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(TW) Samara ~ Am I gettin' closer to knowin' where I belong ? ~

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Am I gettin' closer to knowin' where I belong ?  
@Samara Lewis
Il n'y a rien de foncièrement satisfaisant. Denzel est conscient qu'il ne peut compter sur elle pour la suite. Elle s'est arrêtée, c'est déjà pas mal. Déjà plus que la normale en fait. Le blondinet ne compte pas lui en demander plus; après tout, il n'a strictement rien à offrir en retour. Aucun bien en sa possession, pas d'argent, pas de plan; que dalle au sens littéral. Séparés par un fossé, que la brune semble quand même vouloir franchir. Pourquoi venir vers lui ? Il est bizarre, décalé; bancal pour la société. Elle devrait disparaître, faire comme tous ces gens qui s'en fichent royalement. - Il est tard ouais.. aucune idée de l'heure, puisqu'il n'a pas de montre ni de portable sur lui. Vivant au rythme du soleil et des ombres de la nuit.

Alors, pourquoi reste-t-elle ? Il n'y a aucun intérêt, rien à gagner. Pas de prix ou de médaille à remporter. Pas d'élection pour le meilleur samaritain du mois. Rien qu'un inconnu bagarreur, trop défoncé pour se reprendre en main. Elle veut aller manger ? Pourquoi pas. Après tout, c'est son choix. Aucun doute qu'il ne pourrait même pas payer le menu, puisqu'il vient de dépenser ses quelques dollars dans des shooters, si ses souvenirs sont corrects. Et puis.. Faim ? - Non, pas tellement. Personne ne me laissera rentrer dans cet état, de toute façon. du sang sur les vêtements, des bleus sur la figure et l'air un poil allumé. Non, personne ne lui ouvrira la porte ce soir. - J'ai l'air d'un junkie, et tu sais comme la société les apprécie. pour une fois, Denzel n'a pas de plan. Il est simplement paumé, sans perspective pour la suite. - Je peux toujours te regarder par la fenêtre, si tu veux. J'aurais pas l'air plus con qu'à être étalé sur la route. tout est une affaire de perspective, en fin de compte.  


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C’est là qu’on voit qu’il me connaît mal ! Logique, vous venez à peine de vous rencontrer. Shhhh. Ce que je veux dire, c’est que je ne proposerais pas qu’il m’accompagne si je n’étais pas sûre qu’il sera reçu. Et très bien reçu même, puisqu’il est avec moi.

Tu plaisantes ? La patronne m’adore. Elle nous fera ce qu’on veut. Un simple chocolat chaud, si ça te chante… histoire de faire passer la gueule de bois. (Je lui adresse un clin d’œil complice.) Allez, bouge-toi.

On n’a qu’à traverser une rue avant de se retrouver devant Shirley’s Temple, mon lieu de débauche - alimentaire, hein - favori. J’ai découvert cet endroit à mon emménagement, il y a quelques années, et je pense que j’y suis allée au moins 963 fois. 964, si on compte ce soir. Ici, tout est délicieux : les pancakes, les œufs brouillés, les burgers, les pizzas, et bien entendu, leurs desserts aux noms loufoques comme leur fameux « shim sham shimmy cheesecake ». Shirley m’aperçoit depuis le comptoir et vient nous ouvrir la porte avant même que je n’aie le temps de lever la main. Elle m’attire contre elle pour me serrer contre son corps dodu.

— Bonsoir, ma grande ! Une fringale nocturne ?

Tu me connais trop bien.

Shirley a l’habitude de me voir débarquer tard le soir, après mes entraînements. Je suis d’habitude bien trop crevée pour me cuisiner un truc. Elle a même fini par me filer une carte de fidélité, puis une autre… à chaque carte remplie, une boisson est offerte ! C’est après m’avoir relâchée que Shirley semble prendre conscience du blond blessé qui m’accompagne. Elle le jauge d’un air curieux - légèrement inquiet - mais aucun jugement ne durcit son regard. Ses yeux se posent brièvement sur moi, et j’essaie de lui faire comprendre sans rien dire que oui, il est avec moi, et que doublement oui, il a besoin d’aide. Heureusement pour moi, elle paraît capter le message.

— Oh là… on dirait que tu t’es pris un camion, mon garçon. Une bagarre ? J’ai quelques lingettes désinfectantes. Installez-vous et je vous amène ça.

Elle disparaît déjà derrière la porte, que je maintiens du bout du pied. Je me tourne vers mon compagnon d’infortune et l’interroge du regard.

Alors, tu viens ou tu restes moisir dans le froid ?

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@Samara Lewis
C'est étrange, non ? Il y a forcément un piège, une erreur quelque part. Les gens ne sont jamais aussi bons, bienveillants, généreux. En principe, il y a forcément une contrepartie. Quelque chose qu'on finira par attendre en retour, une façon de dire "merci" tout en remboursant. Parce que dans sa tête, accepter son offre revient à graver une dette sur sa peau. Non, Denzel n'est pas chaud pour la suivre dans un fast-food, incapable de croire qu'il pourrait être reçu convenablement. Il n'a pas la tête du client, pour commencer. Ensuite, il n'a rien pour payer. Deux bonnes raisons de l'envoyer ch*er. - Tout cela n'a aucun sens. fait-il remarquer, se surprenant pourtant à la suivre de près. Demoiselle étonnante, potentiel fruit de son imagination.

Et pourtant, le diner apparait devant ses yeux; vitrine lumineuse attirant forcément l'oeil des passants. Même le sien, pourtant au beurre noir. Le blondinet trouvait déjà l'histoire assez tordue, mais c'est encore plus bizarre lorsque l'employée débarque et la serre dans ces bras. En temps normal, Denzel aurait trouvé cela mignon, aurait même pris le temps d'apprécier la scène. Mais ce soir, il s'interroge surtout; pourquoi pas lui ? Pourquoi cette femme est-elle aussi démonstrative; plus que son propre père ne l'a jamais été envers lui, par exemple. La vie est bancale, à son image. Et Denzel voudrait faire apparaître une pelle pour creuser sa tombe, lorsque les yeux féminins se posent sur sa carcasse, malmenée. Le menton s'abaisse, les mèches blondes encore mouillées masquent en partie les ecchymoses. - Mannequin de crashs-tests. réplique-t-il en esquissant un mince sourire, préférant éviter de solliciter sa lèvre, partiellement ouverte. L'autodérision encore, une forme d'humour stupide; rien de plus.

Les opales se relèvent lorsque la brune le questionne, et le corps se remet en mouvement, passe le pas de porte. - J'ai rien à te donner en retour. Tu l'as intégré ça ? ce n'est jamais gratuit, c'est que la vie lui a fait comprendre au fil du temps. - Et je m'appelle Denzel.. Je sais plus si je me suis présenté. à vrai dire, il a déjà oublié la moitié de leurs échanges, en dehors du fait qu'elle lui a donné un comprimé. Le marin se dirige vers la table la plus proche mais préfère s'asseoir à même le sol. - Je suis craaade, je vais tout bousiller si je pose mon cul là-dessus. justifie-t-il en lui adressant un sourire amusé. Ce serait déjà sympa de le servir, faut pas non plus abuser. 


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Et qu’est-ce que je pourrais bien vouloir de lui en retour ? C’est une question rhétorique. J’ai bien « intégré » qu’il n’avait rien à offrir, et ça n’a aucune importance. Clairement, il croit que les gens ne sont sympa que lorsqu’ils attendent qu’on leur renvoient l’ascenseur ; c’est triste, à vrai dire. J’ignore ce qu’il a vécu pour penser ainsi, mais je devine que ça ne doit pas être tout rose.

J’ai pas dit que j’attendais quoi que ce soit. Mais puisque c’est moi qui t’ai traîné jusqu’ici, c’est moi qui invite.

C’est une évidence, d’où mon ton plutôt ferme - je doute qu’il ait de quoi payer ne serait-ce qu’un verre d’eau gazeuse. Mes yeux le parcourent avec une curiosité renouvelée lorsque j’entends son prénom. Tu possèdes donc une identité, cher étranger...

Moi, c’est Sam, je réplique en prenant place en face de lui - sur une chaise.

J'en profite pour retirer mon manteau, l'écharpe qui va avec et tout le toutim, que je lâche sur la banquette. Merde. J'avais oublié que je suis toujours en tenue de soirée, en dessous : un haut noir pailleté sans manches, qui tranche totalement avec cet environnement coloré et décontracté.

Et Shirley risque de te le botter, ton cul, si elle te voit assis là. Mais tu pourras pas dire que je t’aurai pas prévenu.

En parlant de la louve… elle réapparaît avec une boîte de lingettes et des pansements qu'elle agite avec un air satisfait. Cette femme est une perle, et on peut dire que son instinct protecteur tombe à pic. Son sourire s'efface quand elle aperçoit la baleine échouée au sol. Ouuuh, c'est méchant. Non, mais c'est vrai, on dirait qu'il vient d'être rejeté par les vagues !

— Qu’est-ce qu’il fiche par terre ? m’interroge-t-elle avec de grands yeux.

Je hausse les épaules pour lui signifier que je partage sa confusion, puis jette un regard à Denzel, en mode « je te l’avais bien dit ! ».

— Un peu de tenue, mon grand ! Tu fais peur à voir. Allez, sers-toi, l’encourage-t-elle en lui désignant ses offrandes, qu’elle a posées sur la table. Je vous sers quoi, Sammy ?

Des frites à partager, et deux grands verres d’eau. Merci, Shirley.

Elle s’éloigne en sifflotant, et je baisse les prunelles vers Monsieur Fesses-Par-Terre en pointant le doigt vers une porte au fond de la salle.

Les toilettes sont là-bas, si t’as besoin d’intimité.
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@Samara Lewis
Rare que de retrouver Denzel sur la défensive, plus méfiant que disposé à lâcher prise, comme la plupart du temps. Mais ça paraît trop beau de son point de vue. Prendre une raclée pour finir comme ça, dans un diner en tête à tête avec une jolie brune; c'est totalement incensé. Son esprit doit lui jouer des tours, le rendre victime d'hallucinations. Alors il se contente de froncer les sourcils et cherche encore la petite bête dans sa déclaration, puisqu'elle n'a aucune raison de l'inviter. Pour la soirée, dans sa tête, la bonté humaine s'est éteinte. Et ce, quand bien même ladite Sam lui offre tout le contraire. - Si tu voulais m'en mettre plein la vue, c'est réussi. Félicitations. parce qu'elle brille, au sens quasi-littéral. Cette tenue lui va bien, mais elle contraste avec le lieu autant qu'avec l'état du blondinet.

La gérante revient à l'instant même où la brune le met en garde, mais qu'importe. Puisque Denzel ne fait pas le ménage, il ne se risquera pas à poser ses fesses sur une banquette propre. Son avis ne fait, en revanche, pas l'unanimité et le garçon lève les yeux au ciel. Un peu de tenue, c'est ce que les supérieurs ne cessent de lui répéter à la base; lorsqu'il mâche un chewing-gum ou qu'il a oublié de fermer un bouton de chemise, des détails que l'armée ne laisse pas passer. Mais sorry guys, le jeune Denz' n'a pas eu la chance d'être correctement éduqué. - Merci m'dame. Je reste au sol, ça évite de tomber plus bas. une excuse comme une autre, une part de vérité en plus. Ca tourne encore devant ses yeux, alors le sol est une forme de stabilité qu'il ne peut pas refuser. - Nah t'inquiètes, c'est pas nécessaire. deux lingettes pour le visage, au minimum. Entre le sang et la poussière, le tissu change rapidement de couleur. Les mèches blondes sont ramenées en arrière et son visage retrouve un minimum de lumière, si on ne prend pas en compte les ecchymoses et l'oeil au beurre noir qu'il va devoir asumer. Pour le reste, c'est un passage dans l'océan qui pourrait le laver entièrement. - Voilà, je suis un peu moins moche. le rire qui s'éprend de ses cordes vocales le fait aussi grimacer, et la main se porte aux côtes, abîmées. - Tu fais quoi dans la vie Sam ? Tu passes pas tes nuits à offrir l'aumône aux âmes égarées, si ? 


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Je l’observe quelques secondes alors qu’il se débarbouille le visage, avant de me rappeler que c’est malpoli de fixer les gens. Oups. Je détourne le regard vers les autres clients, or il n'y a pas grand monde, ce soir, à part un couple au fond et un mec tout seul près de la vitre. Je jette donc mon dévolu sur mon téléphone, qui affiche deux nouvelles notifications. Un message de ma meilleure amie d’enfance restée à Miami, et un autre de ma mère - j’imagine qu’elle doit faire une insomnie pour me contacter à une heure pareille.

De : Lily
« La vie est un long fleuve tranquille ». Non mais qui a inventé cette citation débile ? La vie est une mer d’emmerdes !

Ok, je ne sais pas ce qui lui est arrivé, mais je suppose que je le découvrirai bien assez tôt. Heureusement que je la connais bien : ça me permet de ne pas flipper à chaque fois qu’elle m’envoie un message cryptique et inquiétant ! Lily est une grosse rageuse, mais elle a un bon fond.

De : Maman
Tu as reçu le dernier virement pour les frais scolaires du trimestre ?

Je serre la mâchoire. Pourquoi c’est si désagréable de toujours dépendre de ses parents à 24 ans ? Parce qu’à leur âge, ils avaient déjà une maison et deux gosses ? Ouais, sans doute. Et aussi parce que le contraste entre ma jolie petite vie bien rangée et sans souci, et celle du garçon désœuvré qui me fait face là tout de suite ne pourrait pas être plus flagrant. Autant comparer un Renoir à un Picasso. Son rire juvénile me surprend autant qu’il réchauffe quelque chose dans ma poitrine. Bizarre. Je ne savais pas que quelque chose avait besoin d’être réchauffé. Sa dernière question me fait sourire.

Non, c’est pas dans mes habitudes. Je suppose que t’étais juste au bon endroit au bon moment. Y a des jours, comme ça… Et puis, tu m’as pas l’air dangereux, donc je vois pas pourquoi je t’aurais pas aidé. Désolée si c’est pas un compliment.

Bah, carrément. Tu viens presque de le traiter de nounours ! Il faut avouer qu’avec sa carrure moyenne et sa bouille d’ange… non, il ne fait pas peur, malgré sa tronche amochée. Ça m’énerve de me dire que s’il avait été moins jeune, moins mignon ou encore moins blanc, j’aurais peut-être réagi différemment : bête démonstration du racisme systémique ingéré depuis l’enfance, en plus de tous les films et toutes les séries dont le personnage est un psychopathe adulé par les spectatrices parce qu’il est « trop bôô ! ».

J’suis étudiante. Je m’intéresse au sport, hem… à la boxe surtout. J’en fais depuis que je suis petite.

J’ai envie de lui renvoyer la question, mais je me suis montrée déjà bien assez curieuse ce soir. Et puis, s’il n’a pas de maison, il n’a certainement pas de job non plus. Les deux vont de paire, généralement. Je me rends compte que je suis en train de triturer la montre à mon poignet droit : un tic nerveux qui survient souvent, quand on me demande de parler de moi. D’ailleurs, ça me fait penser…

Tiens. J’ai trouvé ça par terre, près de l’endroit où t’étais couché. C’est bien à toi ?

Je sors le bracelet de ma poche et le lui tends avec une moue interrogative.

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@Samara Lewis
Quitte à passer la soirée à son côté, Denzel décide de s'intéresser, dans la limite du raisonnable. Après tout, le blondinet est curieux de nature; il aime découvrir les gens, les personnalités, et serait capable de se nourrir exclusivement des expériences d'autrui, pour alimenter les songes de ses quelques nuits complètes. - Ca va, je peux encaisser. Je vais remercier ma bonne étoile, et ma mère qui m'a offert une bouille d'ange. c'est juste ironique; Denzel mime le tracé d'une auréole au dessus de sa tête, souriant bêtement pour accentuer le caractère stupide de la chose. Et puis, enfin, la brune lui offre la réponse qu'il attendait. Une étudiante en sport, spécialisée en boxe du coup. Le caractère qui va avec, à ce qu'il suppose. - Laisse moi deviner.. Harvard, mmh ? Je suis donc le seul tocard qui se fait refoul des salles de classe ! dans son entourage, tout le monde - ou presque - étudie dans la prestigieuse université. Tous des têtes. Des gens promis à un brillant avenir. Et tant mieux, le jeune homme est ravi pour chacun d'entre eux.

Elle sort un objet de sa poche et Denzel fronce les sourcils, avant d'écarquiller les yeux en reconnaissant son bracelet fétiche. Cette petite babiole qui le suit depuis si longtemps. Aussitôt, le corps se redresse et la main récupère son bien. - Merci.. C'est la chose la plus précieuse que je conserve depuis... Un bon moment. le cuir est porté à ses lèvres, petit baiser qu'il porte à la surface avant de vérifier l'attache, une nouvelle fois décousue. - C'est un gamin en Afghanistan qui me l'a donné. Enfin, échangé plutôt. Le bracelet contre un sac plein de barres chocolatées, autant dire que ça valait la peine ! le cuir en question ne possède pourtant aucune valeur, en dehors de la dimension sentimentale. Denzel porte son poignet en évidence, marque blanche circulaire autour de l'articulation, comme une preuve que l'objet y reste constamment accroché. - J'ai jamais revu ce petit gars, mais je continue de le faire vivre à mon poignet. Bref, merci. J'aurais été.. Vraiment triste de l'avoir perdu. c'est pas le genre de chose qu'on peut remplacer par une autre; c'est unique, symbolique. C'est comme une âme d'enfant, qu'il emporte partout avec lui. Et grâce à Sam, il aura l'occasion de le faire réparer, pour ne pas risquer à nouveau de l'égarer.




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Je hoche vaguement la tête en entendant le mot « Harvard ». Comment il sait ça, lui ? Bon, ok, c’est LA fac la plus réputée de la région, mais tout de même. J’ai une tête à aller à Harvard ? Faut croire que oui.

— Grâce à une bourse et mes résultats en sport. Sinon… aucune chance d’entrer, je crois bon de préciser.

Une fois le bracelet rendu à son propriétaire, tout son corps semble se détendre, comme la corde d’un arc qui n’attendait que d’être lâchée. Afghanistan ? Waouh. Donc, ce type a voyagé plutôt loin avant de… enfin, avant de finir dans la rue, quoi. Je me demande ce qui a bien pu lui arriver. Son histoire de barres chocolatées provoque de nouveau cette légère chaleur dans ma poitrine. C’est trognon !

— Je t’en prie.

À point nommé, Shirley débarque avec une tonne de frites et nos deux verres d’eau, qu’elle pose sur la table avec cérémonie.

— Et voilà, mes amours !

Ne vous méprenez pas : elle appelle tout le monde comme ça - même si je sais que je suis sa préférée.

— Merci, Shirley ! Tu pourras ajouter ça à ma note ?

— Bien sûr.

Ouais, je viens manger ici si souvent que j’ai « une note », que je paie chaque fin du mois. C’est comme dans le temps : on te fait confiance tant que tu t’en montres digne. Et jusque-là… j’ai toujours payé ! Ça craint, en vrai. Je devrais faire plus d’efforts pour cuisiner à la maison. La patronne m’adresse un petit clin d’œil avant de nous laisser à notre repas. Enfin, « notre »… on verra bien. Après avoir saupoudré les frites de sel, je pousse le panier vers Denzel en esquissant un signe du menton.

— Y en a bien trop pour moi toute seule. Au fait, tu faisais quoi, en Afghanistan ?
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@Samara Lewis
Simple histoire de déduction, avec une portion de chance et un jeu de pari; Harvard ou ailleurs, dans tous les cas, c'est universitaire. Au delà de ses capacités. Si l'ensemble de ses connaissances étudiaient à Boston College, son choix aurait été différent. Finalement prévisible. - Peu importe comment, t'y es et c'est tout ce qui compte. c'est l'assurance d'un bel avenir pour les étudiants qui vont au bout de leur cursus. En bref, c'est pas mal du tout.

Le récit du bracelet n'était pas prévu dans la soirée, mais Denzel ne pouvait y échapper. Après tout, pour avoir sauvé son petit précieux, Sam avait bien le droit de connaitre sa signification. L'histoire n'est pas extraordinaire, elle évoque simplement le partage entre deux âmes; un soldat qui avait tout à apprendre d'un enfant, et vice-versa. Dire que le blondinet a même demandé une dérogative pour avoir le droit de le porter pendant son service.. La gérante profite d'un léger blanc pour revenir déposer le plat sur la table et Denz' la salue d'un geste de tête. C'est surprenant de voir une personne aussi à l'aise, proche des clients. Quoique, Sam ne doit pas être une personne parmi tant d'autres, les deux semblent se connaitre. Et puisqu'il doit bien reconnaitre qu'il meurt de faim, le jeune homme n'hésite plus vraiment et se hâte à gober quelques frites. En restant propre et aussi bien élevé que sa condition le lui permet, évidemment. - Pas mal du tout. complimente-t-il plus ou moins dans le vent, conscient qu'il pourrait même manger des biscuits secs militaires au goût immonde sans rechigner. La faim justifie les moyens. - A ton avis ? répond-il en levant un sourcil, joueur sur les bords. - Que faisaient les 'ricains en Afghanistan, d'après toi ? la guerre, toujours la guerre.

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Hmm, quelque part, je me doutais qu’il n’y était pas allé juste pour changer d’air ! Afghanistan, Israël, Iran… ce ne sont pas vraiment des endroits où les gens se rendent sans être affilié à l’armée, au corps médical ou au journalisme, en général. Sa réponse-question n’explique pas son rôle là-bas, mais je pressens qu’il s’agit-là d’un sujet potentiellement sensible. Moi aussi, j’ai l’habitude de répondre par le sarcasme quand je suis mal à l’aise ou que j’ai envie de détourner la conversation…

— Oh. T’y es resté combien de temps ?

Je lui demande ça avec douceur tout en continuant de grignoter, ravie qu’il m’aide à faire baisser le niveau de frites. Je savais qu’il allait craquer ! Il vient d’un monde à mille lieues du mien, encore une fois. Même si me « battre » est ma passion, ça reste un sport, une activité un peu violente, certes, mais qui n'a pas pour but d'être utilisée dans la vie réelle. C’est comme les arts martiaux : on n’est pas censé les utiliser en-dehors du terrain - ou ring - en l’occurence. L’armée… c’est une autre histoire. Sans parler de tout l'attirail qui va avec : flingues en tout genre, mitraillettes, grenades et compagnie. Plissant les yeux légèrement, je tente de l'imaginer en tenue de soldat. Non, y a un truc qui bloque. Sa bouille d'ange est totalement en opposition avec ce tableau !
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