Born to be Wild (Alijandro)

Born to be Wild
— with @Alizée Wertheimer

Alejandro avait beaucoup réfléchit ses derniers jours, au passé, au présent, au futur. Au fait qu'il n'avait pas vu Alizée depuis un moment, occupé qu'il était avec le travail et elle avec ce qu'il appelait gentiment, avec empathie, sa saga. Oui, il était plus que temps qu'il la voit, qu'il lui parle, mais pas que. Son sourire lui manque, son rire aussi, ses caresses, ses baisers et... tout.

Heureusement, malgré leurs horaires respectifs chargés, ils avaient trouvé un week-end où ils étaient tous les deux disponibles. Alejandro avait proposé à son amante française une balade en moto dans la campagne du Massachusetts. Il avait aussi loué un chalet luxueux sur le bord d'un lac et avait réussi à résister aux interrogations de la belle qui l'interrogeait pour savoir où ils iraient. Il lui avait dit en tout cas de préparer un sac à dos avec du linge de rechange, sans vraiment plus. Sinon, l'Espagnol n'avait pas planifié davantage le week-end, ils aiment toujours qu'il y ait place à la spontanéité, à l'improvisation.

Le beau brun passe donc prendre son amante avec sa moto: une Ducati noire et rouge. Habillé d'une veste de cuir, casque de moto sur la tête, il l'enlève, le temps de la texter et de sortir de son sac à dos le casque de la Française. Puis, elle apparait et Alejandro sourit aussitôt, ravi de la voir. Elle lui saute dans les bras, il l'attrape de justesse, le temps de rire, de l'embrasser, avant de la laisser reprendre pied.

-Tu as l'air en forme dis donc.

On ne dirait pas qu'elle est affligée d'une terrible maladie, c'est bien l'une des nombreuses choses qu'il admire chez elle. Alejandro lui donne peu après son casque, il était confiant d'avoir pris la bonne taille, grimpe sur la moto et n'attendait plus qu'Alizée pour démarrer leur week-end. Born to be wild.

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@Alejandro Ortega

J'ai pris beaucoup de distances avec tout le monde ces derniers temps. Hormis ma soeur qui vit avec moi, mais ça n'empêche pas que je contacte mes proches par messages. J'avais juste besoin d'être seule, de reprendre mon état d'esprit normal on va dire. Disons que ça m'a quelque peu bouleversée d'avoir fait cette fausse couche. C'était un mal pour un bien, je ne voulais pas de cet enfant de crainte qu'il soit atteint de la même maladie que moi, mais ça m'a fait mal, brisée à l'intérieure de moi même si je paraissais aller bien. Mon frère me connait que trop bien, il sait que je vais mal au fond de moi, mais je ne veux pas l'inquiéter plus que cela alors je me munis toujours de mon petit sourire sur mes lèvres pour dire que tout va bien. D'un côté je suis rassurée. Puis il y a eu cette histoire de divorce avec Céleste et le fait que j'ai tout gâché entre nous. Elle veux plus de sexe et je peux le comprendre, mais ça m'a blessée qu'elle ne m'a pas soutenue. On a parlé durant le divorce, mais c'est toujours étrange. Elle reste ma meilleure amie, mais je ne l'ai pas recontacté depuis, je crois que j'ai besoin de temps. Ceci dit, Alejandro m'a recontacté pour qu'on puisse s'organiser un week-end tous les deux. c'est toujours un plaisir de passer du temps avec toi alors je n'ai pas pu refuser et même j'accepte volontiers. On a pu se caler une date, Malo étant avec son parrain. Je me prépare pour aller je ne sais où, t'as pas voulu me le dire malgré mes nombreuses supplications. Je prépare mon sac de voyage, j'espère qu'il y a tout ce qu'il faut, des vêtements c'est déjà bien. Tu m'envoyais un message pour m'indiquer ta présence alors je sors de chez moi, referme la porte à clefs et accoure vers toi, me jetant dans tes bras, mes lèvres se fondent sur les tiennes dans un baiser passionné. Toujours en forme quand je te vois. Toujours le sourire aux lèvres, c'est grâce à toi que j'arrive à aller mieux comme là maintenant. Au bord du gouffre et en voyant ton visage tout s'efface, les mauvais moments à passés sont derrière moi. J'attrape le casque, l'enfile sur ma tête, l'attache convenablement et m'installe sur la moto derrière toi, entourant mes bras autour de ta taille. Tu veux toujours pas me dire où on va? Qui ne tente rien n'a rien, même en te faisant les beaux yeux tu ne céderas pas, je le sais bien.

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— with @Alizée Wertheimer

Alejandro était capable de comprendre qu'Alizée ait besoin d'espace. Il était pareil parfois et ne s'en faisait guère, si elle avait besoin de lui, elle lui ferait signe. Après un été qui en aurait ébranlé plus d'une, l'automne n'avait été guère mieux jusqu'ici. Il était temps d'offrir à la belle un répit bien mérité. Alejandro en faisait sa mission.

Malgré toutes les épreuves, elle garde le sourire, quand elle est avec lui du moins. Puis, la plus sexy des Françaises qu'il connaisse lui saute dans les bras pour un baiser passionné. Personne ne les confondrait pour des amis. Naturellement, l'Espagnol répond avec la même passion. C'est toujours bon de la retrouver et cette fois, contrairement à la dernière fois, ils allaient devoir patienter un peu avant de faire l'amour.

-On devrait se voir plus souvent alors.

Une fois qu'Alizée a mis son casque et qu'elle grimpe derrière lui, il était bien prêt à lui donner un peu le programme, question qu'elle se fasse une tête. Du reste, il est toujours ouvert aux suggestions.

-Je veux te garder la surprise de la destination finale, mais déjà, pour me rendre, je vais improviser. Je pensais longer la côte, faire une pause paysage, s'arrêter déjeuner, avant de repartir pour notre destination "mystère".

Mystère pour elle et non pour lui.

-Tu me fais signe alors quand on arrête pour profiter?

Fin prêt, Alejandro fait vrombir le moteur de sa Ducati, puis démarre. Ils quittent bientôt le centre-ville de Boston pour l'autoroute, mais ils n'y restent pas bien longtemps. Alejandro prend bientôt les vieux chemins de la Nouvelle-Angleterre, des chemins de campagne qui longe la côte du Massachusetts.

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@Alejandro Ortega

Est-ce que c'était mal de dire qu'après une fausse couche on se sent assez soulagée? Parce que c'était un peu mon cas, enfin ça reste douloureux, mais un soulagement dans le sens que j'aurais plus à m'inquiéter de l'état de santé de mon futur enfant à naître. Enfin quoiqu'il en soit, il s'était passé bien des choses après cette histoire de grossesse. De plus, ma soeur a avorté et je me devais d'être là pour elle, dire qu'on était tombés enceinte au même moment et que c'est absolument pas ce qu'on voulait. Quoiqu'il en soit, ton appel m'a fait le plus grand bien, l'idée de te revoir après ce séjour à Paris m'excitait grandement. Dans tous les sens du terme, on ne va pas se mentir. Tu me plais toujours autant et j'aime passer du temps avec toi. Je pensais que t'allais me rejeter après l'annonce de la grossesse et au contraire, t'as toujours eu envie de moi, t'as toujours été là pour moi et c'était un sentiment que j'appréciais, ce sentiment d'être importante à tes yeux. C'est ce qui me touche sincèrement. Pleins d'aventures et de folie, tu me proposes un autre voyage dont j'ignore la destination encore à l'heure actuelle, une valise faite à l'aveugle si on peut le dire. Je pense que tout est bon pour passer un bon week-end. Lorsque je te vois, comme à mon habitude, mon coeur qui bat la chamade et mes lèvres collés aux tiennes dans un baiser passionné tandis que tu me prenais dans tes bras. C'est incroyable, t'es une bouffée d'air frais pour moi et c'était si bon de te retrouver pleinement. Oui c'est vrai. Si seulement on pouvait se voir plus souvent, avec nos travails respectifs c'était pas toujours évident de se caler une date, enfin moi je peux me libérer quand je veux tu me diras. Le casque sur la tête, le cul vissé au siège derrière toi, je tente le tout pour avoir des indices de la destination. Hm... T'es cruel de ne pas donner la destination quand même... Mais je te pardonne si ça vaut le coup. C'est plutôt un bon programme. Je sais que je ne résisterais pas à ton charme de toute façon. Je suis faible à chaque fois, un regard et un sourire de l'Espagnol et je suis toute oui. C'est parti ! Le moteur gronde et t'accélère, t'es toujours aussi prudent et j'ai confiance en toi, je sais que tu te débrouilles plutôt bien en ce qui concerne les voyages en moto, j'en ai eu l'expérience en Afrique. C'est si apaisant et agréable de retrouver cette sensation, de se sentir libre et de pouvoir découvrir les paysages que parcourent la route. Je suis plutôt excitée à l'idée de découvrir la destination finale, mais je profite de l'instant présent et j'ai déjà envie de bouger, de prendre des clichés pour les garder en souvenir. On en a pour combien de temps? Demandais-je en parlant assez fortement et clairement, curieuse de savoir combien de temps la route nous prendra.

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— with @Alizée Wertheimer

Maintenant qu'elle était près de lui, plus convaincante que jamais avec son sourire, son regard et tout le reste, Alejandro se disait qu'il aurait du mal à résister à Alizée, à ne pas lui dire où ils vont, mais heureusement, la belle blonde n'insiste pas trop. C'est qu'il a plus d'une surprise pour elle ce week-end. Alejandro sortirait-elle le grand jeu? Hey bien...

-Je crois que oui! Puis, je commence à bien te connaître, je crois savoir que tu aimes l'aventure, les surprises et la liberté.

Sur ces points, ils sont identiques. Alors oui, c'est parti et il rit en entendant Alizée, toute enthousiaste, spontanée. C'est pour cela qu'il a besoin d'elle dans sa vie. Dans sa vie... tandis qu'Il conduit, cette pensée résonne un peu et tandis que la moto franchit un carrefour, il se dit que c'est un peu une métaphore pour la suite. Ils avaient rejoint la campagne lorsque sa complice lui demande quand ils vont arrêter.

-Ça dépend. Si je ne me perds pas, 1 heure et demie, deux heures je dirais.

Puis, il demande, toujours précautionneux:

-Ça va derrière, tu tiens le coup?

Il fallait qu'ils arrêtent en chemin aussi, déjeuner. Un fast food américain ou une cantina américaine fera l'affaire. Le premier arrêt en sera un de paysage par contre et c'est Alizée qui décidait du où. Un certain vent frais se faisait sentir, la mer devait être proche et ils en eurent bientôt la confirmation. Il ne fallut pas bien longtemps, une fois l'océan bien en vue, pour qu'Alizée lui fasse signe d'arrêter. Le beau brun acquiesce et arrête la moto sur le bord de la route. Interdit ou pas, ils la quittent pour marcher sur l'herbe, s'approchait du sommet de la crête devant eux. De l'autre côté, la vue était sublime et l'Espagnol en avait profité aussi pour enlever son casque. Après quoi, il s'assoit dans les herbes hautes, rejoint par Alizée, dont il entoure les épaules de son bras et vient déposer un baiser contre sa joue.

-Je voulais te demander, on est parti un peu vite... Comment tu vas?

Alejandro a toujours trouvé que regarder l'océan a quelque chose de rassurant, de réconfortant.

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@Alejandro Ortega

Tu me connais vraiment bien. En faites j'apprécie encore plus quand c'est en ta compagnie, guapo. Il faut dire que tu m'as fait vivre de belles aventures. De celles que j'oublierais jamais, l'Afrique. C'est toi qui m'a fait découvrir l'aventure et je suis toujours prête à vivre à fond, à toute allure bien que ça me mette en danger à cause de ma maladie. J'ai pas envie d'y penser, j'ai envie de vivre et non survivre. A quoi bon? Et c'est grâce à toi que je reste forte, parce que tu sais toujours me faire sourire et me faire oublier les tracas de la vie quotidienne. De ce que j'ai enduré et ça peut que faire du bien ce séjour. J'ignore la destination, mais qu'importe au fond tant que je suis en ta présence, c'est tout ce qui compte, n'est-ce pas? On s'est pas beaucoup vu ces temps-ci, mais notre relation reste inchangé et c'est ce qui est beau. C'est bien ce qui me plaît chez toi, tu sais me faire plaisir et dans tous les domaines. D'accord. Espérons que tu ne te perdes pas trop non plus. Parce que j'ignore où tu veux m'emmener alors je ne pourrais pas t'aider. Je vais bien. Je suis touchée que tu t'inquiètes de mon bien être alors que tu conduis à vive allure sur la route. J'apprécie toujours être derrière toi en moto, accrochée à toi, sentir ton parfum, le vent frais qui s'écrase sur mon visage. Après quelques minutes de route, je te faisais signe de t'arrêter un moment. J'ai aperçu cette sublime vue, j'avais envie d'en profiter, de marquer une pause en regardant la mer s'agitait. Descendant de la moto, je retire mon casque, te rejoint doucement. Tout en admirant la vue qui s'offre à moi, finissant par m'installer sur les hautes herbes, j'avais besoin de décompresser un peu. Je peux enfin respirer l'air pure en plein poumons. C'était vraiment apaisant et encore plus quand tu te montres aussi affectueux, t'as le don pour me faire sourire spontanément. Je reste silencieuse, réfléchissant à quoi te répondre, je suis un peu confuse dans tout ce que je ressens. Hm... Je crois que ça va bien mieux... Il est vraiment difficile de devoir passer à autre chose après cette fausse couche même si j'en étais quelque peu... Soulagée?! Je ne sais pas trop comment dire ça, mais c'est le destin, non? Je lâche un soupire avant de reprendre. J'étais bien entourée malgré qu'avec ma meilleure amie d'enfance ça a été un peu plus compliquée... Elle n'a pas eu du tout la même réaction que toi au contraire. C'était assez bouleversant, décevant et ça m'a fait mal au cœur. Je m'ouvre encore à toi tout en posant ma tête sur ton épaule.

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— with @Alizée Wertheimer

Guapo, c'est à ce petit nom qu'Alejandro réalise que quand une personne vous manque, même les détails comme celui-ci viennent à vous manquer. Même s'il sait pour la maladie d'Alizée, le beau brun n'aborde pas le sujet avec son amie, ou du moins, pas directement et il n'avait pas changé leurs habitudes non plus. Bien sûr, son regard sur elle a tout de même un peu changé.

-Pareil pour moi mi estrella.

Le plan de la journée? Alejandro avait une idée vague. Faire de la moto, s'arrêter profiter de la vue, luncher dans un resto en chemin, rejoindre la mystérieuse destination et profiter. Il n'y avait pas d'heure ni même de chemin fixe et cela lui convenait parfaitement ainsi et à Alizée aussi.

-J'espère aussi!

Rassurant n'est-ce pas? C'est clair, Alejandro joue avec sa belle étoile. Accrochée à lui, elle se portait bien et la route était encore plus belle qu'en Afrique. Pas de poussière, pas de gazelles pour les freiner, les routes étaient belles, ils pouvaient aller loin. Son amante lui fit signe, tandis qu'ils longeaient la côte, pour qu'ils s'arrêtent profiter de la vue. Le duo abandonne la moto, le temps d'aller voir, de s'installer en haut de cette crête. Moment propice à discuter. Alizée avait quand même vécu beaucoup dernièrement.

-Peut-être. Dieu, le destin, ton corps, un mélange de tout ça. Ce qui est est et ce qui a été ne sera plus.

Murmure-t-il en espagnol, tandis qu'il flattait doucement son épaule.

-Au moins, tu n'étais pas seule et je crois que tu aurais bien le droit d'être soulagée. Rien dans tout cela n'était volontaire. Tu as subi et c'est la pire position dans laquelle on puisse être.

Elle ne voulait pas tomber enceinte, mais c'est arrivé, puis, elle a décidé d'avoir cet enfant, mais son corps l'a rejeté, elle a fait une fausse couche. Maintenant au moins, elle reprenait un peu le contrôle sur sa vie.

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@Alejandro Ortega

Il est évident que chaque minute, chaque heure passé sans toi je ressentais un manque. C'est étrange n'est-ce pas? Serais-je prise à mon propre jeu? A force de passer du temps ensemble, de faire l'amour chaque fois qu'on se voit, serais-je devenue accro à toi? Je t'avais dit ces mots là quand nous étions à Paris avant que tu saches toute la vérité sur ma maladie et ma grossesse, au fond c'était vrai. Des mots qui étaient sortis spontanément de mes lèvres qui se révéleraient être vrais. Parce qu'effectivement, je ne les prononce pas au hasard. Il faut dire que tu m'aides aussi à me sortir de mon quotidien, à vivre de belles aventures comme celle-ci. Ce surnom que tu me donnes, mi estrella, c'est beau, ça sonnait bien et ça me faisait sourire chaque fois. J'écarquille les yeux, genre pas rassurée du tout en entendant que t'espérais qu'on ne se perde pas. Arrête, c'est pas très rassurant. Comme si tu ne savais pas non plus où tu comptais m'emmener. Peut-être que tu me fais marcher, un sourire s'installe finalement sur mes lippes. Surtout en apercevant cette magnifique vue, les vagues qui s'échouent sur le sable, on les voit de loin, mais ça m'apaise, ça me donne l'impression d'être déjà bien loin de Boston, d'être carrément dans un autre Pays même. Je me confie par la même occasion, parce que je sais que t'es une oreille attentif et que tu sauras m'écouter. Tu l'as si bien fait à Paris, t'as su être là pour moi et tes mots me réconfortent chaque fois. Wow... C'est très poétique et tellement vrai. En même temps c'est logique, mais cette phrase prends tout son sens. Je ferme les yeux un instant comme pour apprécier d'entendre les vagues, de t'écouter à mon tour. Puis les rouvre en esquissant un mince sourire. J'étais bien entourée, ma famille était là et toi aussi. Je te remercie encore d'être là pour moi... Je ne sais pas pourquoi t'es encore là, mais tu me supportes encore et j'avais besoin d'un soutient, je sais que je peux compter sur toi. Pourquoi t'es là? Pour me faire oublier mes tracas sûrement, parce que je suis une amie avant d'être ton amante aussi. Et dans tous les cas, ça me touche énormément. Je tourne ma tête pour faire face à ton regard et m'emparer de tes lèvres, cherchant ta langue qui s'entremêle à la mienne. J'avais envie de t'embrasser et ici, je trouve que c'est l'endroit parfait pour baiser.

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Born to be Wild
— with @Alizée Wertheimer

Les voici donc lancés dans une nouvelle aventure. Cette fois, c'est peut-être moins exotique que l'Afrique ou encore moins élégant que la France, mais c'est la Nouvelle-Angleterre et c'est tout aussi bien. L'important c'était la compagnie de toute façon. Il rit quand Alizée fait les gros yeux, pas encline à se perdre pour le plaisir de la chose. Qu'elle se rassure, elle est entre de bonnes mains.

Ils arrêtent pour profiter du paysage, de la vue et en profitaient pour discuter aussi, faire le point. Des deux, Alizée avait certainement la vie la plus agitée récemment, quoiqu'Alejandro aussi a ses petits trucs. Toujours sincère, il dit à son amie ce qu'il pense, évoque les vieilles paroles de philosophe de l'Antiquité, qu'Alizée trouve poétique. Le beau brun renchérit après sur ce qu'il pensait de toute cette histoire. Le pire semblait définitivement derrière elle maintenant.

-Tu peux toujours compter sur moi et je sais que je peux compter sur toi.

Cela lui démangeait de dire à la belle blonde pourquoi il reste auprès d'elle, mais il décidait de suivre son plan et d'attendre, surtout vu le risque. Car s'il avoue cela, tout pourrait changer. C'est d'autant plus facile ne pas répondre qu'Alizée vient l'embrasser, d'un de ses baisers de passion, d'abandon, qui lui donne aussitôt chaud. L'Espagnol prolonge, se met au diapason de son amante, avant de demander.

-Qu'est-ce que tu veux faire maintenant? Je veux dire, maintenant que tout cela est derrière toi?

Se plonger dans les affaires de la famille comme il le fait? Profiter du week-end avec son bel amant espagnol? Alizée a l'embarras du choix. Après quoi, ils quittent la falaise pour rejoindre la moto et se remettre en route. Cette fois, Alejandro bifurque, s'enfonce un peu plus dans les terres, dans les vallées. Ils s'arrêtèrent à un dinner typiquement américain dans une petite ville sur leur chemin, histoire de déjeuner. Cette fois, ce fut Alizée qui initia la discussion et ils parlèrent de chose et d'autre.

Le ventre plein, mais avec encore de la route à faire, ils se remirent en route. Alejandro ne pouvait pas le dire à Alizée, mais ils n'étaient plus très loin de leur destination. Ils rejoignent la Charles river, la longe, suivant le tracé entre les collines jusqu'à rejoindre un sentier boisé qui menait à un chalet où Alejandro arrêta sa moto.

Spoiler:

Cette fois, il arrêtait le moteur de la moto, pour la journée espérait-il.

-Nous y voilà, notre repère pour le week-end.

Il comptait suivre Alizée, la laisser découvrir l'endroit elle-même. Le beau brun récupérait ses affaires et espérait que son amante ne remarque pas tout de suite cette forme couverte d'une toile dans la cour arrière, qui ressemble à s'y méprendre à la forme d'une moto.

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@Alejandro Ortega

Je peux jamais résister à une invitation du bel Espagnol. C'est que j'apprécie sa compagnie, ses baisers, nos moments passés ensemble avec ou sans sexe. C'est toi, tout simplement que j'apprécie bien plus qu'un amant, peut-être un peu trop. Et tu me fais toujours vivre des aventures inoubliables qui renforce cet attachement envers toi. Peut-on parler de sentiments? Fort probable. Le suspens est à son comble. La destination n'est pas encore gagné, mais on marque une pause devant un magnifique paysage. Loin de tout, se confier l'un à l'autre. Tes mots qui me font sourire de plus belle. Je suis définitivement chanceuse de t'avoir à mes côtés. Pas seulement en tant qu'amant, mais un ami, confident et bien plus, qui sait? Voilà. On peut compter l'un sur l'autre. Et je sais que je peux compter sur toi, même pas besoin de me le dire, ça se voit et ça s'est vu encore durant le séjour à Paris. Je te pose une question que t'as su évité par le baiser que je t'offre et que tu prolonge avec passion. J'ai même pas besoin d'en connaître la réponse, au fond je sens que je le sais, que t'es encore présent dans ma vie parce que tu tient à moi et ça me suffit. Cette réponse est bien plus bonne du coup. Je fais mine de réfléchir à ma réponse avant de répondre. Je veux juste profiter de passer un bon moment avec toi. C'est tout ce qui compte. Tu peux lire dans mes yeux que ça me suffit, rien que ta présence. Une fois la pause terminé, on reprends la route, parcourant les vallées jsuqu'à s'arrêter à un dinner, plutôt sympathique comme ambiance. On parlent de tout en mangeant, c'était délicieux et ce moment me faisait le plus grand bien. Je suis toute excitée à l'idée de repartir et voir la destination choisie. J'essayais de savoir, de deviner où tu m'emmenais et il a fallu quelques minutes afin d'apercevoir le chalet. WOW ! C'est sublime. L'extérieur faisait rêver déjà, alors j'imagine même pas l'intérieur de celui-ci. Je descends de la moto, retire mon casque pour admirer encore mieux la vue et m'approcher du chalet. Il t'appartient ou tu l'as loué pour l'occasion? Occasion de passer plus de temps avec moi. En tout cas, j'aime énormément ce que je vois. J'ai trop envie de rentrer et de découvrir tous les lieux. D'ailleurs c'est ce que je fais, c'est grandiose. Tout est parfaitement rangée, décoré avec soin. Mon sourire s'élargit sur mes lèvres. Décidemment, t'es plein de surprises. Tu fais pas les choses à moitié.

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