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La voiture avait été louée pour le voyage, une tout-terrain semblable à celles que l’on pouvait observer dans la plupart des films américains, une Ford Ranger capable de les emmener là où les chemins se montraient indomptables, impraticables pour le commun des véhicules. Il n’avait pas fait d’excès, s’était contenté d’une 2016 noire, car il n’était pas là pour en mettre plein la vue à la demoiselle qu’il passait prendre. C'était pas le genre de la maison de frimer à l’aide d’un fric qu’il ne possédait pas – pas le genre de frimer tout court d’ailleurs -. Elle et lui ne partaient pas en vadrouille plus de quelques heures, la bagnole n’avait pas besoin d’avoir un nombre infini d’options de confort. Elle fonctionnait, avait passé tous les contrôles et possédait encore une bonne bouille, ça suffisait amplement. Un GPS était même intégré, GPS que Dean zieuta de temps à autre pour ne pas perdre le fil du guidage passé en silencieux. Une chanson iranienne, Alijenab, envahissait l'habitacle et, lui étant interdit de siffler, il avait pris l’habitude de mimer les paroles de façon muette, un ou deux mots sortant à bonne hauteur de voix malgré lui parfois, mais il était seul, alors ça n’avait que peu d’importance.
Il savait qu’il rejoignait la colocation qu’elle partageait encore avec son ami, son boss, et homme qu’elle aimait énormément, alors, lorsque l’écran lui signala qu’il était arrivé à destination, il préféra se la jouer discret, histoire de ne pas être une raison de plus des tensions qui pouvaient vivre entre eux. Il se gara quelques mètres plus loin, vérifia qu’il ne gênait pas la circulation et fit clignoter les warnings avant de prendre son portable dans l’un des rangements centraux. Il éteignit la playlist qu’il avait écoutée tout au long du trajet et ouvrit meetsenger afin de prévenir Ludovica qu’il était là. Il précisa tout de même qu’il avait dépassé l’immeuble et s’était dirigé vers la rue suivante. Il nota le modèle de la voiture et la plaque, au cas où elle aurait besoin de plus de précisions. Il lâcha son portable au-dessus de la boîte automatique, et leva ses yeux bridés vers le rétroviseur intérieur dans le but de guetter l’arrivée de l’Italienne. Il ne l’avait vu qu’une seule fois, mais ils avaient tellement échangé ensemble par la suite qu’il s’était attaché à ce bout de femme. Il était heureux de la revoir, même s’il aurait préféré la savoir dans une situation moins délicate.
Elle s’était confiée à lui pendant ses vacances à Punta Cana, avait fait le pas de se dire qu’elle méritait autre chose qu’un cœur qui souffrait perpétuellement à cause des hommes, et Dean avait été on ne pouvait plus affirmatif. Ses sentiments l’avaient sans doute poussé à se donner à deux cent pourcent à d’autres qui ne lui en avaient pas offert autant, ou n’étaient pas en mesure de le faire, et c’était dur de croire les choses possibles d’une manière ardente et de se casser la figure de si haut. Le militaire avait connu ça une fois, et s’était promis de ne plus jamais le revivre. Il espérait pouvoir être un pansement grâce à cette aventure, pouvoir lui faire oublier le mal qui cognait son myocarde par les douleurs que provoquerait leur échappée en milieu sauvage. Ils allaient côtoyer la nature dans une randonnée de niveau intermédiaire et, peut-être, si elle était capable de donner sa confiance toute entière à Dean, escalader quelques belles parois à nu. Il n’était pas novice en la matière, car en plus d’être un soldat de l’extrême, il avait développé cette passion pour l’escalade qui l’avait poussé à passer ses diplômes ; un peu de quoi rassurer, non ?
Il l’aperçut enfin et ne put s’empêcher de sourire avant de se pencher sur le côté passager pour ouvrir la portière. Une belle façon de lui éviter une longue recherche parmi les voitures garées de part et d’autre de la rue. Il attendit qu’elle prenne place pour lui adresser la parole : Hey ! Pas trop dur le réveil ? Sur le cadran de la voiture, sept heures s’affichaient à peine. Les petites températures avaient fait leur apparition aussi, et pour ça, il espérait qu’elle soit bien équipée : T’as tout ce qu’il te faut ?. Son manteau avait l’air d’être épais et imperméable, et il ne put s’empêcher de jeter un œil sur les chaussures qu’elle portait. L’habitude qu’il avait prise en tant que chef de groupe lors des missions extérieures. Et bah, s’exclama-t-il en commentant ce qu’elle avait aux pieds, tu ne mentais pas quand tu disais que t’étais équipée . Peu sûr qu’elle avait déjà gravi des montagnes, cela ferait parfaitement l’affaire s’ils étaient amenés à grimper. Tu veux mettre un truc en particulier, une chaîne radio que t’aimes bien, demanda-t-il avant le départ.
Il savait qu’il rejoignait la colocation qu’elle partageait encore avec son ami, son boss, et homme qu’elle aimait énormément, alors, lorsque l’écran lui signala qu’il était arrivé à destination, il préféra se la jouer discret, histoire de ne pas être une raison de plus des tensions qui pouvaient vivre entre eux. Il se gara quelques mètres plus loin, vérifia qu’il ne gênait pas la circulation et fit clignoter les warnings avant de prendre son portable dans l’un des rangements centraux. Il éteignit la playlist qu’il avait écoutée tout au long du trajet et ouvrit meetsenger afin de prévenir Ludovica qu’il était là. Il précisa tout de même qu’il avait dépassé l’immeuble et s’était dirigé vers la rue suivante. Il nota le modèle de la voiture et la plaque, au cas où elle aurait besoin de plus de précisions. Il lâcha son portable au-dessus de la boîte automatique, et leva ses yeux bridés vers le rétroviseur intérieur dans le but de guetter l’arrivée de l’Italienne. Il ne l’avait vu qu’une seule fois, mais ils avaient tellement échangé ensemble par la suite qu’il s’était attaché à ce bout de femme. Il était heureux de la revoir, même s’il aurait préféré la savoir dans une situation moins délicate.
Elle s’était confiée à lui pendant ses vacances à Punta Cana, avait fait le pas de se dire qu’elle méritait autre chose qu’un cœur qui souffrait perpétuellement à cause des hommes, et Dean avait été on ne pouvait plus affirmatif. Ses sentiments l’avaient sans doute poussé à se donner à deux cent pourcent à d’autres qui ne lui en avaient pas offert autant, ou n’étaient pas en mesure de le faire, et c’était dur de croire les choses possibles d’une manière ardente et de se casser la figure de si haut. Le militaire avait connu ça une fois, et s’était promis de ne plus jamais le revivre. Il espérait pouvoir être un pansement grâce à cette aventure, pouvoir lui faire oublier le mal qui cognait son myocarde par les douleurs que provoquerait leur échappée en milieu sauvage. Ils allaient côtoyer la nature dans une randonnée de niveau intermédiaire et, peut-être, si elle était capable de donner sa confiance toute entière à Dean, escalader quelques belles parois à nu. Il n’était pas novice en la matière, car en plus d’être un soldat de l’extrême, il avait développé cette passion pour l’escalade qui l’avait poussé à passer ses diplômes ; un peu de quoi rassurer, non ?
Il l’aperçut enfin et ne put s’empêcher de sourire avant de se pencher sur le côté passager pour ouvrir la portière. Une belle façon de lui éviter une longue recherche parmi les voitures garées de part et d’autre de la rue. Il attendit qu’elle prenne place pour lui adresser la parole : Hey ! Pas trop dur le réveil ? Sur le cadran de la voiture, sept heures s’affichaient à peine. Les petites températures avaient fait leur apparition aussi, et pour ça, il espérait qu’elle soit bien équipée : T’as tout ce qu’il te faut ?. Son manteau avait l’air d’être épais et imperméable, et il ne put s’empêcher de jeter un œil sur les chaussures qu’elle portait. L’habitude qu’il avait prise en tant que chef de groupe lors des missions extérieures. Et bah, s’exclama-t-il en commentant ce qu’elle avait aux pieds, tu ne mentais pas quand tu disais que t’étais équipée . Peu sûr qu’elle avait déjà gravi des montagnes, cela ferait parfaitement l’affaire s’ils étaient amenés à grimper. Tu veux mettre un truc en particulier, une chaîne radio que t’aimes bien, demanda-t-il avant le départ.
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