Se forcer, jusqu'à ce que ça fonctionne. Jusqu'à ce que ça actionne à nouveau ce sourire servi à la planète entière. Jusqu'à étouffer profondément la solitude qui grignote le ventre, qui me rappelle à la chambre, au lit, et au silence. Alors, je lutte. Je lutte en me pointant au milieu de ce bonheur ambiant, et en accrochant sur ma bouche blême un rictus amusé devant les spectacles. Ca va venir, j'vous jure que ça va venir. Surtout quand @Orphéa Wertheimer a ces quelques mots de soutien. J'suppose que c'est plus simple, quand mon alliée de toujours traverse la même chose. Mais, j'arrive pourtant pas à me réjouir de cette situation. La mine était à deux doigts de se refermer dans une attitude moins lumineuse, quand les cheveux désormais ébènes se font percuter par ce qui s'avère être une éponge. Pleine de savon. « Qui c'est qui.. ?! » Gueulé, la mâchoire trop serrée et l'expression clairement pas dans le délire. Bonne humeur O'Malley putain ; bonne humeur. Et tu te pointes, @Taeil Winston, crétin que t'es. J'ai la bouche qui marque un arrêt, coupée dans la réplique et dans l'élan. Si tu regardes bien, y a un truc fugace qui passe sur les commissures. Un truc qui ressemble à un sourire, un vrai, vite gommé par : « Tiens donc, le rabat-joie de service est sorti de sa tanière. » Qu'est-ce que tu fous là, Taeil ? Sur un parking, la représentation de tout ce que tu n'es pas. T'as quoi comme argument, si ce n'est mon misérable appel du pied, pour justifier ta présence ? Les doigts fins, qui attrapent l'éponge sur le sol, objet de ton délit. Qui tranquillement, pendant que tu converses avec la présidente, pressent l'éponge mousseuse sur ton épaule. Quand ton regard se tourne vers moi -puisqu'il finira bien par se tourner : « Oh non.. c'était sur les voitures, c'est ça ? » Une grimace d'écervelée, qui ne capte pas les règles, c'est bien ça ? « Quelle sotte je fais. » Sur-mal-joué. Orphéa qui s'éloigne, le jet d'eau pas loin, et beaucoup trop de produits moussants. Terrain de jeu de deux gamins.
(Billie O'Malley)
Ô travers ☽ Au travers de l'humain, tu comprends des choses, controverse tes travers en vers et puis en prose. Découvre l'endroit et l'envers, analyse la chose, en comprenant tes travers viendra la métamorphose. Regardez-moi de travers, je prendrai la pose. Moi je les aime mes travers, donnez les vôtres, j'en ferai quelque-chose. ☽ zaho de sagazan