champagne problems — matteus

@Matteus Bardsley matin du samedi sept août ;; los angeles, california — ah ouais ? t'étonnas-tu, sourcils froncés. — c'est peut-être cliché ce que je vais dire mais je pensais que les gays étaient plus ouverts sur les rapports sexuels sans lendemain. sans attachement et tout et tout, renchéris-tu. du moins, c'est ce que tu avais entendu. notamment avec leurs applications de rencontre qui leurs permettaient de trouver des plans cul en quelques clics. tu rigolas à ses propos. — tu la kiffes hein ? elle te kiffe aussi, sache-le, dis-tu en l'embrassant sur la joue, le serrant davantage contre toi. drake copperfield câlin. drake copperfield qui faisait des bisous sur la joue. t'étais vraiment en train de changer. et en bien. — nan j'ressens pas le besoin de tromper. disons que lorsque je suis en soirée et je bois, j'oublie que j'ai quelqu'un. alors j'me comporte comme un célibataire en chaleur, expliquas-tu sans aucune fierté. — j'pense aussi que je n'ai jamais été avec une personne qui me donnait envie d'être fidèle. ouais, ça devait être ça. — mais ne pense pas que j'suis fier de ce que je dis hein, ça craint de se comporter comme ça.

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il eut un petit sourire amusé. les clichés, forcément. toujours. ils avaient la tête dure. — quoi ? tu pensais que je baisais tout ce qui passe ? il secoua la tête, assez amusé de la pensée qu'il pouvait avoir de lui. — alors ouais, d'un coté, certains sont très hyper sexualisés à vrai dire. genre, y'a que le sexe pour eux, et je trouve ça triste. il haussa les épaules : dans une société où on devait toujours montrer la moindre parcelle de son corps nu à de parfaits inconnus pour se voir valider et fixer un rendez-vous pour coucher était quelque peu effrayant à bien des égards. et pourtant ce système semblait bien plus fort que lui, que de tout le monde. et drake, il avait eu toujours ce genre de méfiance avec lui. pouvait-il un jour espérer sortir avec lui ? même s'il avait l'impression qu'ils formaient tous les deux un pseudo-couple, qui lui dit qu'un jour, drake n'en aurait pas marre, qu'il serait lassé, voire même qu'il ne se serait pas satisfait par ses désirs ? il pouvait lui offrir bien des choses mais pas une paire de seins, ni un vagin. et ce que l'autre venait de lui dire lui confirmait ses peurs. — tu te lasses des gens ? demanda-t-il, à la fois inquiet et curieux. — ouais, au moins, tu te rends compte de ce que tu fais. mais c'est vrai que si ça te pousse pas dans une autre direction... souffla-t-il. — m'enfin, la question se pose pas d'un coté : t'es libre en tant que célibataire. dit-il d'un sourire quelque peu gêné.

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@Matteus Bardsley matin du samedi sept août ;; los angeles, california — j'ai pas dit ça, abuse pas. c'est cliché de dire que les gays baisent à tout va, j'le sais, mais j'pensais que c'était tout de même vrai. semblerait-il que tu es hors catégorie alors, plaisantas-tu d'un petit sourire. tu te confias sur ta vie amoureuse qui n'avait jamais été véritablement glorieuse. des conquêtes, tu en avais eu. et pas qu'une. mais un véritable amour, quelqu'un qui te faisait vibrer jour et nuit, jamais. un jour peut-être. ou peut-être que ça l'était actuellement mais que tu te voulais encore la face. — j'me lasse des gens lorsqu'ils ne m'apportent rien de neuf. j'veux pas d'une relation qui s'installe dans une routine. notre vie d'étudiant est suffisamment déprimante comme ça. rien de pire que les couples mous du genou. tu baissas tes yeux vers matteus, lui caressant la joue. — j'tiens à te dire que c'est la première fois que je passe autant de temps avec quelqu'un sans me lasser, lui avouas-tu d'un sourire en coin. — tu marques des points matteus, beaucoup de points.

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après tout, c'était ni plus ni moins que les démons de drake. il ne se voyait pas en couple avec quelqu'un d'infidèle, il avait besoin de sureté, de sérénité, de se savoir en confiance. devenir paranoïaque à chaque fois que son copain ne serait pas là, l'imaginer dans les bras d'un autre releverait du cauchemar pour le jeune. et qu'il le veuille ou non, présentement, drake n'était pas son copain. le sera-t-il ? matteus voulait y croire mais il y avait des mais qui trainaient beaucoup trop dans sa tête, des points négatifs et cette discussion ne faisait que renforcer les plis. — j'ai l'impression que tu me vois comme une distraction. dit-il avec une moue à moitié-serieux. — assez divertissant pour monsieur copperfield. renchérit-il. il marquait des points, certes, mais pour combien de temps encore ? qui lui disait qu'un jour, il n'en marquerait plus, que drake se lasserait et caetera. il avait l'impression de recevoir un ticket "validé" de mention. — bref, tu sais de quoi j'ai envie soudainement ? d'une balade à bicyclette ! t'as de quoi faire ? ou y'a de quoi louer ? il se leva d'un bon du lit, comme fuyant une discussion qu'il préférait éviter.

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@Matteus Bardsley matin du samedi sept août ;; los angeles, california — une distraction ? répétas-tu, sourcils froncés. t'étais quelque peu vexé que matteus puisse penser que tu le voyais qu'uniquement comme une distraction. — tu crois vraiment que j'aurai quitté tous mes potes au summer camp pour une simple distraction ? t'as vraiment un pète au casque, rigolas-tu amèrement en lui ébouriffant les cheveux. non, matteus était bien plus qu'une distraction. t'étais pas encore prêt pour te lancer dans de beaux discours puisque tu ne savais pas encore ce que tu désirais avec lui mais ce qui était sûr, c'est qu'il comptait véritablement pour toi. il n'en avait juste pas encore conscience puisque tu jouais la carte de l'insensibilité. moins montrer pour moins faire espérer. — tu me divertis énormément, en effet, finis-tu par sourire. tu le regardas bondir hors du lit, s'exclamant qu'il avait envie de faire du vélo. — ouais il y a en plusieurs dans le garage. je m'habille et en route alors, déclaras-tu en quittant le lit afin de le suivre pour une énième aventure.

fin du rp.

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