TW ;; agression physique, hospitalisationle 22.01.2022 with @Aidan Nesbitt Dans ton lit d’hôpital, t’es comme dans un entre deux : éveille, somnolence. T’as la gueule de bois, vaseuse de l’intervention, et fatiguée de tous ces évènements. Quelle idée t'as eu d'aller droit au milieu de cette bagarre sans te soucier de quoi que ce soit.
le 22.01.2022 with @Capucine Nesbitt message d'Andréa que je reçois à 5h du matin, me disant que t'es à l'hôpital et que tu t'es pris un coup de couteau. il ne m'en faut pas plus pour enfiler un jogging, dégager la meuf dans mon lit et rouler à toute allure jusqu'à l'hôpital. quand j'arrive à l'accueil, on me dit que seul les membres de la famille peuvent te voir. je soupire, de soulagement, avant de préciser que je suis ton mari. on m'indique ta chambre et je me rue dans le couloir pour te rejoindre. quand j'arrive, j'ai une douleur au coeur et une rage au ventre qui me prend de plus belle. j'avance vers toi alors que t'es en train de te réveiller et je viens m'assoir à côté de toi sur le lit, caressant ton front d'une main. « hey la cascadeuse. comment tu te sens ? »
le 22.01.2022 with @Aidan Nesbitt T'as pas envie de dormir mais c'est plus fort que toi. Tu piques du nez quelques instants avant de te réveiller, et de sombrer à nouveau. Tu ne peux trop dire si ça fait mal. Tu ne ressens rien. T'es loin de la réalité, mais t'arrives à reconnaître cette voix. Tu pourrais la reconnaître entre milles. Tête que tu tentes de dégager de sous sa main, sans réelle réussite, tu fronces des sourcils. ❝ J'suis pas une cascadeuse. que tu grommeles entre tes pulpeuses, les yeux clos. ❝ T'fous quoi là ?
(hj ; j'ai modif la fin du premier post, je me souvenais plus ce qu'on avait dit. s'il venait après avoir tabassé le mec ou non. t'étais trop rapide.)
le 22.01.2022 with @Capucine Nesbitt ma peur qu'il t'arrive quelque chose de grave à prit le dessus sur les dernières semaines. j'en balaye d'un revers de la main le fait que toi et moi on ne soit pas en bon terme. ta santé et ton état prime sur tout. je me sens nul parce que je me suis éloigné de toi par peur de te faire du mal et c'est. finalement un autre qui t'as blessé. mais le plus important c'est que tu t'en sorte, le reste, c'est secondaire pour moi. c'est pour ça qu'une fois à ton chevet, c'est comme si la dernière dispute n'avait jamais existé. mais faut croire que toi même avec une plaie dans le bide t'es pas prête d'oublier. « andy m'a envoyé un message pour dire ce qu'il s'est passé » et du coup bah.. je suis là.
le 22.01.2022 with @Aidan Nesbitt Tu ne veux pas rester là et lui dire que tu ne veux pas le voir est presque impossible pour toi. Tu sais que t’es en colère contre lui, que ça te fais mal et ça te réchauffe de savoir qu’il est là malgré tout. Là aussi t’es dans un entre deux, t’as envie qu’il vienne se blottir contre toi et d’un autre tu ne veux pas le voir. ❝ Béh j’vais super bien. J’rentre chez moi. D’un mouvement lent, tu cherches ce cathéter qui te raccroche à cette perfusion. Tu t’fous de savoir que tu dois la garder, tu n’as rien écouté de ce qu’on t’a dit. Tu veux partir, alors que t'en es clairement incapable.
le 22.01.2022 with @Capucine Nesbitt malgré tout ce que j'ai pu te dire qui t'as fait du mal, j'ai pas envie d'être ailleurs, j'ai pas envie d'être loin de toi alors que t'es blessée, sur un lit d'hôpital. même quand tu me fais comprendre que tu voudrais pas que je sois là. « euh je crois pas non » une main sur ta poitrine je te force à te rallonger et je vérifie que le cathéter soit toujours en place. « tu vas nul part, tu viens de te faire poignarder » je savais que tu voulais être loin de moi mais pas à ce point.
le 22.01.2022 with @Aidan Nesbitt C’est étrange cette sensation qui tourbillonne en toi. Tu ne veux pas le voir et pourtant t’as pas envie qu’il s’en aille. Mais ça t’énerve qu’il t’impose la réalité des choses, de devoir rester. Tu te fais mal contre toute attente, grimaces et souffles de douleur, avant de te calmer de détourner le regarder. ❝ J’avais bien. T’essaies de t’en convaincre à voix basse, alors que c’est le Graal de jours compliqués. Main qui souhaite pousser celle du brun, elle reste finalement agrippée à son poignet, sombrant à nouveau dans le sommeil. Tout en toi souhaite qu’il reste, qu’il se niche avec toi dans ce lit. A nouveau tu t’éveilles quelques instants plus tard, gardant cette main en contact avec lui. ❝ Pourquoi t’es là ? Tu croyais qu’il ne voulait plus te voir, t’es perdue.
le 22.01.2022 with @Capucine Nesbitt je souffle, doucement, avant de te repousser contre ton lit. « non tu vas pas bien. arrête tes conneries » que je dis d'un ton sec, comme si j'étais en train de te disputer. ta main qui attrape mon poignet sans le lâcher avant de t'assoupir. je reste comme ça, avec la peur de te réveiller. je te regarde dormir, soulagé que tu n'es rien, parce que te perde aurait été la pire chose. quand tu te réveilles, je viens baisser ma tête pour embrasser ta main. « parce que t'as été blessé et que j'aurais été un piètre mari si j'étais pas venu te voir » et aussi parce que je t'aime.
le 22.01.2022 with @Aidan Nesbitt Pourquoi il fait ça ? T’as pas besoin de ça en cet instant. T’as assez souffert comme ça, il n’est pas obligé de remuer le couteau dans la plaie en venant embrasser ta main alors que ça près de deux semaines que tu souhaites retrouver ses lèvres. Et il parle de son rôle de mari, une chose qui est plus est douloureuse encore, quand tu penses aux papiers qu’il veut t’envoyer. Tu les attends toujours et si jamais ils te parviennent tu les signeras. Il est averti. ❝ Ne fais pas ça… Tu lâches sa main pour te tourner sur le côté, voulant cacher la tristesse qui monte en toi et c’est un cri de douleur qui sort entre tes lèvres, main que tu portes sur ta blessure. T’es condamné à de voir rester sur le dos.
le 22.01.2022 with @Capucine Nesbitt je suis perdu Capu. je suis complètement perdu nous concernant. parce que je veux être avec toi, regarde j'accours dès qu'il t'arrive quelque chose. mais d'un autre côté j'estime ne pas mérité d'être heureux et je sais que je peux te faire tellement de mal que j'ai peur de te faire souffrir. tu ne mérite pas ça et surtout t'es inconsciente de m'accepter comme je suis. sur le moment même je me suis même dis que tu ne mesurais pas ce que j'étais en train de te dire. mais je suis là. je suis toujours là. mes lèvres que je pose sur ta main mais tu me repousses et tu essaies de te tourner. prise de douleur je te regarde essayer de m'échapper quitte à te faire mal. tristesse qui se lit dans mes yeux, je viens à mon tour poser ma main sur ton pansement, doucement pour ne pas te faire de mal. « je suis désolé capu. »