qui te faisait passer l'envie de partir à toute jambe alors que le brun qui avait pris place à côté de toi te parler, te demandant si cela allait, caressant ta cuisse par moment afin de tenter une approche. « Oui, oui ça va. Ne t'en fais pas. » Tu lui esquissais un faible sourire, sachant très bien que si Konrad ne t'avais pas vu, il devait très certainement savoir que tu étais là grâce ou plutôt à cause du son de ta voix.

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† Koace †

Oui je sais ce que c’est d’avoir la sensation de ne pas exister jusqu’à ce qu’il te regarde, qu’il te touche la main, qu’il se moque de toi. Le but c’est que les autres voient que tu es avec lui... tu es à lui...

Surement un futur plan cul, je sais pas ce que je fou ici, je sais même pas pourquoi j'ai accepté l'invit. Cette fille je l'ai connu en boite, elle a voulu mon numéro et nous voilà maintenant ici, au cinéma. Elle est bonne, conne certainement mais physiquement elle fou la gaule y a rien à redire là-dessus, je vais surement prendre mon pied avec elle, encore du cul, je tourne à ça depuis trop longtemps, ça fait grave du bien, ça soulage, ça cale comme on dit mais trop c'est trop, des fois faire grève du sexe serait pas mal sauf que je peux pas, pour moi fille est égal au cul, je peux pas m'en passer, comme la drogue, disons que c'est le ying et le yang de ma chienne de vie. Je suis là, mon bras autour de sa taille, le sien autour de la mienne, les places sont prises, les boissons aussi, nos culs sont assis dans les sièges, plus qu'à attendre, avec elle et moins elle parle mieux c'est mais elle a une gueule, sa vision c'est de l'ouvrir et parler de tout et n'importe quoi, elle me soule grave. Mais une voix vient m’intrigue carrément plus que celle de cette pouf qui à sa main posée sur ma cuisse, Grace est là, ce timbre de voix je le reconnaitrais entre mille, assurément. Je me tourne discrètement et je la vois avec ce mec qui a aussi a main sur sa cuisse, elle lui sourit, j'aime pas ça mais je me suis amusé avec elle, la gifle qu'elle m'a donné la clairement montrer, je me suis foutu de sa gueule, royalement. Il faut que je fasse un truc, elle est juste derrière moi, un rang au-dessus, nos places en diagonales, elle a ouvert sa gueule une seule fois, désolé pour elle mais je dois juste arrêté d'écouté l'autre pétasse Vous pouvez pas la fermer derrière.. disais-je me retournant carrément plantant mon regard dans ses putains de beaux yeux, je savais pas trop ce que j'avais tenté mais au moins l'autre pot de peinture à côté de moi venait de fermer sa gueule pour prêter attention à ce que je venais de dire, merci Grace.

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❝KOACE❞
feat Grace & Konrad ✖ Tu le regardais lui et sa pimbêche. Alors, qu'il s'apprêtait à se retourner vers vous, pour vous demander assez méchamment de vous taire, tu plongeais tes yeux dans ceux de ton voisin, avant que tes prunelles bleues ne se retrouve noyer dans ceux de la beauté de Konrad. Putain, qu'il était beau ! Il était magnifique, tu étais complètement sous son charme mais, il avait voulu jouer avec toi, comme il joue avec les autres. Sauf que toi tu l'aimais, tu aurais fait n'importe quoi pour lui. Tu le soutenais dans tous les moments. Tu n'as pas compris à ça non, tu n'as pas compris. C'est pourquoi tu t'es décidée en conflit avec lui depuis ce fameux jour du « tu n'étais qu'une distraction parmi tant d'autre. » « Oh Sheffield ! Pardonne nous de perturber les si douces paroles de ta blondasse ! » Tu soupirais doucement, pourtant le ton que tu venais d'employer te faisait pas mal rire et surtout ton voisin qui lui s'empressait de rajouter une couche en lançant un petit « connard » par-ci par-là. Autant dire que Konrad était toujours ce même manipulateur et type légèrement désagréable. Pauvre demoiselle, si elle savait qu'il comptait juste tirer son coup avec elle. Alors, ça par contre ça te faisait rire et tu ne t'en cachais pas pour le faire.

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† Koace †

Oui je sais ce que c’est d’avoir la sensation de ne pas exister jusqu’à ce qu’il te regarde, qu’il te touche la main, qu’il se moque de toi. Le but c’est que les autres voient que tu es avec lui... tu es à lui...

Elle était là, dans cette même salle, quasiment à deux places prêt, pourquoi il fallait qu'elle soit là, surtout avec ce bouffon, sa main sur sa cuisse, comme elle, sa main sur la mienne, pourquoi j'avais accepté ce putain de rencard, à part vouloir la baiser je voulais rien obtenir d'autre d'elle, fais chier. J'avais jouer comme un pro avec elle, mais du genre le génie qui manipule son petit monde, elle m'aimait, elle me l'a dit cache, je dois dire que sur le coup ça m'a pas mal surpris puis j'ai pris la situation à mon avantage, j'enlevais ce mal être, cette déstabilisation pour en faire une partie de plaisir, un amusement. Je lui faisais croire que plus on passaient de temps ensemble, plus on se rapprochaient, plus il y avait quelque chose de possible entre elle et moi, au SB tout s'est joué puis après j'ai jouer les jaloux s'en m'en rendre trop compte quand je l'ai vu fricoter avec ce Noah, c'était plus fort que moi, je ne jouais plus, ça me faisait vraiment chier de la voir avec lui, lui ou un autre aurait été pareil, à part moi le moindre mec ne devrait pas l'approcher, ça fonctionne comme ça dans ma tête, c'est trop bizarre mais depuis 2 ans c'est comme ça quand je la vois. Et là, pour voir la bouche de la blondasse se fermer, je me tourne vers Grace et le mec qui l'accompagne, je leur dis de la fermer, je ne savais pas trop pourquoi j'avais dis ça, la voix de Grace n'avait pas été spécialement forte mais c'était le petite prétexte pour ouvrir ma gueule et voir celle de cette meuf la fermer. La verte me répondait, lâchant un léger rire après et son bouffon de "copain" qui lâche aussi un vieux "connard" à la fin, quelque part j'ai envie de sourire, je vois que je l'intéresse toujours même après cette putain de baffe monumentale qu'elle m'a collée quand les quatre vérités ont été dites, je me retourne de nouveau Je t'en pris St-James, tu peux retourner à fourrer ta langue dans la gueule de l'autre bouffon, au moins vous la fermez pas mal de temps.. celle à côté de moi ne comprenait pas, personne dans la salle ne devait comprendre pour dire vrai.

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❝KOACE❞
feat Grace & Konrad ✖ Magnifique. Un jeu d'acteur magnifique, cela te faisait presque rire. Mais avec du recul tu ne comprenais pas finalement. Pourquoi réagissait-il comme ça ? Tu le fixais à nouveau, ayant pris soin de déplacer la main de ton voisin dans la tienne, afin de faire en sorte que Konrad montre un peu plus les crocs, car il semblait tendu et jaloux à cet instant. « Mais dis-moi Sheffield. Tu veux que je te rappelle que je suis célibataire, donc je fais ce que je veux avec qui je veux. » Tu lui souriais légèrement en coin. Alors que sa « copine » mâchait son chewing-gum tel un ruminant. « Et toi la pimbêche qui n'a rien dans le citron. Ça ne te dit pas d'arrêter de nous montrer tes amygdales et de regarder devant voir si j'y suis ? » Tu soupirais à nouveau mais, cette fois-ci plus longuement alors que la blondasse rétorquait d'un petit « salope » à peine audible. Cela te faisait presque rire. « On a au moins une chose en commun chérie. » Tu riais, la situation était devenue cocasse mais, tu ne comptais pas laisser Konrad s'en tirer comme ça. En fait, tu ne savais pas trop quoi faire. D'un côté, tu l'aimais encore mais, de l'autre côté lui n'avait fait que jouer avec toi et de toute manière c'est tout ce qu'il désire de tout le monde. Tu fixais alors, le sol pensant que plus personne ne te regardait à pars ton voisin à qui tu repoussais légèrement sa main et rejeter le baiser qu'il venait de déposer dans ton cou. Tu n'avais même plus la force de faire semblant d'être avec cet abruti qui n'a comme passion que lui et sa voiture.

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† Koace †

Oui je sais ce que c’est d’avoir la sensation de ne pas exister jusqu’à ce qu’il te regarde, qu’il te touche la main, qu’il se moque de toi. Le but c’est que les autres voient que tu es avec lui... tu es à lui...

Une pleine scène en pleine séance de cinoche, qui dit mieux ? Non sérieusement, je sais pas pourquoi je réagis ainsi mais ça a toujours été comme ça, la voir avec un autre que moi, je n'aime pas ça, pourtant on a jamais été ensemble, et c'était ça avant qu'on couche ensemble dans cette crypte qui reste encore un peu trop glauque pour moi, enfin bref, je n'aime pas ça et elle en tire un avantage à ce que je vois en prenant la main de son compagnon dans la sienne, garce va. T'as mauvais gout alors St-James, niveau blaireau il est pas mal ce gars à qui tu tiens la main si amoureuse et passionné je me foutais aussi de sa gueule puis un petit rappel sur ses sentiments avec lesquels j'ai joué de A à Z, je souriais même, me moquant légèrement d'elle. La voilà à parler comme il se doit à la fille qui m'accompagnait, je souriais intérieurement, elle s'énervait contre elle ce qui voulait dire qu'elle ne s'en foutait pas de moi, que je l'intéressais toujours, c'était bon à savoir. Grace en riait, l'autre ne savait plus où se mettre et elle me regardait mais je faisais l'air innocent et surpris Désolé bébé.. elle doit être jalouse de toi je crois.. dis toi ça c'était faux mais je voulais pas qu'on reste sur ça 30 ans, je décidais de me lever déposant un baser sur les lèvres de la pimbêche comme l'a si bien dit Grace Je vais aux toilettes, je reviens.. je lui souriais, un faux sourire puis je quittais ma rangée puis la salle mais avant ça, j'avais essayer de capter le regard de la verte et lui faire un signe de tête pour qu'elle vienne me rejoindre, oui je voulais lui parler, voir même l'embrasser, pour m'amuser, enfin je verrais, la soirée est loin d'être terminée.

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❝KOACE❞
feat Grace & Konrad ✖ Une véritable scène de ménage avec en protagonistes principaux deux amis qui ne sont plus vraiment ami. Étrange. Très étrange mais, tu te devais d'arrêter cette hémorragie tout de suite. Face à lui tu retombais dans tes travers, tu retombais dans ses bras, sous son charme alors que tu t'es promis que plus jamais un homme ne s'amusera de la sorte avec toi et encore moins Konrad mais, il était si beau. Et de le voir avec cette blondasse taillée comme une asperge te faisait mal, horriblement mal même si tu ne voulais pas l'admettre, c'est donc pourquoi tu te rapprochais hypocritement de celui qui t'a accompagné ici. Et cela semblait faire son petit effet auprès de Konrad vu qu'il venait de l'insulter de blaireaux. Serait-il jaloux notre tombeur de ces dames ? Tu en riais joyeusement. « Vaut mieux un blaireau, plutôt qu'un connard à qui tu fais confiance pour qu'au final il ne te prenne que comme une distraction. » Bim ! Prend ça ! Il devait se rendre compte qu'il t'avait fait mal. Jamais un mec ne t'avait fait aussi mal que lui, c'est lui que tu voulais et personne d'autre pour la première fois tu étais prête à rester sérieuse dans une relation, ne pas aller voir à gauche à droite mais, la seule fois tu as vraiment envie ça coule. Ta vie est un peu comme le Titanic. Au début, c'est tout beau, tout rose et à la fin ça coule et tu meurs à petit feu. Enfin bref, tu faisais fermer la gueule de cette débile qui accompagnait Konrad jusqu'à ce qu'il lui dise que tu étais jalouse d'elle. « Eh merde ! Tu me connais si bien Sheffield. Je suis archi triste de ne pas avoir le cul de Jennifer Lopez et le cerveau d'un poisson rouge. Je crois que j'ai loupé ma vie. » Tu lui lançais un petit sourire totalement moqueur avant de répondre au brun qui se tenait près de toi. Vous parliez un bon moment, jusqu'à ce que Konrad passe à côté de toi et te lance un regard « viens et magne-toi le cul ! » Tu observais le jeune homme assis à tes côtés et lui plaçait un petit mot à l'oreille. « Tu m'excuses mais, j'ai une envie de faire pipi terrible. Je reviens vite. » Tu embrassais sa joue, avant de sortir de la salle et de retrouver Konrad près des toilettes. « Qu'est-ce que tu veux ? » Ton visage ne rayonner plus, il était fermé, complètement fermer. Tu ne voulais et ne pouvais pas paraître faible face à lui.

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† Koace †

Oui je sais ce que c’est d’avoir la sensation de ne pas exister jusqu’à ce qu’il te regarde, qu’il te touche la main, qu’il se moque de toi. Le but c’est que les autres voient que tu es avec lui... tu es à lui...

C'était devenu assez étrange cette situation, Grace et moi on se donnaient en spectacle devant pas mal de monde, en pleine séance de cinéma, bon le film n'a pas encore commencer, ça ne saurait tarder mais c'est comme si là, on s'en fichaient, comme si on voulaient qu'on nous remarque. Elle était avec son blaireau et moi avec ma pimbêche comme elle l'avait si bien dit, elle m'en foutait plein la gueule et moi aussi, elle venait même à me montrer par ses paroles que je lui avais vraiment fais du mal, quel méchant garçon je suis tiens Je vous pas de qui tu parles là... mystère complet un petit rire lâché, un sourire moquer et ironique gardé, ça m'amusait plus qu'autre chose cette situation même si elle était devenu assez bizarre. Voilà que la blonde à côté de moi s'en prenait dans la gueule elle aussi comme j'en avais foutu plein la gueule au mec qui accompagnait Grace et celle-ci avait eu l'oreille bien ouverte pour entendre ce que j'avais dis à la pétasse de service L'écoute pas... lui disais-je dans l'oreille déposant un baiser sur sa joue après, elle souriait, qu'elle conne, quel manipulateur j'étais, en même temps cette fille c'était comme venait de le dire Grace, un putain de physique bandant mais niveau intelligence, rien du tout, enfin bref. Je décidais à me lever, trouvant le prétexte d'aller aux toilettes, elle était naïve comme pas possible cette blonde alors des paroles, un baiser et un sourire suffisait pour qu'elle n'y voit que du feu, je passais à côté de la verte et d'un signe de tête qui voulait dire que son cul de rêve devait me rejoindre dehors, je quittais la salle, l'attendant. Elle arrivait, les portes de la salle se refermait, on étaient enfin tous les deux, elle me parlait froidement, elle me regardait comme un moins que rien, normal, j'ai joué avec elle et ses sentiments Ce que je veux ? je souriais et je m'approchais d'elle, déposant mes lèvres sur les siennes, ce fut rapide, quelques secondes Me soulager.. je la laissais là pour aller aux toilettes, le sourire aux lèvres et je savais qu'elle allait me rejoindre, pourquoi si sur de moi ? Je la connais juste trop bien.

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❝KOACE❞
feat Grace & Konrad ✖ Tu avais finalement juste envie de partir de cet endroit. Le film n'avait pas commencé peut-être que vous vous feriez remboursé mais, tu trouvais cela vraiment dégueulasse pour celui qu'il t'invitait alors tu te contentais de soupirer et de manger des pop-corns, essayant d'oublier Konrad et sa pute jusqu'à ce qu'un regard se croise, un hochement de tête et que tu te retrouves devant lui près des toilettes. Tu étais froide, aucunes émotions ne passaient sur ton visage, jusqu'à ce qu'il vienne déposer ses lèvres sur les tiennes avant de disparaître dans les toilettes avec un petit sourire moqueur en coin des lèvres. Il n'avait vraiment aucune retenue, aucun respect pour personne. Ce geste était le geste de trop. Non, mais, il croyait quoi ? Que tu allais te laisser sauter par lui dans les chiottes de ce cinéma faisant comme-ci rien ne s'était passé entre eux ? Comme si tu ne ressentais plus rien pour lui ? Comme si tu n'avais plus mal ? Non, non et non ! Il en étais hors de question. Tu rentrais donc quelques minutes après lui dans les toilettes, se retournant il souriait en coin fier de lui, pensant une nouvelle fois avoir gagné. Tu allais te donner à lui parce que tu l'aimais toujours mais, non. D'un geste rapide de la main tu le plaquais au mur, posant ta main contre sa gorge afin de le maintenir assez longtemps. « Stop ! Plus jamais, plus jamais tu m'entends ! Je ne suis pas ton jouet moi ! Tu joues avec qui tu veux mais, pas avec moi ! J'avais confiance en toi, tu étais mon ami, tu étais tout pour moi. Et tout ça pour garder ta petite réputation de baiseur de merde, tu m'as blessé, tu m'as trahi. Je ne t'en veux pas, car grâce à toi j'ai pu voir le mal que je pouvais faire aux gens. Je n'ai pas changé, je suis peut-être devenue une plus grosse salope parce que je profite des hommes pour essayer d'en oublier un, toi. Je suis tombée bien bas, encore plus bas qu'avant. Mon histoire de je suis partie voir ma mère pendant deux semaines à l'hôpital, c'était du pipeau, j'ai une overdose. Je pensais que me droguer me permettrait de t'effacer de ma mémoire, effacer ce mal mais, c'était faux. Je n'arrive pas à t'effacer de ma mémoire parce que je ne le veux pas. » Une larme coulait sur ta joue, ta voix était assassine et brisée à la fois. Tu relâchais doucement la pression que tu avais mise autour de son cou, relevant la tête tu essuyais tes larmes et partais sans un mot de plus. Tu avais enfin pu lui dire tout ce que tu pensais de lui, ce que tu ressentais. Au fond ce baiser t'avait fait encore plus de mal, tu te disais que jamais il ne prendrait tes sentiments au sérieux. Tu soupirais doucement, restant un moment dans le hall du cinéma, pensant, réfléchissant, cogitant à tout ce qu'il venait de se passer.

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† Koace †

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Je venais de quitter cette salle de cinéma, par un signe de tête j'avais demandé à Grace de me rejoindre et c'est ce qu'elle fit, quelques secondes après, ce fut elle qui passait les portes de la salle pour se retrouver face à moi, rempli de haine qu'elle me montrait divinement bien. Sa question eu le toupet de me faire sourire et de venir déposer mes lèvres contre les siennes, oui je m'amusais encore, à jouer avec elle, je l'avais fais une fois, je recommençais là, je pouvais pas m'en empêcher, surtout avec elle, j'avais vu que je pouvais l'avoir dans mes filets, j'en profitais mais ça ne peut pas marcher à chaque fois. Elle me rejoint dans les toilettes, j'avais toujours ce petit sourire aux lèvres, l'idée qu'on baisent ici ne me déplaisais pas, c'est même l'idée que j'avais eu en quittant cette salle et ce petit signe de tête qui lui fut adressé, enfin bref, elle entrait et je dois dire que je ne l'avais jamais vu comme ça, un regard pire que haineux, elle avait tant détestée que ça que je l'embrasse ? Ce fut court certes mais le fait que mes lèvres touchent les siennes auraient du la faire réagir autrement, du moins la dernière fois c'était ça dans la crypte. Je sentais sa main venir quérir ma gorge, du mieux qu'elle le pouvait elle me plaquait contre le mur, j'étais surpris de ce qu'elle venait de faire et la voilà à me parler avec cette sincérité qui peut se révéler méditante, elle venait de me foutre une grosse claque avec ses paroles, voir ses yeux scintiller autant, je sais pas, des remords peut être mais elle venait de me dire ce qu'elle avait sur le cœur, ce qu'elle pensait vraiment, de moi. Elle relâchait doucement ma gorge, la pauvre semblait bouleversée, elle quittait les toilettes me laissant comme un con sur ce qui c'était passé et je dois dire que cette salope avait eu le don de m'en foutre plein la gueule sans que je puisse dire quoique ce soit, simplement car on ne pouvait pas dire quelque chose de plus, c'était la vérité, elle avait fait une overdose, trop de drogue, tout ça pour m'oublier, tout ça car je lui ai fais du mal, un mal qu'elle a voulu faire oublier avec la drogue, quelque part je m'en veux mais c'est ce que je suis, un connard qui fait souffrir pour sourire, c'est plus fort que moi, même avec elle mais là, je me sens être un vrai con. Je touche ma gorge, je n'en reviens toujours pas de cette force qui la submerger quand elle m'a dit les quatre vérités, je me décide de sortir à mon tour des chiottes et elle est là, juste devant moi, elle semblait si perdue, des remords venaient m'emmerder mais je le méritais non ? Désolé. boum, sale con c'est tout ce que tu trouves à dire ? T'es pathétiques, oui surement mais je suis pas du genre à m'excuser et là je le fais car je me rend compte que j'ai grave merdé, je passe à côté d'elle, je n’essaie pas de capter son regard, non je file directement dans la salle, retrouver ma place et ma pimbêche, je ne veux plus être ici, je ne sais pas encore ce que je fou ici.

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